Intervention de François Bayrou

5 mars 2008

"C'est la première fois dans l'histoire de Paris que se présente ainsi une proposition politique nouvelle" souligne François Bayrou
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François Bayrou était à la Mutualité, le 4 mars 2008 pour participer à la grande réunion publique organisée autour de Marielle de Sarnez et des têtes de listes du Mouvement Démocrate à Paris. Devant une salle pleine et chaleureuse, il a plaidé pour la fin de la loi électorale concernant Paris Lyon et Marseille et salué avec force la proposition nouvelle que porte Marielle de Sarnez et le Mouvement démocrate à Paris. François Bayrou a par ailleurs salué, devant les milliers de personnes présentent, la qualité humaine, la générosité et l'intelligence de tout ceux qui ont participé à ce mouvement estimant qu'"on est pas là pour recevoir, on est là pour donner et cela fait toute la différence avec les autres partis politiques." Le député de Pyrénées-Atlantiques a également rendu un hommage appuyé à Marielle de Sarnez, rappelant la confiance et l'admiration qu'il lui porte tout en soulignant que "de telles entreprises humaines ne peuvent se réaliser que si elles ont à leur tête quelqu'un dont la qualité humaine entraîne tout le monde à se dépasser."


François Bayrou a dénoncé mardi soir la loi électorale "stupide et pénalisante" propre à Paris, Lyon et Marseille, "où avec quelques voix de plus on a le monopole des décisions" soulignant que "toutes les autres villes de France ont le droit de choisir le maire qui les gouverne."

Appelant à ce que "soit représenté justement, au moins sur la moitié des élus, le rapport de forces", le président du Modem a condamné "une loi électorale stupide" estimant "ça va même plus loin à Paris" puisqu'il il y a sept ans, Bertrand Delanoë devint maire de Paris alors qu'il "avait obtenu moins de voix que Philippe Seguin."
ici vidéo du discours
http://www.mouvementdemocrate.fr/evenements/municipales-2008/actualites/bayrou-discours-mutualite-paris-sarnez-040308.html

Et bien voilà, c'est clair : toute l'énergie a été investie pour Paris !

(et peut-être Pau)

Pleurez Provinces ! Votre tour viendra peut-être...un jour...après les Présidentielles...

F. Bayrou sera l'invité de l'émission de France Inter demain matin 7 mars de 8 h.20 à 8 h.30 et répondra aux questions des auditeurs de 8 h.40 à 9 h.

Merci Juju41, d'avoir mentionné l'adresse permettant d'entendre
ou réentendre le discours parisien de FBayrou,
ce que je n'avais pu faire, étant en déplacement.

flash Le figaro

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  "Changer la vie politique" (Bayrou)
  
  
  
  
  
  François Bayrou a expliqué aujourd'hui le choix du Mouvement démocrate (MoDem) de passer des accords au cas par cas selon les villes au second tour des municipales, sans consigne nationale, par une volonté d'"indépendance" de son parti et une volonté de "changer la vie politique".
  La "vie politique, ça fait des années et des années qu'elle est bloquée, j'ai envie de la changer", a déclaré M. Bayrou sur Europe 1.
  "Il y a des maires ou des candidats que je considère comme intéressants dans les deux camps", a ajouté le président du MoDem.
  "Hier, on était obligé, alors qu'on voulait participer à la gestion d'une ville, de se rallier à un camp, et le même camp pour toute la France, que ce soit des gens bien ou des gens qui ne valent pas le peine", a-t-il dit.
  "Nous considérons que nous sommes fréquentables les uns pour les autres, qu'il y a des gens nombreux dans la droite républicaine française" et "dans la gauche démocratique française qui méritent qu'on parle avec eux".
  "Arrêtons de considérer qu'on a de l'autre côté de la barrière des ennemis irréductibles, lorsqu'il s'agit des villes", a-t-il souhaité. "Ca sera vrai un jour pour la France aussi".
  Ne pas donner de "consigne générale" et refuser le "ralliement à un camp ou un autre" est "l'affirmation d'une indépendance", a-t-il souligné.
  
  
  

mouvementdemocrate.fr 11 mars 2008
François Bayrou refuse "d'abandonner l'indépendance que nous avons voulue pour nous faire retomber dans un camp"

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François Bayrou était ce mardi 11 mars, l'invité d'Europe 1, l'occasion de réaffirmer la ligne d'indépendance qui caractérise la démarche du Mouvement Démocrate, refusant "l'idée selon laquelle, on pourrait, en raison d'une élection locale, nous faire abandonner l'indépendance que nous avons voulue pour nous faire retomber dans un camp, un accord global avec l'UMP, cela veut dire, retomber dans un camp, le camp de la droite, comme un accord avec la gauche nous ferait tomber dans le camp de la gauche. Le président du Mouvement Démocrate a déclaré "Vivre sans risques, c'est ne pas vivre. J'ai choisi, une fois pour toutes, le risque parce que nous ouvrons des chemins nouveaux qui n'avaient jamais été ouverts depuis 50 ans dans la vie politique française : les clivages qui ont été ceux du XXe siècle sont dépassés. Cela n'a plus d'intérêt de gérer une ville comme cela." Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur la situation du Modem à Paris, François Bayrou a estimé mardi que Bertrand Delanoë avait "fermé la porte" à un accord électoral avec la candidate du MoDem Marielle de Sarnez à Paris avant le second tour des municipales, pour des "raisons internes au Parti socialiste". "Je suis absolument certain que les électeurs de Paris, majoritairement, avaient envie qu'il y ait cette nouvelle majorité plus ouverte. Et puis, Bertrand Delanoë, pour des raisons internes au Parti socialiste, a fermé cette porte, montrant ainsi qu'il se plaçait du côté de la fermeture" a analysé François Bayrou. "Je pense que beaucoup d'électeurs parisiens ne seront pas satisfaits de cette fermeture", a-t-il ajouté. Lien(s) : Ecouter François Bayrou sur Europe 1

flash figaro

Bayrou critique le ton de Fillon





François Bayrou a critiqué aujourd'hui le "ton de menace" de François Fillon, après que le premier ministre a assuré que le président du Mouvement démocrate, qui n'a pas "voulu prendre" la main tendue par l'UMP, "en répondra lui-même devant ses électeurs". "C'est un ton de menace qui n'est pas adapté à la situation", a estimé sur I-télé le président du MoDem.

"On voudrait perpétuellement nous ramener dans un des camps", UMP ou PS, et "nous n'acceptons pas cette logique-là", a-t-il réaffirmé. Disant être dans "une démarche de liberté", il a refusé "d'être le petit doigt sur la couture du pantalon devant les uns ou devant les autres". "Je ne crois pas que ça vaille la peine, de la part des gouvernants d'aujourd'hui, d'utiliser le ton de la menace sur ces sujets", a-t-il ajouté.

Pau "n'a pas envie d'avoir un maire qui plie le genou, se range, simplement parce qu'à un moment donné il trouverait un avantage personnel dans une attitude de soumission", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques. "C'est une ville qui n'a pas envie d'un maire qui soit une carpette ou une lavette".

Source : AFP

Bayrou assume ses alliances élastiques
François Bayrou continue sa stratégie de non-alliance nationale (Reuters).
Le président du Modem ne désavoue qu’une alliance de son parti, celle d’Aubagne avec le PCF. Il dénonce également le «ton de menace» de François Fillon qui, la veille, critiquait la stratégie du mouvement centriste.
F.V. (avec source AFP)
LIBERATION.FR : mercredi 12 mars 2008

François Bayrou assume. «Nous pouvons travailler avec des républicains qu'ils soient au PS ou à l'UMP comme chacun d'entre nous le fait dans sa vie quotidienne», explique-t-il ce matin au micro de RTL, justifiant ainsi la stratégie du Modem d’alliances à la carte, «ville par ville», pour le second tour des municipales.
Une stratégie qu’il assume à une exception près : Aubagne. La liste Modem y a fusionné avec le maire sortant PCF. «Je ne donnerai pas mon investiture à Aubagne, annonce le candidat à la mairie de Pau. C'est la seule alliance que je n'accepte pas». «Il faut que la tête de liste appartienne au courant démocratique républicain français» qui va selon François Bayrou «du PS jusqu'à l'UMP».

Alors que la droite a subitement découvert un intérêt pour le Modem en multipliant lundi les appels du pied pressants, le président du mouvement centriste souligne que l'UMP voulait «un accord global sur toutes les villes» avec son parti, ce qui «aurait fait du Modem l'allié exclusif de l'UMP». Impossible pour lui. «Ceci n'aurait pas été dans la cohérence qui est la nôtre parce que cela aurait voulu dire que nous revenons dans le camp contre camp» et «pour moi notamment dans la vie locale, ce camp contre camp est une anomalie, une malédiction».

La veille, François Fillon a déclaré à Longjumeau (Essonne) que François Bayrou, qui n'a pas «voulu prendre» la main tendue par l'UMP, «en répondra lui-même devant ses électeurs». Réplique de l’intéressé, hier soir sur i-Télé : «Je ne crois pas que ça vaille la peine de la part des gouvernants d'aujourd'hui d'utiliser le ton de la menace sur ces sujets.»

C'est pas encore ce coup là que je ne serai pas d'accord avec lui.

Franchement, ça fait quand même un bon bout de temps que le PC n'est plus anti-républicain. On peut discuter de son étatisme au niveau national, de son incompétence en économie, mais dire que les communistes ne sont pas républicains, franchement, c'est un peu daté comme affirmation, ça fait combat d'arrière garde, un peu comme Berlusconi en Italie qui agite à tout bout de champ la menace bolchévique. Je suis un peu déçue que Bayrou soit aussi "daté" dans son discours, aujourd'hui ça n'a plus trop de sens d'éliminer a priori une alliance avec un maire PC (en plus qui se présente sans étiquette) et surtout pour contrer un éventuel maire UMP qui flirte avec le FN et avec qui il serait encore plus scandaleux de s'allier. .

evelyne44 a écrit:

Je suis un peu déçue que Bayrou soit aussi "daté" dans son discours, aujourd'hui ça n'a plus trop de sens d'éliminer a priori une alliance avec un maire PC (en plus qui se présente sans étiquette) et surtout pour contrer un éventuel maire UMP qui flirte avec le FN et avec qui il serait encore plus scandaleux de s'allier. .

Sauf erreur, c'est le seul parti qui ait encore une idéologie pas franchement démocratique. Il n'est plus à craindre sans doute, mais ce n'est pas suffisant pour être politiquement fréquentable.

Le seul, sûrement pas, parce que le FN c'est pire que le PC à mon avis !
En plus à Aubagne, le candidat se présente sans étiquette, il ne demande donc pas d'adhérer à ses idées politique mais à son projet pour gérer la ville. S'il s'était présenté avec l'étiquette PCF, à la limite, j'aurais compris quelques réticences, mais là, c'est quand même un combat un peu d'arrière garde.

Heu oui mais visiblement quand même le raliment au PCF est fait par opportunisme de la part du candidat MoDem...

modorange a écrit:

Heu oui mais visiblement quand même le raliment au PCF est fait par opportunisme de la part du candidat MoDem...

Avant de juger sans preuves, il faudrait d'abord qu'on dispose des programmes respectifs afin de comparer...

evelyne44 a écrit:

Le seul, sûrement pas, parce que le FN c'est pire que le PC à mon avis !
En plus à Aubagne, le candidat se présente sans étiquette, il ne demande donc pas d'adhérer à ses idées politique mais à son projet pour gérer la ville. S'il s'était présenté avec l'étiquette PCF, à la limite, j'aurais compris quelques réticences, mais là, c'est quand même un combat un peu d'arrière garde.

Dans ce cas, tu as raison, c'est même curieux, comment sait-on, s'il n'a pas l'investiture du PC qu'il est communiste? Quelqu'un lui a demandé de montrer sa carte?

C'est dans cet article du Monde que j'ai vu qu'il se présente sans étiquette. Le Modem a assez de combats d'avant garde à mener (sur la trnasparence dans la démocratie, sur la défense de l'environnement, le développement durable, etc) Ca me chagrine un peu de voir que Bayrou ressort ces combats d'arrière garde contre le communisme.



http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/11/a-aubagne-le-modem-fusionne-avec-le-pcf_1021759_987706.html

Jean-Luc a écrit:

modorange a écrit:

Heu oui mais visiblement quand même le raliment au PCF est fait par opportunisme de la part du candidat MoDem...

Avant de juger sans preuves, il faudrait d'abord qu'on dispose des programmes respectifs afin de comparer...

6 sièges pour un score inférieur à 8% dont un poste de premier adjoint pour la tête de liste MoDem c'est pas suffisant ? ^^

Si sur sa déclaration de candidature le maire sortant a indiqué comme appartenance "sans étiquette", tout cela ressemble à un procès en hérésie, même s'il a obtenu l'investiture du PC pour le premier tour, et à condition que la liste fusionnée ne l'ai pas. Mais si le maire sortant a indiqué comme appartenance "PC" dans sa déclaration de candidature, il ne peut se dire sans étiquette pour le deuxième tour.
Sur quoi repose donc la déclaration du candidat MoDem?

Aucune idée, il faudrait se renseigner auprès de MoDem d'Aubagne. Moi j'ai lu le Monde, apparammment, il est sans étiquette dès le premier tour. de toutes façons, Bayrou a déjà parlé. Au delà de ce fait ponctuel, ce que je trouve dommage c'est qu'un type visiblement intelligent comme Bayrou se soit fixé sur ce type d'attitude un peu passéiste. Espérons que ce n'est que ponctuel.

modorange a écrit:

Jean-Luc a écrit:

modorange a écrit:

Heu oui mais visiblement quand même le raliment au PCF est fait par opportunisme de la part du candidat MoDem...

Avant de juger sans preuves, il faudrait d'abord qu'on dispose des programmes respectifs afin de comparer...

6 sièges pour un score inférieur à 8% dont un poste de premier adjoint pour la tête de liste MoDem c'est pas suffisant ? ^^

Non, ça n'a rien à voir.

Toutes les situations locales sont des cas particuliers, et, de plus, la regle pour ce 2e tour semble avoir été "faites au mieux, chacun pour soi et Dieu pour tous".
La décision de fusion découle t-elle d'une concertation entre les colistiers/militants?
Si c'est non (une fusion "politicienne", donc), vous savez quoi en penser.
Si c'est oui, par contre, cela pourrait se défendre.

Perso, entre un communiste et un UMPiste tendance "droite extreme", mon coeur balance (et plutot coté gauche, d'ailleurs...)

T'as plein de communistes qui sont des gens remarquables (Bocquet de St Amand les eaux (Nord), Delplace (aujourd'hui disparu) de la Garde (Var), qui écrivait des poèmes en Provençal etc.....

ils ne sont pas méchants les communistes (du moins, les nôtres), ce sont des utopistes...
en plus m georges buffet s'est prononcé en faveur de l'esperanto, alors, pas touche, c'est ma copine !!!

Demessine aussi, elle inspire la confiance....

elle a une bonne tête
mais je dois avouer que je ne la connais pas trop bien...

on va à la prochaine fête de l'huma ensemble ??