tiens c'est étrange, je croyais queles caisses étaient vides et même plus que vides, mais sa "Sarkozitude" trouve du pognon à tout va, tout d'un coup! des sous pour arcelor-Mittal(c'est chouette le libéralisme à la sarkozy) des sous pour les "vieux", ben oui, faut retrouver le "fonds de commerce"... mais où trouve t'il cet argent qu'il n'a pas?
Arcelor : l'Etat aidera financièrement le site de Gandrange
Challenges.fr | 04.02.2008 | 11:41 |
Une promesse faite par Nicolas Sarkozy, qui a visité l'usine menacée de 595 suppressions d'emplois.
En visite à l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), lundi 4 février, Nicolas Sarkozy a promis aux salariés l'aide financière de l'Etat afin de soutenir le site, qui doit normalement perdre 595 emplois sur 1.108 d'ici 2009.
"Mon idée c'est qu'on essaie de faire avec vous ce qu'on a fait avec Alstom", a expliqué le chef de l'Etat, en faisant allusion au plan de sauvetage du groupe en 2004. Il a expliqué que le gouvernement était "prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en fonction l'aciérie. Une aide qui, selon lui, sera fournie "avec ou sans Lakshmi Mittal", le P-DG du groupe.
"Mon objectif est de garder des usines ouvertes, on manque d'acier dans le monde", a souligné le président de la République devant les sidérurgistes, avant d'ajouter qu'il envisageait l'hypothèse d'un repreneur potentiel. Nicolas Sarkozy recevra, sans doute en mai, les responsables syndicaux ainsi que l'expert qu'ils ont mandaté pour examiner la situation.
"Gandrange comme voyage de noces, y'a pas mieux!"
"On va se battre, vous n'êtes pas seuls. Si tout cela était facile, vous ne m'auriez pas invité en tant que président de la République. Gandrange comme voyage de noces, y'a pas mieux!", a lancé le chef de l'Etat, vivement applaudi tandis que résonnaient des "Gandrange vivra!".
"Ce peut être des investissements dans les machines, mais ce peut être également des investissements dans la formation des 300 jeunes" embauchés au cours des deux dernières années dans l'usine, a précisé le chef de l'Etat.
Jusqu'à 30 millions d'investissement
"Dès que l'expert que vous avez choisi aura rendu son rapport, je tiendrai une réunion à l'Elysée avec les organisations syndicales et l'expert". "Je reverrai vos syndicats fin mars, début avril et je reviendrai dans l'usine pour annoncer la solution qu'on aura trouvée".
Selon les syndicats, des investissements de 20 à 30 millions d'euros sont nécessaires pour assurer le maintien de l'activité aciérie à Gandrange.
Nicolas Sarkozy, qui a ensuite immédiatement quitté la France pour la Roumanie, a également précisé qu'il se rendrait à Toul (Meurthe-et-Moselle) dans le cadre de la fermeture de l'usine Kléber, filiale de Michelin, qui provoquerait la disparition de 810 postes. "On ne peut pas laisser les usines fermées. On ne peut pas non plus stigmatiser Lakshmi Mittal, l'Etat ne peut pas non plus être propriétaire des usines", a-t-il conclu.
Polémique avec les élus PS
A noter une polémique lors de la visite du chef de l'Etat à Gandrange: deux députés PS du département, Aurélie Filippetti et Michel Liebgott, se sont "indignés d'être personae non gratae lors de la visite du président de la République […] à l'usine ArcelorMittal […], à cheval sur leur deux circonscriptions".
"Depuis le début du conflit, nous nous battons aux côtés des salariés, rencontrant tour à tour les syndicats et la direction afin d'obtenir le gel de la décision de fermeture et de soutenir le projet alternatif des syndicats afin de préserver les emplois", déclarent les deux députés, qui déplorent une "décision sectaire" et un "mépris du président de la République envers le Parlement et les parlementaires".