Les réformes

Lagarde ne touchera pas à la TVA à 5,5 %

Citation :

Carrez remet en cause la TVA à 5,5%
Lundi, à l'Assemblée lors du débat sur le projet de loi entérinant l'exécution du budget 2009, le rapporteur général du Budget à l'Assemblée, Gilles Carrez (UMP), a remis en cause la baisse de la TVA à 5,5% sur certains produits, s'inquiétant du "démantèlement des ressources fiscales de l'Etat".

Gilles Carrez a visé "un certain nombre d'éléments de consommation qui sont à 5,5 et qui ne devraient pas être à 5,5", sans citer spécifiquement la restauration. Il a suggéré un taux intermédiaire autour de 12%.

"Tous les pays qui nous entourent, les Allemands il y a quelques années, les Anglais à partir du 1er janvier prochain, se posent tous la question de la TVA dans un univers mondialisé", a ajouté le député UMP en présence du ministre du Budget François Baroin.

"Je pense que c'est une question légitime et que nous devons la poser", a-t-il ajouté.

Plus largement, Gilles Carrez a estimé qu'"entre 2000 et 2009 l'Etat a abandonné 100 milliards de recettes", avec des baisses d'impôts : "Si on ne maîtrise pas les recettes, il n'y a aucun espoir de réduire les déficits".

"Nous devons mettre un terme au démantèlement dont font l'objet les ressources de l'Etat", a insisté Gilles Carrez, estimant que la maîtrise des dépenses était "nécessaire mais pas suffisante".

J'ai pas tout compris mais - confusément - il me semble qu'il y a quelque chose :

.../... " Bonjour , veuillez me pardonner ce copier-coller d'une information capitale qui m'est parvenu hier et qui mérite votre attention , sans en faire un résumé :
Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.

- En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
> - Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.

C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).

Alors, où est donc le problème ?
> Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
> Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.

Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé. Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
> Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.
>
> Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre : « Faut-il fermer la bourse? » " .../...

Bernard FRIOT sociologue, membre fondateur de l'I.E.S (Institut Européen du Salariat)
Je ne connaissais pas, j'ai cherché et j'ai trouvé ceci sur le site de Yonne altermondialiste:

L’enjeu des retraites, avec Bernard Friot

Il faut un peu dérouler la page pour arriver à l'interview de Bernard Friot.
Il y a aussi ses conférence sur Dailymotion mais c'est un peu long et pas très audible.
À contre-courant, hey?

libre a écrit:

Lagarde ne touchera pas à la TVA à 5,5 %

Je ne pense pas que cette niche soit touché car elle est un symbole pour Nicolas contre Jacques qui n'a pas réussi a l'avoir.

Le pire étant qu'il n'est pas question de s'arrêter un instant sur ce qu'il dit... Qu'il a beau " instruire ", " enseigner "... tout ça ne sert à rien !

@pourleboss : dans son calcul simpliste, ton gars a complètement oublié l'inflation, ce qui lui ôte toute valeur (au calcul, pas à l'inflation).

Parle pas d'argent, Friot... parle de PIB !!!

Donc... ouvrez l'oeil, ils veulent faire passer autre chose de bien plus dégueulasse...!
Les centres d'appels disséminés partout ailleurs qu'en France ça ne peut que réjouir Bruxelles. Intouchables...

Non, gaffe les mecs, y a aut' chose, moi j'vousl'dis !

libre a écrit:

Le gouvernement veut lutter contre la délocalisation des centres d'appels

Il y a quelques années, les centres d'appels étaient perçus comme un bon moyen de compenser les délocalisations industrielles, et tous les élus locaux voulaient en avoir chez eux. Finalement, on s'aperçoit que les centres d'appels délocalisent également. Il fallait peut-être y penser avant...

Les centres d'appels sont surtout des aimants à subventions publiques. Qu'un ministre de ce gvt tombe dans le panneau n'a rien d'étonnant. Il suffit qu'on dise le mot "délocalisation" et, ils sortent le carnet de chèques.

Ce n'est pas propre à ce gouvernement, c'est propre à tous les élus locaux, quelle que soit leur étiquette politique, qui sont prêts à tout dans l'espoir de faire venir quelques emplois sur leur territoire. On peut difficilement leur en vouloir : la mondialisation a placé les entreprises en position de force par rapport aux décideurs politiques, puisque ces entreprises peuvent désormais très facilement utiliser le chantage à la délocalisation pour obtenir des concessions de la part des élus.

Le problème est ailleurs. Le problème vient du fait d'avoir signé et ratifié de multiples traités internationaux d'inspiration libre-échangiste ces dernières décennies. Et la plupart des élus sont fautifs, socialistes, vertes, MODEMistes et UMPistes.

johanono a écrit:

Ce n'est pas propre à ce gouvernement, c'est propre à tous les élus locaux, quelle que soit leur étiquette politique, qui sont prêts à tout dans l'espoir de faire venir quelques emplois sur leur territoire. On peut difficilement leur en vouloir : la mondialisation a placé les entreprises en position de force par rapport aux décideurs politiques, puisque ces entreprises peuvent désormais très facilement utiliser le chantage à la délocalisation pour obtenir des concessions de la part des élus.

Le problème est ailleurs. Le problème vient du fait d'avoir signé et ratifié de multiples traités internationaux d'inspiration libre-échangiste ces dernières décennies. Et la plupart des élus sont fautifs, socialistes, vertes, MODEMistes et UMPistes.

Si je suis d'accord sur le fait que la vraie nature de la mondialisation contemporaine est la mise en concurrence des Etats par les entreprises (il suffit de comparer le monde en 1913 et aujourd'hui pour comprendre que l'apogée de la globalisation correspond au début du XXe siècle).
Mais si on considère le très faible impact des délocalisations pour expliquer le chômage, il est plus que probable que les entreprises jouent une partie de poker menteur dans laquelle les élus apparaissent comme de gros nigauds sans cervelle car le choix d'implantation d'une activité économique dépend d'abord de l'accès à un marché, la présence d'un réseau de partenaires à proximité, des infrastructures de bonne qualité. Le coût de la MO ou la pression fiscale venant au dernier rang des critères d'implantation. Enfin, concernant les traités, l'adoption de l'Euro, donc l'abandon de notre souveraineté monétaire, est la grande erreur de ces 20 dernières années (Philippe Séguin avait raison).

De nombreuses études montrent que les délocalisations directes et indirectes ont un impact non négligeable sur le chômage. Les critères d'implantation peuvent varier d'un marché à l'autre, ceci dit, on ne peut pas minimiser l'impact des coûts de production. Ce n'est pas contradictoire avec la question de l'accès au marché : la caractéristique du libre-échangisme mondialisé est justement de rendre l'accès aux marchés étrangers moins problématique, ce qui facilite les délocalisations.

Dans ces conditions, les élus locaux peuvent difficilement faire autrement...

johanono a écrit:

De nombreuses études montrent que les délocalisations directes et indirectes ont un impact non négligeable sur le chômage. Les critères d'implantation peuvent varier d'un marché à l'autre, ceci dit, on ne peut pas minimiser l'impact des coûts de production. Ce n'est pas contradictoire avec la question de l'accès au marché : la caractéristique du libre-échangisme mondialisé est justement de rendre l'accès aux marchés étrangers moins problématique, ce qui facilite les délocalisations.

Dans ces conditions, les élus locaux peuvent difficilement faire autrement...

Quelles études ? A part celle sortie par Bercy récemment, les vraies études académiques sérieuses aboutissent à l'impact marginal des délocalistions. Pour 1 emploi délocalisé, 13 sont perdus à cause des gains de productivité.

La taxe d'habitation pourrait augmenter de 200 euros

Citation :

La feuille d'imposition de certains ménages risque de s'alourdir en 2011. Selon une information révélée par Localtis le site d'information de la Caisse des dépôts (le banquier de l'Etat) et publiée ce lundi dans La Tribune, la suppression de la taxe professionnelle pourrait entraîner une hausse de la taxe d'habitation.

Plus de 3,6 millions de Français pourraient ainsi voir leur avis d'imposition grimper entre 1 et 200 euros. Une augmentation qui interviendrait sans que les communes votent la moindre hausse des taux d'imposition. Elle tiendrait simplement à la nouvelle organisation des finances locales.

Et bien entendu, la sarkoclique va dire que c'est la faute des responsables de gauche des collectivités territoriales.

Ménages modestes visés



Le montant de la taxe d'habitation de certains contribuables devrait donc augmenter. Et les ménages les moins aisés qui bénéficient habituellement des abattements, vont être les plus touchés. Tout comme les habitants des communes pauvres peu enclines à accorder des abattements importants.
En réponse à une requête des sénateurs, le ministère de l'Economie a publié une estimation de l'impact du transfert de la taxe d'habitation départementale. Si aucune délibération n'aboutit d'ici le 1er octobre, «plus de 3,6 millions de foyers verront leur impôt progresser : 3,5 millions paieront entre 1 et 50 euros de plus, et 170.000 paieront entre 50 et 200 euros supplémentaires», précise Localtis. A contrario, la taxe d'habitation baisserait pour 3,6 millions de foyers résidant dans des communes qui instaureraient une politique d'abattement plus favorable que celle du département.


commentaire: conclusion à Neuilly on payera moins de taxe qu'à Saint-Denis.. c'est logique..faut surtout pas emmerder les riches..

Que veux-tu, il ne faut pas désespérer Neuilly.

Coût de l'heure d'avocat : prohibitif !