Borloo, out ?

Quand on voit la proposition de JL Borloo sur la PAC et la réponse de la FNSEA, principal syndicat agricole et soutien important de la droite,
on se dit que Borloo est grillé
PS: je ne trouve pas les propositions de Borloo mauvaises, seulement très décalées dans son camp !!!!!!!!!!!!!! et aussi par rapport au ministère de l'agriculture !!

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-pac-selon-borloo,19954

L'agriculture française traverse aujourd'hui une double crise : elle est trop marquée par le productivisme, et les cours sont trop bas pour permettre à nos agriculteurs de vivre décemment. De ce point de vue, les propositions de Borloo au sujet de la PAC ne sont ni scandaleuses, ni révolutionnaires.

Elles ne sont pas scandaleuses, car il semble logique vouloir moduler les aides en fonction de critères écologiques.

Mais elles semblent quand même assez modestes : elles ne remettront en cause ni la domination de l'agriculture productiviste, ni la chute des cours. C'est logique, puisque la chute des cours est liée au libre-échangisme mondial. Seul un retour au protectionnisme permettra d'offrir des cours garantis à nos agriculteurs. Et Borloo, malgré de bonnes intentions, ne remet pas en cause cette logique libre-échangiste.

Je suis d'accord avec vous Johanaono; mais, je trouve que les propositions de Borloo sont tout simplement inaceptables pour la droite, les réactions de la FNSEA sont là pour nous en convaincre !

Donc, on avance pas ...
Si les propositions d'un ministre du gouvernement sarkozy sont inacceptables pour la droite ! C'est bien que nous continuons à être partisans au lieu d'avancer ensemble pour sortir la France et les français du bourbier.
Et, je note que nous revenons souvent à souhaiter un retour à une forme de protectionisme ...

PS : j'ai lu l'article et et les différents articles de la revue ... rien à faire les écolos m'insupportent leur dossier sur les énergie éoliennes démontre une méconnaissance totale du terrain ... et des pays sur lequel elles sont implantées ...

Voici ce que j'ai trouvé sur le site de la FNSEA :

http://www.fnsea.fr/sites/webfnsea/actu/comm/2010/10/101102sbi_cp.pdf

La réaction de la FNSEA est quand même assez mesurée. Elle déplore la confusion institutionnelle liée au fait que ce rapport émane du ministre de l'environnement et non du ministre de l'agriculture, elle regrette le manque de concertation, mais elle ne critique pas fondamentalement le fond du dossier.

Alors de là à dire que Borloo est grillé, il y a un pas à ne pas franchir.

http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/pac-2014-borloo-n-a-pas-a-donner-son-avis-selon-90-des-internautes-sondage-34451.html

je vous mets en lien une réaction du site la France Agricole; sur ce site 90% disent que Broloo n'a pas à donner son avis!!

La FNSEA est polie, elle fait du "politiquement correct " !
Pour elle, ce n'est évidemment pas qu'une question de forme ! Je connais bien ce milieu agricole, remonté vis-à vis des positions des écologistes et de ceux qui les défendent !
De plus, la FNSEA est encore et toujours en lien très étroit avec l'UMP (C.Jacob, F.Guillaume, Lematayer etc... ont été des dirigeants de la FNSEA avant d'être des élus UMP).

La sortie de Borloo ne peut être apprécié du monde agricole traditionnel (l'agriculture bio approuve ses positions, ce qui montre bien que celà ne peut convenir aux "productivistes de la FNSEA ".
C'est en celà que les chances de Borloo me semblent amoindries ou alors ce sera bien une potiche sans honneur ! "l'environnement çà commence à bien faire " avait dit NS, or Borloo en remet une couche !!!

Remaniement, mon coming out

Citation :

Supplique : et si on créait un Deuxième Ministre ? C''est trop bête, de renoncer à un de ces deux talents, Fillon, Borloo, sous prétexte qu'il n'y a qu'un poste. Ou alors un truc en alternance, jours pairs jours impairs, comme le stationnement. Ou par quinzaine. Bref, les formules existent. Il faut savoir : on réforme, ou on se laisse vaincre par les pesanteurs constitutionnelles ?

Remaniement : Sarkozy piégé par Sarkozy

Citation :

En vérité, toutes ces supputations n’ont guère d’importance, car en Sarkozie, le Premier ministre n’existe pas. Il n’est qu’un ministre parmi d’autres, un « collaborateur » du président, selon l’expression utilisée par ce dernier pour qualifier le fantôme de Matignon, dont le rôle est comparable au maître de chambre de Liliane Bettencourt.

ns en fait c'est un gros cochon entouré de truffes !

Non, juste une petite saucisse entourée de fayots.
©

L'empereur et les sept mois

Citation :

Le président du conseil régional d'Alsace, qui vient de sauter en parachute de l'Association des régions de France, pourrait bien trouver, au sol, la semaine prochaine, un costume de ministre

Et forcément, il s'empresserait de le ramasser.
Ben oui, la seule région métropolitaine qui vote à droite toute... (y compris extrême), il faut bien la récompenser!

Les bonnes affaires de Borloo l'avocat

Quelques cadavres dans le placard, M.Borloo ?

Enquête Mediapart (payante), donc extraits pour la mise en appétit:

Citation :

Il a suffi d'une toute petite remarque de François Chérèque pour détruire une partie de l'argumentaire des défenseurs de Jean-Louis Borloo à Matignon. Social, Jean-Louis Borloo, allons donc, s'est exclamé le secrétaire général de la CFDT: «Je ne reconnais aucune fibre sociale à une personne qui ne s'est pas exprimée sur le blocage du dialogue social pendant six mois.» Avant d'ajouter un petit rappel historique sorti de toutes les mémoires: «Il était le ministre du travail quand il y a eu le CPE (Contrat de première embauche), donc on a l'habitude de M. Borloo, qui a un double discours, qui ne dit rien alors qu'il a des responsabilités.»

Citation :

Revenir sur ce passé pourtant n'est pas inintéressant, car il trouve encore de longs échos aujourd'hui. Certains des milliardaires actuels ont commencé à bâtir leur fortune dans les années 1980 avec l'aide du cabinet Borloo. Le numéro deux du gouvernement a été un des rouages essentiels du système Crédit lyonnais de cette époque. C'est là qu'il a construit sa fortune, ses réseaux, ses amitiés, et jeté les bases de sa carrière politique.

Citation :

Mais avec Terraillon, Jean-Louis Borloo fait plus que lier son sort avec Bernard Tapie. Il devient l'interlocuteur de la SDBO, il intègre le système Crédit lyonnais. Car c'est bien un système occulte qui s'est mis en place, à l'époque. Pierre Despessailles, le directeur de la SDBO, y est au centre.

La martingale:

Citation :

La méthode est simple: il s'agit d'abord de s'assurer qu'il existe des actifs de valeur dans l'entreprise. Ensuite, un dossier de reprise est monté pour un franc symbolique –rarement plus– , les créanciers sont priés de renoncer à tout ou partie de leurs crédits. Puis de l'argent frais est apporté, soit sous forme d'augmentation de capital pour sortir les actionnaires restants qui pourraient se transformer en gêneurs, soit sous forme de crédit bancaire pour rembourser la dette existante restante et au-delà. La vente des actifs sert à rembourser les crédits, tandis que des plans de restructuration se succèdent, la société est vendue et le repreneur et ses associés empochent la différence. «La technique est toujours la même pour tout le monde: de la pure technique financière», reconnaîtra plus tard Jean-Louis Borloo.

Notre ami "social", comme Tapie, et sans doute d'autres dans les "amis" de SMS, ont tout de ces dépeceurs d'entreprise, de ces vautours et hyènes qui achèvent les sociétés malades.

Citation :

Ces pratiques dureront jusqu'à l'effondrement du Crédit lyonnais et ne seront jugées qu'en mars 2008. «Il ressort de l'examen des faits (que Pierre Despessailles) a mis en place un véritable système de corruption, auquel bon nombre d'administrateurs ont acquiescé avec plus ou moins de voracité», écrit alors le tribunal dans son jugement, en condamnant plusieurs d'entre eux à des peines de prison avec sursis.

Citation :

Les salariés des différentes entreprises, eux, découvriront le goût amer des plans de reprise présentés par Bernard Tapie et concoctés par Jean-Louis Borloo.

Citation :

il se démènera aussi pour torpiller le projet de réforme des tribunaux de commerce, formé à la suite de la commission d'enquête parlementaire

Et l'on retrouve les noms de Tapie, Sarkozy, Estrosi, Bolloré, Pinault, le Crédit Lyonnais

Et, rageant, le fait de voir que François Bayrou lui avait fait confiance

Et continue à faire confiance à certaines personnes que je pense disposées à le lâcher si elles y trouvent leur intérêt. Mais Bayrou, s'il peut paraître orgueilleux voire hautain ne pratique pas les coups en vache et a sans doute du mal à les déceler chez des gens en qui il a placé sa confiance surtout s'il s'agit de vieux compagnons de route.
C'est triste à dire mais son honnêteté le dessert dans ce monde d'individualistes plus prêts aux coups fourrés qu'au respect de la parole donnée.
Et ce que je viens d'écrire ne signifie pas que j'adhère béatement mais je respecte l'homme. Même s'il me flanque la trouille quand il répond aux invitations du résident de l'Élysée parce que l'autre, c'est un rusé malhonnête.

Et bin, La Chouette... t'es rentrée dans l'hiver avec la goutte au nez déjà ?...

Ben oui... c'est sans doute pour ça qu'il a fait 18° cet après-midi!

J'avais été un peu prémonitoire en intitulant ce post "Borloo out ?"

visiblement il le savait depuis au moins le 10 Novembre.; et pour rassembler les centristes c'est pas gagné..

http://www.lecentrisme.com/2010/11/une-semaine-en-centrisme-un-borloo.html

Attention, Il faut voir si ce n'est pas une tactique ou une stratégie politicienne.

Il y a quelques mois, Sarkozy a dit qu'il verrait bien Borloo en tant candidat du centre. Mais pour qu'il est une chance d'attirer suffisamment de monde pour 2012, Borloo ne peut être premier ministre mais il ne doit pas non plus être associé à L'UMP.

Nous ne laissons pas trop vite attendrir par cette annonce, elle est loin d'être claire.

Les déboires de borloo chez sarko ne sont pas près de m'attendrir et oui, oui AG59, je crois que tu as raison sur la magouille.

Tapie : «Jean-Louis Borloo ne se couchera pas»

Au besoin, il lui servira de tuteur. Il va également conseiller Fillon...

Sûrement pour ne pas perdre la technique du cireur de strapontin...