19/01 mobilisation contre l'emprisonnement de sans papiers

Communiqué de presse

Réseau Education Sans Frontières

19 JANVIER : JOURNEE EUROPEENNE CONTRE L’EMPRISONNEMENT DES ETRANGERS SANS PAPIERS




Le 19 janvier auront lieu dans plusieurs pays de l’Union européenne des manifestations de protestation contre l’emprisonnement dont sont victimes les sans papiers dans tous les pays européens.



Les modalités d’incarcération sont différentes, la durée variable, jusqu’à atteindre une perpétuité théorique dans certains pays. Les modalités d’incarcération et les conditions de détention sont très variables ; la durée également qu’une nouvelle directive européenne prétend « limiter » à 18 mois en assortissant toute expulsion d’une interdiction du territoire européen de 5 ans. 18 mois de prison, 5 ans de bannissement, ce sont des peines énormes auxquelles, par exemple, aucun élu ou aucun homme d’affaire, aussi corrompu soit-il, n’a jamais été soumis.



Pourtant, au-delà de ces différences réelles entre les pays, la question de fond est dans le principe même de l’enfermement de femmes, d’hommes et d’enfants qui n’ont commis aucun crime, au prétexte qu’ils ne sont pas nés au bon endroit et qu’ils n’ont pas les bons papiers pour y vivre.



Le privilège de la naissance est officiellement aboli. Que la vie entière d’un individu dépende de sa naissance, noble ou roturier, semble inacceptable depuis la révolution française. Que le privilège de vivre dans un pays riche soit réservé à ceux qui y sont nés ou dont les parents ont les bons papiers semblera un jour tout aussi absurde que les privilèges de la noblesse de l’ancien régime.



Le 19 janvier, dans le maximum de pays européens, des citoyens européens, des habitants de l’Europe, se dresseront pour dire qu’ils ne veulent pas d’une Europe frileuse, xénophobe, arc-boutée sur ses privilèges et dont le symbole serait les prisons pour étrangers de plus en plus nombreuses, voire ces camps pour migrants, véritables zones de non droit que les gouvernements rêvent « d’externaliser » aux frontières de l’Europe.



Le RESF appelle toutes celles et tous ceux qui veulent une Europe ouverte et que l’emprisonnement des étrangers révolte à s’associer aux manifestations qui seront proposées par les collectifs de soutien aux sans papiers et de sans papiers qui se réuniront mardi 8 janvier





carte des rassemblements ici : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article10705







Ca fait des mois que je me bats dans l'école de mes enfants pour une famille sans papiers dont les enfants sont nés en France, les parents sont parfaitement intégrés depuis 8 ans, payent leurs impôts...

j'ai de + en + honte de ce pays

Je pose juste une question, selon un des nombreux scénarii catastrophe en vogue, le réchauffement climatique amenerait à une fonte déjà bien avancée de la calotte glacière, amenant une quantité d'eau douce non négligeable dans la mer, risquant de couper le gulf stream.

Ceci entrainant une période glacière dans une grande partie de l'émisphère nord.

Si ils font comme nous, on ira ou à ce moment la ?

Je vois le ridicul de la situation aux états unis ou ils construisent un mur le long de la frontière avec le mexique, un des soldats construisant cet édifice s'interrogeait sur le pourquoi d'escaliers coté américain, et pas coté mexicain... ils prévoient au moins eux

librecour a écrit:

Je pose juste une question, selon un des nombreux scénarii catastrophe en vogue, le réchauffement climatique amenerait à une fonte déjà bien avancée de la calotte glacière, amenant une quantité d'eau douce non négligeable dans la mer, risquant de couper le gulf stream.

Un des innombrables scénarios-catastrophe scientifiquement invraisemblables : à moins d'une explosion nucléaire sur le Groenland, l'eau douce de la fonte des glaces n'arrivera jamais en quantité assez massive et brutale pour avoir cet effet, elle se diluera dans l'eau de mer au fur et à mesure...

rêve orange a écrit:

la question de fond est dans le principe même de l’enfermement de femmes, d’hommes et d’enfants qui n’ont commis aucun crime, au prétexte qu’ils ne sont pas nés au bon endroit et qu’ils n’ont pas les bons papiers pour y vivre.



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Tellement vrai ...
j'utilise souvent cet argument quand j'ai la malchance de rencontrer une personne raciste.

Ce n'est pas de l'avis de tout le monde, certains spécialistes démontrent déjà l'influence de la fonte du pôle, le ralentissement de ce courant, et l'influence probable de ce ralentissement d'une baisse légère des temératures.

De la à donner naissance à une ère glaciaire c'est sans doute exagéré, mais certaines hypotèses évoquent -30 °C à Paris en 2100 ce qui est l'équivalent des hivers quebecois, ça sera tout de même contraignant même si l'exile massif ne sera pas pour autant d'actualité.

Mais dans l'hypotèse ou, pour cette raison ou une autre, les européens voulaient s'exiler massivement en afrique mouahahahahahaha ils devront se lever tôt.

librecour a écrit:

Ce n'est pas de l'avis de tout le monde, certains spécialistes démontrent déjà l'influence de la fonte du pôle, le ralentissement de ce courant, et l'influence probable de ce ralentissement d'une baisse légère des temératures.

De la à donner naissance à une ère glaciaire c'est sans doute exagéré, mais certaines hypotèses évoquent -30 °C à Paris en 2100 ce qui est l'équivalent des hivers quebecois, ça sera tout de même contraignant même si l'exile massif ne sera pas pour autant d'actualité.

Mais dans l'hypotèse ou, pour cette raison ou une autre, les européens voulaient s'exiler massivement en afrique mouahahahahahaha ils devront se lever tôt.

Même si on perd l'effet du Gulf Stream, le refroidissement consécutif ne sera que temporaire et limité, sans atteindre le climat québécois - au pire, celui de la côte ouest (Vancouver). Et le réchauffement climatique reprendra le dessus, il fera plus chaud à Paris en 2100 que maintenant, quoi qu'il arrive.
Espérons simplement qu'il ne fera pas chaud au point que le climat soit invivable...

Bref, si on migre, ce sera vers le Nord ou carrément vers la Terre de Feu...

On doit pas avoir les mêmes sources mais comme je ne suis ni climatologue ni océanographe j'attendrais de voir en faisant mon possible pour limiter ma reponsabilité sur le sujet.

je crois surtout que vous aller surtout migrer de fil

/me se devant rêve orange et se chut

j'ai ma dernière qui milite ; ils ont passé plus d'un mois pour un
sans-papier : ont réussi à le faire descendre de l'avion, manifs devant
la préfecture, dans les rues, etc... les autorités les ont occupés avec
ce garçon, ont cédé, et pendant ce temps là, en ont mis pas mal dans
les avions !
c'est bien au niveau national qu'il faut bouger...

juste mon grain de sel dans ce sujet qui me tient à coeur:

C'est avec surprise que je constate que personne ne vient protester ici alors qu'au niveau national le soutien aux personnes sans-papiers passe plutôt mal (me semble-t-il: je suis Français émigré). Qu'en est-il du MoDem. quelle est sa position à ce sujet ?

Il est vrai que s'opposer à l'emprisonnement des sans-papiers ne signifie pas forcément prôner l'abolition des frontières, archaïsme du 20ème siècle (et d'avant: cf Saint Empire Romain Germanique).

Et où en sommes-nous de la répression des hôtes français de personnes sans papiers: sont-ils passibles de prison ? Pour ma part, je prends des auto-stoppeurs nord-africains et les emmène en France...suis-je un affreux passeur-proxénète à mettre sous les verrous ?

Pues si (es broma)

La position officielle du MoDem, je sais pas (à vérifier...). Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les frontières intérieures de l'UE (y compris avec les pays de l'est) par contre pour ce qui est des frontières extérieures le problème est plus complexe: les disparités de salaires rendent impossible l'ouverture totale des frontières (sous peine d'ipmporter tous les problèmes des pays en développement).

Après, cela ne signifie en aucun cas traiter les immigrés illégaux comme des truands à emprisonner (ni les immigrés légaux je précise). Pour ce qui est de l'immigration à la carte version Sarkozy, elle me semble tout aussi pathétique compte tenu du nombre très faible de professions auxquelles peuvent accéder les immigrés non communautaires.

Disons que le co-développement dans son intention (qui me semble être la position officielle du MoDem sur la question de l'immigration) est une bonne idée mais personne ne l'a mise en application alors difficile de juger sa pertinence et son effet sur l'émigration des pays en développement...

il me semble que la France avait commencé une action avec le Mali...

Centres de rétention: journée de mobilisation


Marat Baizako, du Kirghistan, au centre de rétention du Mesnil-Amelot, le 19 janvier 2008© AFP/Stephane de Sakutin


Des milliers de personnes se sont mobilisées samedi pour la Journée européenne contre l'enfermement des sans-papiers


Plus de 3000 personnes ont manifesté dans l'après-midi à Paris en direction du centre rétention de Vincennes pour réclamer "l'arrêt des rafles, l'arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention".

Dans la matinée, une dizaine de parlementaires se sont rendus au centre de rétention du Mesnil-Amelot pour y effectuer une visite.
Les organisations de défense des sans-papiers entendent protester en France contre un projet de directive européenne qui prévoit de porter la durée maximale possible de rétention administrative des étrangers à un an et demi. Cette directive pourrait être adoptée lors du premier semestre 2008.

Si elle était adoptée, cette directive changerait radicalement la situation en France où la durée maximale de rétention est actuellement de 32 jours. Cette durée est supérieure à 18 mois, voire illimitée dans plusieurs autres pays de l'Union européenne.

Manifestation à Paris
"Nous ne sommes pas là pour dénoncer les conditions de rétention mais pour dénoncer le fait même de mettre des gens dans des prisons administratives sans jugement", a déclaré Richard Moyon, porte-parole de RESF.

"Ils n'ont commis aucun crime et se retrouvent bannis de leur vie, de leur métier, de leur famille, des quelques biens qu'ils ont pu acquérir parce que rétention signifie aussi spoliation", a-t-il ajouté. Selon RESF, 2.400 personnes, dont de nombreux enfants, sont actuellement enfermées dans 24 centres de rétention administrative en France.

En tête du cortège parisien qui s'est ébranlé en début d'après-midi en direction du centre de rétention de Vincennes, aux côtés de Richard Moyon, se trouvaient Olivier Besançenot (LCR), Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière), Denis Baupin (Verts) et Mouloud Aounit(Mrap).

Lors de l'arrivée du cortège aux abords du centre de rétention de Vincennes, de légers incidents ont éclaté avec les CRS, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et chargé brièvement la foule qui a répliqué avec quelques jets de pierres.

Manifestations en province
A Lyon, plus de 1.200 personnes (2000 selon les organisateurs) se sont rassemblées samedi après-midi devant le centre de rétention administrative de Saint-Exupéry. Des manifestants de tous âges, venus par bus de 13 départements du centre-Est de la France s'étaient déplacés.

"Bienvenue au Sarkoland", "France de la Honte", "Ni sélection, ni expulsion" ou encore "25.000 expulsions = 25.000 crimes", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les protestataires, dont certains tapaient sur des tambours ou criaient "Libérez les sans-papiers!".

Une délégation de cinq élus, dont le maire DVG de Vaulx-en-Velin (Rhône) Maurice Charrier, a été reçue à l'intérieur du centre de rétention.

A Toulouse, entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées samedi près de la mairie de la ville rose. Des banderoles mettaient l'accent sur la situation de plusieurs enfants d'écoles toulousaines menacés d'expulsion.

Les participants à ce rassemblement, dont le candidat PS à la mairie de Toulouse, Pierre Cohen, et d'autres élus de gauche, ont écouté des responsables du Réseau Education sans frontière (RESF) dénoncer la directive européenne qui permettrait d'allonger la durée d'enfermement de 32 jours en France à 18 mois.

A Rennes, plusieurs centaines de personnes - 1.500 selon les organisateurs - ont défilé pour demander la fermeture des centre de rétention, rebaptisés "prisons des sans-papiers", et dénoncer l'incarcération de nombreux mineurs dans le centre Saint-Jacques de la Lande.

Près d'Orléans, 150 militants 150 militants et sympathisants du Réseau éducation sans frontières (RESF), de la CGT et du PC se sont retrouvés aux abords du centre de rétention de Cercottes (Loiret) pour en exiger la fermeture.

Visite de parlementaires au centre de rétention Mesnil-Amelot
Une dizaine de parlementaires se sont rendus samedi matin au centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) et ont pu visiter les lieux.

Pendant ce temps, une trentaine de militants et sympathisants de RESF s'étaient rassemblés devant le centre, parmi lesquels l'acteur Charles Berling et la journaliste Florence Aubenas. Ils scandaient "non aux expulsions, régularisation pour tous les sans-papiers".

A l'intérieur du centre, une dizaine de retenus se trouvaient dans la cour de promenade. Ils ont pu échanger quelques paroles à travers le grillage avec les manifestants et les journalistes. "Ce n'est pas possible de partir dans mon pays car il n'y a pas la démocratie", a expliqué Baizako Marat, un jeune Kirghize en France depuis deux ans. "Les juges décident en 15 jours de notre vie", a-t-il encore dénoncé.

Au nombre des parlementaires présents figuraient notamment Christiane Taubira, députée PRG de Guyane, Serge Blisko, député PS de Paris, Bruno Le Roux et Daniel Goldberg, députés PS de Seine-Saint-Denis, Jean-François Voguet, sénateur-maire (PCF) de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), ainsi que les sénatrices Alima Boumediene (Verts, Paris), Eliane Assassi (PCF, Seine-Saint-Denis) et Nicole Borvo (PCF, Paris).

"Je sors en très mauvais état" de cette visite, a déclaré Christiane Taubira en quittant le centre de rétention. "Les gens surgissent avec tous les stigmates de la misère morale", a-t-elle ajouté, notant toutefois que les lieux, tout en relevant d'"un univers carcéral", étaient "propres".

"Le problème de fond, c'est la politique d'immigration en Europe", ont estimé Mmes Assassi et Borvo. "L'objectif du traité de Lisbonne est de faire un espace policier et judiciaire européen, de faire une Europe forteresse" alors qu'il n'y a "pas d'harmonisation pénale par ailleurs".

La mobilisation est décevante: le sort de ces parias n'intéresse pas grand monde.

Le co-développement ArnaudH me paraît une goutte d'eau dans un océan de corruption, mais cela vaut la peine d'être tenté.

Et si, malgré les disparités de salaire il faut accepter le "tourisme" en provenance du tiers-monde afin d'en finir avec les filières esclavagistes modernes qui font crever des hommes et des femmes sur des coquilles de noix dans l'océan ou étouffés dans des camions. Les immigrés apportent non seulement leur énergie mais aussi leurs maigres richesses qu'ils investissent en Europe car ils constituent un réseau économique de plus. Ok, je ne nie pas qu'un certain nombre ne trouvent d'autre débouchés que la délinquance mais refouler tout le monde sous pretexte que l'on est au complet n'est pas une solution. Seuls émigrent les plus décidés , avec ou sans "verrou".

Voilà c'est sur le site du figaro national et c'est notre banderole avec les deux enfants pour lesquels nous sommes mobilisés à la une !!!!




Mobilisation contre
la rétention des sans-papiers


L.D. (lefigaro.fr) avec AFP
19/01/2008 | Mise à jour : 22:08 |

Commentaires 51 .


Des enfants posent, en marge d'une manifestation contre l'enfermement des sans-papiers, à Toulouse.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté en France à l'occasion de la journée européenne contre l'enfermement des étrangers, pour dénoncer l'allongement à un an et demi de la durée de rétention.


«Arrêt des rafles, arrêt des expulsions, fermeture des centres de rétention», scandent les manifestants. Entre 5000 et 8000 personnes ont manifesté dans toute la France contre l'enfermement des sans-papiers, à l'occasion d'une journée de mobilisation européenne.
Une mobilisation pour dénoncer non pas les conditions de rétention, mais «le fait même de mettre des gens dans des prisons administratives sans jugement», explique Richard Moyon, porte-parole de RESF. «Les sans-papiers n'ont commis aucun crime et se retrouvent bannis de leur vie, de leur métier, de leur famille». En tête du cortège, se trouvaient Arlette Laguiller (LO), Denis Baupin (Verts), Olivier Besancenot (LCR) ou encore Mouloud Aounit (MRAP).
Dix-huit mois de rétention ?



Cette journée de mobilisation européenne vise surtout à dénoncer un projet de directive européenne. Celle-ci prévoit que la rétention des immigrés pourra être étendue à un an et demi dans toute l'Union Européenne. En France, actuellement, la rétention ne peux dépasser 32 jours. Mais dans sept autres pays de l'UE, elle est illimitée, tandis qu'elle atteint déjà 18 mois maximum en Allemagne et à Malte. Le projet prévoit aussi que toute personnes renvoyée ne pourra plus revenir sur le territoire européen pendant cinq ans.
Un projet dénoncé par l'association la Cimade, seule association habilitée à intervenir dans les centres de rétention. Elle parle d'une «directive de la honte», et d'une «logique inhumaine» avec une «politique d'enfermement qui pourrait devenir le mode normal de gestion des populations migrantes». Une pétition européenne contre la directive compte à ce jour 25.000 signataires.
Visite d'un centre



De légers incidents ont eu lieu lorsque la manifestation parisienne est arrivée aux abords du centre de rétention de Vincennes. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher des manifestants de s'approcher du centre.
Un peu plus tôt dans la matinée, une dizaine de parlementaires ont usé de leur droit de visite dans ces centres, en se présentant au Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, où un mouvement de protestation de sans-papiers avait eu lieu en décembre. Une visite critiquée par l'UMP.
«Je sors en très mauvais état» de cette visite, a déclaré Christiane Taubira, députée PRG de Guyane. «Les gens surgissent avec tous les stigmates de la misère morale», a-t-elle affirmé, notant toutefois que les lieux, tout en relevant d'«un univers carcéral», étaient «propres». Une trentaine de militants et sympathisants de RESF s'étaient rassemblés devant ce centre, dont l'acteur Charles Berling et la journaliste Florence Aubenas.

elle n'est pas déjà signée, la "directive de la honte" ? il me semblait
que si...il me semble que le vote a déjà eu lieu au parlement européen.
Dis moi que je me trompe.

d0m1 a écrit:

elle n'est pas déjà signée, la "directive de la honte" ? il me semblait
que si...il me semble que le vote a déjà eu lieu au parlement européen.
Dis moi que je me trompe.

non pas encore signée et c'était le but des manifestations


à signer directement ici :

http://www.directivedelahonte.org/

Il faut voir si c'est vraiment honteux.

Tout d'abord, tout le monde est d'accord pour dire qu'on ne peut as accueillir toute la misère du monde.

De plus, cela fait des lustres qu'on se plaint de ne pas avoir de politique européenne.

Bon, d'accord, de prime abord, c'est choquant, mais il faudrait un véritable débat avant de se prononcer.

il s'agit de l'emprisonnement, là...
NB : quand on signe la pétition, il y a une proposition d'être tenu informé.

Il faut voir de plus près.

A mon avis ce sont des centres de rétention,

qui existent depuis toujours.

oui, mais on ne gardait pas les gens prisonniers longtemps (ce qui est
déjà trop), avant de les renvoyer. Prison + expulsion, ça fait beaucoup
pour ces gens...non ?

ça fait beaucoup.

Mais on ne peut plus tolérer la situation actuelle.

En juin, la frégate Jean de Vienne a manené à son bord 14 corps sans vie dont des enfants, au large de Malte.

L'indifférence avait été générale.

Si cette directive est la seule façon de lutter contre la situation actuelle, il faut au moins laisser le débat démocratique suivre son cours au Parlement Européen, sans chercher à faire pression par la rue.

je crois que l'action réelle de l'Europe est "médiatique"...
Plus le message est martelé "voyez ce qui vous attend si vous venez" et plus on espère décourager le flux.
c'est vraiment à la source qu'il faut agir, mais il faudrait être partout, tout le temps...
je l'ai déjà dit, je crois que ça a fonctionné avec le Mali.

[*ton, histoire, là, Aptien, on dirait "l'île de la miséricorde", c'est d'un triste !*]