PS : Parti Socialiste

hloben a écrit:

Benoit - Admin a écrit:

pour continuer à être hors sujet, hier un de mes élèves de 5e n'a pas réussi à me réciter l'alphabet... il s'est arrêté à "f"... mais bon, continuons à faire passer les élèves, tout se résoudra bien avant qu'ils n'aillent à la fac...

ça devait être l'émotion....
forcément, si vous prenez les pires et que vous en faites une généralité....

Dans le meme style, en 5e, j'avais eu 3x4 = 12 en 2mns: le mome avait péniblement compté sur ses doigts. Et encore, j'avais du l'arreter a 12, sinon on partait pour 3x4 = 15...
Ces gamins ont toujours existé, en ce sens le niveau global de la population française n'a probablement jamais baissé.
Par contre, ces loulous là n'arrivaient pas en 5e classique (et encore moins au Brevet!).

L'une des choses qui m'avait poussé a faire autre chose que de l'enseignement, c'est cette hétérogénéité de folie dans les classes d'aujourd'hui... Ca me semblait totalement ingérable.

sur le lien que j'ai posté :
Le certificat d'étude si souvent pris à témoin pour souligner la baisse du niveau des élèves ne devait concerner en 1936 qu'un peu moins de 50% des jeunes de 13 ans »(3).

http://blogs.lexpress.fr/l-instit-humeurs/2011/10/01/le-niveau-baisse-ma-p%E2%80%99tite-dame/

En 1909, on s’inquiète déjà de la baisse du niveau en français : « Conçu pour une élite, l’enseignement secondaire est donc inadapté à cette masse qui nous vient précisément de milieux sociaux, de familles dans lesquelles on n’a jamais possédé ou jamais ouvert un livre, en dehors de quelques ouvrages d’actualité. (…) Les élèves ne sont plus capables d’écrire, faute de n’avoir plus fait assez de latin, et ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent. »

En 1911, le monde de l’entreprise via le Comité des Forges, ancêtre du MEDEF, constate la baisse du niveau général des recrues : « Les ingénieurs sont devenus incapables d’utiliser leurs connaissances techniques et de présenter leurs idées dans des rapports clairs et bien rédigés. »

En 1947, la sonnette d’alarme est tirée, le baccalauréat est dévalué, trop de monde le réussit (3 % de la population, waouh) : « Tout serait simple si le bachot remplissait encore sa fonction. Mais, submergé sous le nombre des candidats qui s’est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d’une façon constante, au point qu’il ne suffit pas actuellement à qualifier pour l’enseignement supérieur. »

c'est ce qu'on appelle " un marronnier"

et pourtant le niveau du diplôme baisse pour avoir un maximum de bachelier.

AG59 a écrit:

et pourtant le niveau du diplôme baisse pour avoir un maximum de bachelier.

Le niveau des diplomes baisse, oui.
le niveau moyen de la population, lui, il stagne, voir meme, il monte encore légèrement.

il est difficile d'évaluer les variations de niveau
les programmes ont pas mal évolué
un élève du début du siècle serait peut être un peu déboussolé par ce que l'on demande maintenant à un gamin du même âge.

du début de quel siècle ?

Car le programme de base qui est toujours en place date de 2002 ^^'

École, l'arnaque socialiste...

Citation :

Or, c'est par là qu'il faudrait commencer. Et, de ce point de vue, Bayrou est l'unique candidat à la Présidentielle qui commence d'abord par traiter cette question avec ses classes parallèles.

C'est aussi le seul à rétablir 20 000 postes d'enseignants cash, sans contre-partie.

Je ne savais pas qu'il voulait rétablir 20 000 postes, je penses que cela va en rassurer certains surtout en regardant le reste de l'article

ça m'étonne un peu...
(a moins que ce soit juste les postes en prévision de suppression pour l'année 2012.
Mais je ne vois pas où il a dit ça, sous cette forme.

Vincent a écrit:

ça m'étonne un peu...
(a moins que ce soit juste les postes en prévision de suppression pour l'année 2012.
Mais je ne vois pas où il a dit ça, sous cette forme.

L'Hérétique en est sûr

il en dit des choses sur Médiapart le Monsieur retraite du PS...

citation

«La confusion est entretenue depuis le départ, dénonce Pascal Terrasse. Les socialistes, qu'il s'agisse de Martine Aubry ou de François Hollande, ne disent pas la vérité aux Français. Je renvoie dos-à-dos François Hollande et Martine Aubry sur la question des retraites, car ils ne sont pas allés au fond des débats. J'espère que l'élection présidentielle permettra de dire les choses. Les socialistes doivent clarifier leurs positions et ne pas raconter de balivernes».

La vérité? Selon Terrasse, elle est assez crue: «Compte tenu du fait qu'on a acté le principe des 41,5 ans de durée de cotisation, si vous avez commencé à travailler à 24 ans, vous pourrez certes partir à 60 ans mais vous aurez une décote et vous aurez un montant de retraite qui ne sera rien du tout, une retraite de misère. L'allongement va impacter fortement le montant des retraites.» Une évidence qu'aucun socialiste n'avait osé énoncer jusqu'ici.

«En revanche, il faut mettre en place des mesures de compensation de la pénibilité, poursuit Terrasse. Certains peuvent travailler jusqu'à 65 ans, mais pour une infirmière par exemple, c'est difficile.»

Selon Pascal Terrasse, le PS devrait avoir le courage de l'expliquer à ses futurs électeurs: «Trahir le peuple en 2012, c'est forcément avoir Marine Le Pen en 2014. Ceux qui entretiennent le flou sont les VRP des organismes assurantiels et financiers, car c'est la porte ouverte à une retraite par capitalisation qui ne dit pas son nom.»

http://www.mediapart.fr/journal/economie/141011/retraites-aubry-et-hollande-ne-disent-pas-la-verite-aux-francais

Je discutais ce matin avec des ouvriers du bâtiment dans ma co-propriété ; un salaire de 1400 euros au bout de 25-30 ans d'exercice, des gens fatigués, usés, mal aux genoux, épicondylite, canal carpien, des retraites à pleurer, pas ou peu de reconnaissance en maladies professionnelles, et des patrons intimidant qui menacent de licencier s'ils ne reprennent pas le boulot assez vite, et je ne parle même pas de l'aménagement de poste très difficile dans ces corps de métiers ; ne sont parfois que 2 pour dresser un échafaudage pour tout un immeuble..

oui... on parle tout le temps des gens qui "ont commencé à travailler tôt"....
et jamais des jeunes qui n'arrivent pas à trouver un vrai boulot avant presque la trentaine
ma génération, elle aurait bien aimé réussir à rentrer plus tôt sur le marché du travail!!!
on a passé nos vacances d'été à faire des stages en entreprise pour des clous... et quand on est sorti, on nous a aimablement dit que l'on "avait pas assez d'expérience"

He oui, et quand nous (syndicalistes) avons fait des propositions sur la pénibilité, le patronat puis le gouvernement nous ont ri au nez.
Pourtant, nous avions travaillé pendant 3 ans sur ce sujet. Tout était quasiment prés, mais le Medef espératit toujours, malgré l'avancée des négociations, que le gouvernement aille dans son sens le plus extrême. Et ça n'a pas loupé. Et le dzécrte d'applicaiton est encore pire que la loi.

gillou a écrit:

Arnaud Montebourg : "Je voterai pour Hollande"

Normal. Il déteste Aubry.

libre a écrit:

gillou a écrit:

Arnaud Montebourg : "Je voterai pour Hollande"

Normal. Il déteste Aubry.

Entre deux qui ont la même politique, il choisit celui qui est le plus haut

c'est bien ce que j'avais dit il y a une semaine.. le premier tour était super, moderne et respectueux.. le second tour devient infect et donne des armes à Sarkozy pour 2012.. si c'est ça l'unité du PS , c'est lamentable..à croire que Titine préfère que le PS perde si ça n'est pas elle l'élue..

Ca profite au modem ça, ou à Europe-écologie

moi je préfère Titine, Fraçois Hollande me semble pro dans l'esquive et dans le flou absolu.

ça devient très con cette primaire! la vache!

Pour Vincent Peillon, Martine Aubry "a le label Marine Le Pen"

http://www.lemonde.fr/primaire-parti-socialiste/article/2011/10/14/aubry-qualifie-hollande-de-candidat-du-systeme_1587622_1471072.html#ens_id=1402952

ils auraient mieux fait de ne donner aucune consigne de vote... et de laisser les gens décider eux mêmes
ça aurait été moins dur de "recoller les morceaux"

juju41 a écrit:

ça devient très con cette primaire! la vache!

C'est primaire, par définition.

Citation :

Nicolas Sarkozy observe tout cela (...) en jubilant.

Pas que lui.