[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 3)

La meilleure de l'année

Citation :

Mardi, au cours de son déplacement dans le Loiret (LibéOrléans du 20 mai 2008), Nicolas Sarkozy a expliqué aux salariés d’une Pme locale les bienfaits de sa future loi sur les chômeurs «refusant deux offres d’emploi» correspondant à leur formation. Il s’est appuyé sur un exemple capté à l’Anpe de Melun (Seine-et-Marne) au cours d’un récent déplacement présidentiel. C’était le vendredi 16 mai. «Un agent m’a dit qu’il recherchait des plaquistes. Il a proposé à un chercheur d’emploi qualifié dans ce domaine, 63 offres dans l’année écoulée. Ce dernier les a toutes refusées. C’est honteux et ça on va le changer !». Contactée par Libération, la direction départementale de l’Anpe de Seine-et-Marne dément formellement cette information: «La personne qui lui a dit cela est déséquilibrée et n’aurait jamais dû être présente ce jour-là. Le président aurait pu comprendre qu’il avait, face à lui, une personne souffrant de troubles graves».

entre dingos on se comprend à demi-mots...

mais le plus triste est que cette info à la noix a été reprise partout...

dans les commetaires il yaussi ça, et je l'avis déjà lu avant...

après les 4000 heures des dockers espagnols évoqués par sarkozy (en comparaison des 2000 heures de nos dockers marseillais) pour justifier la réforme des ports, le populisme bat son plein. Petit rappel : 4000h / 365j = 10.95.., soit 11h/jour sans aucun congés ni jours de repos. Chapeau l'artiste, le roi du pipeau, même pas peur d'être ridicule! plus c'est gros plus ça passe...

Dans les commentaires, j'aime bien celui-là aussi :

Citation :

Si le plaquiste n'existe pas, le fumiste qui bidonne à tour de bras, lui, existe bel et bien...
Y en a même qui l'ont vu à L'Élysée !

C'est bien vu, je trouve.

Oui, s'il n'était pas président, ou rigolerait bien...Carla aide nous, garde le un peu au chaud sous la couette, fatigue-le, on compte sur toi...

d'avalie noire a écrit:

Oui, s'il n'était pas président, ou rigolerait bien...Carla aide nous, garde le un peu au chaud sous la couette, fatigue-le, on compte sur toi...

La pauvre ! C'est un travail herculéen que tu lui demandes de faire.

Travaillant moi-même à l'ANPE, je trouvais aussi que cette "confidence" publique d'un collègue était étrange.

libre a écrit:

La meilleure de l'année

Citation :

Mardi, au cours de son déplacement dans le Loiret (LibéOrléans du 20 mai 2008), Nicolas Sarkozy a expliqué aux salariés d’une Pme locale les bienfaits de sa future loi sur les chômeurs «refusant deux offres d’emploi» correspondant à leur formation. Il s’est appuyé sur un exemple capté à l’Anpe de Melun (Seine-et-Marne) au cours d’un récent déplacement présidentiel. C’était le vendredi 16 mai. «Un agent m’a dit qu’il recherchait des plaquistes. Il a proposé à un chercheur d’emploi qualifié dans ce domaine, 63 offres dans l’année écoulée. Ce dernier les a toutes refusées. C’est honteux et ça on va le changer !». Contactée par Libération, la direction départementale de l’Anpe de Seine-et-Marne dément formellement cette information: «La personne qui lui a dit cela est déséquilibrée et n’aurait jamais dû être présente ce jour-là. Le président aurait pu comprendre qu’il avait, face à lui, une personne souffrant de troubles graves».

Un déséquilibré parle à un autre déséquilibré, ou quand un fou rencontre un fou.

20 minutes
Nicolas Sarkozy réunit ses ministres mais oublie François Fillon


Les nouveaux conseillers de Nicolas Sarkozy... sont des ministres. Le Président a de nouveau réuni, jeudi matin à l'Elysée, l'équipe des sept ministres déjà réunis jeudi dernier. Une équipe resserrée pour lancer les grandes réformes de la seconde partie de son mandat.

Ces sept ministres sont considérés par le président comme «les plus politiques» du gouvernement, selon l'un d'eux. Il s'agit de Xavier Bertrand (Travail), Xavier Darcos (Education nationale), Eric Woerth (Budget), Brice Hortefeux (Immigration), et des secrétaires d'Etat Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Consommation) et Nadine Morano (Famille).

François Fillon pas invité

A la sortie de la réunion, la plupart de ces ministres n'ont pas souhaité s'exprimer, sauf pour dire qu'ils entendaient rester «discrets» sur le contenu de leurs discussions avec le président.

L'un d'entre eux a néanmoins assuré par la suite à l'AFP qu'il ne s'agissait en rien d'un «conseil des ministres bis» et que ces réunions n'étaient «pas régulières». François Fillon, qui, comme la semaine dernière, n'était pas invité ne doit pas être du même avis.

juju41 a écrit:

20 minutes
Nicolas Sarkozy réunit ses ministres mais oublie François Fillon


Les nouveaux conseillers de Nicolas Sarkozy... sont des ministres. Le Président a de nouveau réuni, jeudi matin à l'Elysée, l'équipe des sept ministres déjà réunis jeudi dernier. Une équipe resserrée pour lancer les grandes réformes de la seconde partie de son mandat.

Ces sept ministres sont considérés par le président comme «les plus politiques» du gouvernement, selon l'un d'eux. Il s'agit de Xavier Bertrand (Travail), Xavier Darcos (Education nationale), Eric Woerth (Budget), Brice Hortefeux (Immigration), et des secrétaires d'Etat Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Consommation) et Nadine Morano (Famille).

François Fillon pas invité

A la sortie de la réunion, la plupart de ces ministres n'ont pas souhaité s'exprimer, sauf pour dire qu'ils entendaient rester «discrets» sur le contenu de leurs discussions avec le président.

L'un d'entre eux a néanmoins assuré par la suite à l'AFP qu'il ne s'agissait en rien d'un «conseil des ministres bis» et que ces réunions n'étaient «pas régulières». François Fillon, qui, comme la semaine dernière, n'était pas invité ne doit pas être du même avis.

Le syndrome de l'omniprésidence a encore frappé. Il est incorrigible (et incurable).

Non mais arrêtez de voir le mal partout !!

C'est normal que le Premier Ministre rencontre ses ministres ! Le Président de la République n'a pas à suivre ses rencontres. Le Président Fillon est là où il doit être, en visite dans les pays pour établir des relations de confiance en toute diplomatie. C'est bien je trouve que le Premier Ministre Sarkozy s'investisse autant dans les réformes de son Président.


Comment ça c'est pas ça ?

slogan de manifs à la Réunion

"I fau que sarkozy i comprend que nou fatigué lui",



oh! oui!!!

marianne2
Le principe d'Archi-Sarkozy
Par Nicolas Domenach. Le président est toujours persuadé que les Français veulent des réformes. Du coup, il s'adonne plus que jamais au bougisme : bougez, bougez, il en restera toujours quelque chose!


« Tout corps social doit être plongé de bas en haut dans le mouvement de l'histoire afin de rendre ledit mouvement irrésistible », tel est le principe premier d'Archi-Sarkozy, que Nicolas Sarkozy en personne a rappelé au Conseil des ministres hier en sonnant la mobilisation générale. Avec plusieurs mises en garde à l'adresse des escouades ministérielles dépêchées sur le front politico médiatique : la bataille de l'opinion est loin d'être gagnée. Il va falloir la livrer tous azimuts.
Pour commencer, il faut se garder de toute attitude méprisante. « On n'insulte pas un baroude d'honneur ». Consigne a été donnée par l'Elysée de ne pas afficher le moindre mépris à l'encontre de la grève et des manifestations d'aujourd'hui. On s'attend d'ailleurs à ce qu'elles mobilisent du monde, beaucoup de monde dans la rue. Car les conseillers élyséens savent que les syndicats ont mis le paquet et qu'ils ne pouvaient pas faire autrement pour cette démonstration de circonstance que de jeter le maximum de forces dans la rue. S'il n'y avait pas de mobilisation aujourd'hui, cela voudrait dire qu'ils désarment pour l'avenir, qu'ils s'inclinent sans combattre.
Or il existe un vrai mécontentement qu'on ne sous-estime pas au sommet de l'Etat. Un grand nombre de salariés « balancent » entre rogne et grogne. Si les sondages montrent qu'une bonne partie de l'opinion est favorable aux 41 années de cotisation, ce sont surtout les personnes âgées qui sont dans cette disposition d'esprit. Les catégories actives sont, elles, très majoritairement hostiles à cette réforme, en particulier dans la fonction publique. Il faut donc faire attention à ne pas insulter ces réticences et s'employer à faire tomber les résistances. C'est pour cela que Nicolas Sarkozy en personne appelait hier au Conseil des ministres tous les membres du gouvernement et les dirigeants de la majorité à mouiller la chemise et à donner de la voix pour montrer que l'équipage majoritaire est à son poste et que ça rame… dans le même sens !
Il faudra occuper, après, les créneaux audiovisuel et radiophonique, a martelé le président. En déroulant une feuille de route : la réforme, encore la réforme, toujours la réforme.
Le credo sarkozyste reste plus que jamais de mise, en dépit des mouvements de grogne : les Français veulent le changement. Ce qu'ils redoutent c'est que le pouvoir hésite, tergiverse, recule et que les contradictions minent la puissance publique comme lors des règnes évanescents des présidents précédents réduits à l'immobilisme par leur manque de volonté et les dissensions internes. Les dissensions, ça angoisse, ça révolte. Alors qu'on ne doute pas ni de son inoxydable volontarisme ni de sa détermination à mettre fin aux bisbilles majoritaires qui parasitent l'action gouvernementale.

Le président est persuadé que la dégringolade sondagière est terminée !
Nicolas Sarkozy a piqué une vraie colère, une colère jupitérienne contre Patrick Devedjian et Jean-François Copé au Conseil des ministres. Le secrétaire général de l'UMP et le président du groupe parlementaire sont pour le chef de l'Etat soit des maladroits congénitaux, soit des malfaisants plus ou moins inconscients qui, pour se faire remarquer, ne cessent de tirer contre leur camp. Qu'ils aient bafoué à plusieurs reprises l'auguste parole présidentielle qui avait tranché le débat sur les 35 heures lui a paru particulièrement insupportable. Un crime de lèse-majesté et d'imbécillité politique selon Sarkozy qui s'est exaspéré de ce que ces deux-là pour faire les intéressants aient mis en danger l'opération de reconquête de l'opinion en cours. Car Nicolas Sarkozy en est persuadé, la dégringolade sondagière est terminée. La remontée est en route ! Et pour ne pas la stopper, il faut, notamment développer un dialogue étroit avec les syndicats. C'est le boulot du ministre du Travail, Xavier Bertrand, l'homme à la parole d'or même s'il n'a pas d'argent. Mais Nicolas Sarkozy s'en occupe aussi au plus près. A la virile, entre hommes qui ont la France et les Français en charge. Ainsi croit-il non pas neutraliser les syndicalistes mais du moins les apaiser en les considérant, en les « traitant ». Il ne cède pas grand chose, il ne lâche rien sur l'essentiel mais il concède sur l'emploi des seniors par exemple. Le pouvoir doit rester fort, croit-il, pour être respecté. Fort et juste ? Là, il y a un problème… de communication, croit-il, mais qu'on n'imagine pas qu'il sera réglé par une présidentialisation classique, éthérée, abstraite. C'est en s'engageant concrètement qu'il rassurera, affirme-t-il. Le terrain ne ment pas. Sarkozy n'en sort pas. « Les Français m'ont élu pour que je m'occupe d'eux et que je fasse bouger les choses, ne cesse-t-il de marteler. Ils me pardonneront tout si je me retrousse les manches, si je ne renonce pas ». Et n'allez pas lui objecter qu'on ne comprend pas où il va. Il s'inquiète du calendrier, de la hiérarchie des réformes, du cap suivi. Nicolas Sarkozy est plus que jamais dans la mythologie du bougisme. Le principe d'Archi-Sarkozy, on y revient. C'est en provoquant partout du mouvement qu'on rend partout le mouvement inéluctable. C'est en multipliant les réformes, fussent-elles minimes, qu'on empêche toute paralysie de la société. Il faut simplement prendre garde à bien cliver, à identifier le mal, l'immobilisme, le conservatisme qui est, selon lui, d'abord à gauche mais aussi à droite.
« C'est en prenant mes distances avec ma famille que j'ai gagné », répète-t-il et c'est en la brusquant que l'on reformera le pays. Pour un peu, il citerait Péguy : « il faut d'abord penser contre soi-même »… et contre les siens. Enfin, avec les taxis, avec les pharmaciens, avec les médecins, on n'est pas allé bien loin, alors qu'avec les enseignants, avec les fonctionnaires, avec les clientèles de la gauche…




Jeudi 22 Mai 2008 - 16:24
Nicolas Domenach

Oui, il bouge. Mais il bouge dans tous les sens et en changeant de sujet tous les 4 matins. Total on ne comprend rien à ce qu'ils font.

Ils nous ont dit à l'occasion du premier (triste) anniversaire de l'élection de Sarko : "1 an : 55 réformes". Et alors ? C'est quoi ? Un concours ? Ils veulent entrer dans le livre des records ?
Ils disent aussi "Nous, on fait des réformes". La belle affaire que voilà !

Franchement on s'en tape qu'ils aient fait 55 réformes ou qu'ils fassent des réformes. L'important est quelles réformes, des réformes justes et comment on les fait (une réforme, ça ne se fait pas sérieusement en 2 temps, 3 mouvements).

Moi, ce que je vois, c'est que ça a commencé en partant dans tous les sens et que ça s'est fini dans le bordel complet.

C'est vraiment ,"Nabotléon" :

Elysée - Quand Sarkozy invite sept ministres sans Fillon


Ce n'est "absolument pas un gouvernement-bis", se défend l'un des participants. Mais la réunion du jeudi fait jaser.



http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,3856169,00-quand-sarkozy-invite-sept-ministres-fillon-.html

Je suis bien d'accord avec libre.

Ca ressemble plus à des réformettes en plus. On annonce, on attend une réaction de l'opinion, on impose un truc au rabais.

Aucune négociation, on obtient que des réformettes.
Contrat de travail unique ?
Révision des retraites ?

Voilà des réformes qui auraient méritées plus d'1 semaine et qui arrivent à un tel gachi.
Mais ça fait +2 au compteur des réformes...

extrait de Marianne papier

Extrait de l'article de Nicolas DOMENACH et Maurice SZAFRAN :
Notre dernière rencontre, il y a plus d'un an, au temps de la campagne présidentielle, avait été sportive, virile, même. Le candidat était tendu, nerveux , tranchant,. Nous étions pour lui "la presse fascisante".
Habile, il avait cherché à utiliser nos critiques les plus acérées pour se poser en pauvre victime d'une lapidation médiatique, déclenchée par Marianne, alors que les médias dans leur ensemble étaient en pâmoison. Il y a encore quelques jours, devant les députés UMP réunis à l'Elysée, le président avait repris sa commode ritournelle contre notre journal insolent, dénigreur de son action mirobolante. Volée de mots verts contre les inciviques médiatiques. Nous lui étions à la fois utiles pour remobiliser sa majorité et parfaitement odieux. Voilà qu'il souhaitait revoir les odieux !
A sa droite une photo de Mandela, à sa gauche une statue de la Liberté, argentée, et derrière les journalistes face à lui une photo de Carla sur la cheminée, voilà le décor campé.
Le Président se félicitait de la bonne santé financière de Marianne à laquelle "il était heureux de contribuer"....sourire carnassier "la presse écrite va mourir, je ne serais pas toujours là pour vous faire vivre."
Je vais organiser des états généraux de la presse, je compte bien m'en occuper moi-même précise-t-il.
Il a tellement à faire...... et suit la litanie des réformes à accomplir jusqu'au 14 juillet.
Décidément, nous journalistes de Marianne, manquons de distance, de recul, d'analyse, nous n'avons déjà rien compris, dit-il, à son élection à laquelle nous ne croyions pas et que nous avons combattue ; il est donc normal que nous ne soyons pas davantage capables d'anticiper comment et pourquoi il va réussir.
Jamais, il n'y a eu un président qui en ait tant fait et qui au bout d'un an, bénéficie d'une situation aussi favorable. Modestie toujours aussi inoxydable.....
Je n'ai pas retiré un seul texte de loi. La France n'est pas paralysée ! Et, elle me laisse gouverner. Mieux ils veulent que je m'engage.
Les Français n'ont pas construit face à moi d'offre alternative. Le Pen est tué, Bayrou cabossé de partout, le PS en désordre . Et tout ça au moment où la crise financière nous tombait dessus. Maintenant que les bons résultats arrivent....


commentaire perso:
pour savoir comment les journalistes ot perçu cet entretien, voir le post dans ce fil sur Domenach à Canal+

juju41 a écrit:

extrait de Marianne papier

Extrait de l'article de Nicolas DOMENACH et Maurice SZAFRAN :
Notre dernière rencontre, il y a plus d'un an, au temps de la campagne présidentielle, avait été sportive, virile, même. Le candidat était tendu, nerveux , tranchant,. Nous étions pour lui "la presse fascisante".
Habile, il avait cherché à utiliser nos critiques les plus acérées pour se poser en pauvre victime d'une lapidation médiatique, déclenchée par Marianne, alors que les médias dans leur ensemble étaient en pâmoison. Il y a encore quelques jours, devant les députés UMP réunis à l'Elysée, le président avait repris sa commode ritournelle contre notre journal insolent, dénigreur de son action mirobolante. Volée de mots verts contre les inciviques médiatiques. Nous lui étions à la fois utiles pour remobiliser sa majorité et parfaitement odieux. Voilà qu'il souhaitait revoir les odieux !
A sa droite une photo de Mandela, à sa gauche une statue de la Liberté, argentée, et derrière les journalistes face à lui une photo de Carla sur la cheminée, voilà le décor campé.
Le Président se félicitait de la bonne santé financière de Marianne à laquelle "il était heureux de contribuer"....sourire carnassier "la presse écrite va mourir, je ne serais pas toujours là pour vous faire vivre."
Je vais organiser des états généraux de la presse, je compte bien m'en occuper moi-même précise-t-il.
Il a tellement à faire...... et suit la litanie des réformes à accomplir jusqu'au 14 juillet.
Décidément, nous journalistes de Marianne, manquons de distance, de recul, d'analyse, nous n'avons déjà rien compris, dit-il, à son élection à laquelle nous ne croyions pas et que nous avons combattue ; il est donc normal que nous ne soyons pas davantage capables d'anticiper comment et pourquoi il va réussir.
Jamais, il n'y a eu un président qui en ait tant fait et qui au bout d'un an, bénéficie d'une situation aussi favorable. Modestie toujours aussi inoxydable.....
Je n'ai pas retiré un seul texte de loi. La France n'est pas paralysée ! Et, elle me laisse gouverner. Mieux ils veulent que je m'engage.
Les Français n'ont pas construit face à moi d'offre alternative. Le Pen est tué, Bayrou cabossé de partout, le PS en désordre . Et tout ça au moment où la crise financière nous tombait dessus. Maintenant que les bons résultats arrivent....


commentaire perso:
pour savoir comment les journalistes ot perçu cet entretien, voir le post dans ce fil sur Domenach à Canal+

J'ai lu l'article complet... et j'ai ri. Ce type ne doute d'absolument rien.

Ben oui, parfois je trouve Sarkozy comique. Il a un côté Louis de Funès (petit agité de mauvaise foi et roublard) et Aldo Maccione (c'est moi le plus beau, c'est moi le plus fort et je tombe toutes les gonzesses) à la fois. Donc il me fait rire.

L'ennui, c'est qu'il président de la République. C'est un chouïa gênant quand même.

sa devise est cell de DeFunès dans un de ses films: "je serai servile avec les puissants , ignoble avec les faibles", citation de Nicolas Sarkozy en Off à la presse , lors de sa visite à La Réunion ( févrer 2007) dévoilée le 10 mai 2007 par le Parisien( pouquoi pas avant...)

A mon avis, il a raté sa vocation : c'est comédien qu'il aurait dû faire. Il aurait fait une très grande carrière au cinéma. Une carrière à la De Funès justement.

juju41 a écrit:

sa devise est cell de DeFunès dans un de ses films: "je serai servile avec les puissants , ignoble avec les faibles", citation de Nicolas Sarkozy en Off à la presse , lors de sa visite à La Réunion ( févrer 2007) dévoilée le 10 mai 2007 par le Parisien( pouquoi pas avant...)

Qu'il fasse gaffe quand même parce que la baigne d'un faible (un pêcheur par exemple) peut être puissante à mon avis...

20 minutes 26/05
Pour Sarkozy, mardi à RTL, c'est sans chichis



Ce sera une interview « casual », qui tombera la veste des conventions. Après une virée à Rungis, Nicolas Sarkozy se déplacera demain matin jusqu'au studio de la matinale de RTL. De 7 h 30 à 8 h 30, il sera interrogé en direct par Jean-Michel Apathie, Alain Duhamel et Christophe Hondelatte sur le pouvoir d'achat, le prix du pétrole, les 35 heures... Entre la tartine et le trajet en voiture jusqu'à son lieu de boulot, la France qui se lève tôt sera donc accompagnée par la vox « présidentiali ».

Selon nos informations, l'Elysée aurait proposé ce dispositif à la radio jeudi soir. « RTL est la première radio de France, sa matinale compte deux millions d'auditeurs et elle est en adéquation avec les thèmes de l'interview qui porteront sur la vie quotidienne des Français », précise Franck Louvrier, conseiller en communication du Président. Une captation de l'émission sera faite par les caméras du studio, et retransmise sur le site Internet RTL.fr

A RTL, on ne cache pas sa joie. « C'est la première fois que le Président se déplace dans un média depuis son élection, souligne Jacques Esnous, directeur de l'information. Nicolas Sarkozy mesure bien l'impact de la radio, qui touche beaucoup de gens, surtout le matin. »

Dans l'histoire de la communication politique, les virées radio sont plutôt rares chez les chefs d'Etat. Jacques Esnous se souvient de Jacques Chirac en 2002, et de Mitterrand à la fin de son premier septennat, « mais il avait demandé à être interrogé par un seul journaliste, et que les vitres du studio soit masquées ». Pour Christian Delporte, historien, « celui qui prisait vraiment le genre était Giscard d'Estaing. Il a donné sa première interview radio en 1975, sur RTL d'ailleurs. » Selon lui, Nicolas Sarkozy ne prend pas un grand risque à s'échapper du cadre posé de l'Elysée. « Il est très bon dans l'improvisation, le dialogue, la proximité, et c'est ce qui compte en radio. Surtout, en variant son support médiatique, lui qui est beaucoup dans la surexposition, il surprend et évite de lasser. Je ne serais pas surpris que dans les prochains mois, il tente d'autres médias : un grand entretien à un quotidien régional, un chat dans un grand site d'information, etc. » Voire, comme le Premier ministre britannique, sur le site de vidéo YouTube...

Peut-on faire confiance à Apathie, Duhamel et Hondelatte pour faire un véritable boulot de journaliste pour pousser le président dans ses derniers retranchements et sa révéler sa véritable identité en direct ?

Prouesse a écrit:

Peut-on faire confiance à Apathie, Duhamel et Hondelatte pour faire un véritable boulot de journaliste pour pousser le président dans ses derniers retranchements et sa révéler sa véritable identité en direct ?

Selon moi : non. Les 3 sont de parfaits faux-c... qui conviendront très bien à la nature de NS. Faisons leur confiance pour ne pas poser les questions qui fâchent.

Hondelatte ne doit plus se sentir p...r vu qu'il a annoncé son départ prochain de RTL ça va lui faire une bonne occasion de se positionner pour les prochaines conférences de presse de Sarko.

Duhamel un faux cul ? Oo
Pas du tout, bien au contraire !

libre a écrit:

J'ai lu l'article complet... et j'ai ri. Ce type ne doute d'absolument rien.

Pourtant il devrait douter le 0+0 ( sarko) car avec sa clique de gouvernemerdement de nuls , la politique devient pitoyable et lamentable dans ce pays...