Tout sur le pouvoir d’achat des ménages (chapitre 2)

Pardon d'avoir plombé ta soirée, Maurice!

J'avoue....
.....que j'ai fait des copier-coller et envoyé l'article à mon cercle d'amis (et aux autres aussi, soyons pas chien), ça changera avantageusement des chaînes "bonne poire"!

@juju41...Pas de blème !
j'espère que ça va bien à Blois... pour toutes les classes

Tu n'imagines pas le nombre de boîtes où les salariés ne sont pas payés pour le nombre réel d'heures effectuées. Par exemple quand ils sont obligés pour des raisons de service d'être là 1/4 d'h à l'avance et finissent systématiquement après l'heure de fin.

Surendettement : Lagarde dévoile deux mesures

Et la gourdasse ne trouve rien à redire aux taux très élevés de ces crédits.

libre a écrit:

Surendettement : Lagarde dévoile deux mesures

Et la gourdasse ne trouve rien à redire aux taux très élevés de ces crédits.

Ben non, il ne faudrait quand même pas tuer le business et les emplois qui vont avec.

Les taux élevés de ces crédits sont dus à la méthode de fixation du taux de l'usure qui depuis une quinzaine d'années est calculé sur la base de 4/3 du taux moyen constaté – une mesure débile.
Du coup, il suffit qu'une proportion suffisante d'établissements de crédit fixe ses taux juste en dessous de cette limite pour faire monter la limite légale l'année suivante, et ainsi de suite.

Et, de fait, beaucoup de crédits à la consommation de faible montant ont des taux qui se situent à parfois 0,01% de la limite légale, soit 33,32% au-dessus de la moyenne de l'année précédente.

Le taux du crédit est aussi lié à la part de risque encourue par le prêteur.

Dans un crédit immobilier, la part de risque est très faible, car les banques demandent un maximum de justificatifs avant de délivrer le crédit, et qu'en plus, en cas d'incident de paiement, elles pourront toujours saisir le bien financé et/ou solliciter l'organisme de cautionnement mutuel.

En matière de crédit à la consommation, la part de risque est forcément plus forte. Les clients qui sollicitent de tels crédits sont forcément un peu plus "à risques" qu'en matière de crédits immobiliers : les ménages aisés recourent rarement à des crédits à la consommation.

Les banques délivrent des crédits à la consommation à leurs clients habituels, elles savent donc à qui elles ont affaire. Mais les sociétés de crédit à la consommation, dont le crédit à la consommation est le pain quotidien, sont obligées d'être moins regardantes sur les ressources et l'endettement de leurs clients. Et en plus, elles ont probablement affaire à des clients à qui aucune banque n'a voulu accorder de crédit. Elles se rémunèrent donc sur le taux d'intérêt.

Pour toutes ces raisons, il est donc assez logique que le taux d'intérêt du crédit à la consommation soit plus fort que celui du crédit immobilier, et que le taux d'intérêt pratiqué par les sociétés de crédit à la consommation soit plus élevé que celui pratiqué par les banques.

Qu'il soit un peu plus élevé, certes, mais de là à être multiplié par 4 !

Avant la réforme que j'ai mentionnée, les taux étaient beaucoup plus resserrés, et les prêteurs ne s'en portaient pas plus mal.

Parce qu'en fait, plus un taux est élevé, plus l'emprunteur risque d'avoir du mal à rembourser en cas de problème. Donc exactement le contraire de ton raisonnement.

Une réforme risquée du crédit à la consommation


extrait
Enfin, et plus généralement, ce projet de loi semble considérer le rôle du crédit et de sa régulation comme si la crise financière n'avait pas eu lieu. Alors que l'ampleur de ses conséquences s'explique largement par le recours au crédit à la consommation depuis deux décennies pour pallier la faiblesse des revenus et les insuffisances des protections assurées par l'Etat, la France, qui avait plus modérément que ses voisins choisi cette option, semble à présent l'adopter. Pour le rapporteur, accroître l'accès au crédit permettra ainsi d'amortir la rigueur budgétaire qui succédera au plan de relance, en favorisant une augmentation de la demande des ménages supérieure à celle de leurs revenus contraints par le contexte de crise.

Cette orientation explique que ce projet de loi soit ainsi dangereusement déséquilibré en faveur d'un accroissement de l'endettement des ménages sans que cela ne s'accompagne d'une véritable amélioration de la qualité de la relation bancaire. L'abandon de l'obligation de produire des justificatifs par l'emprunteur en témoigne.


commentaire: Lagourdasse reprend les recettes anglo-saxonnes qui ont créé la crise.. quelle imbécile!

juju41 a écrit:

commentaire: Lagourdasse reprend les recettes anglo-saxonnes qui ont créé la crise.. quelle imbécile!

Donc elle cherche à la limiter le recours au crédit à la consommation, et à part ça, elle reprend les recettes anglo-saxonnes qui ont créé la crise... Tu comprends vraiment ce qui t'arrange...

johanono a écrit:

Donc elle cherche à la limiter le recours au crédit à la consommation, et à part ça, elle reprend les recettes anglo-saxonnes qui ont créé la crise... Tu comprends vraiment ce qui t'arrange...

Les "limitations" en question ne sont qu'un mince vernis qui ne changera quasiment rien. De la poudre aux yeux... mais qui fonctionne sur toi !

Lagourdasse aime la "croissance", même fondée sur la vampirisation des pauvres (mais pas sur la taxation des profits bancaires).

Jean-Luc a écrit:

johanono a écrit:

Donc elle cherche à la limiter le recours au crédit à la consommation, et à part ça, elle reprend les recettes anglo-saxonnes qui ont créé la crise... Tu comprends vraiment ce qui t'arrange...

Les "limitations" en question ne sont qu'un mince vernis qui ne changera quasiment rien. De la poudre aux yeux... mais qui fonctionne sur toi !

Les mots ont un sens. On ne peut pas dire n'importe quoi. Dire que la réforme proposée par Mme Lagarde soit insuffisante, c'est une chose, dire que Mme Lagarde s'inspire des méthodes anglo-saxonnes, c'est autre chose.

madame Lapurge (Lagourdasse pour d'autres) est une ancienne associée d'un gros cabinets d'avocats d'affaires américain... Pas français : a-mé-ri-cain ! Anglo-saxon quasiment !

sic Le figaro : "...Comment renforcer les pouvoirs des consommateurs ? Les premières assises de la consommation, qui se tenaient ce lundi au ministère de l'Économie, à Bercy, avaient réuni un beau casting pour plancher sur le sujet. Organisée par le secrétaire d'État en charge de la Consommation, Hervé Novelli, la journée a vu défiler autour de la table des débats Christine Lagarde, Chantal Jouanno, mais aussi Bernard Attali, Michel-Édouard Leclerc et Laurence Parisot..." fin de sic

Regarde bien tous les noms qui sont là et demande toi lequel est le moins fondé à parler pour les consommateurs... Lequel est le moins mafieux de tous... mort de rire, je suis... Coût de la journée ?... Résultat final ?... branleurs va !

pan sur les petits doigts de méchants distributeurs... et la prochaine!

L'Etat assigne 9 distributeurs pour pratiques abusives avec les fournisseurs

La crise fait repartir à la hausse la pauvreté



[ 05/11/09 ]


Après deux années de baisse, le nombre de personnes ou de familles ayant recours aux aides du Secours catholique a augmenté de 2,3 % en 2008. Sont particulièrement touchés les personnes âgées, les jeunes et les salariés précaires.

Inventaire (non exhaustif) de mes "courses" d'hier soir derrière le supermarché (les poids sont approximatifs) :
- 2 kg de poireaux
- 5 kg de poivrons
- 3 kg de tomates (dont 1 d'italiennes et 500 g de "cerise")
- 2 kg de courgettes
- 2 kg d'aubergines
- 2 kg de haricots verts
- 1 kg de carottes (mais il m'en reste encore de courses précédentes)
- 3 kg de champignons
- 1,5 kg de citrons
- 4 sachets de salade "5e gamme"
- 2 kg de clémentines
- 6 kg de bananes
- 5 kg de tripes à la mode de caen
- 1 kg de bourguignon
- 1 kg de rumsteak
- 4×8 yaourts aux fruits "façon pâtissier"
- 16 yaourts "crémeux" à la fraise
- 12 yaourts "crémeux" à la mangue
- 8 pots de fromage blanc à la vanille
- 3 "mini-caprice"
- 3 barquettes individuelles de poulet basquaise
- 3 barquettes individuelles de petit salé aux lentilles
- 1 barquette individuelle de gratin dauphinois
- 4 barquettes de 4 nems grand format
- 1 kg de riz cantonais
- 1 kg de blanc de poulet en lamelles (donné aux chiens et chats)
- ... (quelques bricoles diverses comme 2 prunes, un peu de raisin...)

Inventaire effectué après tri, quelques produits (environ 20% de la récolte) étant tout de même trop limite ou trop abîmés...

Et je n'ai ramassé qu'un peu plus de la moitié du "stock" jeté.

J'écris ce message entre deux séances de nettoyage-éminçage-mise en congélation.

C'est dingue ce qu'ils peuvent jeter.

Et encore tu as de la chance qu'ils n'arrosent pas tout ça de javel pour le rendre totalement inconsommable.

Ils l'ont fait, un temps, mais on en a rajouté... et les éboueurs se sont plaints.

Et puis on ne prend de toute manière que ce qui est en sacs.

Quelques "saisies record" (pour parler comme les douanes) de l'année dernière :
- 90 kg de pommes de terres (oui, d'un coup !)
- 42 bouteilles de "silhouette" agrumes, soit 63 l de boisson !

Il y a moins de 2 mois, c'était 6 douzaines d'oeufs catégorie 1 (et encore, on n'avait pas tout pris)

De temps en temps, des briques (1 l) d'excellent jus de fruit (pamplemousse, mangue, clémentine...), parfois plus d'une demi-douzaine...

On dit que les pauvres n'ont pas les moyens de se nourrir correctement, mais quand d'autres passent avant nous, seuls les plats préparés ou les packs de bière disparaissent. En général, fruits et légumes restent à notre disposition.
À force de malbouffe, ils ne savent même plus se nourrir convenablement quand ils en ont l'occasion.

P'tin mais t'as combien de frigos chez toi ????