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 [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)

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khany




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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeVen 29 Fév 2008 - 22:21

d0m1 a écrit:
" merveilles de la nature"...ce sont des diamants ou des émeraudes qu'on trouve là-bas ?

nan des éléphants et des grands fauves ... çà ne change pas tellement de la politique en somme
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juju41

juju41


Féminin Nombre de messages : 42846
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeSam 1 Mar 2008 - 14:48

bakchich 1/03


samedi 1er mars 2008 par Serge Faubert Si les discours de campagne du candidat de l’UMP à la présidence de la République ont convaincu une majorité de Français, c’est parce qu’ils obéissent à des règles de construction bien précises. Un livre, « Les mots de Nicolas Sarkozy », dévoile les secrets de cette rhétorique de la victoire. En exclusivité, « Bakchich » vous livre les bonnes feuilles de cet ouvrage éclairant.


C’est d’abord un livre utile. Parce qu’après avoir refermé Les mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, sortie le 6 mars), on n’écoutera jamais plus un homme politique de la même façon. À commencer par le chef de l’État. Les auteurs, Louis Jean Calvet et Jean Véronis, tous deux linguistes, se sont livrés au patient décryptage des discours (300 !) prononcés par l’ancien candidat de l’UMP, tout au long de la campagne présidentielle. Un travail dont le résultat est à la fois étonnamment facile à lire et singulièrement instructif. À tel point qu’on peut se demander si, à leur corps défendant, les auteurs n’ont pas écrit là le parfait manuel de rhétorique pour les futurs candidats à l’Élysée. Cynisme et rouerie recommandés cependant.

Les techniques, les pièges, les ruses sont inventoriées. Pour la première fois, on comprend vraiment pourquoi et comment les mots de Nicolas Sarkozy ont fait mouche. Des phrases courtes, des répétitions jusqu’à plus soif, des marqueurs qui instaurent une fausse connivence, un vocabulaire appauvri à dessein…

Et puis le contenu. Une vampirisation systématique du discours des adversaires. Aux socialistes, on dérobe le travail et les travailleurs, au centre l’humanisme, à l’extrême-gauche et à l’extrême-droite, l’anticapitalisme… On réécrit l’histoire, on se pose en victime, on dénonce la pensée unique… Autant d’impressions sinon d’intuitions que les uns où les autres ont pu ressentir à un moment de la campagne. Sans jamais vraiment parvenir à les étayer.
Quantifier l’apport d’Henri Guaino aux discours de Sarkozy



À grand renfort de tableaux et de graphiques, Louis-Jean Calvet et Jean Véronis viennent combler cette lacune. Plus fort encore, ils sont parvenus à quantifier l’apport d’Henri Guaino, la plume de celui qui n’était encore que candidat à l’élection présidentielle. À tel point qu’on se demande vraiment si Nicolas Sarkozy aurait fait le poids sans ce formidable aspirateur intellectuel. Et si le candidat de l’UMP n’avait été qu’une marionnette aux mains d’un Gepetto de talent ? Les auteurs laissent la question ouverte, mais tout l’ouvrage tend à répondre par l’affirmative.

Paradoxe, ce vade-mecum de la victoire est aussi une clé pour comprendre le trou d’air que connaît aujourd’hui le chef de l’État. A trop piller le fonds de commerce idéologique des uns et des autres, il était fatal que les concepts finissent par se télescoper. Comment être, par exemple, à la fois le président du pouvoir d’achat et l’émule de Margaret Thatcher ?

Pire, au terme de la démonstration, le lecteur en vient à se demander si Nicolas Sarkozy a des convictions qui lui soient propres. À trop capter les héritages, à vouloir épouser tous les discours, soulignent les auteurs, il finit par donner de lui l’image d’un simple expert en « récitation ». Un bagage insuffisant, on en conviendra, pour occuper la fonction qui est la sienne.





Voici ci-dessous les premiers extraits du livre de Louis Jean Calvet et Jean Véronis. À suivre dimanche 2 et lundi 3 mars dans Bakchich.. Pour commencer, des passages du chapitre « Le style Sarkozy ».
1) Des phrases courtes



Le style de Nicolas Sarkozy se distingue d’abord par des phrases courtes. Alors que Ségolène Royal prononce des phrases de plus de 27 mots de longueur en moyenne, les discours de Nicolas Sarkozy sont composés de phrases 30 % plus courtes, de l’ordre de 21 mots.

Parmi les quatre principaux candidats, c’est celui qui a les phrases les plus brèves. Pour le lecteur non averti, ces chiffres ne signifient pas grand-chose. Prenons donc quelques bases de comparaison : on observe des longueurs des phrases de l’ordre de 25 mots dans le journal Le Monde, de seulement 19 mots dans Notre-Dame de Paris de Hugo. Le record de brièveté est atteint par le Petit Prince de Saint-Exupéry : moins de 10 mots.

On a observé tout au long de la Ve République une tendance au raccourcissement des phrases. Le général de Gaulle et Pompidou faisaient des phrases de l’ordre de 30 mots de long. C’est Valéry Giscard d’Estaing qui a inauguré un style plus dynamique, en faisant tomber la longueur des phrases de ses discours à moins de 24 mots (figure 5).[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Jpg_fig1-3fb53 Figure 5
DR



Nicolas Sarkozy va donc plus loin dans cette direction, tandis que Ségolène Royal revient à un style de phrases complexes presque aussi longues que celles de la IIIe République et des débuts de la Ve.

Or, ce qui était la norme du temps de De Gaulle et Pompidou ne l’est plus aujourd’hui. L’auditeur moyen a depuis plusieurs décennies son oreille formatée pour un discours politique plus alerte, sans parler également de l’accélération du tempo dans tous les médias audiovisuels (films, publicité, etc.). La perception qui se dégage du discours de Ségolène Royal est donc inévitablement celle d’une parole complexe et alambiquée — d’autant, comme nous le verrons plus loin, que d’autres facteurs linguistiques viennent corroborer ce sentiment.

La différence était particulièrement sensible lors du débat télévisé Sarkozy-Royal, où la candidate socialiste partait en longues tirades, enchaînant les subordonnées les unes aux autres, tandis que Nicolas Sarkozy lui répondait par phrases brèves, directes et incisives.
2) Un vocabulaire limité



Les phrases sont courtes, et le vocabulaire est limité. Sur l’ensemble des discours de campagne, Jean-Marie Le Pen se distingue comme le candidat qui fait preuve de la plus grande « richesse » de vocabulaire (ce mot est employé sans jugement de valeur bien entendu).

Sur 1 000 mots pris au hasard dans ses textes, 514 en moyenne sont différents. Nicolas Sarkozy est à peu près à égalité avec Ségolène Royal et François Bayrou avec 450 mots différents environ pour 1 000 mots, mais à nouveau, on s’aperçoit que les discours dus à Henri Guaino, les plus exposés médiatiquement, se distinguent par leur plus grande simplicité de vocabulaire : son indice de richesse lexicale tombe à 428, alors qu’il monte à 480 pour les autres plumes, ce qui confirme leur vision technocratique du discours politique. On pourrait objecter que celles-ci ayant principalement pour fonction l’écriture de discours sur des thèmes spécialisés et multiples, il est normal que celles-ci fassent appel à plus de mots différents que les discours généralistes de Guaino. Les statistiques nous montrent cependant que si l’on calcule l’indice de richesse lexicale discours par discours, il reste très élevé pour les autres plumes, alors que sur chaque thème particulier, le vocabulaire devrait se restreindre.

La comparaison avec les autres présidents de la Ve République est également intéressante. On voit sur la figure 7 que la richesse lexicale des discours a eu tendance à diminuer au cours des décennies, avec, à nouveau, une inflexion nette due à Valéry Giscard d’Estaing. Si la richesse moyenne du vocabulaire de Nicolas Sarkozy, toutes plumes mélangées, ne diminue que peu par rapport à celle de Jacques Chirac, on peut constater qu’Henri Guaino porte plus loin que jamais la simplification lexicale de la parole politique.[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Jpg_fig2-86f9c Figure 6
DR


3) Des répétitions omniprésentes



Concision et simplicité se doublent d’une répétition quasi obsessionnelle des formules et des éléments de discours. Le procédé rhétorique le plus fréquent chez Nicolas Sarkozy, qui donne un élan particulier à ses textes, est celui de l’anaphore, c’est-à-dire la répétition des débuts de phrases, un procédé souvent utilisé dans le théâtre ou la poésie, comme dans ces vers célébrissimes de Corneille (Horace) :

Rome, l’unique objet de mon ressentiment !

Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !

Rome qui t’a vu naître, et que ton coeur adore !

Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !
Un exemple de discours à répétitions : Caen, en mars 2007



« LA FRANCE (CAEN, 9 MARS 2007)

Qu’est-ce que la France au fond sinon une multitude de provinces et de petits pays très anciens qui ont une histoire, une culture, sinon une multitude de petites patries qui en forment ensemble une grande ?

Qu’est-ce que la France, sinon des provinces qui, selon la belle formule de Michelet, « se sont comprises et se sont aimées » ? Des provinces dans lesquelles chacun a des racines qui restent vivaces même pour celui qui s’en est éloigné.

Qu’est-ce que la France ? La France est un miracle. Ce miracle est politique. Il est intellectuel. Il est moral. Il est culturel.

C’est le miracle de la France de conjuguer une identité si forte avec une aspiration si grande à l’universalisme.

C’est le miracle de la France d’être une grande patrie faite d’une multitude de petites patries unies par une formidable volonté de vivre ensemble, de partager une langue, une histoire, une façon d’être et de penser, où chacun se reconnaît dans un idéal et un destin communs sans que soient effacés les histoires personnelles et les destins particuliers.

C’est le miracle de la France d’avoir forgé de l’unité sans jamais fabriquer de l’uniformité.

C’est le miracle de la France de combiner une aussi haute idée de l’État avec une passion aussi grande de la liberté.

C’est le miracle de la France d’être aussi fortement attachée à l’idée de nation et en même temps aussi ouverte sur le monde.

C’est le miracle de la France d’aimer d’une même passion l’égalité et le mérite, le sentiment et la raison.

Mais chacun sent bien que ce miracle est menacé.

La France est une terre charnelle à laquelle chacun se sent rattaché par un lien mystérieux dont il ne sait au fond qu’une chose, c’est qu’il ne peut le couper sans perdre quelque chose de lui même.

La France c’est une culture, un idéal, une idée. « Une âme, un principe spirituel », disait Renan.

La France ce n’est pas une race, la France ce n’est pas une ethnie.

La France c’est tous les hommes qui l’aiment, qui sont prêts à défendre ses idées, ses valeurs, à se battre pour elles.

La France elle est dans les têtes et dans les cœurs.

La France est partout où ses valeurs sont vivantes dans la tête et dans le cœur des hommes.

La France c’est un rêve de civilisation.

La France c’est un rêve d’unité.

La France c’est un rêve d’émancipation.

La France c’est un rêve de grandeur et d’universalité.

La France c’est une vieille nation.

La France ce n’est pas une page blanche. C’est un pays qui a une longue histoire. C’est un pays qui s’est forgé au cours des siècles une identité, une personnalité qu’il faut respecter, qu’on ne peut pas effacer, qu’on ne peut pas ignorer, qui est une part de l’identité de chacun, qui est faite de mille apports, de commémorations, de leçons d’instituteurs, de réminiscences qui se transmettent de génération en génération, de souvenirs d’enfance, de vieilles histoires de grands-pères qui ont fait la guerre et qui racontent à leur tour à leurs petits-enfants ce que leurs grands pères leur ont raconté jadis.

La France c’est un pays qui dissimule dans les replis de son inconscient collectif mille blessures secrètes et autant de fiertés inavouées. C’est une trame mystérieuse de mémoires individuelles et collectives qui rattache chacun d’entre nous, chacun de ceux qui se sentent français, d’où qu’ils viennent, à tout le passé de la nation ».

Pour voir la vidéo du discours sur le site de l’UMP, cliquez ici.


Tous les auteurs utilisent probablement cette figure à un moment ou à un autre, mais il est le seul à en user (certains diront abuser…) de façon aussi systématique.[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Jpg_fig3-eb168 Figure 7
DR



(…). La figure 8 montre la proportion approximative d’anaphores dans les discours des différents candidats. On notera que Jean-Marie Le Pen, pourtant amateur de procédés flamboyants est très sobre en la matière. Les deux groupes de plumes de Sarkozy se séparent très nettement sur ce point : les discours écrits par Henri Guaino émergent, avec près de 44 % d’anaphores (près de la moitié des phrases !), alors que les autres plumes se situent sagement au niveau des autres candidats. Si les formules se répètent et sont martelées dans le même discours, à l’aide notamment, du procédé d’anaphore, elles se répètent également de discours en discours.[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Jpg_fig4-d14f0 Figure 8
DR



On voit que Nicolas Sarkozy bat tous les records, puisque la proportion de ses « copier-coller » atteint 20 %. Le discours est donc répété, martelé, à la fois au cours d’un même meeting et d’un meeting à l’autre. Est-il besoin de préciser que c’est la partie due à Henri Guaino qui présente le plus fort taux de répétition ?[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Jpg_fig5-bedc4 figure 9
DR


4) Un vocabulaire verbal



On a déjà remarqué que le discours politique s’était transformé dans sa structure grammaticale au cours de la seconde moitié du XXe siècle, partant d’un discours nominal (c’est-à-dire où les noms ont une fréquence importante) pour se transformer progressivement en discours de plus en plus verbal (c’est-à-dire où les verbes ont une fréquence importante) 1. La plupart des notions peuvent s’exprimer par l’une ou l’autre catégorie grammaticale : on peut aussi bien dire « la valorisation du travail » que « valoriser le travail », « le respect des règles » que « respecter les règles ». Le discours nominalisé est traditionnellement associé aux discours abstraits, par exemple techniques ou administratifs. Le discours verbal est celui de la conversation courante, ou bien celui de la narration. Un discours politique très nominalisé prend donc une tonalité immanquablement abstraite, technocratique et détachée, tandis qu’un discours verbal donne (à tort ou à raison) l’impression du dynamisme et du mouvement.

La figure 10 nous montre le rapport entre le nombre de noms et le nombre de verbes. Jean-Marie Le Pen se distingue par un discours très nominalisé, proche de celui de la IIIe République ou de celui de De Gaulle, avec près de deux noms pour un verbe. On voit à nouveau l’aspect composite du discours de Nicolas Sarkozy. Une partie de ses plumes écrit de façon technocratique, avec une proportion importante de nominalisations. Mais l’écriture d’Henri Guaino est résolument tournée vers le verbe. De plus, lorsque Guaino utilise des noms, il les qualifie peu (figure 11, page suivante). Ce style contraste avec le discours de Ségolène Royal, adepte, elle aussi, du discours nominal ».

La suite demain dans Bakchich des bonnes feuilles du livre Les mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, sortie le 6 mars).
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Lolitoonette




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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeDim 2 Mar 2008 - 20:14

C'est vraiment édifiant et très instructif!! Merci beaucoup pour cet article!
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democ-soc

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeDim 2 Mar 2008 - 20:50

Effectivement, cette analyse des styles oratoires est impressionnante. Merci Juju.
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juju41

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 8:58

Sarkozy en perte de contrôle
Selon une enquête LH2 pour Libération, le chef de l’Etat ne recueille que 37 % d’opinions positives (Reuters).
L’image de Nicolas Sarkozy se dégrade. 74 % des Français estiment qu’il «ne se contrôle pas assez», selon notre sondage LH2.
Nathalie Raulin
Libération QUOTIDIEN : lundi 3 mars 2008

Nicolas Sarkozy a commis l’impardonnable : propulsé à l’Elysée, il est resté lui-même. Impérieux certes. Mais impulsif et tapageur. Fascinés un temps par la folle énergie du candidat UMP, les Français redoutent aujourd’hui l’erreur de casting. Pour eux, Sarkozy, c’est trop de luxe (de yacht, de jet, de cadeaux égyptiens), trop de beautés (de Cécilia, de Carlita) et pas assez de calme.




«Trop direct». Selon une enquête LH2 pour Libération, la défiance vis-à-vis du chef de l’Etat a battu un nouveau record, Nicolas Sarkozy ne recueillant fin février que 37 % d’opinions positives, soit une dégradation de 4 points par rapport à début février et de 17 points par rapport à début janvier. A contrario, les opinions négatives culminent, elles, à 59 %. Ce discrédit est sensible dans toutes les catégories politiques et sociales - à l’exception du cercle étroit des sympathisants UMP - et son ampleur est sans précédent.

Au regard des résultats de l’enquête LH2, l’impopularité du chef de l’Etat tient d’abord à sa façon d’être : ce que les Français reprochent avant tout à Nicolas Sarkozy, c’est qu’il ne fait pas, ou du moins pas assez, Président.

Les scores sont sans appel. 74 % des personnes interrogées estiment ainsi que le chef de l’Etat «ne se contrôle pas assez», 66 % lui reprochant d’être «trop direct avec les gens». Le «casse toi, pauv’con» dont Nicolas Sarkozy a gratifié un visiteur du Salon de l’agriculture qui refusait de lui serrer la main a ébranlé jusqu’à ses partisans : 65 % des sympathisants de l’UMP regrettent son manque de sang-froid.

Les craintes que les dirigeants du parti présidentiel exprimaient en coulisses la semaine dernière se trouvent de facto validées : la repartie du Président a bel et bien fait des dégâts jusque dans l’électorat de droite. D’autant plus qu’elle a brisé net la contre-offensive lancée quelques jours plus tôt par le gouvernement sur le thème du «trop c’est trop», qui, s’appuyant sur l’affaire du SMS, campait Nicolas Sarkozy en victime innocente de l’acharnement de médias «charognards», selon l’expression de la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, Rama Yade.

Exhibitionnisme. Outre l’absence de contrôle, l’opinion épingle avec la même vigueur l’exhibitionnisme de Sarkozy : 73 % des personnes interrogées considèrent aujourd’hui que le président de la République «affiche trop sa vie privée», contre 63 % début janvier. A l’évidence, les récents efforts de discrétion du couple présidentiel n’ont pas permis de redresser la barre : les Français gardent en travers de la gorge les rebondissements de la «love story» élyséenne, entre flirt égyptien coûteux, voyages officiels goujatement expédiés (en Inde), remariage express et apparitions médiatiques répétées de la nouvelle première dame.

Le directeur des études politiques de l’institut LH2, François Miquet-Marty, analyse : «Ces deux critiques [sur le calme et sur la vie privé, ndlr] font mouche parce qu’elles induisent, chacune sur son registre, l’idée d’une inadéquation entre l’homme et sa fonction.» Ainsi, plus de la moitié des Français (55 %) estiment que Nicolas Sarkozy ne «respecte pas suffisamment» la fonction présidentielle. Plus grave, pour 54 % d’entre eux, ce ne sont pas les choix ou la stratégie du chef de l’état qui sont en cause, mais bien sa «personnalité».

Cette disqualification de l’homme est d’autant plus sévère qu’elle se nourrit des désillusions populaires. Les Français doutent désormais de l’efficacité des politiques engagées sur deux thèmes clés, l’augmentation du pouvoir d’achat (71 %) et la réduction du chômage (60 %). Seul bon point : la lutte contre l’insécurité, toujours perçue comme efficace (53 %). En clair, les Français aimaient Sarko, mais place Beauvau.
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rêve orange

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 13:26

Sarkozy et Merkel se retrouvent à Hanovre pour dissiper un malaise persistant



PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se retrouvent lundi soir pour un dîner de travail à Hanovre (nord de l'Allemagne), alors qu'un malaise persistant affecte les relations franco-allemandes, notamment autour du projet d'Union méditerranéenne défendu par la France.
La rencontre a été aménagée après que les tensions entre Paris et Berlin ont éclaté au grand jour, à la suite de l'annulation récente de deux réunions de haut niveau. Des deux côtés, on a invoqué toutefois des "raisons de calendrier".
Un sommet prévu entre le président français et la chancelière allemande a ainsi été reporté au 9 juin. Une autre réunion, entre la ministre française des Finances Christine Lagarde et son homologue allemand Peer Steinbrück, a également été remise à plus tard.
M. Sarkozy et Mme Merkel se retrouveront après avoir inauguré le salon CeBit des technologies de l'information, occasion pour le chef de l'Etat français de prononcer un discours sur "les nouvelles technologies de l'information et de la communication", selon l'Elysée.
Lundi soir, ils aborderont "toutes les questions internationales, européennes et bilatérales d'intérêt", en particulier la préparation de la présidence française de l'UE au second semestre, avant laquelle "quelques décisions importantes doivent encore être prises", a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement allemand Thomas Steg.
Avant ce rendez-vous, et alors qu'outre-Rhin la presse se fait l'écho des tensions dans le couple franco-allemand, Mme Merkel tente d'apaiser les esprits.
La rencontre se déroulera "dans une bonne atmosphère", assure-t-elle dans un entretien à paraître lundi dans le magazine Der Spiegel, jugeant "totalement faux de parler d'une période difficile dans les relations franco-allemandes".
"Une relation étroite avec la France est pour moi d'importance exceptionnelle et me tient très à coeur", souligne-t-elle.
Mardi, le ministère français des Affaires étrangères a toutefois reconnu qu'une polémique "montait" sur le report du sommet du 3 mars et que "des éclaircissements étaient nécessaires" sur certains sujets.
Les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur certains dossiers économiques, comme le rôle de la Banque centrale européenne et les déficits publics.
C'est toutefois le projet français d'Union méditerranéenne qui cristallise le malaise. Alors que M. Sarkozy veut en faire un axe fort de la future présidence française de l'Union, Mme Merkel, tout en approuvant une nouvelle dynamique euro-méditerranéenne, craint que ce chantier ne divise les Européens.
Les difficultés présentes sont d'autant plus aiguës que les relations Sarkozy-Merkel passent pour délicates, malgré les dénégations officielles.
Un diplomate français relevait récemment: "ce n'est pas De Gaulle-Adenauer, Giscard-Schmidt, Mitterrand-Kohl. Et ce n'est pas Chirac-Schröder".


"Angela Merkel ne suppporte pas quand Sarkozy lui prend le bras devant les photographes,les journalistes.Pour elle,c'est juste une question d'image,pour faire croire que tout va bien alors que ce n'est pas le cas.Et dernièrement elle a appelé l'ambassade allemande à Paris pour faire passer le message suivant: "Dites-lui de ne plus me toucher"



Hélène Kohl, correspondante d'Europe 1 en Allemagne.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 13:33

Citation :
"Une relation étroite avec la France est pour moi d'importance exceptionnelle et me tient très à coeur", souligne-t-elle.
Avec la France, mais pas avec Sarko... Dur, dur...


Dernière édition par Jean-Luc le Lun 3 Mar 2008 - 14:11, édité 1 fois
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signora

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 13:57

.....C'est toutefois le projet français d'Union méditerranéenne qui cristallise le malaise. Alors que M. Sarkozy veut en faire un axe fort de la future présidence française de l'Union, Mme Merkel, tout en approuvant une nouvelle dynamique euro-méditerranéenne, craint que ce chantier ne divise les Européens....

Si j'ai bien compris Merkel reproche à NSarkozy de prendre ce type de décision seul, sans concertation avec les européens ?


Dernière édition par signora le Mar 4 Mar 2008 - 9:18, édité 1 fois
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juju41

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 8:51

Point de vue
Séduite et déçue par Nicolas Sarkozy..., par Sophie de Menthon
LE MONDE | 03.03.08 |



Vous faites l'objet de toutes les polémiques, de toutes les "unes", de toutes les conversations, aussi m'a-t-il semblé nécessaire de vous faire part de mon propre désarroi, celui de n'importe lequel de vos électeurs. Ce n'est pas "la bourgeoise du 7e" qui vous écrit, celle qui trouve "vulgaires" certaines attitudes ("vulgaire", étymologiquement du latin "vulgus : commun des mortels"), mais une électrice, chef d'entreprise... séduite et désappointée.


J'ai voté pour vous, pour vos défauts autant que pour vos qualités. J'ai vibré d'espoir en vous écoutant réveiller la France, cru en votre dynamisme, succombé à votre force de conviction, ri de votre bon sens sans faille, admiré votre capacité à faire face... Vous m'aviez promis après votre élection une retraite dans un couvent pour prendre la dimension de votre fonction. N'est-ce pas le moment ? Justement, si, avant les municipales !

Aujourd'hui, vous m'avez déstabilisée, m'obligeant à me passionner, malgré moi, pour votre vie privée. Même si je déclarais en même temps ne rien vouloir en savoir, comment résister à ce récit cinématographique en direct ? Je me suis enthousiasmée sur certaines de vos propositions... déçue le lendemain de les voir retirées aussi vite. Vous ne me laissez pas le temps d'apprécier ce que vous avez mis en route ou changé, car rien ne résiste à l'accélération d'une mise en scène vertigineuse.

La grande roue d'un gouvernement happening finit par me causer un véritable malaise. Nous avons tous besoin d'exemplarité, à tous les niveaux et à tous les âges. Dans une société sans repères, vous nous faites perdre ceux qui nous restent : amour, famille, entrepreneuriat, comment vous suivre ?

Chaque Français s'honore de la conduite de celui qu'il a placé au plus haut niveau ; il vous veut meilleur que lui, plus fort, plus intègre, plus raisonnable, plus courtois... En un mot, ce qu'il rêverait d'être. On n'assassine pas les icônes sans ravage. Vous êtes une icône, que vous le vouliez ou non, que les gens le reconnaissent ou non. Vos défenseurs n'ont plus d'arguments pour vous défendre, eux qui vous ont donné le pouvoir. Vous traitez vos ministres, semble-t-il, comme vous nous traitez, c'est-à-dire sans considération. Ils nous déçoivent aussi : inefficaces ou agités, est-ce la seule alternative que vous leur laissez ?

Il est encore temps de nous faire rencontrer le président de la République... en laissant vos tenues de candidat au vestiaire de l'histoire. C'est la dernière limite pour que vous vous fassiez plus rare, que vous vous rendiez précieux à nos yeux. Ne tentez pas trop les médias. Que vos propos se guettent et s'écoutent plutôt que de se réduire à des titres provocants. Ne vous y trompez pas : la popularité de votre premier ministre n'est pas un plébiscite de votre politique, c'est un satisfecit de sa "bonne conduite". Ainsi va la foule, qui un jour fustige le trop discret et le lendemain le récompense, la foule prête à brûler celui qu'elle a adoré. La foule, ce sont vos électeurs, vos administrés. "Emporté par la foule qui nous traîne, nous entraîne...", il faut savoir résister à la ritournelle. Echapper à la foule, pour l'élever et offrir de la dignité aux Français, ils le réclament.


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Sophie de Menthon, président du mouvement patronal Ethic
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 9:18

Elle peut être déçue Sophie de Menton !

Elle pourrait même faire mieux nous présenter ses excuses.

Car, les GG sur RMC, elle et quelques autres, se sont acharnés sur FBayrou et on mis tout en oeuvre pour faire élire NSarkozy.

Malheureusement si elle est déçue, beaucoup vont en souffrir dans leur vie de tous les jours.

Alors la déception de madame Sophie de Menton.... Elle est un peu juste ! J'attends qu'elle ait le courage de déclarer je me suis trompée !
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 10:32

marianne2

TINA, l'atout-maître de Sarkozy
Les médias le donnent dévissé, en apesanteur, en chute libre. Ne prenons pas nos désirs pour des réalités : le Président garde de bons atouts dans sa manche, le temps, les institutions et surtout l'absence d'alternative.




On n'est pas obligé de croire les sondages. Ceux qui lisent régulièrement Marianne2.fr savent qu'en la matière nous sommes plutôt enclins à la plus grande circonspection. Pourtant le sondage CSA-Marianne publié dans le numéro actuellement en kiosque devrait faire réfléchir : appelés à se prononcer sur les mêmes candidats qu'en mai dernier, les personnes interrogées reproduisent pratiquement à l'identique le rapport des forces de la dernière élection présidentielle :
- Ségolène Royal et François Bayrou maintiennent leurs scores avec respectivement 26% (25,87% en juin 2007) et 19% (18,57%-) ; un meilleur report des électeurs bayrouistes au second tour permet epednant à la candidate de la gauche de l'emporter au second tour (par 53,06% contre 46,94%) ;
- à l'exception notable d'Olivier Besancenot qui recueille 7% (4,08% en juin 2007), tous les autres candidats réalisent à 1% le même genre de score ;
- Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 32% contre … 31,18% en juin dernier…

Donc, il ne s'est rien passé depuis l'élection présidentielle. Le dévissage de Sarko dans les sondages depuis deux mois, jusqu'à des cotes de popularité-plancher inférieures à 40%. Les critiques sur la vie privée du Président. La déception sur ce sacré pouvoir d'achat qui n'en finit pas de baisser. La pagaille des taxis dans Paris. La polémique sur la laïcité. L'éditorial de Laurent Joffrin dans Libération, selon lequel, comme dans le film de Klapisch, chacun chercherait son Président. Tout n'était donc qu'illusions et bulles de savon médiatiques : l'électorat sarkozyste, en tout cas celui du premier tour, n'aurait pas bougé d'un iota.
La réponse à ces questions ? TINA. TINA comme There is no alternative (au neolibéralisme bien sûr), formule née du mouvement altermondialiste des années 1990. Selon l'entourage présidentiel, cette formule s'applique merveilleusement bien au contexte actuel. Et c'est vrai que, sur ce point, le sondage CSA-Marianne interpelle : huit mois après l'élection présidentielle, ni Ségolène Royal ni François Bayrou n'ont crédibilisé leur projet, même si leurs deux noms polarisent, au total, la moitié de l'électorat. Logique : qui pourrait dire, sur les grands sujets agités depuis juin 2007, quelle politique eut été menée si l'un ou l'autre avait été élu ?
Pour Dominique Paillé, il convient donc de ne pas confondre deux phénomènes : d'un côté, une partie de l'électorat sarkozyste reproche au Président son comportement et l'exposition de sa vie privée ; mais en même temps, le socle électoral sarkozien demeure si ce n'est attaché à son projet politique, du moins persuadé qu'il n'y a pas, en face de lui, une alternative crédible en terme de gouvernement du pays. La popularité de François Fillon n'aurait pas d'autre explication. Ah Fillon! L'homme suscite la méfiance au Château. Mais il ne doit sa cote de popularité, jurent les conseillers, qu'à la politique du Président.


Flickr Le peuple derrrière Sarko ?
La stratification sociale du sondage semble corroborer la thèse de Paillé : 30% des salariés, 38% des inactifs (40% des retraités et 35% des étudiants) 37% moins de 30 ans et 28% des cadres revoteraient donc pour l'actuel Président, auquel le peuple semble prêt à renouveler sa confiance.
Le rejet de Sarkozy n'est donc peut-être pas aussi massif ni profond que le traitement médiatique qui lui a été infligé ces dernières semaines - notamment à l'occasion de l'épisode du Salon de l'agriculture – le laisse supposer. Le Président, par définition, dispose des deux armes fatale en politique, le temps et les institutions.
Pourtant, quelque chose nous suggère que la déception concernant la politique sarkozienne ne relève pas seulement d'une nouvelle bulle. Tout simplement parce que c'est le bilan même du régime qui ressemble à une bulle. Une cascade d'annonces, un déluge de réformes verbalisées mais rarement réalisées. Se rappelle-t-on que Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il appliquerait la plus grande part des réformes annoncées par la commission Attali, alors qu'il n'en n'est aujourd'hui plus question ? Qui se souviendra dans un an de la décision de confier la mémoire des enfants déportés aux élèves de CM2 ? Qui se rappellera que le Président a appelé à rompre vigoureusement à rompre avec la «France-Afrique» quand on annonce des contrats industriels dans tout le continent ? A-t-on, déjà, oublié que le candidat a proclamé durant sa campagne qu'il serait le Président du pouvoir d'achat ? Qui se soucie de ce que les annonces spectaculaires de ventes d'armes lors des voyages à l'étranger ne semblent pas se concrétiser ?
Au fond, le meilleur allié du Président n'est pas seulement le temps, mais aussi l'amnésie des Français qui lui permet, en organisant l'agenda médiatique, de zapper d'un sujet à l'autre sans s'inquiéter de ce qu'il restera des traces de ses engagements. Les conseillers qui, à l'Elysée, ont été désignés comme les notaires des engagements présidentiels, n'auront pas la tâche facile. Mais se souviendront-ils qu'ils ont été, en principe, recrutés à l'Elysée pour occuper cette noble fonction ?


Mardi 04 Mars 2008 - 07:46
Philippe Cohen
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 10:50

Donc, plus dangeureux qu'on ne le croit.
Ne pas s'arrêter et prendre pour victoire ce qui n'est que de la poudre aux yeux.
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 11:43

La question de fond : aucune alternative visible et lisible pour les Français...
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marco11

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 12:22

juju41 a écrit:

La stratification sociale du sondage semble corroborer la thèse de Paillé : 30% des salariés, 38% des inactifs (40% des retraités et 35% des étudiants) 37% moins de 30 ans et 28% des cadres revoteraient donc pour l'actuel Président, auquel le peuple semble prêt à renouveler sa confiance.

Au fond, le meilleur allié du Président n'est pas seulement le temps, mais aussi l'amnésie des Français qui lui permet, en organisant l'agenda médiatique, de zapper d'un sujet à l'autre sans s'inquiéter de ce qu'il restera des traces de ses engagements.

Sleep Sleep les citoyens dorment , oublient , et de ça sarkogachis en profite et l'utilise...

mais quand arriveront-ils à comprendre ??? cyclops affraid

Si ce sondage reflète un peu la réalité , c'est alors désespérant....
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 9:53

sondage CSA pour VSD

Nicolas Sarkozy : les Français jugent sévèrement son action, selon un sondage exclusif CSA pour VSD


Sa personnalisation du pouvoir ne passe pas. Le sondage exclusif de l'organisme CSA pour le magazine VSD* montre en effet que les Français ont un rapport de désafection avec le président de la République. Pour Jean-Daniel Lévy, directeur adjoint de CSA Opinions, les Français lui reprochent essentiellement la personnalisation du pouvoir: "elle lui est unaniment reprochée, même à droite, souligne Jean-Daniel Lévy. Si sa politique avait été efficace, ça n'aurait peut-être pas été le cas". Ainsi 79% des personnes interrogées ne sont pas satisfaits de la façon dont le Président de la République s'occupe du pouvoir d'achat des Français. Un thème sur lequel, Nicolas Sarkozy avait axé sa campagne.
*Lire le dossier dans le magazine VSD n°1593 daté du 5 au 11 mars 2008

Antoine Dreyfus 04/03/2008 18:46
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 9:58

politis.fr


La « déprésidence » : Sarkozy est-il apte à gouverner ?

PAR André Moine, Politis.fr
mardi 4 mars 2008

Pour Politis.fr, André Moine, Maître de conférences en droit public à l’université Nancy 2, décrypte le comportement du président de la République. Donnez-nous votre opinion en réagissant à ce texte.



Les preuves de l’inadaptation de M. Sarkozy à sa fonction se multiplient et nous laissent pantois, partagés entre révolte et effarement. La politique de droite qu’il entend mener n’est pas en cause. Sont inacceptables la manière dont le Président se comporte et son atteinte au socle des valeurs républicaines et constitutionnalisées. Il est aujourd’hui tangible, que dans ces deux domaines au moins il n’a pas intégré ses fonctions présidentielle et constitutionnelle.

Le Président de la République ne se comporte pas comme un Président. Il apparaît comme un homme vulgaire, grossier et méprisant. Il ne s’agit pas d’un homme simple qui se comporterait comme tout le monde – si tant est qu’un Président puisse se conduire comme tout le monde [1] – mais d’un homme qui se laisse aller aux plus triviales inclinations. Vulgarité regrettable des goûts, vulgarité provocatrice du comportement, vulgarité inacceptable du langage. Ses goûts de luxe sont ceux des « m’ as-tu vu »… Rolex, « people », yacht, etc. Son comportement est celui d’un mal élevé… quémander un stylo au Président roumain, tutoyer tout le monde, commettre des maladresses diplomatiques [2], etc. Son langage est celui d’un « grossier personnage »… « Hé ! Angela ! », « Ben, descend un peu le dire », « Casse toi pauvre con ! », etc. Or il a une fonction de représentation de l’Etat, la lecture des médias étrangers atterrés ou railleurs nous en persuade. L’argument selon lequel, il se comporterait en cela comme « n’importe qui » est peut-être le pire de ce que ses thuriféraires prétendent. Sauf à être un malotru, un homme ordinaire dans ses relations publiques ne tutoie pas des inconnus, n’insulte pas les gens et ne nargue pas avec des objets de luxe ceux qui n’ont rien, ou si peu. Le souci qu’il aurait des gens, ces Français dont il a pourtant la responsabilité, n’est visiblement qu’affichage [3], le mépris qu’il en a est au contraire constatable.

Plus fondamentalement, le Président de la République ne respecte pas les limites constitutionnelles de sa fonction et porte ainsi atteinte à l’état de droit et à la République. Il ne s’agit pas d’un Président ayant choisi de « bouger les lignes » – si tant est qu’il ait été élu pour cela – mais d’un Président qui méprise le texte fondamental qui pourtant détermine sa fonction et ses limites. Mépris inadmissible de l’étendue de sa fonction, mépris intolérable des valeurs républicaines, mépris alarmant du texte constitutionnel. Sa fonction est traditionnellement de donner les grandes orientations politiques et non de tout réglementer et, contrairement à ses affirmations, 53% de français l’ont élu Président de la République et non chef de l’Etat, du gouvernement et de chaque ministère ; ils n’ont pas, par leur bulletin, donné mandat à ce candidat d’ignorer le principe de la séparation des pouvoirs. Son rôle est d’incarner les valeurs républicaines et non de les remettre en cause. Le principe de laïcité est inscrit à l’article premier de la Constitution, il appartient au Président de la République de défendre ce principe. Or il y porte atteinte [4], il n’a ni mandat ni pouvoir pour cela (sans parler de l’inconséquence qu’il y a à toucher à ce principe de paix sociale) ! Il est enfin, selon l’article 5 de la Constitution, le garant des institutions. Mais, outre le fait déjà souligné qu’il gouverne au mépris des articles 20 et 21, il essaie de contourner (donc de méconnaître) l’article 62 de la même Constitution selon lequel les décisions du Conseil constitutionnel s’impose aux pouvoirs publics et aux autorités administratives et juridictionnelles. En résumé, le Président actuel transgresse ce qu’il a la charge de garantir [5] !

Nicolas Sarkozy, malgré sa position de plus haut représentant de la République, porte ainsi atteinte à la fonction présidentielle. Sa majorité devrait le dire plutôt que de défendre ces comportements éhontés ; elle ne se rend pas service et cause du tort à la France (certains de ses ministres, pourtant visiblement compétents, avalent les couleuvres et se rendent chaque jour complices de la dérive). Que cet homme n’ait pas l’étoffe d’un Président est un fait aujourd’hui acquis y compris pour ses partenaires politiques. Ils s’honoreraient, en un geste civique, en le constatant, comme le fait l’opinion publique, plutôt que d’invoquer un acharnement de l’opposition. Ce n’est pas l’opposition mais le Président qui insulte un citoyen (dont il est le représentant), ce n’est pas l’opposition qui affirme que chaque homme croit en Dieu (ce qui est faux au demeurant) alors qu’il est le Président laïc de la France, tenu en ce domaine à une abstention publique, seule garante du respect des convictions religieuses ou athées des français (dont il est le représentant) ; ce n’est pas l’opposition qui a décidé de multiplier ses indemnités par trois alors que le pouvoir d’achat de la plupart des citoyens (dont il est le représentant) baisse… Et ce n’est pas l’opposition mais chaque citoyen (dont il est le représentant) qui peut compléter cette liste par bien d’autres comportements révoltants, du symbole du Fouquet’s à celui de la morgue à l’encontre de M’sieur (sic) Joffrin (alors que c’est lui qui se méprenait sur le sens de la monarchie élective, la confondant avec l’héréditaire…). Pour tenter de pallier son incurie, il fanfaronne [6], il lance des propositions irréfléchies ; pour n’en retenir qu’un exemple atterrant et significatif, il décide sans aucune concertation que chaque enfant de onze ans devra porter la mémoire d’un enfant juif déporté…. Les citoyens qu’il représente sont interloqués par cette « ânerie morbide » dénoncée par les pédagogues et les psychologues, par la plupart des victimes du génocide et par toute personne de bon sens (en serait-il dépourvu ?).

L’acceptation de la démocratie repose certes sur la possibilité de l’alternance au pouvoir mais elle suppose aussi, on l’oublie parfois, un socle de valeurs communes sur lesquelles il y a un consensus social et donc auxquelles « on ne touche pas » ; c’est à dire des principes sur lesquels les politiques de droite ou de gauche s’entendent (lorsqu’ils sont en danger, on vote à 82% pour les défendre comme en 2002). Le Président actuel les ignore et le malaise que chacun ressent aujourd’hui vient en partie de cette « capacité » du Président de la République à n’avoir aucun principe comme si ceux-ci n’étaient que des règles désuètes et n’avaient aucune raison d’être, aucun ancrage social. Il a tort : la présomption d’innocence, la non rétroactivité de la loi pénale, la laïcité, la séparation des pouvoirs, le respect du droit, etc. sont des principes essentiels qui fondent la cohésion sociale, des principes de civilisation. Un éventuelle politique de civilisation (qui dépasserait le stade du marketing politique) ne consiste pas à les mépriser mais au contraire à les faire valoir. Son irrespect de ces principes comme des personnes, sauf quelques émotions « de comptoir », caractérise, hélas, avec la dilution du politique dans une confusion d’éléments hétéroclites et douteux [7] , l’actuelle déprésidence.


Notes



[1] « Être président de la République, c’est l’oubli de soi et, sans doute, la mise entre parenthèses de son bonheur personnel, de ses sentiments, de ses intérêts. C’est ne plus avoir en tête que le bonheur des Français » (N.S.)

[2] « On va vous l’envoyer. Il lui faut de l’autorité » (26/11/07). Phrase adressée par NS au Président Chinois en guise de présentation de son fils ! Sympathique pour le fils et pour le Président Chinois qu’il qualifie ainsi d’autoritaire (dénonciation sans doute involontaire et en tout cas maladroite du régime chinois).

[3] Les vacances aux Etats-Unis ont été estimées à 44000 euros pour la seule location de la villa de 1000m2, soit plus de trois ans de SMIC. Il s’est défendu en soulignant que ça lui était offert. C’est pire ! Non seulement, il est redevable aux industriels concernés mais surtout, il accepte qu’on lui offre des vacances. N’importe quelle personne bien élevée tient à payer sa part ! Il en a les moyens mais il manque de la plus élémentaire correction.

[4] « Les religions sont un plus pour la République." (NS) « Un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’homme et de femmes qui espèrent. [...] Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur » (NS, St-Jean de Latran, 20/12/07). « Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme. Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère. Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes. Dieu qui par-delà toutes les différences ne cesse de délivrer à tous les hommes un message d’humilité et d’amour, un message de paix et de fraternité, un message de tolérance et de respect ».(NS, Riyad, 14/01/08). Paroles publiques d’un Président de la République française !

[5] Comportement qui pourrait constituer ce que l’article 68 de la Constitution qualifie de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » et qui autorise la mise en œuvre de la procédure de destitution du Président.

[6] A propos des Français inculpés dans l’affaire Arche de Zoé, il affirme contre leur intérêt même « j’irai chercher ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait »… « Quoi qu’ils aient fait » ! L’expression est scandaleuse, il suffit d’imaginer que le Président Tchadien dise, dans une situation inverse, la même chose. Ou encore : « La croissance, je ne l’attendrai pas, j’irai la chercher » (sans commentaire) !

[7] Confusion entre les sentiments et la raison, entre les choix politiques et les volontés industrielles, entre la dimension présidentielle et la starisation, entre le service de l’Etat et l’argent roi...

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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 10:09

Voilà un Maître de conférence qui peut postuler à l'emploi du procureur qui va nous être nécessaire sous peu!
Et quelqu'un qui écrit "état de droit" avec une minuscule à état ne peut pas être mauvais. study
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marco11

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 12:12

Une belle analyse accompagnée par de réels exemples . Bravo à ce monsieur.
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khany

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 12:41

excellent !
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 15:23

Voir le N°5.
Celui qui trouve enfin le levier constitutionnel.
Y-a-t il des parlementaires dans la salle ?
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juju41

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 15:30

Les Français reprochent à Sarkozy sa "personnalisation du pouvoir", selon un sondage
AFP - il y a 1 heure 23 minutesPARIS (AFP) - Une très large majorité de Français (75%) juge que le reproche fait à Nicolas Sarkozy d'une "personnalisation du pouvoir" est fondé, et 51% estiment que sa baisse de popularité est durable, selon un sondage CSA pour l'hebdomadaire VSD publié mercredi.


Concernant le reproche fait au président de la République d'une "personnalisation du pouvoir", 75% des personnes interrogées estiment que "c'est plutôt vrai" alors que 22% pensent le contraire.

51% déclarent que la "difficulté" liée aux sondages qui ne lui sont "pas très favorables pour le moment" est "durable" alors que 46% la jugent "passagère".

Selon cette enquête, le président de la République cristallise également une majorité d'opinions défavorables sur les différents aspects de son action et de son comportement sur le plan national.

79% (20% de satisfaits) des sondés ne sont "pas satisfaits" de la manière dont Nicolas Sarkozy s'occupe du pouvoir d'achat des Français, 64% (34% de satisfaits) de la manière dont il gère ses relations avec eux et 58% (37% satisfaits) de sa gestion "des relations entre l'Etat et les différentes religions".

Seule son action en Europe et la manière dont il s'occupe de la place de la France au sein de l'UE, est approuvée par un Français sur deux, avec 50% d'opinions favorables contre 48% d'insatisfaits.

La manière dont le président de la République communique sur son action politique suscite 57% d'opinions défavorables (42% satisfaits).

Enfin, une très large majorité de sondés (70%) ne se disent "pas satisfaits" de la communication sur sa vie privée (20% satisfaits).

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 26 et 27 février, auprès d'un échantillon représentatif de 803 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée à la Commission des sondages.
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Boris

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 17:01

L'article d'André Moine décrit fort bien les choses. Ce qui me rend perplexe, c'est qu'il se trouve encore des gens pour "approuver" comme l'indique le sondage ci-dessus !
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evelyne44

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 17:23

Ceci dit, ce qui est quand même inquiétant, c'est que la chute de Sarkozy dans les sondages ne nous profite guère; Si l'élection du premier tour était à refaire, Bayrou se retrouverait à 19% et ne serait pas au second tour. Ca ne vient pas de la personnalité de Bayrou, il reste apprécié comme personne (toujours dans les premiers plus populaire). Il faut rapidement comprendre où ça bloque :
- absence d'autres personnalités qui entourent Bayrou vu comme un homme seul ?
- difficulté des thématiques du MoDem à percer dans les classes populaires ?
- un certain flou artistique qui règne encore sur notre projet économique et social ?
Que Sarko chute, ce n'est que justice, mais ce n'est pas ça qui va nous faire remonter automatiquement par un effet de vases communiquants. Il faudrait faire un diagnostique précis de notre difficulté à dépasser les 20% avant 2012....
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modorange

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 17:55

- absence d'autres personnalités qui entourent Bayrou vu comme un homme seul ?

Pas seul, on montre aussi De Sarnez. Mais c'est vrai qu'à la télé on ne voit que ces deux oiseaux là, c'est domage, on a quand même plus de 70.000 Adhérents si je ne m'abuse.

- difficulté des thématiques du MoDem à percer dans les classes populaires ?


Oui, oui oui, ouiiiiiiii.
J'en parle brièvement sur mon blog, mais c'est LE défaut du MoDem.
Je cotoie le milieu populaire chaque jour, car j'en suis issu. Et c'est indéniable, pour quelqu'un qui n'a aucun recul sur l'économie (oui populaire = peu cultivé/informé, c'est vrai dans 90% des cas donc évitons des politesses inutiles bien Françaises à la "technicien de surface"), quand on dit travailler plus pour gagner plus, ça a de la gueule, contrairement aux deux emplois sans charges de Bayrou.
De même, le étranger = problèmes = on les vire = trop bien ! est aussi très comode pour certains.
Quand la gauche, dans son pacte présidentiel, enquille les propositions coûteuses et irréalisables, là encore, si on a aucun recul on se fait entuber.

Le MoDem tient un discours de vérité. Et comme la réalité est complexe, le discours l'est aussi. Il est nécessaire, pour 2012, de d'ores et déjà préparer le terrain et faire évoluer à tout prix la politique du MoDem (j'en parle là aussi sur mon blog, lors du dernier article).
Pour le moment, le MoDem est un parti pour les classes moyennes, on le voit bien dans le discours et dans les idées.

Moi, le MoDem que je vois, c'est le parti des classes populaires, des banlieues, des classes moyennes et des patrons de très petites et moyennes entreprises. Après chacun son idée, mais je trouve cela plus séduisant.

- un certain flou artistique qui règne encore sur notre projet économique et social ?

Ce n'est pas flou (les deux emplois sans charges entre autre), et c'est très bien, il correspond parfaitement aux attentes des patrons de TPE/PME, qui plébiscitent en premier une baisse des charges.
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Elfyn

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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 22:05

Citation :
- difficulté des thématiques du MoDem à percer dans les classes populaires ?
Je pense également que c'est notre principal problème. Non pas que notre projet ne soit pas en lui-même cohérent mais il n'est pas suffisamment mis en valeur, notamment du point de vue de l'économie (et pas seulement au niveau des entreprises). Ayant interrogé mon entourage, ce qui transparaît surtout du Mouvement Démocrate chez ceux qui n'y sont pas hostiles c'est l'attachement à des valeurs, une nouvelle forme de gouvernance et une opposition raisonnée à N. Sarkozy.

L'élection municipale est une bonne occasion de se faire connaître, mais elle axe surtout la thématique sur la nouvelle gouvernance, ce qui au passage est nécessaire je le concède. Mais sur tout le reste, il faudra faire attention l'élection passée de ne pas devenir inaudible sur les autres plans. Je pense qu'il y a donc un vrai progrès à effectuer côté communication bien que le Mouvement démocrate soit encore un parti nouvellement créé. Smile

Plus de diversité des représentants du parti dans les médias, ce peut être une bonne chose oui.
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Alain BERTIER




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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 22:25

Elfyn a écrit:

...
ce qui transparaît surtout du Mouvement Démocrate chez ceux qui n'y sont pas hostiles c'est l'attachement à des valeurs, une nouvelle forme de gouvernance et une opposition raisonnée à N. Sarkozy.

L'élection municipale est une bonne occasion de se faire connaître, mais elle axe surtout la thématique sur la nouvelle gouvernance, ce qui au passage est nécessaire je le concède. Mais sur tout le reste, il faudra faire attention l'élection passée de ne pas devenir inaudible sur les autres plans. Je pense qu'il y a donc un vrai progrès à effectuer côté communication bien que le Mouvement démocrate soit encore un parti nouvellement créé. Smile

Plus de diversité des représentants du parti dans les médias, ce peut être une bonne chose oui.
Tout cela est très juste.
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MessageSujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2)   [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) - Page 35 Icon_minitime

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