Intervention de François Bayrou

Bayrou pose en premier opposant à Sarkozy

AP - il y a 37 minutes

AGAY, Var - François Bayrou endosse le costume de premier opposant à Nicolas Sarkozy. Le leader centriste a dénoncé dimanche "l'arbitraire" de la politique du chef de l'Etat dans son discours de clôture de la première université d'été du MoDem au Cap Estérel (Var).

Le "troisième homme" de l'élection présidentielle de 2007 a esquissé les contours d'un projet "humaniste" pour la France.
François Bayrou tente de profiter de la crise du Parti socialiste. Tout au long de son discours, le Béarnais a posé en premier opposant à Nicolas Sarkozy, accusé de fouler au pied les grands principes républicains. Avec Nicolas Sarkozy, "la République en France est de moins en moins démocratique, laïque et sociale, donc de moins en moins République", a-t-il attaqué.
Multipliant les exemples d'actualité, il a dénoncé "l'injustice" du financement du revenu de solidarité active (RSA). Avec la taxe de 1,1% instaurée sur tous les revenus du capital et la possibilité pour les plus riches d'y échapper grâce au bouclier fiscal, "on met ce financement à la charge des classes moyennes", s'est insurgé M. Bayrou, pointant un "risque d'usine à gaz".
Le président du MoDem a continué sa démonstration par l'affaire Tapie, "spoliation d'argent public et enrichissement sans cause", et le fichier EDVIGE, "atteinte aux libertés publiques" qu'un "grand pays moderne ne peut pas accepter".
Il a aussi dénoncé une nouvelle fois le limogeage du coordinateur des services de sécurité en Corse pour ne pas avoir empêché l'occupation samedi dernier par une cinquantaine de nationalistes de la villa corse de Christian Clavier, grand ami de Nicolas Sarkozy. "Ceci n'a qu'un nom: c'est le fait du prince et le bon plaisir, c'est l'arbitraire et l'intimidation", a-t-il lancé.
Plus légèrement, il s'est amusé des ministres "obligés de faire la promotion" du disque de Carla Bruni-Sarkozy "au bas du perron de l'Elysée", signe selon lui d'une ambiance de "cour".
Face à cette "injustice", M. Bayrou entend incarner "une capacité de résistance et une espérance". "Si on cherche une voix pour dire 'non', nous serons là", a-t-il prévenu.
Le président du MoDem a tenté de crédibiliser son opposition en esquissant un projet de "société humaniste pour le XXIe siècle", "créative", "juste", "durable" et "démocratique". Il ainsi prôné une "réforme fiscale de grande ampleur qui favorise l'initiative et le risque par rapport à la rente", "un plan pluri-annuel d'évolution des bas revenus" et une limitation à 1,5% du PIB des déficits publics.
M. Bayrou, les yeux plus que jamais rivés sur la présidentielle de 2012 et toujours confiant dans sa bonne étoile, a exprimé sa conviction de pouvoir rassembler un jour "une majorité de Français" sur ce projet alternatif. Et ceci malgré le départ de la plupart des anciens élus UDF ralliés à Nicolas Sarkozy sous l'étiquette du Nouveau centre. Ces derniers tenaient leur université d'été ce week-end à La Londe-des-Maures, dans le même département du Var.
Après avoir accueilli à son université d'été la reine du polar Fred Vargas, connue pour son soutien aux anciens membres des Brigades rouges réfugiés en France, ou l'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Hubert Védrine, le président du MoDem a demandé à ses amis "d'accepter la différence et s'il le faut la concurrence", conditions des victoires électorales futures. Car "c'est en passant les frontières qu'on bâtit des pays pionniers". AP

François Bayrou souhaite un rassemblement de l'opposition d'ici 2012

LEMONDE.FR avec AFP | 07.09.08 | 15h31 • Mis à jour le 07.09.08 | 15h52


En clôture de l'université d'été du MoDem, qui se tenait du vendredi 5 au dimanche 7 septembre à Cap Esterel (Var), François Bayrou a lancé un appel au rassemblement pour contrer l'UMP aux élections de 2012, un message qui peut être interprété comme un appel aux mouvements d'opposition français, et en particulier au Parti socialiste.

François Bayrou se moque des ministres "obligés de faire la publicité" du disque de Carla Bruni

"J'aurais imaginé bien des choses sur la République, mais pas de voir à la sortie d'un conseil des ministres, les ministres de la République, s'étant vus remettre un disque d'une sympathique chanteuse de variétés, être obligés d'en faire la publicité au bas du perron de l'Elysée", a ironisé le président du MoDem, dimanche. Estimant que les ministres avaient été "obligés de faire la publicité" du disque deCarla Bruni – "une oeuvre sans doute importante, mais qu'il n'est toujours pas question de mettre au programme des écoles !" – François Bayrou a dénoncé l'"extraordinaire ambiance de cour" qui règne à l'Elysée. "Et tout ça n'est pas un hasard". C'est "parce qu'il faut se mettre dans les petits papiers de ceux qui ont le pouvoir suprême", a-t-il ajouté. –(Avec AFP.)

"Le rassemblement suppose d'accepter la différence" et "s'il le faut la concurrence", a expliqué le président du MoDem et ancien candidat à la présidentielle. "Le jour où l'alternance sera à l'ordre du jour, la question sera celle de l'efficacité", a-t-il ajouté, soulignant que "toute victoire électorale suppose des rassemblements". "Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble (...) Je sais bien qu'il n'est pas facile de passer des frontières, mais c'est en passant des frontière qu'on bâtit des pays pionniers", a poursuivi M. Bayrou devant les quelque 2 000 militants qui avaient fait le déplacement.

"AUCUNE MANOEUVRE"

"Je sais que ça représente un effort", a-t-il poursuivi, regrettant que "jusqu'à maintenant, la règle en France c'est de ne parler qu'avec les gens qui sont d'accord avec vous"."Quand je vois des concitoyens qui ont eu jusqu'à maintenant un parcours, un engagement, une filiation qui n'était pas la mienne, je ne vois pas en eux des ennemis, des adversaires ou des étrangers, je vois des concitoyens", a-t-il encore fait valoir, en référence aux présences de l'ancien ministre socialiste Hubert Védrine et de la romancière Fred Vargas.Pour ce qui est du Nouveau Centre (NC), parti formé par des anciens députés de l'UDF ayant rallié la majorité, qui tenait sa propre université d'été à moins de 80 kilomètres de là, M. Bayrou a tenu à être clair. Il a assuré que son parti ne participerait "à aucune manoeuvre". "Les agitations diverses et variées de groupuscules et de satellites, nous nous en tiendrons le plus éloignés possibles", a assuré celui qui s'honore d'être "hors du chaudron" de la majorité présidentielle.

Hervé Morin, chef de file du NC, a estimé que sa formation politique avait "un péché originel, celui de refuser la stratégie de Bayrou". On a été vécus comme ceux qui allaient à la soupe. On n'a pas été capables d'expliquer la rupture. On a quatre ans pour bâtir nos idées", a-t-il déclaré, visant à construire un un parti "libéral", "social", "humaniste" et "européen".

dimanche 07 septembre 2008


François Bayrou s'indigne de voir des ministres faire la publicité du disque de Carla Bruni


François Bayrou critique l'ambiance de cour qui règne autour de Nicolas Sarkozy. : AFP

Après avoir fait un appel du pied aux socialistes, François Bayrou, a profité de l'université d'été du MoDem pour dénoncer la promotion "obligée" du disque de Carla Bruni, faite par les ministres.

"J'aurais imaginé bien des choses sur la République, mais pas de voir à la sortie d'un conseil des ministres, les ministres de la République, s'étant vus remettre un disque d'une sympathique chanteuse de variétés, être obligés d'en faire la publicité au bas du perron de l'Elysée", lance a fustigé François Bayrou, ce matin lors de l'université d'été de son parti à Cap Estérel, près de Saint-Raphaël.
"C'est une œuvre sans doute importante, mais il n'est toujours pas, à l'heure qu'il est, question de mettre au programme des écoles!".
"Ambiance de cour"

"Tout ça n'est pas un hasard", a ajouté le leader centriste. C'est "parce qu'il faut se mettre dans les petits papiers de ceux qui ont le pouvoir suprême", a-t-il ajouté en dénonçant une "extraordinaire ambiance de cour"
A l'issue du dernier Conseil des ministres avant la pause estivale, les membres du gouvernement avaient reçu en cadeau le nouveau disque de Carla Bruni-Sarkozy, et plusieurs l'avaient recommandé à la presse en sortant de l'Elysée.

http://www.ouest-france.fr/Francois-Bayrou-s-indigne-de-voir-des-ministres-faire-la-publicite-du-disque-de-Carla-Bruni/re/actuDet/actu_3631-699410------_actu.html

MoDem : François Bayrou fait un appel du pied au PS

NOUVELOBS.COM | 07.09.2008 | 15:56

"Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble", a lancé le président du Mouvement Démocrate en clôture de son université d'été.

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a lancé, sans les nommer, un appel aux socialistes en clôturant l'université d'été de son parti, dimanche 7 septembre, affirmant : "nous aurons besoin les uns des autres" pour battre Nicolas Sarkozy en 2012.
"Le jour où la question de l'alternance sera à l'ordre du jour, la question sera celle de l'efficacité", car "toute victoire électorale suppose des rassemblements", a déclaré l'ex-candidat à la présidentielle, devant plus de 2.000 militants réunis à Cap Estérel près de Saint-Raphaël (Var).
"Le rassemblement suppose (..) d'accepter la différence" et "s'il le faut la concurrence", a-t-il ajouté.
"Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble", a-t-il lancé. "Je sais bien qu'il n'est pas facile de passer des frontières, mais c'est en passant des frontière qu'on bâtit des pays pionniers".

"Aucune manœuvre"

"Je sais que ça représente un effort", car "jusqu'à maintenant, la règle en France c'est de ne parler qu'avec les gens qui sont d'accord avec vous", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques, qui a reçu à Cap Estérel l'ancien ministre PS des Affaires étrangères Hubert Védrine, et la romancière Fred Vargas, très engagée dans le mouvement de soutien à l'ex-membre des Brigades rouges Cesare Battisti.
"Quand je vois des concitoyens qui ont eu jusqu'à maintenant un parcours, un engagement, une filiation qui n'était pas la mienne, je ne vois pas en eux des ennemis, des adversaires ou des étrangers, je vois des concitoyens", a ajouté François Bayrou.
Alors que le Nouveau Centre, formé par les ex-députés UDF qui avaient rejoint Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle, tenait son université d'été à 75 km de là, à La Londe-Les-Maures (Var), François Bayrou a réaffirmé devant la presse que le MoDem ne participerait "à aucune manoeuvre".
"Les agitations diverses et variées de groupuscules et de satellites, nous nous en tiendrons le plus éloignés possibles", a assuré celui qui s'honore d'être "hors du chaudron" de la majorité présidentielle.


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080907.OBS0349/modem__francois_bayrou_fait_un_appel_du_pied_au_ps.html

Mouais...

Je te sens dubitatif, là. Pourquoi ? Tu n'avais pas attendu la promo ministérielle pour acheter le CD ?

modorange a écrit:

Mouais...

tu peux développer modorange ?

J'espérais moi aussi que FB développerait un peu son axe idéologique.

Disons que si le PS négocie avec Bayrou, ce sera en position de force et il ne pourra pas faire entendre ses idées principales (économie notamment).
Cela dit si le PS fait la sourde oreille, cela favorisera largement Bayrou qui pourra dénoncer une forme de sectarisme primaire.

Mais les dirigeants socialistes ne sont pas cons. Je pense qu'ils vont donner l'illusion de négocier avec Bayrou et se plaindre qu'il ne fasse pas assez de concessions. D'où mon "mouais".

c'est bien de se rassembler mais tout dépend avec qui. Quand FB parle du PS, j'espère qu'il s'adresse aux sociaux-démocrates et non pas à la gauche du PS, avec qui nous n'avons (presque) rien en commun.
Une alliance Modem-PS ne peut se faire que sur des bases communes (europe fédérale, justice sociale, sociale-économie)
Et ces appels sonnent comme le glas de la 3ème voie.

+1 toutoune

Et il faudrait pas que FB ne ferme pas la porte à l'autre camp. Les déçus du Sarkozysme, Villepinistes, Chiraquiens de la dernière heure, réformateurs libéraux (près de 100 députés, et tous très critiques sur le financement du RSA)

gillou a écrit:

"Le rassemblement suppose d'accepter la différence" et "s'il le faut la concurrence", a expliqué le président du MoDem et ancien candidat à la présidentielle. "Le jour où l'alternance sera à l'ordre du jour, la question sera celle de l'efficacité", a-t-il ajouté, soulignant que "toute victoire électorale suppose des rassemblements". "Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble (...) Je sais bien qu'il n'est pas facile de passer des frontières, mais c'est en passant des frontière qu'on bâtit des pays pionniers", a poursuivi M. Bayrou devant les quelque 2 000 militants qui avaient fait le déplacement.

C'est pourtant clair : il s'agit d'un appel, non seulement à gauche (même si le PS est le plus gros des partis désireux de virer Sarko), mais aussi à droite.
Le rassemblement se fera avec ceux qui sont prêts à partager des valeurs communes plutôt qu'avec ceux qui mettent en avant leurs différences.

Il n'y a donc pas de « Mouais... » qui tienne.

liberspirita a écrit:

Et il faudrait pas que FB ne ferme pas la porte à l'autre camp.

Tel qu'écrit, tu voudrais qu'il ferme la porte.

Je préfère penser que tu t'es un peu mélangé les touches...

Modem: Les compagnons de l'anti-sarkozysme

Par Florence MURACCIOLE, au Cap-Esterel (Var)
Le Journal du Dimanche Pendant que l'UMP tient "campus" à Royan, le Modem se réunit lui ce week-end bien plus au sud, près des plages varoises du Cap Esterel. L'occasion pour François Bayrou d'agréger autour de lui les opposants à la politique de Nicolas Sarkozy. Force est de constater que le filon est bon, même si le leader centriste refuse qu'on le catalogue exclusivement dans ce seul registre.

François Bayrou à la rencontre de ses partisans au Cap Esterel. (Maxppp)


Quel meilleur endroit que la plage du Débarquement de Provence d'août 1944 pour exalter la résistance? Ainsi, François Bayrou organise la résistance... contre Nicolas Sarkozy, l'occupant de l'Elysée. Ce dimanche, au Cap-Esterel (Var), en clôturant l'Université d'été du Modem, il dénonce les "dérives du pouvoir". L'affaire Tapie et son "pactole" reçu de l'Etat; le fichier Edvige, "inqualifiable dans un pays démocratique": le limogeage du chef de la sécurité en Corse, "digne de L'Enquête corse", le financement du RSA, dont "sont exonérés les foyers fiscaux les plus riches". Autant de scandales pour le résistant Bayrou!

"Sur ces combats-là, j'ai assuré alors que je n'ai guère entendu les socialistes", constate-t-il, pas mécontent d'être désigné comme le premier opposant de France, un futur compagnon de la libération électorale! "Ne me résumez pas à de l'anti, je défends des principes", dit le faux modeste, qui veut rassembler "centristes, socialistes et gaullistes" pour aller à l'assaut de l'Elysée en 2012. "Force de résistance" et "repère pour l'avenir", comme le définit Bayrou, le Modem, qui n'a que seize mois d'existence, a perdu ses grands élus, mais trouvé ses troupes. "L'UDF était un parti de notables; le Modem est un parti de militants", applaudissent les connaisseurs. Ils étaient 1 500 hier, à se presser dans le théâtre de verdure du village-vacances du Cap-Esterel; ils devaient être près de 2 000 aujourd'hui pour voir et complimenter François Bayrou. Et démontrer ainsi que l'ancien et toujours candidat à l'Elysée n'est pas un homme seul.

"Bayrou met l'Homme au centre de toute chose"

Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes: tous goûtent la joie d'appartenir à un parti en construction, prêts à suivre leur chef dans sa quête du Graal. Ils ne sont pas de droite, plus de gauche, mais carrément anti-Sarko. "François Bayrou a été le premier à me parler vraiment, explique Arnaud, 38 ans, demandeur d'emploi dans les Hauts-de-Seine. Jusqu'ici, je n'étais nulle part. Bayrou est clairement anti-sarkozyste. Et comme je suis clairement contre la politique de Sarkozy, tout va bien!" Malika, la quarantaine, assistante de direction, vient, elle, des Verts. Elle a adhéré au Modem dès le début "parce que je me sens plus proche de Bayrou que des autres. Lui met l'Homme au centre de toute chose. Il dénonce la politique de Sarkozy, et il a raison". Elu sans étiquette dans les Yvelines, Georges, la cinquantaine, a rejoint le Modem pour se faire entendre et pour agir. Que son parti soit contre Sarkozy ne le dérange aucunement: "J'ai toujours été contestataire et défenseur de la veuve et de l'orphelin."

L'anti-sarkozysme est une résistance, c'est aussi un bon positionnement: "Que Bayrou soit franchement anti-sarkozyste lui permet d'exister médiatiquement", analyse Richard, venu de Cap-21, le parti écologiste de Corinne Lepage, membre fondateur du Modem. Quant à Jean-Pierre, 59 ans, architecte et maire en Sologne, il apprécie que le Modem s'enrichisse des apports de la gauche et s'amuse du regard des militants socialistes sur son mouvement: "On les sent perplexes et très attentifs à ce que nous faisons", remarque-t-il, avant de se féliciter des récentes déclarations de Vincent Peillon. Ce proche de Ségolène Royal n'a pas exclu, vendredi dans Libération, qu'un "débat sincère" entre le PS et Bayrou puisse déboucher un jour sur un "contrat de gouvernement" afin de battre Sarkozy en 2012...

Pour les militants du MoDem, évidemment, une entente avec le PS ne pourra se faire qu'autour de leur champion, ce résistant historique. Qu'ils viennent de nulle part, de la gauche, de la droite ou de l'écologie, ils étaient nombreux samedi après-midi devant le stand où Jean Peyrelevade, ancien PDG du Crédit lyonnais et transfuge de la famille socialiste, dédicaçait son livre: Sarkozy: l'erreur historique (Plon). On ne saurait mieux dire

toutoune a écrit:

Et ces appels sonnent comme le glas de la 3ème voie.

Même si ça relève un peu de l'utopie ça me déçoit énormément...

Où donc voyez-vous la fin de la 3ème voie ? Peut-être que nous n'en avons pas la même définition...

Rassembler à droite et à gauche ne supprime pas la troisième voie, mais au contraire l'élargit.
C'est peut-être ça que n'a pas compris toutoune.

En fait j'ai peur que les socialistes ne veulent une alliance que dans le sens où elle leur serait favorable et qu'il fassent passer Bayrou pour un sectaire.

Bayrou a la particularité de venir - tout récemment - de... créer un "nouveau" parti. Un parti à 50000 adhérents.
Le PS a la particularité de... s'effondrer.
Je doute que mon Président du MoDem ne soit pas suffisamment retors en politique pour se faire berner par le PS.

Jean-Luc a écrit:

liberspirita a écrit:

Et il faudrait pas que FB ne ferme pas la porte à l'autre camp.

Tel qu'écrit, tu voudrais qu'il ferme la porte.

Je préfère penser que tu t'es un peu mélangé les touches...

j'espère que chacun aura corrigé, je devais avoir un gosse qui me prenait pour un mur d'escalade

j'ai écouté son face à face avec Moati en fin d'aprem. Court, trop court mais interessant. Peu à peu dans les médias, il devient Le leader de l'opposition. Bien.

Jean-Luc a écrit:

Rassembler à droite et à gauche ne supprime pas la troisième voie, mais au contraire l'élargit.
C'est peut-être ça que n'a pas compris toutoune.

Rassembler à gauche et à droite, oui mais avec nos valeurs. Faire alliance avec un parti (le pS) en pleine déconfiture, qui ne sait pas s'il doit être social-démocrate ou radical, c'est autre chose. Travailler avec des personnes (comme delanoé ou mélanchon) qui nous crachent dessus, faut pas exagerer. C'est pour ça que l'appel du pied est trop tôt. Attendons de voir qui va diriger ce parti et quelle direction va t-il prendre.

Ouai, d'accord avec toutoune et liberspirita. C'est vari que les média se sont emparés de " ce besoin des uns des autres", et beaucoup ont transformé le rassemblement des anti-sakozyste en une alliance Modem-PS. Peut-être était-ce plus judicieux de laisser mourir le PS pour voir ce qu'il en ressortait, avant de sous entendre qu'on pouvait s'allier avec lui...
Et j'ai du mal à imaginer que les UDF canal historique, qui ont combattu le PS pendant 25 ans, s'allient demain avec leurs ennemis d'hier...

Vous cherchez trop midi à quatorze heure, Bayrou a tout simplement parfaitement assimilé le fait majoritaire : deux en finale, pas trois.

Il fait comprendre aux français : Si vous voulez battre Sarkozy, il faudra choisir l'efficacité dès le premier tour. Donc moi.

En 2007, on a tous vu que Bayrou le battait largement, du moins qu'il avait plus de chance que Royal dans le face-à-face à Sarkozy...

Quelque part, il désire une primaire officielle ou officieuse entre lui et le candidat PS...

lemoussaillon a écrit:

Vous cherchez trop midi à quatorze heure, Bayrou a tout simplement parfaitement assimilé le fait majoritaire : deux en finale, pas trois.

Il fait comprendre aux français : Si vous voulez battre Sarkozy, il faudra choisir l'efficacité dès le premier tour. Donc moi.

En 2007, on a tous vu que Bayrou le battait largement, du moins qu'il avait plus de chance que Royal dans le face-à-face à Sarkozy...

Quelque part, il désire une primaire officielle ou officieuse entre lui et le candidat PS...

Raisonnement digne d'intérêt. Il n'est contraire ni à nos valeurs, ni aux engagements de FB.

Un appel au PS? Je l'ai plutôt compris comme un appel à tous les français car l'objectif du "mouvement
démocrate" n'est pas seulement de battre NS aux prochaines
élections, nous devons faire en sorte qu'une majorité de citoyens
adhère à nos valeurs...J'ai peu d'expérience mais il me semble qu'une
alliance avec le PS est impossible si nous ne voulons pas nous contredire et peu digne d'intérêt?