Gilles de Robien

J'ai vu avec plaisir qu'il avait obtenu une importante mission, au BIT, je crois.

C'est une reconnaissance pour nos idées, de voir que l'un des notres accède à de telles fonctions.

Je dis l'un des notres, car je crois qu'il n'a jamais démissionné de l'UDF, et est donc ipso facto membre du Modem.

(enfin, si j'ai bien compris)

Euh j'amais démissioné de l'UDF ?
A part sa carte il n'a pas grand chose d'UDF ce bon monsieur.

D'UDF, si incontestablement. Un très long passé.

Un bon bilan au gouvernement, au minitère des Transports, c'est sûr, au ministère de l'Education Nationale un peu plus contrasté.

A Amiens, un bilan remarquable.

Au fait: ses principaux détracteurs se nommaient Morin et Leroy....

c'est quoi son bilan aux transports? Qu'a-t-il fait de bien à l'Education National? Nous parlons pas de la même personne...

Pour les transports il a entammé la politique de réduction de la vitesse qui a ,à ce jour, sauvé envoron 15000 vies et épargné 150 000 bléssés.

Pour l'Education, c'est un secteur que je connais peu, mais c'est pour ça que j'avais indiqué que son bilan était contrasté (ce qui est volontairement peu précis)

Pour la baisse des mort sur les routes, c'est surtout le ministère de l'Intérieur qu'il faut remercier même si cela me coûte...

Aptien a écrit:

Pour l'Education, c'est un secteur que je connais peu, mais c'est pour ça que j'avais indiqué que son bilan était contrasté (ce qui est volontairement peu précis)

Donc, quand tu ne connais pas le bilan de quelqu'un que tu as décidé de trouver bien, son bilan est "contrasté"?
Quitte à être volontairement peu précis mieux vaut encore ne rien dire de son bilan.

Pour info, il a surtout été moteur pour le non renouvellement de postes dans l'éducation nationale. Quand à son supposé bilan ici décrit...
Il t'as payé combien Gilles?

Gilles de Robien est un nom qui n'évoque qu'une seule chose : le Ministre qui n'a pas soutenu le Philosophe Redecker et par conséquent s'est rangé aux côtés des terroristes. De Robien est le seul ministre ouvertement défenseur du mal que la France ait connu sous la Cinquième république. C'est l'une des pires façons de rentrer dans l'Histoire.

Lamule a écrit:

Aptien a écrit:

Pour l'Education, c'est un secteur que je connais peu, mais c'est pour ça que j'avais indiqué que son bilan était contrasté (ce qui est volontairement peu précis)

Donc, quand tu ne connais pas le bilan de quelqu'un que tu as décidé de trouver bien, son bilan est "contrasté"?
Quitte à être volontairement peu précis mieux vaut encore ne rien dire de son bilan.

Pratiquez la lucidité, l'autocritique, la nuance, et l'introspection, voilà comment vous serez récompensé.

Si vous vous aventurez dans le doute, autant vous éjecter tout de suite.

Et si vous admettez vos parts de contradiction, alors passez à la trappe, ce sera plus rapide.

Tiens celui-là que fait-il aux municipales ?

Ballottage défavorable à Amiens pour de Robien (39%) et le candidat PS Demailly (41,8%)

En 2001, il avait été élu au premier tour avec plus de 52% des voix...

Robien mise sur l’Alzheimer




L’homme politique sait se montrer humble et ne pas se targuer de son glorieux passé national. Surtout quand son camp n’a pas le vent en poupe. Petit exemple illustré avec Gilles de Robien, sémillant maire sortant d’Amiens.


« Mon parti, c’est Amiens ! » En voilà un beau slogan, pondu par le candidat Gilles de Robien. Un vrai leitmotiv. Comme une éponge pour effacer les mémoires, les petites phrases inscrites au tableau noir. À oublier, par exemple, que un an en arrière, durant la campagne présidentielle, Monsieur le maire s’élançait derrière Nicolas Sarkozy, le qualifiait de « humain, chaleureux, drôle ». Du coup, il se déclare soudain « apartisan ».

À oublier, surtout, qu’il se défoulait sur François Bayrou, un être « immoral », « odieux », « irresponsable », « malsain pour la République », « nuisible au gouvernement et à la France », avec « un comportement moins digne que Le Pen », etc. Il retrouve maintenant de la hauteur, « loin des clivages politiciens ».

À oublier, enfin, qu’il figurait en bon rang dans les gouvernements Raffarin-Villepin. Qu’il soutenait le CPE mordicus, qu’il supprimait des postes de profs par milliers à l’Education Nationale, qu’il cassait les HLM au Ministère du Logement (« 2003 restera comme la plus mauvaise année pour le logement social en France depuis 1953 », écrivait la Fondation abbé Pierre). Désormais, la « cohésion sociale » apparaît comme sa « priorité ». À oublier, tout ça, avec d’autant plus d’urgence que sa ville a voté pour Ségolène Royal à 54%. Qu’à toutes les élections nationales Amiens penche à gauche.



Alors, pour organiser l’amnésie, Gilles de Robien met les bouchées doubles. Un super-lifting de printemps.

Il a fallu, d’abord, repousser les assauts du leader de l’UMP dans la Somme : le député Alain Gest. Ce dernier se voyait bien sur la liste, à l’automne, pas tout en haut mais assez haut, et il avançait même une esquisse de programme « pour rendre la capitale picarde plus attractive pour les cadres ». Mais c’était une autre saison. Où l’UMP croyait encore que la France avait viré libérale. Où Nicolas Sarkozy prolongeait son état de grâce, et réclamait de « politiser l’enjeu » municipal : « Ne dites pas qu’on va faire du local, c’est une élection nationale. » L’hiver est passé et la donne a changé : il ne s’agit plus que d’une élection locale. Gilles de Robien en a profité pour retoquer l’intrus, qui postulait à la succession.`

Et depuis janvier, le maire sortant déborde d’apolitisme : il réduit le scrutin à « une élection amiéno-amiénoise », refuse un débat sur France 3 avec son opposant « de gauche » pour n’être pas marqué « de droite », n’affiche, bien sûr, aucune étiquette sur ses tracts, ni l’ « UMP » ni le « Nouveau Centre » qui l’ont investi. Mais revient toujours ce mot d’ordre – martelé : « Mon parti, c’est Amiens ». Au recto du prospectus apparaît le visage d’un habitant ordinaire, et au verso quelques phrases – forcément enthousiastes : « J’ai créé mon commerce et j’y crois. La ville est de plus en plus attractive, les gens y viennent de plus en plus nombreux. Sachons les accueillir. Moi, mon parti, c’est Amiens ! », signé « Cathy ». Ou alors, c’est son portrait à lui qui apparaît, non plus en ministre à costume, mais en papy à polo, Amiénois parmi les Amiénois…

Les électeurs diront si Omo lave plus blanc. S’il existe un gentil Dr Gilles à Amiens et un méchant Mister de Robien à Paris.





http://www.bakchich.info/article2869.html

J'adresse mon salut très cordial à Monsieur de Robien, dont j'ai longtemps été très proche.

j'ai habité 4 années à Amiens, et ai pu constater l'ampleur de la métamorphose qu'il avait imprimée à la Ville.

Les vicissitudes de la vie politique nous ont un epu éloignés, au moins en apparence, mais je lui adresse tout de même mes voeux, au titre de la fidélité en amitié.