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| [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) | |
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Auteur | Message |
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Aptien
Nombre de messages : 2715 Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Dim 14 Oct 2007 - 20:38 | |
| T'as déjà été mieux inspiré, Marco. | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Lun 15 Oct 2007 - 9:47 | |
| Newsletter CB News de ce jour : Un journaliste du Parisien rejoint le cabinet de Christine Lagarde
Jean-Marc Plantade, coordinateur de la cellule "enquête" du Parisien/Aujourd'hui en France, a rejoint le cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde en tant que conseiller pour la communication, a indiqué vendredi la direction de la rédaction du quotidien."Nous l'avons appris par le cabinet de Mme Lagarde. Nous attendons la lettre de démission de M. Plantade, qui a été annoncée mais que nous n'avons toujours pas reçue", a expliqué la direction de la rédaction, confirmant une information parue dans La Correspondance de la presse. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Lun 15 Oct 2007 - 10:35 | |
| Et encore un qui se déplace vers la droite. | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mar 16 Oct 2007 - 17:16 | |
| http://www.latribune.fr/info/Le-divorce-de-Nicolas-Sarkozy-et-Cecilia-annonce-partout-~-ID97294549983CF8C6C1257372004DA343-$Channel=Politique PolitiqueLa Tribune.fr -12/10/07 à 18:55 PeopleLe divorce de Nicolas Sarkozy et Cecilia annoncé partoutUn groupe vient d'être créé sur le grand site de socialisation et d'échange Facebook intitulé :"on bosse dans la com' et on est bien informé sur Nicolas et Cécilia". Il annonce la très prochaine annonce du divorce du couple présidentiel. Une source confie à la Tribune que le divorce serait prononcé mercredi matin.C'est la grande rumeur du moment : le président de la république, Nicolas Sarkozy et sa célèbre épouse Cecilia s'apprêteraient à annoncer officiellement leur divorce. Certains organes de presse comme l'Est républicain (une fois de plus à la pointe de l'info), le quotidien gratuit 20 minutes et La Tribune de Genève évoquent leur séparation et l'installation, au moins provisoire, de Cecilia à Genève. Selon une source généralement bien informée qui l'a confié à la Tribune, le divorce serait prononcé mercredi prochain, au matin du 17 octobre, devant le tribunal de grande instance (à paris ou plus vraisemblablement à Nanterre). Réactivité d'Internet oblige, un groupe vient d'être créé sur le grand site de socialisation et d'échange Facebook intitulé :"on bosse dans la com' et on est bien informé sur Nicolas et Cécilia". Il annonce la très prochaine annonce du divorce du couple présidentiel et parle même d'une conférence de presse officielle qui serait prévue dans les prochaines heures ou les prochains jours. La rumeur avait couru ces derniers jours que l'Elysée se serait informé des cas de divorce d'un Président de la République sur la planète. L'enquête préliminaire sur l'appartement de Nicolas Sarkozy à Neuilly classée sans suite L'enquête préliminaire concernant les conditions d'acquisition d'un appartement par Nicolas Sarkozy à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a été classée sans suite par le parquet de Nanterre, a-t-on appris auprès de ce dernier confirmant une information du Monde.Seine (Hauts-de-Seine). Marc Salomone, un particulier estimant que Nicolas Sarkozy aurait bénéficié d'un rabais conséquent lors de l'achat de son appartement à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), avait déposé au mois d'avril une demande d'enquête préliminaire auprès du procureur de Nanterre. Le 26 mars, Marc Salomone avait déjà déposé à Nanterre une plainte avec constitution de partie civile, jugée depuis irrecevable, contre M. Sarkozy pour les mêmes raisons. Le Canard Enchaîné avait affirmé le 7 mars que Nicoals Sarkozy avait bénéficié d'un rabais "d'au moins 300.000 euros" de la part du promoteur immobilier Lasserre sur l'achat en 1997 de son appartement de Neuilly, construit sur un terrain fourni par la mairie alors qu'il en était le maire. L'intéressé, qui a revendu le logement en 2006, a démenti, évoquant "des conditions de régularité totale". notez le sous-titre "people"... | |
| | | raimo
Nombre de messages : 610 Age : 69 Localisation : 90-Territoire de Belfort Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Poursuivis pour atteinte au président Sarkozy Mar 16 Oct 2007 - 18:01 | |
| Poursuivis pour atteinte au président Sarkozy
D'après la télévision belge (les médias français semblent faire l'impasse sur l'évènement), c'est ce qu'ont appris à leurs dépens des étudiants de l'UNEF, emmenés au commissariat de la Rochelle pour avoir placardé une affiche représentant le président français faisant un doigt d'honneur. Le délit invoqué est celui d'offense au président, au titre d'une loi datant de 1881, qui n'avait plus jamais été utilisée depuis Georges Pompidou.
Traditionnellement réservé aux monarchies ou aux régimes autoritaires, ce type d'atteinte à la liberté d'expression semble donc faire son retour en France.
Monsieur Sarkozy n'avait-il pourtant pas affirmé préférer un excès de caricature à pas de caricature du tout ?
http://www.lepost.fr/article/2007/10/14/1036188_poursuivis-pour-atteinte-au-president-sarkozy.html
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| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mar 16 Oct 2007 - 18:19 | |
| Tsarkos l'a peut-être dit mais pas en ce qui concerne la sienne ? | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 17 Oct 2007 - 19:19 | |
| Les années de bénévolat pourraient compter pour la retraiteAlors que se tenait mercredi la 20e édition de la journée mondiale du refus de la misère, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours sur la pauvreté devant le Conseil économique et social (CES). Le chef de l'Etat a notamment annoncé qu'il voulait «que les années de bénévolat dans les associations valident des années de cotisation de retraites».Récompenser le bénévolat vaudrait aussi pour les étudiants : «Je veux que des étudiants qui consacrent du temps à des associations soient valorisés dans les examens qu'ils passent avec des bonifications des points (...). Je veux que notre société récompense ceux qui se dévouent pour les autres et sanctionnent ceux qui empoisonnent la vie des autres.» Nicolas Sarkozy a également affirmé vouloir faire du pouvoir d'achat «une véritable priorité nationale». «Quand on explique aux salariés d'une entreprise qu'il n'y a pas de quoi augmenter les salaires en bas», il ne faut pas «dans la même entreprise qu'il y ait de l'argent pour le haut», a insisté le chef de l'Etat. «S'il y a de l'argent pour le haut, c'est qu'il doit y avoir de l'argent pour le bas.»Autre annonce: le maintien en 2007 de la prime de Noël destinée aux bénéficiaires des minima sociaux.
Enfin, le chef de l'Etat a réaffirmé son intention de réduire la pauvreté d'au moins un tiers en cinq ans. «J'ai voulu que cet enjeu social, trop longtemps négligé, devienne un enjeu politique. J'ai voulu fixer un objectif, car c'est pas parce qu'on fixe un objectif qu'on le tient mais quand on ne fixe pas un objectif, on n'a aucune chance de le tenir». Il a estimé que cet objectif «officiel et publiquement annoncé» de réduction de la pauvreté est une «première» en France. http://www.liberation.fr/actualite/politiques/285539.FR.php -) alors là... sachant que la retraite par répartition est basée sur un système de cotisation des travailleurs, comment peut-on espérer réduire les déficits actuels si on rajoute des années pendant lesquelles les personnes n'ont pas cotisé ??? (même si je trouve admirable l'idée de récompenser le bénévolat, je ne vois tout simplement pas comment cela peut être réaliste) -) les gentils étudiants doivent avoir des points...super ! au fait, j'en connais un qui m'empoisonne la vie, on peut le sanctionner lui aussi? -) allez, un petit cadeau pour Noël pour que les gens soient contents et qu'ils oublient les 11 mois précédents et suivants (c'est sûr que c'est moins cher que 15 milliards, surtout quand on vient de renoncer au bouclier social) | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 17 Oct 2007 - 19:24 | |
| - Nadette a écrit:
- «S'il y a de l'argent pour le haut, c'est qu'il doit y avoir de l'argent pour le bas.»
Yep ! Concernant l'entreprise France, nous attendons donc notre part des 15 milliards de cadeaux fiscaux. - Nadette a écrit:
- Enfin, le chef de l'Etat a réaffirmé son intention de réduire la pauvreté d'au moins un tiers en cinq ans
En diminuant le RMI ? L'été 2006, je touchais 820 € pour 2 enfants à charge. Cet automne, avec mon fils qui a cessé son apprentissage, ce ne sera plus que 795 €. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 17 Oct 2007 - 19:32 | |
| Donc tu es dans le créneau du seuil de pauvreté.. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 13:57 | |
| 20.10.2007 Humez Le Fond De L'Air - Et Sentez Comme Ca Pue
Humez le fond de l'air, et sentez comme ça pue - sentez, même, comme la puanteur se fait chaque matin plus nauséabonde.
Je découvre à l'instant que dans "l'intitulé de l'hommage officiel" à Guy Môquet, orchestré par le régime (qui n'a pas fini (d'essayer) de manipuler nos enfants), le mot "camarade" a été remplacé par le mot "compagnon".
Je répète?
Le mot "camarade" a été remplacé par le mot "compagnon".
Henri Guaino, "principal conseiller de Sarkozy", interviewé (longuement) dans "Libération", ne trouve pas ça gênant: "Est-ce si grave?"
Demande-t-il.
Avant de préciser: "A force de se scandaliser de tout, on finit par ne plus savoir ce qui est important".
Dans l'intitulé de l'hommage officiel à Guy Môquet, le mot "camarade" a été remplacé par le mot "compagnon", mais le principal conseiller de Nicolas Sarkozy ne trouve ça ni "grave", ni "important".
Humez le fond de l'air, et sentez comme ça pue.
"Camarade" est le (joli) nom que se donnent les communistes.
"Compagnon" est celui que se donnaient les gaullistes, notamment.
Le remplacement de l'un par l'autre est donc tout sauf anodin, et il faudrait être le dernier des sales cons pour ne pas s'en rendre compte.
Le remplacement de l'un par l'autre éloigne Guy Môquet de la gauche, pour le rapprocher de la droite.
Ni plus, ni moins.
Les charognards du régime s'abattent sur la dépouille d'un militant communiste, pour s'en faire un sinistre étendard (après l'avoir cependant lavé de sa camaraderie) - et bien évidemment pour mieux dissimuler que Guy Môquet gerberait à longs traits si, revenant, il découvrait ce que les mêmes charognards font depuis quelques mois des solidarités pour quoi il se battait.
J'ai beau me creuser la tête: je ne trouve guère que l'Union soviétique, période glaciaire , comme autre exemple un peu récent d'un pays révisant, de la sorte, son histoire officielle - donnant un mot pour un autre, effaçant de la photo ce qui risquait de faire désordre.
Ca me terrifie sincèrement, et je me demande où sont, pour le coup, les penseurs à deux balles qui voient partout Staline - mais qui depuis un an lèchent le fondement de Sarkozy?
On les entend plus, ces baltringues - alors que là, pourtant, ils tiennent, pour de bon, un cas très pur de stalinisme - appliqué à notre mémoire collective...
Humez le fond de l'air, et sentez comme ça pue.
D'Henri Guaino toujours, récitant au mot près le répugnant bréviaire de la "nouvelle" réaction: "(...) Il faut résister à cette mode de la repentance, qui finit par exprimer la haine de soi, qui débouche souvent sur la haine des autres".
Et dans "Libé" toujours, quelques pages plus tard, ce relevé, atroce, de ce que font dans la vraie vie ces gens qui ne se repentent pas: "Le plus jeune prisonnier de France a trois semaines (...). Arrêté avec ses parents sans-papiers, il a passé une nuit en garde à vue et est détenu depuis le 18 octobre au centre de rétention administrative (CRA) de Rennes. (...) Autres exemples: le 4 octobre, un bébé de 15 mois est enfermé au CRA de Toulouse avec sa mère enceinte. Celle-ci fait une fausse couche et perd des jumeaux. Le même jour, une autre femme enceinte est enfermée au CRA de Cayenne en Guyane. Transférée à l'hôpital, elle accouche d'un foetus mort. Ce même 4 octobre, une fillette de 3 ans et sa mère sont placées au centre de rétention administrative de Lyon. Le 10, un enfant handicapé et ses parents sont enfermés au CRA de Toulouse".
Ad nauseam...
Humez le fond de l'air, et sentez comme ça pue: les traqueurs d'enfants sont les mêmes qui veulent que nos chères têtes blondes apprennent que Guy Môquet, fusillé communiste, était un "compagnon", plutôt qu'un "camarade" - et naturellement, tout ça est cohérent.
Dans "Marianne", un garçon qui n'a pas exactement le profil d'un révolutionnaire guatémaltèque puisqu'il s'agit de François Léotard, observe que: " Tout cela va mal finir. (...) Tant (...) de forfanteries et d'erreurs lourdes. (...)"
Première fois de ma vie que je suis un peu d'accord avec François Léotard.
(Dernière fois, aussi, je le suppose.)
Humez le fond de l'air, sentez comme ça pue: en effet, ça finira mal.
(Ou bien, tout dépend du point de vue.)
http://vivelefeu.blog.20minutes.fr/archive/2007/10/20/vous-sentez-comme-ca-pue1.html | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 14:17 | |
| Marianne2 20/10
Le retour sur terre de Sarkozy Avec la Lettre A, la chronique de Jean-Michel Quatrepoint.
Pourquoi le cacher ? Il y avait quelque chose de rafraîchissant et de séduisant dans le personnage Sarkozy. Son volontarisme, son dynamisme, son extraordinaire confiance en lui n'ont pas été pour rien dans son élection. Voilà un homme qui pensait que ses rêves pouvaient devenir réalité, qu'il suffisait d'être convaincu pour convaincre, d'aimer pour être aimé et d'avoir raison pour être entendu. Las ! Ce n'est malheureusement pas ainsi que cela se passe dans la "vraie vie". En quelques jours, l'horizon de Nicolas Sarkozy s'est brusquement assombri. Sur la scène internationale, les camouflets se multiplient. Il ne suffit pas d'embrasser Angela Merkel pour la faire plier. Il ne suffit pas de tutoyer Vladimir Poutine pour le faire changer d'avis sur l'Iran. Et il ne suffit pas de faire des sauts de puce à travers le monde pour se bâtir une stature internationale et définir une nouvelle politique étrangère. Celle, suivie depuis un demi-siècle, avait sans doute quelques défauts. Mais elle permettait à la France de faire entendre une voix originale dans le concert des nations. Quelques gestes et paroles symboliques malheureuses ont suffi à perturber cette image, sans en offrir une autre plus séduisante. Le droit-de-l'hommisme est un excellent fonds de commerce pour des intellectuels en chambre. Mais pour un État, c'est un peu court. Sur la scène intérieure aussi, les nuages s'amoncèlent. Là non plus, il ne suffit pas de nommer, par anticipation, l'entraîneur du quinze de France secrétaire d'État aux sports pour en faire un gagneur. Il ne suffit pas de visiter systématiquement les vestiaires des équipes de France pour qu'elles triomphent. Et il ne suffit pas d'avoir table ouverte à l'Élysée pour les dirigeants syndicaux, pour que ceux-ci vous mangent dans la main. Enfin, il ne suffit pas de multiplier missions et commissions pour trouver des solutions et prendre de bonnes décisions.
S'il est un reproche que l'on peut faire aujourd'hui à Nicolas Sarkozy, c'est que son soufflé retombe un peu vite. Il en est ainsi du service minimum. Nous avons tous cru que cette réforme, prioritaire aux yeux d'un grand nombre de Français, avait été gravée dans les tables de la loi, cet été. Or, voilà que l'on découvre, ce jeudi, que la grève est totale. De service minimum, point. Parce que la loi qui a été votée est, en réalité, vide de contenu. Elle définit simplement le cadre dans lequel les partenaires sociaux vont discuter d'un minimum de service… qui existe déjà à la RATP et à la SNCF. La montagne a accouché d'une minuscule souris. Stratégiquement, il eut mieux valu aller au conflit sur ce thème. Plutôt que sur celui des régimes spéciaux, qui permet aux syndicats de se refaire une santé. Le tout, sur fond de morosité générale et de mauvais chiffres conjoncturels. En réalité, Nicolas Sarkozy a commis une grossière erreur de pilotage macro-économique au départ. Il a fait une politique de relance de la demande d'un autre âge, à travers la réforme illisible des heures supplémentaires. Et il n'a rien fait pour une politique de l'offre. Il ne s'agit pas d'opposer l'une à l'autre. Nul doute qu'il faille faire quelque chose sur le pouvoir d'achat, mais il ne faut, en aucun cas, que cela pèse sur la compétitivité des entreprises. Nul doute qu'il ne faille relancer les investissements dans ce pays, tant privés que publics. Pas n'importe quels investissements, mais ceux porteurs d'avenir. En incitant le capital à s'investir. On a préféré supprimer les droits de succession et bâtir une usine à gaz avec le bouclier fiscal. Résultat : tout le monde risque d'être mécontent. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 20:43 | |
| le Figaro 20/10
PolitiquePublié le 20 octobre 2007 à 18h50 Baisse de Sarkozy et Fillon dans un sondage
Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent respectivement deux et trois points dans le baromètre de popularité Ifop à paraître demain dans "Le Journal du Dimanche".
Le président de la République recueille en octobre 59% d'opinions favorables contre 69% en août (son record depuis son élection le 6 mai). De son côté, le Premier ministre obtient 53% d'avis positifs en octobre contre 63% en août (également son plus haut niveau atteint). L'action de Nicolas Sarkozy est désapprouvée par 39% des sondés contre 36% en septembre, tandis que celle de François Fillon fait 41% de mécontents contre 36% un mois plus tôt. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 21:11 | |
| Pourvu que cela continue.....dans six mois nous en reparlons... | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 21:16 | |
| Il peut très bien descendre, comme ça, jusqu'à 10%.
(et se faire dépasser par Fillon, ce qui le mettra très en colère) | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 21:30 | |
| euh! à 10%, il vaut mieux qu'il s'en aille...je ne pense pas que cela arrive, même les pires n'ont jamais fait si bas, d'autant que je suis certaine que les chiffres sont pipés, et beaucoup moins élevés qu'on nous le dit, les sondages sont des outils de propagande , pas des révélateurs d'opinions. La prueve,2 sondages sur l'avis de s français sur la grève émis le même jours donnent des résultats opposés, un favorable et un défavorable, qui a raison? tout ça est devenu comlètement trafiqué. Si je le mets en post c'est juste parce que la Tendance est à labaisse, et qu'ils ne peuvent quand même pas lancer des fleurs indéfiniment, donc ils font le sondage le moins défavorable possible, histoire de ne pas s'attirer les foudres du Roi...(quand même c'est pas sa semaine à sarko, cécilia, les grèves, la paté au rugby... il a connu mieux!!! | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Sam 20 Oct 2007 - 22:02 | |
| Et starkos connaitra pire !!!! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Lun 22 Oct 2007 - 9:49 | |
| marianne2 22/10
A hyperprésident, hyperagenda et... hypercouac ! Plutôt que de donner des consignes aux médias, Nicolas Sarkozy les submerge par un agenda sans temps mort et des slogans en forme de scuds. Une technique de communication redoutable… y compris pour lui-même. Marianne2.fr a fait le bilan d'un mois de septembre agité.
L'arme secrète du président de la République pour occuper les médias fait 365 pages. Chacune d'elle dispose de 24 entrées que les services de l'Elysée ont pour mission de charger sans répit de discours, annonces et rencontres. Car Nicolas Sarkozy connaît cet adage de la Vè République : nul journaliste ne peut ignorer l'agenda du président. Ceux qui l'imaginent passant des coups de fils aux rédactions se trompent. La méthode qu'il emploie, assisté de Franck Louvrier, qui tenait déjà les rênes médiatiques de la campagne présidentielle, est celle de « l'agenda setting » : multiplier les évènements pour ne laisser aucun temps de recul, et donc de réflexion, à la presse.
Piège à opposition… Le mois de septembre fut, à cet égard, intense (voir notre tableau récapitulatif ci-dessous). A titre d'exemple : dimanche 9, le président lance un Livre blanc sur la défense ; le lendemain, il rencontre la chancelière allemande et plaide pour une « moralisation du capitalisme financier » ; puis le mardi 11, il prononce au salon de l'élevage européen de Rennes un discours où il promet la suppression des régimes spéciaux… et la réforme de la PAC ! Trois jours, quatre annonces majeures : le Président ne tient plus dans les pages des quotidiens.
Le baromètre Ina'Stat' du 27 septembre révélait une occupation d'antenne sans précédent : entre mai et août 2007, Nicolas Sarkozy est apparu 224 fois dans les journaux télévisés, contre 94 fois pour Jacques Chirac au cours de la même période en 1995 et 75 fois en 2002.
Outre le bénéfice certain de s'assurer une couverture médiatique permanente, Nicolas Sarkozy contre toute tentative de constitution d'un front uni d'opposition. Le temps d'émettre une réaction sur le plan Alzheimer, et il récite la lettre aux éducateurs ! Balkanisée, la gauche ne peut guère se structurer dans une critique univoque : chaque cadre est interrogé de son côté par les journalistes, sans qu'une concertation ait pu avoir lieu, et, le temps d'un tour d'imprimerie, la dissension est dans le canard du lendemain. Résultat, l'opposition ne trouve plus à s'exprimer que sur les projets débattus à l'Assemblée nationale, où la vitesse du processus de décision permet de préparer les dossiers.
…épouvantail à opinion Mais à force de dire qu'il révolutionne le pays tous les matins, la machine risque fort de se gripper. Auprès de l'opinion, pour commencer. « Son discours est proche de « l'agit-prop » : ininterrompu, confus… il brouille le message, analyse Yves Michaux, auteur de Chirac dans le texte (Stock), une étude sur les discours du précédent président. Cela cache en fait un grand immobilisme. Chirac non plus n'était pas très actif, mais au moins il n'en parlait pas ! » Les précieux sondages que l'Elysée scrute avec minutie le laisse deviner : la multiplication des annonces, d'une part, inquiète par son ampleur et crée, d'autre part, une impatience quant aux résultats que le président ne peut, évidemment, pas satisfaire.
Quand la petite musique gouvernementale sonne faux Autre défaut de la méthode : à force d'être par monts et par vaux, l'hyperprésident néglige ses ministres et sa majorité. Notre brève revue de couacs (voir ci-dessous) en donne un aperçu. En plus de ses annonces, qui rentrent parfois en contradiction avec celle de ses ministres (comme les généreuses considérations sur la culture… contredite par Christine Lagarde qui n'a de mots que pour le marché de l'art !), Nicolas Sarkozy se voit obligé de rectifier les dire du gouvernement : il ne faut pas dire rigueur (à l'attention de Lagarde cet été, Fillon le 3 octobre), ni guerre (pour contrer l'effet dévastateur de l'interview donnée par Bernard Kouchner au Monde), ni critiquer l'ouverture (à d'innombrables reprises pour répondre à la majorité). Cette faille a si bien été perçue par certain qu'ils en usent pour exister, à commencer par un Premier ministre en manque de lumière et des cadres UMP délaissés.
La fatigue, l'épuisement des sujets ou l'actualité viendront-ils à bout de cet activisme ? En tous cas, les ministres préfèrent pour le moment se tirer dans les pattes (Amara contre Hortefeux, par exemple) que de s'en prendre au chef. Mais la contradiction entre la commission Attali et le Grenelle de l'environnement sur le principe de précaution pourrait bien ouvrir une brèche : l'une est le fait du prince, l'autre un grand plan qui justifie la place d'un ministère. Nicolas Sarkozy s'impliquera-t-il lui-même pour calmer les tensions ? Nul doute que vos journaux vous le diront bientôt.
Agenda du président de la République française : du 3 septembre au 3 octobre 2007 (non exhaustif)
Lundi 3 septembre : annonce du plan Alzheimer Le slogan : « C'est l'honneur d'une civilisation d'aider ceux que la maladie détruit à petit feu. »
Mardi 4 septembre : lecture la lettre aux Educateurs à Blois Le slogan : « Relever le défi de l'économie de la connaissance et de la révolution de l'information. »
Vendredi 7 septembre : conseil des ministres délocalisé à Strasbourg Le slogan : « Rester au contact des Français. »
Dimanche 9 septembre : lancement du livre blanc sur la défense Le slogan : « Pas de tabous, pas de préjugés. »
Lundi 10 septembre : rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel Le slogan : « Le capitalisme doit être là pour les entrepreneurs, pas pour les spéculateurs. »
Mardi 11 septembre : visite du salon de l'élevage européen de Rennes Le slogan sur les régimes spéciaux : « Je vais changer cette situation car elle est indigne. »
Lundi 17 septembre : inauguration de la Cité de l'architecture et du patrimoine Le slogan : « Je ne suis pas partisan d'une conception utilitariste de la culture, je ne crois pas qu'elle soit une simple marchandise. »
Mardi 18 septembre : discours devant l'Association des journalistes d'information sociale Le slogan : « Le modèle français est à bout de souffle. »
Mercredi 19 septembre : discours devant les élèves de l'institut régional de Nantes Le slogan : « Je souhaite une fonction publique où les fonctionnaires se sentent heureux, se sentent utiles, respectés, reconnus dans leurs mérites, dans leurs talents, dans leurs compétences. »
Jeudi 20 septembre : entretien télévisé sur TF1 et France 2 Le slogan : « L'ouverture, ce n'est pas le débauchage, c'est la constitution de grandes majorités. »
Lundi 24 septembre : discours à l'ONU Le slogan : « L'impératif de solidarité des pays développés à l'égard des pays les plus vulnérables. »
Mardi 25 septembre : discours à l'ONU Le slogan : « Un New deal économique et écologique. »
Mercredi 3 octobre : discours devant les parlementaires UMP réunis à l'Elysée Le slogan : « Une équipe ne s'aligne pas comme des petits pois de même couleur, même calibre, même absence de saveur. »
Petite revue de couacs (non exhaustive)
François Fillon sur les régimes spéciaux : le 9 septembre, le Premier ministre affirme à la presse qu'il n'attend plus que le signal du président pour lancer la réforme. Agacé de ce qu'on dicte les dates à sa place, Nicolas Sarkozy appel à la patience le 11 dans son discours à Rennes : « un peu de méthode ne nuit pas quand on cherche les solutions à un problème. »
Christine Albanel sur l'économie de la culture : inaugurant la Cité de l'Architecture et du Patrimoine le 17 septembre, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la culture « n'était pas une simple marchandise. » Le 24, au Centre Georges Pompidou, le ministre de la Culture n'a que des chiffres à la bouche : voulant faire de la France une « plaque tournante de l'art », elle cite comme référence les chiffres d'affaire de l'Hôtel des ventes de Drouot.
Kouchner va-t-en guerre : interrogé le 16 septembre par Le Monde, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, lançait qu'il fallait se préparer au pire quant à la situation iranienne, le pire étant « la guerre ». La polémique gagne la presse internationale et donne lieu à des réactions de gouvernement moyen-orientaux. Rétropédalage en catastrophe le 24 dans le New York Times : Nicolas Sarkozy, s'il concède que « toutes les options sont sur la table », note qu'il n'aurait « pas utilisé » le mot guerre.
Le problème pétrolier absent du Grenelle de l'environnement : le 25 septembre, au cœur de son « New deal économique et écologique », le président soulève le problème du prix du baril de pétrole. Or, comme l'ont relevé nos confrères de rue89, les débats du Grenelle de l'environnement, censés aborder tous les sujets ayant trait aux enjeux écologiques, ne font aucune mention du problème de l'épuisement de cette ressource.
François Fillon et la « rigueur » : vendredi 22 septembre, François Fillon évoque un Etat en « faillite »… du moins si on en croit le montage qui a été fait des propos tenus lors de sa visite en Corse. Toute la semaine durant, les interprétations enflent, notamment en direction d'hypothèse sur un futur plan de rigueur. Elles enflent tant et si bien que Nicolas Sarkozy, invitant les parlementaires UMP à l'Elysée, glisse entre deux défenses de l'ouverture : « Je crois à la rigueur dans la gestion mais je récuse la politique de la rigueur qui est une politique d'austérité. »
Commission Attali contre Grenelle de l'environnement : le principe de précaution est un frein à l'innovation, a décrété le rapport d'étape de la commission Attali sur les « freins à la croissance. » Or, le-dit principe est un élément fondateur de la charte de l'environnement et c'est la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, responsable du Grenelle de l'environnement, qui réagit, jugeant cette proposition « réactionnaire. » Ambiance !
Lundi 22 Octobre 2007 - 00:05 Sylvain Lapoix avec Léa Giret | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mar 23 Oct 2007 - 12:02 | |
| http://www.lepoint.fr/content/confidentiels/article?id=206227 Nicolas Sarkozy tacle Christian Estrosi
18/10/2007-17h41 - Rubrique coordonnée par Irène Inchauspé - © Le Point.fr Même s’il continue de l’abreuver de compliments pour son travail de fond, Nicolas Sarkozy n’aurait pas apprécié le déplacement de Christian Estrosi en Nouvelle-Calédonie ces derniers jours. Durant cette visite, Michel Mathieu, le haut commissaire (l’équivalent du préfet) a démissionné, accusant le secrétaire d’État en charge de l’Outre-mer "d’avoir ouvert une crise politique". Hier, 17 octobre, le chef de l’État a déclaré en conseil des ministres que "le temps où l’on révoquait des préfets pour des raisons politiques [était] révolu". Le soir, devant l’état-major de l’UMP réuni à l’Élysée, il a pris à témoin quelques membres du gouvernement présents : "Voilà ce qui arrive quand on est trop sûr de soi". Il paraît néanmoins décidé à lui accorder une promotion s’il l’emporte à Nice. | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mar 23 Oct 2007 - 12:14 | |
| http://www.marianne2.fr/Les-Marocains-decouvrent-l-hypervisite-officielle_a80347.html
Les Marocains découvrent l'hypervisite officielle
Les médias marocains ont aussi bien traité Nicolas Sarkozy que la presse française. Ce qui n'a pas empêché le Président de commettre une nouvelle bourde diplomatique...
Les lecteurs marocains vont pouvoir vivre pendant quelques jours au même rythme que le public français. La première visite officielle du Président français, ce lundi 22 octobre, avec quelque 70 chefs d'entreprise, fait déjà la une de tous les journaux. Si Al Bayane signale simplement l'événement, L'Opinion, proche de l'Istiqlal, titre sur le projet d'Union méditerranéenne, à l'instar d'Aujourd'hui le Maroc et du Journal Hebdo. Attajdid, proche du Parti islamiste, relaie la supplique des ONG qui l' implorent de se montrer plus clément avec les immigrés. Bref, le sarko-show s'exporte… au risque d'éclipser son hôte.
Quand SarkoTV double M6 Ainsi, lorsque L'Economiste rappelle que « le président français reviendra à la charge pour la vente des Rafales », il relève que Nicolas Sarkozy se montre très confiant sur cette vente… avant même d'en avoir discuté avec Mohamed VI. Une remarque étonnante alors que les négociations sur le sujet sont pour le moins mal parties. Plus étonnant encore, dans de longues interviews « exclusives » accordées dimanche à deux quotidiens proches du pouvoir, l'une au journal arabophone Assabah, et l'autre au journal francophone Le Matin, le chef de l'Etat frôle carrément le crime de lèse-majesté. Entre quelques révélations fracassantes (« le lien qui unit la France au Maroc a quelque chose d'exceptionnel », « Le Maroc représente pour la France un partenaire de premier plan », etc), il précise qu'il « écoutera avec intérêt les suggestions » de Sa Majesté sur l'Union méditerranéenne…au risque de faire passer le roi pour un vulgaire conseiller. | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mar 23 Oct 2007 - 12:18 | |
| N'empêche la rafale lui est passée sous le nez par les ricains... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 24 Oct 2007 - 15:03 | |
| Marianne2.fr
La nuit du Fouquet's va devenir un best-seller Les éditions Fayard publient un ouvrage détaillant, minute par minute, la première nuit du Président Sarkozy et de ses invités du Fouquet's.
Les journalistes politiques Ariane Chemin du Monde et Judith Perrignon (ex-Libération) publient aux éditions Fayard un livre explosif intitulé « La nuit du Fouquet's », qui sera en librairie vendredi 2 novembre. L'ouvrage, dont le premier tirage, considérable, est de 80 000 exemplaires, a été édité sous X, c'est-à-dire qu'il a été préparé et commercialisé sans indiquer le sujet et les auteurs. Conçu comme la scène primitive du quinquennat, l'opus détaille minute par minute la soirée de Nicolas Sarkozy et ses amis au restaurant des Champs-Elysées au soir du 2° tour de l'élection présidentielle. Après la femme fatale, déjà écrit par Ariane Chemin avec Raphaëlle Bacqué et publié en juin, ce livre confirme l'évolution du journalisme politique français vers une psychologisation de la vie publique. Le livre d'Ariane Chemin et de Judith Perrignon rendra sans doute à peu près cinglée Yasmina Reza, que le Président n'avait pas souhaité inviter ce soir-là. Quant à Nicolas Sarkozy, il se demandera sans doute, en lisant l'ouvrage, lesquels de ses amis ont rapporté ce moment exceptionnel et oh combien symbolique des vicissitudes de son chemin de croix élyséen. Il paraît même qu'on «devine» le divorce de la rentrée dans le comportement de Cécilia Sarkozy...
// c'était quoi déjà , le truc que Sarko a dit au journaliste du Monde qui lui posait une question sur son divorce? " j'aurais préféré plus de discretion et de dignité" on peut remarquer comme il appliqueà lui-même ses principes... | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 24 Oct 2007 - 15:17 | |
| Je vous transmets cet article car comme moi, vous apprendrez peut-être comment se conclut ce type de contrat. Instructif... http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-969663,0.html Le fiasco marocain du RafaleLE MONDE | 22.10.07 | 15h06 n France, on est vraiment les rois du commerce !", commente, ironique, un homme d'affaires. "Nous étions face à un pays, le Maroc, qui voulait acheter des avions de combat français ; nous-mêmes nous n'attendions que cela. Résultat, faute d'avions, on va finir par vendre une Frégate et, en plus, on va s'en glorifier..." Cette réaction résume le fiasco industriel et politique que représente le nouvel échec à l'exportation de l'avion Rafale (après les déconvenues en Corée du Sud, aux Pays-Bas et à Singapour), que les autorités marocaines ont abandonné au profit du F-16 américain, de Lockheed Martin. Recevant, à partir du lundi 22 octobre, le président français Nicolas Sarkozy pour une visite d'Etat de trois jours qui débute à Marrakech, le roi Mohammed VI a fait un geste pour atténuer le dépit de son hôte : il a repoussé de trois mois le salon de l'aéronautique Aéroexpo, qui devait se tenir du 24 au 27 octobre à... Marrakech, où Dassault et les autres industriels français impliqués dans la construction du Rafale avaient annulé leur participation. L'histoire de l'échec de l'avion français sur un marché qui lui était a priori acquis pourrait faire figure de cas d'école pour illustrer un dysfonctionnement d'Etat. Tout commence par la visite de Vladimir Poutine à Alger, le 10 mars 2006. Le président russe signe un accord pour fournir une soixantaine d'avions de combat Mig-29 et Soukhoï-30 à l'Algérie. Or les relations algéro-marocaines sont empoisonnées depuis trente ans par le conflit du Sahara occidental, et Rabat s'inquiète de cet effort d'armement massif de son riche voisin. Le roi décide donc de doter son pays d'avions de chasse modernes pour remplacer une flotte de Mirage F-1 à bout de course. Lorsque le Palais prend langue avec l'Elysée, le roi s'engage à acheter des avions français. C'est alors que se mettent en place les premiers éléments de ce qui deviendra une succession d'erreurs du côté français. Il y a deux façons de négocier un contrat de ce genre : soit d'Etat à Etat, soit de façon purement commerciale, le fournisseur négociant directement avec son client. La Délégation générale pour l'armement (DGA) opte pour la première approche, alors que le GIE (groupement d'intérêt économique) Rafale, qui rassemble Dassault, Thales et Snecma, privilégie la seconde. Une négociation d'Etat à Etat peut avoir l'intérêt de proposer des prix plus attractifs au client, mais elle ne va pas dans le sens du constructeur, qui perd de facto le contrôle de sa politique commerciale. Le premier dysfonctionnement intervient à l'été 2006, parce que personne, au plus haut niveau de l'Etat, ne tranche en faveur de l'une des deux options. La DGA et Dassault parlent séparément aux Marocains. Et pas le même langage : le constructeur présente une "estimation budgétaire" d'environ 2 milliards d'euros pour 18 Rafale, alors que la proposition de l'Etat est nettement inférieure. Qu'a voulu faire la DGA ? "Occuper le terrain", indique l'un de ses représentants. Toujours est-il que c'est une erreur de stratégie. Dassault est furieux, et les Marocains exploitent habilement la cacophonie française. De toute façon, l'offre ne contient pas assez d'éléments de soutien et d'équipements de mission : Rabat veut pouvoir disposer d'une flotte d'avions de combat autonome. L'offre est donc révisée en ce sens et, fin décembre, elle atteint 2,6 milliards d'euros. Les discussions se poursuivent, jusqu'à ce que, à Paris, certains experts tirent la sonnette d'alarme : une telle facture représente quelque 5 % du produit intérieur brut marocain. Qui va payer ? Second dysfonctionnement : au sein de la haute administration comme dans les milieux industriels, l'idée a fait son chemin que l'Arabie saoudite, voire les Emirats arabes unis accepteront d'être les mécènes du Maroc. L'Elysée confirme : "Les Saoudiens paieront." Rien n'est plus faux. Mais l'ambiguïté perdure. D'autant plus que dans les discussions franco-marocaines, Rabat se garde de soulever cette question. On évoque la possibilité d'un crédit garanti par la Coface, mais on convient surtout qu'il faudra en "reparler". Dans l'immédiat, l'important est de faire baisser le prix. Le 15 avril 2007, indique un expert, "nous avons un accord sur le contenu technique de l'offre et sur un prix ramené à 2,1 milliards d'euros. C'est alors que les Marocains posent la question du financement." Les discussions se concentrent sur la solution d'un crédit "cofacé". Le ministère des finances y est hostile, ce qui ne surprend personne. Le dossier est traité à tous les niveaux : Bercy, la Défense, Matignon, l'Elysée, et personne ne décide. Nous sommes à une semaine du premier tour de l'élection présidentielle. "Il suffit que le président donne son accord de principe, et tout est bouclé,souligne un haut fonctionnaire, mais Jacques Chirac refuse de se prononcer, préférant laisser la décision à son successeur."A partir de ce moment, les chances du Rafale sont fortement compromises. Car avec la mise en place du nouveau gouvernement, l'indécision se prolonge, et Paris n'apporte aucune réponse au Maroc sur la question cruciale du financement. "Dans le monde musulman, observe un connaisseur de ce type de contrats, ne pas répondre, c'est une façon de dire non. De plus, l'engagement du roi d'acheter des avions français avait été passé avec Jacques Chirac."Début juillet, alors qu'on se rend compte à Paris que le marché va échapper à la France, l'Elysée tranche en faveur d'un financement entièrement garanti par la Coface, avec de très longs délais de paiement. Mais il est trop tard. D'autant que Nicolas Sarkozy effectue une visite en Algérie le 10 juillet, sans passer par le Maroc, ce qui n'est guère apprécié à Rabat. Pouvait-on encore changer le cours des événements ? Probablement pas. Car la puissante machine commerciale américaine est à la manoeuvre depuis longtemps : l'offre porte sur 24 F-16 neufs (Rabat a refusé à la fois des F-16 d'occasion et des Mirage-2000) au prix - record - de l'équivalent de 1,6 milliard d'euros. Fin juin, à la faveur de la conférence qui s'est tenue près de New York entre le Maroc et des représentants du Front Polisario, "Washington, commente un haut fonctionnaire, est passé d'une position de neutralité bienveillante envers la position marocaine sur le Sahara occidental, à un soutien actif". Et, le 31 août, le royaume et la Millenium Challenge Corporation (MCC) ont signé un contrat de 697,5 millions de dollars (près de 540 millions d'euros) sur cinq ans "pour réduire la pauvreté et augmenter la croissance économique du Maroc". La MCC - dont le président du conseil d'administration n'est autre que... la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice -, agit à travers le monde pour "promouvoir la croissance économique durable". Dans les faits, elle a surtout favorisé celle de Lockheed Martin. Tout est consommé à l'été. Dans ces conditions, la maladresse remarquée d'Hervé Morin, le ministre français de la défense, qui, le 11 septembre à Toulouse, a souligné que le Rafale est un avion "très sophistiqué, formidable", mais "difficile à vendre", n'avait plus vraiment d'importance. Les autres contrats qui devraient être annoncés lors de la visite de M. Sarkozy au Maroc constitueront, pour la France, un lot de consolation. Qui n'effacera pas l'échec cuisant du Rafale. | |
| | | Nadette
Nombre de messages : 2160 Age : 52 Localisation : Courbevoie Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 24 Oct 2007 - 15:24 | |
| Ben, normal, notre propre ministre de la Défense avait dit que l'avion était nul | |
| | | Eon755
Nombre de messages : 758 Age : 55 Localisation : Hauts-de-Seine Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Mer 24 Oct 2007 - 16:23 | |
| Meuuhhh non.... il avait juste laissé entendre qu'il était hors de prix... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Jeu 25 Oct 2007 - 11:03 | |
| Sarkozy: le trou d'air Reuters Projets de loi retardés et amendés, grogne au sein de l’UMP, sondages qui s’effritent, grèves… le Président, qui voulait tout réformer tout de suite, essuie ses premiers revers. ANTOINE GUIRAL QUOTIDIEN : jeudi 25 octobre 2007 81 réactions Ce n’est pas encore la rupture mais déjà un vrai désenchantement. Entre Nicolas Sarkozy et les Français, l’heure est au désamour, comme l’indiquent tous les sondages où le chef de l’Etat est en baisse depuis la rentrée. La «magie» du volontarisme a vécu: la croissance reste en berne, le pouvoir d’achat ne progresse pas, le chômage ne connaît aucune amélioration significative. Certes, le président de la République conserve 55 % de bonnes opinions dans la dernière livraison BVA-L’Express, mais l’écart entre jugements négatifs et positifs se resserre, semaine après semaine.
Sur le même sujet L’humeur Méditerranée Le gouvernement pris de court sur le social EDITORIAL Fiasco. Ses nombreuses tentatives pour relancer la machine et mobiliser son camp n’ont guère connu de succès. Dans les rangs de la majorité monte une fronde qui traduit tout autant le doute qu’un début de défiance à l’égard de certaines initiatives élyséennes. Quarante députés UMP n’ont pas voté mardi le texte sur la maîtrise de l’immigration. Hier, la tentative avortée (lire page 12) de faire voter une loi sur mesure pour financer le parti rallié à Sarkozy du Nouveau Centre a tourné au fiasco pour la majorité. «Le fait du prince ça suffit», grince un pilier UMP du Palais Bourbon, sarkozyste de la première heure. La convocation au pied levé par Sarkozy d’un bureau politique de l’UMP dimanche soir dernier n’a pas non plus été appréciée. Bref, le comportement «anxiogène» et les oukases du Président inquiètent.
Impatience. Les parlementaires de droite ne veulent pas non plus entendre parler de la dose de proportionnelle que Nicolas Sarkozy veut leur faire avaler en contrepartie d’un vote de la gauche sur ses réformes institutionnelles. En marge de son déplacement au Maroc (lire ci-dessous), il a semblé prendre conscience que la partie serait serrée sur ce dossier: «S’il n’y a pas de consensus, j’en tirerai les conséquences», a-t-il confié. En clair, la réforme des institutions déjà reportée à l’après-municipales a toutes les chances d’être enterrée. L’exécutif préfère se concentrer sur la difficile ratification du mini traité européen, d’ici au 9 février, date de la suspension des travaux parlementaires.
Dans les circonscriptions, deux sujets reviennent continuellement aux oreilles des députés: la baisse du pouvoir d’achat et la hausse continue du prix de l’essence. L’impatience est patente. «Je ne sens pas encore de décrochage, mais nous sommes dans une période d’entre-deux: les mesures prises en juillet ne sont pas encore visibles, mais elles devraient prendre effet, notamment pour les heures supplémentaires dès la fin octobre». Le même assure que son électorat «ne comprend pas» pourquoi la loi sur le service minimum n’a pas eu d’effet lors de la grève dans les transports. «Il faut donner de l’espoir aux gens, se battre pour le pouvoir d’achat et résister aux assauts de l’opposition», assure le député Pierre Méhaignerie.
«Grincheux». Le 20 novembre, une grève touchera l’ensemble de la fonction publique. Mi-novembre, une nouvelle journée d’action (qui pourrait être reconductible) va paralyser les transports. Le gouvernement parle de dialogue mais les syndicats l’accusent de n’avoir rien à négocier.
A l’Elysée, on réplique qu’il y a «toujours eu des grincheux. On n’a pas le choix. Il vaut avancer». Et d’assurer que les «comptes seront fait au moment des échéances électorales» | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) Jeu 25 Oct 2007 - 11:09 | |
| Il voulait une politique de rupture, il va l'avoir... mais pas celle qu'il pensait. | |
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| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 1) | |
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