Espagne

L'audit remis hier à 17h30 sur les banques espagnoles a révélé que le besoin maximum de recapitalisation des banques espagnoles est de 62 Mds €

... mais une information essentielle n'est pas reprise dans la Presse française et apparaît seulement dans certains journaux espagnols :

la DATE de référence choisie par le Gouvernement et les auditeurs est le 31/12/2011, c'est à dire que tout ce qu'il s'est passé en Espagne depuis 6 mois n'a pas été pris en compte !

"Fernando Restoy explica que escenario del que se ha partido para realizar las auditorías es 31 de diciembre de 2011, por lo que no se ha tenido en cuenta la evolución de las cuentas y de las carteras de las entidades en lo que va de año."

http://www.eleconomista.es/en-directo/cronicas/3022/06/12/En-Directo-Auditora-de-los-bancos-espaoles.html

CRISE DE L'EURO - L'austérité ne sauvera pas l'Espagne

26.06.2012 | Ulrike Hermann | Die Tageszeitung

Citation :

A la veille d'un sommet européen décisif pour l'avenir de la zone euro, des experts s'interrogent sur les bienfaits supposés de l'austérité. Consultés sur lecoût de la crise bancaire espagnole, ils font un constat sans ambiguïté : la relance économique est la seule solution.

L'Espagne prépare de nouvelles mesures d'austérité

à relier à la citation ci dessus..

Dette: le taux à 10 ans de l'Espagne s'envole à nouveau au-dessus de 7%

oups..phase 3 "merde, ça recommence"..agravation de la crise..

L'Eurogroupe s'accorde sur un plan d'aide à l'Espagne

Espagne: le sévère plan de rigueur devrait aggraver la récession



Youpi!

juju41 a écrit:

Pourquoi les Espagnols passeront trois fois à la caisse

Hier, j'ai signé la pétition d'Avaaz. Je ne suis pas sûre que cela ne sert à rien comme me l'a dit une amie. Ce qui ne sert à rien, c'est de ronchonner dans son coin. Plus nous serons nombreux à manifester notre mécontentement, plus nous aurons de probabilités d'être entendus. C'est notre forme de lobbying à nous, les modestes, les sans grades et sans fortunes.

Mettez les banquiers derrière les barreaux

La pétition, déclenchée par les tripatouillages du Libor, a démarré hier et compte déjà plus de 300.000 signatures, ce matin.
Même si soutenir Barnier, c'est nettement insuffisant:

Citation :

Dans le plan de Michel Barnier, les créanciers obligataires senior sont mis à contribution dans le cadre de ce qu'on appelle le « bail in », autrement dit l'assainissement et la reconstitution des fonds propres par absorption interne des dettes et non par injections de capitaux venant de la puissance publique (bail-out). Mais le « bail-in », s'il est adopté, n'entrera en vigueur qu'en... 2018, le temps, explique-t-on à Bruxelles, que le calme revienne sur les marchés. En attendant, il faut tout faire pour éviter de faire fuir ces investisseurs et de rallumer un foyer de contagion financière.

Quant au foyer de contagion financière, pourquoi ne pas demander conseil à Roselyne? Elle s'y connaît en épidémiologie.

L'ardoise des banques espagnoles atteint 337 milliards d'euros

Olé!!!

Espagne : la colère monte dans le pays étranglé par la rigueur et la crise



Arrestation d'une femme le 13 juillet 2012 à Madrid lors d'une manifestation contre les coupes budgétaires



une dangereuse "terroriste" de 80 ans sans doute..

Au chevet de l'Espagne jusqu'en 2028

Citation :

Les chômeurs qui quitteraient le pays temporairement (pour, par exemple, les vendanges en France) ne seraient plus indemnisés.

juju41 a écrit:

Espagne : la colère monte dans le pays étranglé par la rigueur et la crise



Arrestation d'une femme le 13 juillet 2012 à Madrid lors d'une manifestation contre les coupes budgétaires



une dangereuse "terroriste" de 80 ans sans doute..

Certainement. Il a à peine l'air malin l'autre, en tenue de combat, avec sa "prise"

Hier l'Espagne , Demain la France

Espagne: de nouvelles manifestations alors que l'aide aux banques est incertaine

médiapart abonnés

extraits

Citation :

« Est-ce que l'on a déjà franchi le seuil de rupture de la zone euro? Est-ce qu'il y a encore un peu de mou, ou on ne peut plus faire marche arrière? Je n'en sais rien. Mais quand on voit que les taux espagnols restent à plus de 6%, après les annonces du Conseil fin juin, c'est que quelque chose s'est sérieusement cassé. Ce sont des signes de dysfonctionnements profonds des marchés... » C'est un fonctionnaire européen qui parle, et il n'est pas le seul, à Bruxelles, à se dire particulièrement inquiet de l'été qui s'annonce.

Citation :

L'exécutif de Mariano Rajoy est étranglé. Confronté, sur le terrain, à une contestation sociale croissante, il connaît toutes les peines du monde, aussi, à boucler le montage imaginé, fin juin, par les dirigeants européens, pour venir en aide à ses banques.

Après les mineurs début juillet (lire notre article), c'est au tour des fonctionnaires de faire entendre leur colère. Ils sont les principales victimes des dernières mesures d'austérité annoncées par le gouvernement conservateur.

Policiers, pompiers, petit personnel des administrations, ont ainsi participé à des mobilisations spontanées, lancées depuis les réseaux sociaux (parmi les hashtags sur Twitter, #graciasfuncionarios). Ils devraient à nouveau défiler, ce jeudi, cette fois à l'appel des deux principales centrales syndicales, avec, parmi les slogans vedettes, «Ceci est un hold-up/Mains en l'air» (Esto es un atraco/Manos arriba). Quelque 80 manifestations sont prévues dans le pays. Certains évoquent la tenue d'une grève générale dès septembre.

Citation :

Combien de temps faudra-t-il pour mettre sur pied le régulateur bancaire européen, présenté comme une condition à la recapitalisation, et qui devrait être hébergé par la Banque centrale européenne (BCE)? Quelle sera sa relation avec l'Autorité bancaire européenne, à peine créée? S'agira-t-il de recapitaliser pour de bon les banques espagnoles, ou simplement de racheter des actions préféréntielles, comme le sous-entendent les Allemands? Si c'était le cas, l'Etat espagnol resterait donc en première ligne, en cas de faillite d'une de ses banques...

Mais c'est un autre dossier qui électrise les débats à Bruxelles ces jours-ci. Pour réduire la facture de l'aide à l'Espagne, les dirigeants européens ont demandé, début juillet, à ce que certains détenteurs d'obligations, auprès des banques espagnoles les plus mal en point, encaissent des pertes. Les propriétaires des obligations les plus risquées - en majorité des petits épargnants qui n'étaient pas conscients de ce qu'ils achetaient à l'époque - vont donc perdre la valeur de leurs placements.

Citation :

A l'inverse, les obligations les plus protégées, celles détenues par exemple par les banques françaises, allemandes, ou belges, ne devraient pas être concernées. Sauf que le Wall Street Journal, lundi, a révélé un spectaculaire changement de position de la BCE: désormais, l'institution de Mario Draghi milite pour que les détenteurs d'obligations dits «senior» encaissent eux aussi des pertes. L'affaire peut paraître très technique, mais elle est décisive. Cela permettrait d'alléger de plusieurs milliards d'euros le plan d'aide aux banques. Et donc de diminuer de presque autant, pour le dire de manière schématique, d'éventuelles nouvelles mesures d'austérité à prendre.

Sauf surprise, l'Eurogroupe de vendredi ne devrait pas suivre les recommandations de la BCE

Citation :

Mais le sujet est bien parti pour revenir sur le devant de la négociation lors du prochain Conseil européen, en... octobre. Pour Mariano Rajoy, c'est un autre dossier explosif à défendre face à des Espagnols de plus en plus en colère. Car il illustre, une fois encore, un deux poids deux mesures difficile à accepter: des petits épargnants encaisseraient les pertes, tandis que la dette des grandes banques européennes serait, elle, protégée.

Espagne : les taux à 10 ans repassent au-dessus de 7%



ça va beaucoup mieux..

Madrid : les chômeurs dans les rues contre l'austérité