Ce que pensent les adhérents du MoDem

Yan voit dans une organisation hiérarchique des appétits individuelles de pouvoir, et dans l'autonomie un destin d'inexistence. S'il a raison, il faut retourner se coucher tout de suite; il y a heureusement quelques exemples de structures hiérarchiques qui ont accompli des choses, et des groupes autonomes itou. Tout dépend des hommes qui y participaient.

Personnellement je ne vois pas la hiérarchie comme tout le monde cad que je ne la vois pas verticale mais horizontale, comme un circuit d'informations, de responsabilités et de décisions finales. Les fonctions, les rôles y sont donc différents mais le traitement humain doit être égal entre tous et les textes régissant l'organisation doivent être impérativement respectés (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, notamment à cause de l'absence de RI).

Ceux qui ont une vision verticale et qui souhaite une organisation hiérarchique pour être chef ou des organisations autonomes pour ne pas avoir de chef et donc être chef eux-même ne s'inscrivent pas dans ce que je viens de décrire, ils ne sont qu'au service d'eux-mêmes avec leur soif de pouvoir ou leur rejet de l'autorité, et donc leur soif de pouvoir autonome.

yann 35 a écrit:

Ceux qui ont une vision verticale et qui souhaite une organisation hiérarchique pour être chef ou des organisations autonomes pour ne pas avoir de chef et donc être chef eux-même ne s'inscrivent pas dans ce que je viens de décrire, ils ne sont qu'au service d'eux-mêmes avec leur soif de pouvoir ou leur rejet de l'autorité, et donc leur soif de pouvoir autonome.

Ce sont les arrivistes que tu décris, pas nous !

Le désir d'échapper aux arrivistes en créant des groupes autonomes est tout aussi nuisible à l'efficacité de l'organisation que les arrivistes eux-mêmes, voilà ce que je voulais dire.

Yann ne conçoit pas que l'on puisse participer à une organisation hiérarchique, et même y exercer des responsabilité, sans avoir jamais recherché le pouvoir ou du pouvoir, mais simplement parce que ce genre d'organisation a donné d'indiscutables preuves d'efficacité.
De même, il ne conçoit pas que l'on puisse rencontrer, en de rares occasions, l'idéal du travail en équipe, quand un groupe d'égaux se met au service d'un objectif partagé.
Dommage pour lui.

S'il te plaît Alain, pourrais-tu ne pas parler à ma place et trouver une autre formulation à tes suppositions ? Je conçois parfaitement qu'on puisse participer à une organisation hiérarchique sans se prendre pour le grand manitou et le travail d'équipe peut se révéler très productif, seulement pour l'avenir du MoDem je pense que la meilleure solution est une organisation qui part de l'échelle cantonale avec un respect très strict de nos statuts, chartes et réglement intérieur (il serait temps qu'il arrive !), le tout avec un maximum de bonne humeur et de simplicité.

Yann, j'ai la même impression qu'Alain, c'est ce qui ressort de ton apparente conviction qu’autonomie rime avec arrivisme.
En fait, on dirait bien que tu redoutes par-dessus tout que toute équipe autonome se voie « monopolisée » par un arriviste.

Et la solution que tu « préconises » est déjà en œuvre en de nombreux endroits.

yann 35 a écrit:

On dirait des séparatistes ! Moi je suis pour l'unité de la République et l'unité du Mouvement Démocrate, avec des sections cantonales pour travailler par petits groupes mais sans aucune exclusion.

Puisque mon billet est à la source de ce débat et que tu suggères un travail par sections cantonales, je vais te soumettre un cas, le mien en l'occurrence dont je doute qu'il soit un cas isolé (sauf que d'autres ont peut être déjà laissé tomber).
- L'été dernier, lors de l'"avant Seignosse", plusieurs travaux de groupe ont commencé dans mon département à l'échelle des circonscriptions. Dans ma circo, absolument rien n'a été fait. Ayant quelques contacts avec des adhérents d'une circo voisine, j'ai demandé à participer à leurs réunions : leur responsable de circo me l'a refusé au nom d'un principe de découpage géographique. Il n'y a JAMAIS eu une seule réunion dans ma circo depuis la création du MoDem.
- En novembre dernier, première réunion de canton. Nous étions 3 (sur environ 20 adhérents). Rien de concret n'a été envisagé pour la suite. Il n'y a d'ailleurs eu aucune réunion depuis.

Alors les découpages géographiques c'est bien joli mais ils mènent trop facilement à des impasses. En l'occurrence le responsable de ma circo et de mon canton (c'est la même personne) est également délégué départemental, ex-candidat aux législatives, ex-candidat aux cantonales (sous une étiquette rassemblant la droite et sans se réclamer du MoDem) et ex-tête de liste aux municipales dans le chef lieu du canton (sans se réclamer du MoDem non plus).
Je ne doute pas de ses bonnes intentions quant à son projet politique mais question organisation interne, c'est le zéro absolu. C'est la raison pour laquelle il faut absolument découpler la vie interne du mouvement des leaderships locaux. Ce n'est pas promouvoir des courants que de vouloir cela, c'est juste vouloir pour le MoDem une organisation vivante capable de résister aux inerties des personnes ayant un certain niveau de responsabilité.

+10
J'adhère.

_Oaz_ a écrit:

yann 35 a écrit:

On dirait des séparatistes ! Moi je suis pour l'unité de la République et l'unité du Mouvement Démocrate, avec des sections cantonales pour travailler par petits groupes mais sans aucune exclusion.

Puisque mon billet est à la source de ce débat et que tu suggères un travail par sections cantonales, je vais te soumettre un cas, le mien en l'occurrence dont je doute qu'il soit un cas isolé (sauf que d'autres ont peut être déjà laissé tomber).
- L'été dernier, lors de l'"avant Seignosse", plusieurs travaux de groupe ont commencé dans mon département à l'échelle des circonscriptions. Dans ma circo, absolument rien n'a été fait. Ayant quelques contacts avec des adhérents d'une circo voisine, j'ai demandé à participer à leurs réunions : leur responsable de circo me l'a refusé au nom d'un principe de découpage géographique. Il n'y a JAMAIS eu une seule réunion dans ma circo depuis la création du MoDem.
- En novembre dernier, première réunion de canton. Nous étions 3 (sur environ 20 adhérents). Rien de concret n'a été envisagé pour la suite. Il n'y a d'ailleurs eu aucune réunion depuis.

Alors les découpages géographiques c'est bien joli mais ils mènent trop facilement à des impasses. En l'occurrence le responsable de ma circo et de mon canton (c'est la même personne) est également délégué départemental, ex-candidat aux législatives, ex-candidat aux cantonales (sous une étiquette rassemblant la droite et sans se réclamer du MoDem) et ex-tête de liste aux municipales dans le chef lieu du canton (sans se réclamer du MoDem non plus).
Je ne doute pas de ses bonnes intentions quant à son projet politique mais question organisation interne, c'est le zéro absolu. C'est la raison pour laquelle il faut absolument découpler la vie interne du mouvement des leaderships locaux. Ce n'est pas promouvoir des courants que de vouloir cela, c'est juste vouloir pour le MoDem une organisation vivante capable de résister aux inerties des personnes ayant un certain niveau de responsabilité.

J'ai effectivement l'impression que plus on est intéressé par sa petite personne, plus on est nul à organiser des débats internes, non ? S'il ne se passe rien dans ton canton, prends les initiatives, tant que vous êtes au moins 2 actifs ça va, par contre si t'es tout seul dans ce cas rejoint un canton voisin plus actif en attendant.

yann 35 a écrit:

J'ai effectivement l'impression que plus on est intéressé par sa petite personne, plus on est nul à organiser des débats internes, non ? S'il ne se passe rien dans ton canton, prends les initiatives, tant que vous êtes au moins 2 actifs ça va, par contre si t'es tout seul dans ce cas rejoint un canton voisin plus actif en attendant.

Yann, tu le fais exprès ou tu ne lis pas ce que j'écris ? On en arrive à des situation bloquées au point ou les "mutations" sont impossibles.
Et d'ailleurs ce n'est même pas un problème d'inactivité dans mon canton : il s'y passe des choses mais réservées à des comités restreints.
C'est la raison pour laquelle le découpage géographique est une impasse. Il ne gommera pas les affinités (ou les absences d'affinité) des uns envers les autres. Nier cette évidence c'est être condamné à faire du sur-place. Les groupements libres, pour peu qu'ils soient correctement gérés à un niveau départemental, sont la seule solution viable.

Je rejoins " Oaz" concernant le "découpage" du Modem par canton, circonscription .. cela peut éloigner de la réalité ..
Dans une grande ville comme Toulouse, il y a 6 (ou7,je ne sais plus) circonscriptions.
Réunir les adhérents UNIQUEMENT sur la base des circo, cela limite beaucoup à mes yeux!
OK pour des rencontres avec les adhérents du département.
Mais s'organiser au niveau de la ville est tout aussi important! Si on cloisonne en circo, ce n'est pas possible!!
Pourtant, les problèmatiques ne sont pas les mêmes, que l'on habite un petit village aux limites du département ou "intra muros" de la 4° ville de France ...
Quand a empêcher un adhérent à participer à une rencontre !!! j'espère que l'on sera plus ouvert à l'avenir!

Déjà commençons pas sévèrement sanctionner les comportements d'exclusion et favorisons au mieux les échanges entre adhérents d'un même département, quelque soit leur canton ou circonscription.