Budget 2010

Un budget 2010 de sortie de crise


commentaire: déjà oser parier sur 0,75 de croissance sur l'année 2010, c'est téméraire.. en partant d'une récession de 2,5% fin 2009, ça voudrait dire une évolution extraordinaire de plus de 3% de croissance sur l'année 2010.. autant dire impossible...on le faisiat à peine en temps normal, alors avec des recettes plombées,des dépenses infernales, et un chomage en hausse, une consommation en berne..faut vraiment prendre les gens pour des cons.. mais ça.. on le savait déjà!

commentaire sur le figaro, concernat les "prévisions de budget"...


30/09/2009 à 16:19

Qu'il a-t-il de pire que les promesses électorales ???
Les prédictions économiques des gouvernements successifs... Si les premières se réalisent rarement, les secondes jamais.
Un petit historique: (Toutes les citations sont issues d'une recherche sur le Figaro.fr)

1. 18/12/08 Le Figaro.fr "Le Parlement a définitivement adopté l'ensemble du projet de budget 2009, qui prévoit un déficit de plus de 79 milliards d'euros, par un vote ultime au Sénat hier soir..., le ministre du Budget Eric Woerth a fortement révisé à la hausse les prévisions de déficit de l'Etat pour 2009, de 57,6 à 79,3 milliards d'euros en raison de la crise et du plan de relance"
Résultat: -141 milliards (962 milliards de Francs pour les anciens !!!)
Question: Comment quelqu'un de compétent peut se planter de 62 milliards (78,5 % d'erreur )?
A quoi sert le vote du budget par le parlement ?

2.31/03/09 (Il y a 6 mois seulement ) "Je pense que l'Insee va confirmer la prévision de 3,4 points de déficit public" pour l'année 2008, a déclaré le ministre sur LCI, ajoutant que la prévision pour 2009 était de "5,5 à 5,6 points" du PIB, soit un déficit "très important"

Résultas pour 2009: 8,2% du PIB (et 8,5 prévu pour 2010)
Question: Si 5,5 % c'est très important, 8,2 c'est quoi ?

Dans le privé, M. WOERTH aurait été viré. Il peut demander conseil à M. Daniel Bouton remercié sur le pression de l'Élysée.
Les Jérome Kerviel du ministère du budget eux sont à l'abri par leur statut de fonctionnaire

Le budget d'Archimède



La Tribune.fr - 01/10/2009 |
Par François Lenglet, rédacteur en chef à La Tribune.



Archimède, le savant de l'Antiquité, avait développé une théorie des grands nombres en comptant les grains de sable que pouvait contenir l'Univers. Il avait même inventé un nom pour désigner le plus grand chiffre qui se puisse concevoir, la "myriade de myriades". Un Archimède des temps modernes trouverait matière à éprouver le vertige de l'infiniment grand en consultant les documents budgétaires présentés hier par Christine Lagarde et Eric Woerth.
Dans le budget français pour 2010, le déficit public total atteint quelque 170 milliards d'euros. Un record, évidemment, en termes absolus, mais aussi relatifs : l'impasse de l'année prochaine représente 8,5% de la production nationale, une proportion sans précédent. Si 1 euro équivaut à 1 seconde, le déficit français pour la seule année prochaine représente 5.200 ans. C'est-à-dire plus de temps qu'il n'en faut pour aller serrer la main d'Archimède, mort en 212 avant Jésus-Christ, et revenir chez nous baiser celle de madame la ministre de l'Economie.
Il s'agit d'un "déficit de crise", nous dit le gouvernement. Ce n'est pas faux. On aurait pu aussi le baptiser "différentiel regrettable et momentané entre les recettes et les dépenses" ou bien "ce n'est pas ma faute". Quel que soit l'emballage, il faudra l'acquitter avec du bon vieil argent pesé au trébuchet, c'est-à-dire emprunter davantage sur les marchés financiers. Sur la seule année 2010, la dette va augmenter de 3.000 euros par Français.
Tous nos voisins sont dans le même cas, dit-on encore à Bercy. Les chiffres sont pourtant cruels : la situation budgétaire s'est davantage dégradée en France qu'en Allemagne et en Italie. De surcroît, nous partions, en 2007, d'une situation plus détériorée que celle de nos partenaires, notamment à cause des cadeaux fiscaux, puisque la tradition française est désormais de jeter l'argent par les fenêtres avant l'élection pour tenter de séduire l'électeur - les mesures Villepin - et après, pour le remercier d'avoir cru aux promesses intenables - le "paquet " Sarkozy.
Pour compléter ce tableau, il faudrait mentionner que deux esprits éminents travaillent à plomber encore davantage les comptes de la nation, Alain Juppé et Michel Rocard, avec le futur "grand emprunt". Il faudrait ajouter enfin que 2011 et 2012 seront des années préélectorales, qui s'accommoderont mal de la rigueur. Contrairement à Archimède, nous n'avons pas fermé le robinet de la baignoire, et elle menace de déborder

libre a écrit:

Budget 2010 : Un marathon budgétaire semé d'embûches

Article intéressant. Sur les niches fiscales, on notera que de nombreux députés, notamment ceux issus de la famille centriste, veulent un plafonnement. Le gouvernement semble louvoyer : jusqu'à présent, Eric Woerth semblait plutôt hostile à un plafonnement global, préférant un réexamen des niches une par une, mais vient néanmoins de se déclarer ouvert au débat.

On notera également la proposition de Jean Arthuis, de supprimer le bouclier fiscal en même temps que l'ISF, et d'ajouter une tranche marginale supplémentaire à l'IR.

On notera encore la proposition de Didier Migaud, qui veut fusionner l'IR et la CSG, pour créer un grand impôt progressif.

Des idées intéressantes, qui vont dans le sens d'une simplification et d'une rationalisation de la fiscalité française. Nous verrons si ces idées sont suivies d'effets...

Budget 2010 : débat tendu entre le gouvernement et sa propre majorité



[ 22/10/09 - 12H43 - AFP ]


La ministre de l'Economie Christine Lagarde a tenté jeudi de minimiser les différends entre le gouvernement et les députés -même ceux de la majorité- sur la réforme de la taxe professionnelle lors d'un débat à l'issue toujours incertaine dans le cadre du budget 2010 à l'Assemblée.
Peu avant midi, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a d'ailleurs obtenu une suspension de séance d'une demi-heure.
Il a convié Mme Lagarde et Eric Woerth (Budget) à une réunion du groupe UMP pour tenter de trouver des compromis sur les grands enjeux de la réforme de la taxe professionnelle: imposition des entreprises et financement des collectivités locales.
Le gouvernement s'oppose à un amendement UMP augmentant le nombre d'entreprises soumises à la future cotisation complémentaire (CC) sur la valeur ajoutée (en abaissant la franchise de 500.000 euros à 152.000 euros de chiffre d'affaires).
Juste avant la suspension, M. Copé a semblé abonder dans le sens du gouvernement en défendant les petites entreprises, visées par cette baisse de franchise.
"Il ne faut pas tous les jours céder à l'ensemble des pressions du Medef", a déclaré pour sa part le député PS Jean-Pierre Balligand.
Sur le financement des collectivités locales, la ministre de l'Economie s'est dit d'accord pour "faire descendre" une partie du produit de la future cotisation complémentaire sur la valeur ajoutée vers les communes et intercommunalités.
Il s'agit d'une exigence du rapporteur général UMP du Budget, Gilles Carrez, qui a complètement réécrit -fait rare- la copie du gouvernement sur la réforme de la taxe professionnelle dans un amendement.
"Ce travail de réécriture n'est pas une opposition entre le gouvernement et le majorité", a tenté de minimiser Christine Lagarde.

interview Eric Woerth, Ministre du Budget



Roselyne Febvre reçoit Eric Woerth, Ministre du Budget, pour débattre du budget 2010. Au cours de cet entretien, le ministre s'est engagé à compenser le manque à gagner de la suppression de la taxe professionnelle pour les collectivités locales.

Philippe Marini juge très difficile de réduire les déficits sans augmenter la fiscalité

Enfin quelqu'un qui a le courage d'oser d'affirmer la vérité...

La hausse des impôts est inéluctable, par contre tout le monde doit y participer, et pas seulement ceux qui morflent depuis 2 ans.

Et que se passe-t-il quand on augmente la fiscalité ? Le pouvoir d'achat diminue, donc la consommation diminue, donc il y a décroissance.

Une poignée de députés UMP boycotte le budget

mardi 27 octobre 2009 | Publié 19:39 .

Le président UMP de la commission des Affaires sociales Pierre Méhaignerie s'est abstenu mardi sur le volet recettes du projet de budget pour 2010, selon le compte-rendu officiel du vote solennel organisé mardi à l'Assemblée nationale. Il est très rare qu'un président de commission s'abstienne sur un tel texte.

Si le reste du groupe UMP a voté pour le projet de loi, 17 autres députés du parti majoritaire n'ont pas participé au vote, dont Michel Bouvard, René Couanau, Jacques Domergue et l'ancien ministre Laurent Hénart. Dans les rangs du Nouveau Centre, deux députés se sont abstenus -Thierry Benoit et Philippe Folliot- et trois autres n'ont pas pris part au scrutin.

Toute la gauche a voté contre le budget de même que les députés MoDem François Bayrou et Jean Lassalle et le non-inscrit Daniel Garrigue (ex-UMP).

http://www.e24.fr/economie/france/article148079.ece/Une-poignee-de-deputes-UMP-boycotte-le-budget.html

Les sénateurs UMP s'attaquent aux allégements de charges



[ 05/11/09 ]


Les sénateurs de la majorité sont décidés à voter une réduction des allégements de charges dont bénéficient les entreprises pour économiser de 2 à 3 milliards d'euros. Ils préconisent aussi une hausse de la CRDS

Impôts et Budget 2011 : En v'la du flou en v'la !

En clair, une fois de plus ils vont à peine toucher aux niches fiscales.

L'UMP ne veut pas de " grand soir fiscal "... super ! c'est donc là dessus qu'il faut que le MD travaille !