Intervention de François Bayrou

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le JDD 26/02

Mardi 26 Février 2008

Bayrou: "Pas facile d'être seul contre tous"
Propos recueillis par Virginie LE GUAY
leJDD.fr

François Bayrou se rêve en héritier d'André Labarrère, le défunt maire de Pau resté 36 ans à la tête de la ville. Mais le président du Modem, en dépit de son aura nationale et de ses grands projets pour la capitale du Béarn, n'aura pas la partie facile face à la socialiste Martine Lignières-Cassou. Il refuse toutefois de lier son avenir politique à son destin municipal à Pau.




Premier tour dans quinze jours. Vous semblez confiant malgré les sondages...
Je le suis même si ce n'est jamais facile d'être seul contre tous. J'ai toujours su que cette bataille serait risquée. Cela ne m'a pas découragé. Quand on veut la partie facile, on choisit les partis dominants ce qui n'est pas mon cas. Mon pari, c'est d'offrir aux électeurs une proposition politique différente. Je suis convaincu que les Palois, après leur histoire d'amour de 36 ans avec André Labarrère, sont disposés à ouvrir, avec moi, un nouveau chapitre de leur vie municipale. Ils sont prêts à faire le choix du panache. Il savent que je vois grand pour leur ville, comme André Labarrère. Que je serai là pour eux.

Lors d'un récent déplacement à Pau, Nicolas Sarkozy a apporté un soutien marqué au maire sortant le socialiste Yves Urieta...
Parce qu'il veut ma mort, le président de la république s'est immiscé à plusieurs reprises dans cette élection municipale. Je ne suis pas sûr, pour ma part, que les Palois acceptent facilement de recevoir des ordres. Ils sont indépendants, aiment leur liberté. Les consignes de vote, ce n'est pas pour eux.

Vous jouez gros dans cette élection. Une défaite ne viendrait-elle pas compromettre votre avenir politique?
Pau est la ville de ma jeunesse, de ma famille, de ma vie professionnelle. Il était naturel que je me représente ici. J'ai déjà été candidat en 1989. Et je ne suis pas passé loin de la victoire. Mais une élection municipale n'est ni un enjeu politique ni un match politique. Comme moi, les Palois vivent ce scrutin comme le destin de leur grande famille. L'enjeu est local. Pau ne représente rien pour le Modem, le parti que je dirige. Quant à mon avenir personnel, même si je préfère, comme tout le monde, gagner que perdre, il ne sera en rien entravé par une éventuelle défaite. Je continuerai ma route, même en cas de défaite municipale. Qui se souviendra des municipales dans quelques mois? Tout le monde sera passé à autre chose.

Il a raison de ne pas s'occuper des attaques des uns et des autres. Tout est fait pour le déstabiliser mais ce sont les électeurs qui décideront.

Courage François !

27.02.2008


lyon municipales 27/02


François Bayrou: «Les municipales sont un défi»



De passage cet après-midi à Lyon, le leader démocrate se félicite de voir «exploser de partout les vieux repères droite-gauche»


>> Comment se présentent les municipales?
"Ce scrutin voit l’apparition d’une nouvelle génération politique un peu partout en France, une génération qui veut un courant politique nouveau, indépendant, capable de s’affirmer face aux partis dominants. Les municipales sont un défi à relever car ce sont des élections locales où la notabilité joue un rôle important".

>> Le Modem part seul, ou avec l’UMP et dans d’autres encore avec le PS.N’y a-t-il pas un problème de lisibilité pour l’électorat?
"Non car c’est très clair : partout où on l’a voulu et pu nous avons des listes indépendantes- il y en a plusieurs centaines. Dans un nombre limité de cas nous avons choisi des ententes notamment dans les villes où nous étions sortants ou dans des villes moyennes. Notre message est donc très lisible : nous affirmons que l’on peut travailler avec tous les républicains, que le mur de Berlin entre la droite et la gauche est désormais disparu et que l’on peut créer de nouvelles majorités d’idées. De plus, les vieux repères droite-gauche explosent partout. On voit qu’il est difficile de travailler avec un seul camp quand il s’agit de problèmes locaux où l’idéologie ne peut rien résoudre".

>> Le 9 mars au soir chaque liste fera-t-elle ce qu’elle voudra où imposerez-vous les attitudes à avoir?
"On discutera avec toutes les listes pour confronter les points de vue. Il n’y aura pas de diktat mais rien ne se fera sans mon aval".

>> Quelles sont vos espérances pour Lyon et Saint-Etienne?
"J’ai beaucoup d’affection et j’ai apporté tout mon soutien à Gilles Artigues qui est quelqu’un de très courageux et de très bien. A Lyon, après quelques difficultés de départ, une nouvelle équipe porte notre drapeau et nos espoirs avec Éric Lafond qui est enthousiaste, compétent et courageux. Il y a un espace entre Dominique Perben et Gérard Collomb".

>> Ceux qui sont avec Perben ou Collomb seront-ils exclus?
"Mon devoir c’est le rassemblement".

>> Que dîtes-vous de l’effondrement de Nicolas Sarkozy dans les sondages?
"Depuis le premier jour, j’ai analysé les éléments politiques et personnels qui allaient créer une fracture entre Nicolas Sarkozy et les Français. Ces éléments touchent aux valeurs essentielles de la République et à la façon dont les Français pensent l’exercice de la République. Le Président devra s’interroger en profondeur sur ces fractures et envisager de réorienter son comportement".

>> Votre combat à Pau n’est-il pas plus ardu que prévu ?
"Je savais qu’il serait serré. Je l’ai voulu comme tel car je ne suis pas allé chercher un accord avec l’UMP ou le PS".

Propos recueillis par Michel Rivet-Paturel

François Bayrou ne veut pas d'un référendum sur Nicolas Sarkozy
Challenges.fr | 27.02.2008 | 16:52


Le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, s'est désolidarisé samedi de la chef de file locale de son mouvement à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue parisienne, qui figure sur la liste UMP pour les élections municipales des 9 et 16 mars.

MARSEILLE (Reuters) - François Bayrou dit ne pas vouloir transformer le scrutin municipal de mars en un référendum politique axé sur la personne du président de la République.

"Tous les autres chefs de parti disent qu'ils vont faire un référendum pour ou contre Sarkozy. Moi, je veux d'abord une élection pour offrir un vrai choix. Je ne veux pas transformer les élections municipales en référendum politique", a-t-il expliqué à Marseille lors d'une conférence de presse.

"A la fin du mandat des élus municipaux, en 2014, on aura oublié les vicissitudes actuelles du pouvoir", a-t-il ajouté.

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) ne doute toutefois pas que le résultat du scrutin des 9 et 16 mars soit pris en compte par Nicolas Sarkozy et son gouvernement. "Il y a beaucoup de choses qui inquiètent les Français, il n'est que temps que le pouvoir les mesure", a-t-il dit.

François Bayrou était venu à Marseille soutenir l'ex-député des Verts aujourd'hui tête de liste du MoDem Jean-Luc Bennahmias. Les derniers sondages créditent son parti de 7% à 9% des intentions de vote au soir du 9 mars à Marseille.

Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de la ville qui brigue un troisième mandat, se retrouve dans une position délicate face à son challenger socialiste, Jean-Noël Guérini. Un sondage publié cette semaine donne ce dernier gagnant.

Avons nous des marseillais sur le forum ?
Je suis passée à Marseille le mois dernier, restée une journée seulement. donc je n'ai qu'un tout petit aperçu.
Mais la ville m'est apparue comme bien négligée !

J'aimerais leur avis.

http://centreenleon.blogs.letelegramme.com/archive/2008/02/28/il-va-y-avoir-un-accident.html

A lire un dossier édifiant dans le nouvel observateur de cette semaine.

Le président du MoDem n'exclut pas de grandes manifestations de rue ou une révolte des parlementaires. Dans cette perspective, il croit plus que jamais nécessaire une «alliance des reconstructeurs», sorte de néo-Front républicain qui rassemblerait la gauche socialiste, le centre et la droite gaulliste, dont Alain Juppé, son voisin bordelais, est à ses yeux le chef naturel. «Ce n'est pas une question de gauche ou de droite, c'est la République qui est en cause», martèle-t-il, fidèle à son credo. Mais François Bayrou se redit incapable d'écrire le scénario de l'affrontement inédit qu'il sent poindre : celui qui devrait mettre aux prises un président qui croit avoir tous les droits à des Français qui croient génétiquement à l'Etat de droit.

Extraits :
Le premier, j'ai dit que Nicolas Sarkozy représentait une menace pour les valeurs de la République. Aujourd'hui, je ne sais pas ce qui va arriver.» A l'heure de la grande désillusion des Français à l'égard de leur président, François Bayrou apparaît paradoxalement comme sonné : il ne pensait pas que les faits lui donneraient aussi rapidement et aussi profondément raison !
Pendant la campagne présidentielle, il n'a pas ménagé le candidat Sarkozy, brocardant ses rapports incestueux avec l'argent, les patrons, les médias, stigmatisant son alignement sur George Bush. En regard, les principaux leaders de la gauche apparaissaient presque indulgents, comme fascinés par la bête politique qu'est aussi Sarkozy. Aujourd'hui, Bayrou le précurseur ne peut que constater que tout le monde communie dans la sarkophobie. «Ca ne peut pas durer comme ça pendant cinq ans, laisse-t-il tomber. Il va y avoir un accident. Quand les ponts se rompent entre un président et un peuple, il se produit forcément quelque chose.» Quelque chose de «thermonucléaire», glisse-t-il un peu plus tard, aussi sûr que la France va connaître une déflagration qu'incapable d'en préciser la nature.
François Bayrou en concluait que si le rejet de Nicolas Sarkozy était profond dans les élites, il ne touchait pas encore fortement, en dépit de ce que disaient les sondages, les Français d'en bas. Mais ce samedi, alors qu'il parcourait les artères du centre-ville, les Palois sont tombés sur lui en avalanche : «Ils sont au moins dix à m'avoir dit leur désaccord avec la décision de Sarkozy de contourner le Conseil constitutionnel sur la rétention de sûreté. Ce qui se passe est de l'ordre des gouttes d'eau qui font déborder le vase.»

Plus que quiconque, le président du MoDem comprend les raisons de la disgrâce présidentielle. «Un chef de l'Etat doit rassurer, incarner, défricher l'avenir, souligne-t-il. Or Sarkozy fait le contraire de tout ça.» La Ve République est morte ! Dans l'état gazeux où se trouve la France, c'est sa seule certitude : les institutions ne survivront pas à l'expérience Sarkozy. «La preuve est faite qu'il n'y a pas de garde-fou.» François Mitterrand a dit un jour que la Ve République avait été dangereuse avant lui et qu'elle le serait après lui. Comme Mitterrand, François Bayrou juge que la Ve République exige un «président sage» tant il est doté de nombreux pouvoirs. Aujourd'hui, le côté forcené du nouveau président menace tout l'édifice constitutionnel : personne ne peut y faire obstacle.

FB sera ce soir au JT de France 2. Il sera interviewé pendant 4 à 5 minutes par Françoise Laborde en direct de Pau.

Citation :

«Ca ne peut pas durer comme ça pendant cinq ans, laisse-t-il tomber. Il va y avoir un accident. Quand les ponts se rompent entre un président et un peuple, il se produit forcément quelque chose.» Quelque chose de «thermonucléaire», glisse-t-il un peu plus tard, aussi sûr que la France va connaître une déflagration qu'incapable d'en préciser la nature.

Je suis d'accord avec l'analyse de F Bayrou... sans joie aucune...

airlane

Superbe ton avatar ...

Je suis à la fois heureux et effrayé que FB partage mon point de vue.

bayrou.fr

François Bayrou : "Les municipales sont un défi"
28 février 2008


Interviewé par Michel Rivet-Paturel, journaliste du Progrès, François Bayrou a expliqué quelle était sa perception des élections municipales et du rôle que le Modem compte y jouer.


Comment se présentent les élections municipales ?
Ce scrutin voit l’apparition d’une nouvelle génération politique un peu partout en France, une génération qui veut un courant politique nouveau, indépendant, capable de s’affirmer face aux partis dominants. Les municipales sont un défi à relever car ce sont des élections locales où la
notabilité joue un rôle important.

Le Modem dans certaines villes part seul, avec l’UMP ou encore avec le PS. N’y a-t-il un problème de lisibilité pour votre électorat ?
Non car c’est très clair : partout où on l’a voulu et pu nous avons des listes indépendantes - il y en a plusieurs centaines. Dans un nombre limité de cas nous avons choisi des ententes notamment dans les villes où nous étions sortants ou dans des villes moyennes. Notre message est donc très lisible : nous affirmons que l’on peut travailler avec tous les républicains, que le mur de Berlin entre la droite et la gauche est désormais disparu et que l’on peut créer de nouvelles majorités d’idées. De plus, les vieux repères droite-gauche explosent partout. On voit qu’il est difficile de travailler avec un seul camp quand il s’agit de problèmes locaux où l’idéologie ne peut rien résoudre.

Le 9 mars au soir chaque liste fera-t-elle ce qu’elle voudra où imposerez-vous les attitudes à avoir ?
On discutera avec toutes les listes car il est bon de confronter les points de vue. Il n’y aura pas de diktat mais rien ne se fera sans mon aval.

Quelles sont vos espérances pour Lyon et Saint-Etienne ?
J’ai beaucoup d’affection et j’ai apporté tout mon soutien à Gilles Artigues qui est quelqu’un de très courageux et de très bien. A Lyon, après quelques difficultés de départ, une nouvelle équipe porte notre drapeau et nos espoirs avec Eric Lafond qui est enthousiaste, compétent et courageux . Il y a un espace entre Dominique Perben et Gérard Collomb.

Ceux qui sont candidats avec Perben ou Collomb seront-ils exclus ?
Mon devoir c’est le rassemblement.

Que dîtes vous de l’effondrement de Nicolas Sarkozy dans les sondages?
Depuis le premier jour, j’ai analysé les éléments politiques et personnels qui allaient créer une fracture entre Nicolas Sarkozy et les Français. Ces éléments touchent aux valeurs essentielles de la République et à la façon dont les Français pensent l’exercice de la République. Le Président devra s’interroger en profondeur sur ces fractures et envisager de réorienter son comportement.

Votre combat pour la ville de Pau n’est-il pas plus ardu que prévu ?
Je savais qu’il serait serré. Je l’ai voulu comme tel car je ne suis pas allé chercher un accord avec l’UMP ou le PS.


Propos recueillis par Michel Rivet-Paturel


Le Progrès

video France 2

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-france2-betancourt-farc-280208.html

Ce matin FBayrou était l'invité, 8h30 à 9 h, de JJBourdin.

Ceux qui le souhaitent peuvent écouter son intervention sur le site RMC.

juju41 a écrit:

Le MODEM a condamné la politique menée par le gouvernement français au Tchad.

(auto-censure de période électorale)

Je me suis permis de faire suivre le message ci-dessus sur le fil ouvert sur le medef...
Pour regrouper nos infos sur cette affaire.
En fait, il a sa place aux deux endroits.

ce Soir FB à TF1 20 heures

22:00 Meeting de François Bayrou et Marielle de Sarnez
Emission spéciale - Durée : 1 h 30
4:3 TP

Depuis la Mutualité, retransmission du meeting de la candidate du Mouvement démocrate à la mairie de Paris, accompagnée pour l'occasion par le président du parti, François Bayrou.

Ah, j'y serais. Je vous ferais coucou.

Idem!

l'express mardi 4 mars 2008, mis à jour à 21:10

François Bayrou veut "abattre le mur de verre" gauche/droite
Reuters
L'offre politique du MoDem lors des élections municipales va permettre aux Français d'abattre le mur de verre qui sépare gauche et droite pour une meilleure gestion locale, a déclaré François Bayrou.
Les questions d'environnement, de circulation ou de social "ne sont pas des problèmes qui dans une ville devraient se traiter par étiquette", a fait valoir le président du parti centriste sur TF1.

Les sympathisant du MoDem "sont prêts lorsqu'il sont devant une maire de qualité de dire 'travaillons ensemble. On n'a pas la même étiquette mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas exactement les mêmes idées sur le plan national qu'on ne peut pas se rassembler et faire vivre la ville dans la diversité'", a-t-il assuré.

"Vous voyez bien qu'on abat une frontière, une espèce de mur de verre qui séparait les deux moitiés de la France et on les fait vivre ensemble", s'est félicité le candidat à la mairie de Pau.

Dans un "pays qui se fracture", où des retraités "n'y arrivent plus malgré les centaines d'euros économisés sur la nourriture" et des femmes "comptent jusqu'au dernier centime (...) il faut de la solidarité", a insisté François Bayrou.

"Je suis sûr que le mouvement qui dit 'faisons ensemble' est un mouvement qui parle au tréfonds des familles, des femmes et des hommes qui se désespèrent parce que malgré les promesses rien ne change".

Et ben voilà une solide mise au point.

5 mars 2008

"C'est la première fois dans l'histoire de Paris que se présente ainsi une proposition politique nouvelle" souligne François Bayrou
Réagir Envoyer à un ami
François Bayrou était à la Mutualité, le 4 mars 2008 pour participer à la grande réunion publique organisée autour de Marielle de Sarnez et des têtes de listes du Mouvement Démocrate à Paris. Devant une salle pleine et chaleureuse, il a plaidé pour la fin de la loi électorale concernant Paris Lyon et Marseille et salué avec force la proposition nouvelle que porte Marielle de Sarnez et le Mouvement démocrate à Paris. François Bayrou a par ailleurs salué, devant les milliers de personnes présentent, la qualité humaine, la générosité et l'intelligence de tout ceux qui ont participé à ce mouvement estimant qu'"on est pas là pour recevoir, on est là pour donner et cela fait toute la différence avec les autres partis politiques." Le député de Pyrénées-Atlantiques a également rendu un hommage appuyé à Marielle de Sarnez, rappelant la confiance et l'admiration qu'il lui porte tout en soulignant que "de telles entreprises humaines ne peuvent se réaliser que si elles ont à leur tête quelqu'un dont la qualité humaine entraîne tout le monde à se dépasser."


François Bayrou a dénoncé mardi soir la loi électorale "stupide et pénalisante" propre à Paris, Lyon et Marseille, "où avec quelques voix de plus on a le monopole des décisions" soulignant que "toutes les autres villes de France ont le droit de choisir le maire qui les gouverne."

Appelant à ce que "soit représenté justement, au moins sur la moitié des élus, le rapport de forces", le président du Modem a condamné "une loi électorale stupide" estimant "ça va même plus loin à Paris" puisqu'il il y a sept ans, Bertrand Delanoë devint maire de Paris alors qu'il "avait obtenu moins de voix que Philippe Seguin."
ici vidéo du discours
http://www.mouvementdemocrate.fr/evenements/municipales-2008/actualites/bayrou-discours-mutualite-paris-sarnez-040308.html