Le Modem dans les médias (divers)

ainsi, dès que le gouvernement voudra faire diversion, il suffira à l'avenir d'organiser une rencontre contre un des pays du magreb ?
C'est si simple la politique ...

liberspirita a écrit:

ainsi, dès que le gouvernement voudra faire diversion, il suffira à l'avenir d'organiser une rencontre contre un des pays du magreb ?
C'est si simple la politique ...

et tous les autres nations que sarko n'aime pas , oh lalalal !!!!

BAYROU EN TOURNEE EUROPEENNE :

François Bayrou a entamé, la semaine dernière sa tournée des vingt-sept capitales de l'union. Il entend la boucler d'ici les élections européennes de juin prochain.
Le Président du MoDem a consacré sa première visite à l'Italie, où il il a été reçu vendredi dernier à Rome par le Président de la République, Giorgio Napolitano.

Source : Les confidentielles du figaro d'aujourd'hui.

Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et pire aveugle, celui qui ne veut pas voir, toujour retarder l'innévitable réalité, la solution n'est pas.
A bientôt, et que la force de voir les choses honnêtement soit avec vous !

Thanks Gillou...

Chronique
M. Bayrou, vous contextualisez bien !, par Dominique Dhombres
LE MONDE | 22.10.08 | 12h53
Le Béarnais était le premier invité de "Questions de génération" sur France 4. Il s'agit d'une nouvelle émission. Elle est présentée par Samuel Etienne. Son principe est simple : chaque mois, des élèves de première et de terminale du lycée Balzac, à Paris, poseront directement les questions qu'ils ont préparées à une personnalité. Puis, ils donneront leur évaluation. Les élèves notent le prof !



L'affaire ne manquait pas de piquant avec François Bayrou, agrégé de lettres classiques, ancien ministre de l'éducation nationale. Le cadre est le gymnase du lycée. La crise financière va-t-elle se transformer en crise économique ?, demande Naguy.

"Je crains que la transformation de la crise financière en crise économique ne soit mécanique. L'enchaînement ne s'arrête pas là. Crise financière. Crise économique. Crise politique. Crise démocratique. Ce n'est pas fini. Cela commence", répond l'invité.

Pourquoi ne pas avoir utilisé à meilleur escient, auparavant, l'argent public qui est soudain apparu lorsqu'il a fallu sauver les banques ?, demande Léo. "Cet argent n'existe pas. C'est une ligne de crédit", répond l'invité.

Qu'aurait-il fait s'il avait été au pouvoir ?, demande Morgane. A peu près ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, apparemment, mais "avec beaucoup moins de mise en scène". Est-ce que ce n'est pas scandaleux de faire payer le sauvetage des banques par le contribuable, demande une journaliste assise au milieu des lycéens. "C'est scandaleux, mais sinon c'était l'écrasement de toute l'économie. On a vu cela en 1929. Parlons franchement ! C'est la crise économique de 1929 qui a donné l'incroyable drame de l'inflation en Allemagne qui a amené Hitler au pouvoir", répond l'invité. "Vous parlez de la crise de 1929, vous contextualisez bien", commente Léo, décidément star de la soirée. "Je contextualise bien !", l'interrompt ironiquement l'invité. Léo ne se démonte pas qui ajoute : "Oui ! Vous mettez bien en contexte. Mais vous parlez du capitalisme comme s'il était, à la base, voué à l'échec".

L'invité n'a pas dit cela puisqu'il est un partisan convaincu du capitalisme, y compris financier, mais à condition qu'il y ait des règles. Les élèves écrivent chacun leur note sur un petit bout de papier. Le verdict est prononcé par une enseignante du lycée. "Monsieur Bayrou, j'ai reçu votre bulletin. Vous avez 12 de moyenne sur ce débat. La note la plus haute qu'on vous a attribuée est 13, la plus basse est 7. A mon humble avis, vous avez bien mis la pression à tout le monde en parlant du krach de 1929 et d'Hitler. Là-dessus, vous avez cartonné. En revanche, quand vous parlez de régulation, vous êtes moins convaincant", dit-elle, au bord du fou rire.

Conclusion : le Béarnais n'est jamais meilleur que quand il fait peur.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/22/m-bayrou-vous-contextualisez-bien-par-dominique-dhombres_1109804_3232.html

Les tournées de Bayrou

Tour de France, d’Europe, cafés démocrates, etc. La campagne du MoDem pour les élections européennes de juin 2009 débute.


Rome et Chypre : c’est ainsi que François Bayrou a commencé son tour des capitales européennes. “Il parle avec les dirigeants de ces pays des questions européennes et de la crise”, indique son bras droit, Marielle de Sarnez.

Son tour de France a débuté aussi – il sera ce mercredi à Lille. Les élections européennes se dérouleront le 7 juin 2009, mais la campagne du MoDem a été lancée un an auparavant, le 8 juin, par une “Convention pour l’Europe”. “D’abord les idées”, insiste Marielle de Sarnez, qui est chargée du projet.

Pour l’organisation des 16 conventions thématiques prévues, 16 groupes de projet vont plancher : ils se réuniront en moyenne deux fois par mois, dans chaque département. “3 000 adhérents se sont inscrits à ces groupes, qui seront largement ouverts à la société civile”, précise-t-elle. Il faut ajouter à ce dispositif des “cafés démocrates”, organisés dans toute la France, et un blog coopératif.
Enfin, des kits de formation (fiches pédagogiques, vidéos), seront distribués aux militants pour se familiariser avec les institutions européennes. Pour le choix des têtes de liste, tout sera finalisé “vraisemblablement début 2009”, dit Marielle de Sarnez.

http://www.professionpolitique.info/article/22-10-08/les-tournees-de-bayrou

juju41 a écrit:

Chronique
M. Bayrou, vous contextualisez bien !, par Dominique Dhombres
LE MONDE | 22.10.08 | 12h53
..."C'est scandaleux, mais sinon c'était l'écrasement de toute l'économie. On a vu cela en 1929. Parlons franchement ! C'est la crise économique de 1929 qui a donné l'incroyable drame de l'inflation en Allemagne qui a amené Hitler au pouvoir", répond l'invité. "Vous parlez de la crise de 1929, vous contextualisez bien", commente Léo, ....

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/22/m-bayrou-vous-contextualisez-bien-par-dominique-dhombres_1109804_3232.html

Le président Bayrou propage une erreur déjà commise par Sarkozy pendant la campagne présidentielle :
La crise de 1929 a engendré déflation et hyper-chômage en Allemagne, pas
l'hyperinflation que l'Allemagne avait connue en 1923 ! pas en 1933.
Hitler avait effectivement tenté ( **sans succès) une première percée en 23 pendant la grande inflation.


Je suis déçu par cette erreur venant de sa part ! , même si son intervention devant les lycéens a été plutôt sympa.

http://solidariteetprogres.online.fr/Dossiers/Economie/Bruning.html
**http://fr.wikipedia.org/wiki/Putsch_de_la_Brasserie
http://cesarigd.club.fr/textehis/inflall.htm

C'est étrange car c'est pourtant ainsi (je crois me souvenir) qu'on m' a expliqué les choses au lycée. Je vérifie sur wikipédia et voilà ce que je trouve : "Les conséquences catastrophiques de la crise de 1929 sur l’économie allemande, très dépendante des capitaux rapatriés aux États-Unis immédiatement après le krach de Wall Street, apportent bientôt au NSDAP un succès foudroyant et imprévu. Aux élections du 14 septembre 1930, avec 6.5 millions d'électeurs, 18,3 % des voix et 107 sièges, le parti nazi devient le deuxième parti au Reichstag. La déflation sévère et anachronique menée par Brüning (gouvernement conservateur) ne fait qu'aggraver la crise économique et précipite de nombreux Allemands inquiets dans les bras de Hitler." Alors qui a raison ?

Ta citation et l'article sur Bruning parlent bien de "déflation" et de politique déflationniste, pas d'hyperinflation qui, je le répète, date de 1923 et dont le traumatisme tout frais explique sans doute la politique économique tentée par Bruning.

Ah ça y est j'ai compris ! Le problème n'est pas le lien entre la crise de 29 et Hitler mais l'utilisation du terme hyperinflation alors qu'en 30 c'est bien une déflation qui est mise en œuvre. OK

Néanmoins (malgré cette erreur) la logique : crise financière, crise économique, crise politique, crise démocratique, reste valable, non ?

raison_pure a écrit:

Ah ça y est j'ai compris ! Le problème n'est pas le lien entre la crise de 29 et Hitler mais l'utilisation du terme hyperinflation alors qu'en 30 c'est bien une déflation qui est mise en œuvre. OK

Néanmoins (malgré cette erreur) la logique : crise financière, crise économique, crise politique, crise démocratique, reste valable, non ?

Oui. Car c'est une situation de crise qui a permis à Hitler d'arriver au pouvoir. Après, que ce soit hyperinflation ou déflation ne change rien aux données du problème.

Donc François Bayrou ne s'est pas tant planté que ça.

raison_pure a écrit:

...
Néanmoins (malgré cette erreur) la logique : crise financière, crise économique, crise politique, crise démocratique, reste valable, non ?

Oui bien sûr : je n'ai relevé que la propagation d'une erreur d'interprétation historique dont Sarko s'était rendu coupable** au cours d'un meeting de sa campagne présidentielle. Mais "crise de 1929 => hyperinflation" est une mauvaise analyse pour ce qui nous préoccupe aujourd'hui. La crainte de l'inflation pourrait renforcer la frilosité de nos dirigeants (Trichet en a encore parlé tout récemment, se plaçant comme le gardien anti-inflationnisme )

La paralysie de l'économie et sa cohorte de crises sociales peut engendrer les pires démagogies comme l'histoire nous l'a montré.

** http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070920113851AAKl8Yh

voir aussi les commentaire pas très sympas sur l'article du Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/reactions/0,1-0@2-3232,36-1109804,0.html

PORTRAIT - Le président du MoDem a perdu ses soutiens au Parlement mais croit toujours en son destin.


«Bayrou, il préfère avoir raison que gagner», dit un jour Jean-Louis Borloo au sujet du président de l'UDF, dont il fut le porte-parole pour la présidentielle de 2002. Six ans plus tard, l'analyse est toujours d'actualité. Mais, une élection présidentielle et une séquence législative plus loin, François Bayrou apparaît désormais bien seul. Ses fameux «Bédouins», la garde rapprochée qui l'avait accompagné entre 2002 et 2007 au Palais Bourbon, l'ont tous lâché. Vingt-trois députés en tout ! «Le prix de l'indépendance», dit-il. Seule exception : Jean Lassalle, dont François Bayrou dit lui-même que «c'est un génie, parce que c'est un vrai fou». Et, une prise de guerre tout de même, à la faveur des législatives de 2007 : Aboulatifou Aly, député de Mayotte, a ravi une circonscription à l'UMP.
Mais voilà, le président du Mouvement démocrate (MoDem), à qui ses détracteurs, à l'instar du ministre de la Défense, Hervé Morin, reprochent d'avoir bradé la vieille UDF, se retrouve loin du compte. S'il parvient encore à faire entendre sa voix dans les médias, dans l'Hémicycle, désormais sans groupe, il n'a plus vraiment droit de parole. Quant au Sénat, parmi la trentaine de sénateurs que compte aujourd'hui le groupe centriste, une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Mise à part la fidèle Jacqueline Gourault, difficile de savoir qui est avec qui. Surtout depuis que Jean Arthuis a officiellement pris ses distances avec le président du MoDem en avril. Au groupe de l'Union centriste, on trouve ceux qui se revendiquent toujours de l'ex-UDF. Ceux qui, selon les jours, se sentent aussi bien auprès du Nouveau Centre (NC) de Morin que du MoDem. Ou encore des centristes, mais attention «des vrais», la plupart du temps sans étiquette…
«Sans rancune»



«François Bayrou, c'est le lonesone cow-boy, son destin, c'est la longue marche», raconte son ami et conseiller Philippe Lapousterle, un ancien journaliste politique. Pour lui, en refusant de prendre officiellement position dans l'entre-deux-tour de la présidentielle, puis en décidant de tirer un trait sur l'UDF à l'occasion du congrès de Villepinte en décembre 2007, François Bayrou avait conscience que «commencerait alors pour lui une nouvelle aventure, sans doute dans la solitude, et qu'il devrait tirer un trait sur ses députés». Le président du MoDem, lui, assure être «sans rancune». «Triste, mais sans rancune. Ce sont des gens qui ont fait le choix du pouvoir, c'est humain», confie-t-il.
Aujourd'hui en retrait du MoDem, l'ancien conseiller de Paris, et ancien ministre, Didier Bariani, qui fut en 1978 l'un des cofondateurs de l'UDF au nom du Parti radical, ne partage pas, ou plus, l'analyse de François Bayrou. «C'est faux de dire que ceux qui sont partis, l'ont fait pour sauver leurs sièges. Il y a juste un problème de positionnement politique de François Bayrou dans lequel nous sommes nombreux à ne plus nous reconnaître. Il est en effet en train de nous faire passer d'un parti indépendant, à un parti d'opposition», regrette-t-il.
Mi-septembre, lors de l'université d'été du MoDem à Saint-Raphaël, Bayrou, avait expliqué vouloir faire de son parti «une force de résistance». Surtout, il avait expliqué, sans toutefois citer explicitement le PS, que le jour venu la question d'un rassemblement pour battre Sarkozy se posera. Or, poursuit Didier Bariani, qui donne tout de même acte à François Bayrou d'avoir salué l'action de Nicolas Sarkozy dans la crise financière, «on trouve plein de choses heureuses dans le bilan du chef de l'État, comme par exemple le RSA». «Il y a de la posture dans le comportement de Bayrou. Et, sans doute aussi, un antagonisme fort vis-à-vis de Sarkozy qui doit peser dans son positionnement politique. Ça me met mal à l'aise», poursuit-il.
Or, pour le troisième homme de la présidentielle 2007, dans la vie politique, il n'y a qu'une question qui vaille. «C'est : “ to be or not to be ?” Si vous vous ralliez, vous choisissez de ne plus être et vous disparaissez très vite. Moi, j'aime bien les gens qui savent dire non, car, pour se poser, il faut savoir s'opposer », aime-t-il répéter. En fait, François Bayrou croit au destin, à son destin. «J'ai toujours pensé que dans toute vie, il y avait un destin. La seule question qui se pose, c'est : “est-ce que vous choisissez d'être digne du destin qu'il y a dans votre vie ou est-ce que vous renoncez à en être digne ?” Moi, je suis quelqu'un d'heureux dans ce que je vis. C'est de l'ordre de la jubilation», déclare au Figaro le député du Béarn.
«Obnubilé par une seule chose : entrer à l'Élysée»



Ce «sens du destin», François Bayrou croit le partager avec, ni plus ni moins, le général de Gaulle, Pierre Mendès France, et François Mitterrand, dont il fut le ministre de l'Éducation sous le gouvernement Balladur ! «Comme eux, quand on a en soi ce sens du destin, on ne subit pas. On construit. On cherche à faire bouger les frontières», poursuit-il. Cette idée qu'il se fait de lui-même ne remonte pas à aujourd'hui. Ses détracteurs ne manquent pas de le rappeler à l'occasion. «Bayrou est obnubilé par une seule chose : entrer à l'Élysée», entend-on souvent dire. Agrégé de lettres classiques, lui préfère parler d'une certaine forme de complicité intellectuelle avec Mitterrand. «Il y avait de sa part des signes de reconnaissance», répond-il lorsqu'on l'interroge sur sa relation avec l'ancien président de la République. Le leader centriste aime encore rappeler sa rencontre avec Jacques Chaban-Delmas, en 1982, au conseil régional d'Aquitaine. «Il en était le doyen, moi, à 30 ans, le benjamin. Il m'appelait brillant sujet.»
Fidèle parmi les fidèles, Bernard Lehideux, président du groupe centriste au conseil régional d'Ile-de-France, entend rompre le cou «aux idées reçues» sur la solitude de son ami, «orchestrée, selon lui, par l'UMP». «C'est le petit milieu parisien qui a décidé que François était seul. Mais je ne connais pas un type plus entouré et qui mobilise autant que lui. Maintenant, c'est vrai que François n'est pas un mondain. On ne le voit pas dans les soirées parisiennes. Il préfère aller discuter jusqu'à pas d'heure avec quatre ou cinq copains au bistrot du coin», assure-t-il.
Philippe Lapousterle relativise aussi la solitude du président du MoDem. «C'est quelqu'un de seul au Parlement, mais pas auprès de la population. Il suffit de regarder les sondages de popularité», indique-t-il. Depuis plusieurs mois, François Bayrou est, il est vrai, classé dans le peloton de tête des meilleurs opposants au chef de l'État. Mais il est vrai aussi, que, dans son rôle d'opposant, le président du MoDem profite pour l'heure d'un espace laissé vacant par un PS tout affairé aux préparatifs de son congrès, à la mi-novembre. En sera-t-il de même lorsque les socialistes auront réglé, s'ils y parviennent, leur problème de leadership ?
Bernard Lehideux, en fidèle lieutenant, pense que oui. «Ce qui est frappant dans l'évolution du bonhomme, c'est qu'on est passé d'un type qui avait le statut de candidat à la candidature pour une présidentielle, à un type qui a désormais un statut de candidat tout court. Il s'est mis à habiter le personnage tout en gardant les pieds dans le sol. C'est ce qui le rend proche des gens», estime-t-il. Pour rester proche «des gens», François Bayrou a entamé cette semaine dans le Nord, comme il l'avait fait pour la présidentielle, une tournée des Régions françaises qu'il entend mener d'ici aux européennes. «Il ne faut pas avoir peur de passer du temps avec les gens. Je pense qu'il n'y a rien de pire que les hommes politiques qui remontent dans leur voiture, aux vitres fumées, après un meeting», dit-il.
Pour l'eurodéputée Marielle de Sarnez, l'ancrage de Français Bayrou dans la société française serait grandissant. «Vous n'imaginez pas le nombre d'appels de hauts fonctionnaires, d'universitaires, de magistrats ou encore de généraux en colère, que reçoit chaque jour François», dit-elle. Sans pour autant adhérer au MoDem, l'ancien ambassadeur de France à Berlin et à Pékin, Claude Martin, a ainsi fait part récemment de son «estime» au président du MoDem. «Après quarante années passées au service de la diplomatie française, j'ai dit à François Bayrou que le gaulliste, européen convaincu, que je suis, suivait avec attention son message.» Ancien préfet, longtemps au PS, Daniel Cadoux, lui, déclare avoir «tourné la page d'un PS devenu inaudible». Lui aussi a fait part de son soutien à François Bayrou, qui, dit-il, «est un homme droit et avance d'une façon qui me parle».
À l'occasion des élections internes dans les départements, fin septembre, le MoDem a recensé près de 50 000 adhérents à jour de cotisation. Pour les européennes, «une échéance de vocation» pour son parti, pense Bayrou, le MoDem devrait mettre en avant un certain nombre de personnalités issues de la société civile. Le journaliste Jean-François Kahn, dans l'Est, ou l'ancien PDG du Lyonnais, Jean Peyrelevade. La juge Eva Joly, un temps approchée, a finalement choisi, pour sa part, de rejoindre le Vert Daniel Cohn-Bendit.

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/10/24/01002-20081024ARTFIG00005-bayrou-toujours-confiant-mais-toujours-seul-.php

Le pragmatique François Bayrou laboure son sillon entre socialisme et libéralisme

vendredi 24.10.2008, 05:04 - La Voix du Nord

Proche de François Bayrou, Olivier Henno pourrait conduire la liste régionale MoDem aux européennes. PHOTO PATRICK DELECROIX


François Bayrou entame un tour de France « sur le terrain et du côté des gens » par le Nord. Premier bilan du leader centriste : la traversée du désert pourrait être plus courte que prévu.

De son passage à Auchan Faches hier, François Bayrou ressort plutôt requinqué. Il y a rencontré « la flexibilité sans la précarité » et dialogué avec des salariés très hostiles, comme lui, à une généralisation du travail le dimanche.



Dix-huit mois après la campagne présidentielle, le patron du MoDem ne joue pas la prolongation mais constate que son sillon a laissé des traces. « J'ai choisi de faire bouger les lignes politiques, c'est un chemin qui n'avait été choisi par personne, je n'en sous-estime pas les difficultés mais je pense que la période la plus dure s'estompe. » Première mutation décrite par François Bayrou : « Nous avons transformé un parti de centre droit en mouvement indépendant. » Le MoDem revendique 3 000 adhérents dans la région, des militants que les alliances à géométrie variable (avec la gauche à Lille, avec la droite à Arras par exemple) confortent dans leur pragmatisme.
Test européen


« La réponse à la crise ne se fait pas dans une démarche d'exclusion », explique François Bayrou. De la dernière campagne, le candidat centriste rappelle la fascination de Nicolas Sarkozy pour le modèle américain, une attitude mise en sourdine depuis la rentrée par le chef de l'État.
« Le fameux modèle américain s'est lézardé », sourit François Bayrou avec le sentiment d'avoir eu raison trop tôt.
Loin du libéralisme pur et dur, le président du MoDem combat l'idée d'un effacement de l'État. « Il ne faut pas faire croire aux gens que l'État va régler tous les problèmes à leur place, mais il doit rester le régulateur, le garant de tout ce qui n'est pas marchand comme de l'égalité entre les citoyens. » Sur ce créneau, François Bayrou reste persuadé qu'il peut fédérer les énergies en 2012 plus qu'en 2007.
Avant cela se profilent les européennes de juin 2009. Un nouveau test pour le MoDem dont la liste dans la région pourrait être conduite par Olivier Henno, le maire de Saint-André. •

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2008/10/24/article_le-pragmatique-francois-bayrou-laboure-s.shtml

Bayrou en pré-campagne pour les Européennes, en attendant 2012




LILLE (AFP) — "Le terrain, le charbon, c'est ça le lieu du combat": mercredi et jeudi autour de Roubaix et Lille (Nord), François Bayrou a entamé une série de déplacements axés sur les conséquences de la crise financière, prélude à la campagne des européennes de juin 2009.
La visite, axée sur la grande distribution, a démarré avec une rencontre avec les élus démocrates de Roubaix, à l'Hôtel de ville.

Tout à son sujet, le président du Mouvement Démocrate (MoDem) présente les deux "têtes de gondole" du MoDem dans la région, Olivier Henno et Jean-Marie Vanlerenberghe, patrons des fédérations du Nord et du Pas-de-calais.

Mais le ton redevient vite sérieux car, hasard du calendrier, le groupe de vente à distance La Redoute, basé à Roubaix, a annoncé la veille 672 suppressions d'emplois.

"On voit là que la crise, qui était financière et lointaine, devient économique et proche", souligne M. Bayrou. Il prédit "des temps difficiles", en raison d'un inévitable "enchaînement mécanique": "crise financière, crise économique, crise sociale, crise politique".
Pour le député des Pyrénées-Atlantiques, qui a voté le plan de soutien aux banques car leur effondrement aurait été "une catastrophe" pour les Français, "la puissance publique ne peut se laver les mains de ce qui se passe. On a trouvé des milliards pour les banques, on a l'obligation d'apporter des réponses concrètes aux gens qui sont frappés".

Même message lors d'une "kermesse flamande" avec quelque 300 militants à Saint-André-lez-Lille, où il oppose un modèle de société "humaniste" au modèle "capitaliste" défendu par Nicolas Sarkozy, balayant la volonté de régulation du système financier du chef de l'Etat.
Dire qu'il existerait un "méchant capitalisme financier" et un "gentil capitalisme industriel", est une "sornette", assène-t-il.

Jeudi, juste après 7 heures, M. Bayrou est au magasin Auchan de Faches Thumesnil, pour une visite de quatre heures et demie, durant laquelle il explore le moindre recoin et s'entretient sans se presser avec employés, fournisseurs et clients.
"Vous êtes quelqu'un qui perce!", l'encourage un producteur de viande, Ghislain Lelong. "Et puis, on vous a vu à la télé sur votre tracteur".
Pour M. Bayrou, très hostile au projet gouvernemental d'assouplir la législation sur le travail du dimanche, c'est notamment l'occasion de discuter de son nouveau cheval de bataille. "Je préfère être avec ma famille", lui dit un cadre, requérant l'anonymat. "Battez-vous, on compte sur vous!".

La visite se termine par une rencontre avec des membres de la direction et chefs de rayons, autour d'un café. La discussion porte sur les marges arrière, la concurrence du hard-discount ....
"Qu'est-ce qui fait que quelqu'un veuille devenir président de la République?", demande le directeur, François Poupard.

"Si on a pour objectif de changer les choses, c'est la seule possibilité", répond le "troisième homme" de la présidentielle 2007. "Je me suis présenté deux fois, j'ai multiplié mes voix par trois entre la première et la deuxième fois, il suffit de rééditer cela!".

Au-delà de la boutade, c'est bien 2012 que vise François Bayrou. Avec l'espoir de réussir ce qu'il a raté la dernière fois: affronter Nicolas Sarkozy au second tour.

Bayrou, toujours confiant, mais toujours seul


extrait

Aujourd'hui en retrait du MoDem, l'ancien conseiller de Paris, et ancien ministre, Didier Bariani, qui fut en 1978 l'un des cofondateurs de l'UDF au nom du Parti radical, ne partage pas, ou plus, l'analyse de François Bayrou. «C'est faux de dire que ceux qui sont partis, l'ont fait pour sauver leurs sièges. Il y a juste un problème de positionnement politique de François Bayrou dans lequel nous sommes nombreux à ne plus nous reconnaître. Il est en effet en train de nous faire passer d'un parti indépendant, à un parti d'opposition», regrette-t-il.

commentaire: parce indépendantce et opposition ne sont pas possible? donc pour Bariani il faut être "indépendant" mais dans la Majorité et voter comme tous les godillots dans la plus stricte "indépendance"....

Hier, François Bayrou était à la ville et à Auchan

vendredi 24.10.2008

En pré-campagne pour les Européennes, François Bayrou a poursuivi sa tournée dans la métropole, entamée mercredi. Hier matin, l'ancien ministre est allé à la rencontre des salariés et des clients de l'hypermarché Auchan de Faches-Thumesnil. Avant de faire un saut à l'école maternelle Pascal, en reconstruction après l'incendie de mai 2006.

Il y a quelques jours, quand le staff de François Bayrou a communiqué le planning de la journée d'hier aux responsables de l'hypermarché Auchan-Faches, il y eut comme un flottement, un doute qui dut être levé. Eh oui, hier, c'est bien à 7 heures du matin que le leader du Mouvement Démocrate a entamé sa visite de l'hypermarché faches-thumesnilois. Et, en soi, c'était déjà un motif de satisfaction pour le directeur du magasin et ses quelque 650 salariés. Un premier signe envoyé dès potron-minet à cette France qui se lève tôt.



Hier, plus qu'une visite, le député s'offrait un petit cours d'économie de la grande distribution, une immersion dans la grande famille Mulliez, une intrusion dans le « clan » Auchan, d'habitude si pudique. Dans l'intimité du café du matin, sans caméra, le député a discuté avec les salariés d'Auchan. « De leurs conditions de vie, de leurs enfants, du travail du boulanger qui commence à 5 heures. Cela me paraissait plus respectueux d'être là à une heure où ils sont seuls dans le magasin », confiait l'ancien ministre. Hier, c'était aussi l'occasion de rencontrer les clients.

9 h 45, rayon boucherie. Le magasin a ouvert ses portes depuis plus d'une heure. Une main sur le chariot et l'autre qui hèle sa femme, ce vieux monsieur n'en croit pas ses yeux. « Chérie ! Viens voir, y'a un ministre dans l'magasin ! » Dans les rayons, le député Bayrou serre les mains, écoute, tape sur l'épaule. Suivi par un cortège hétéroclite constitué de son staff, de son garde du corps, de Nicolas Lebas et de quelques journalistes, l'élu a été très peu interpellé par les clients, comme surpris de croiser le candidat à la présidentielle 2007 au détour du rayon pâtes.

Après une charcuterie de 9 heures, une interview donnée dans les rayons, la découverte du rayon self discount à 10 heures, le candidat a suivi la « ligne de caisse », serrant la main des hôtesses et des clients souvent ravis, parfois indifférents, de rares fois vindicatifs. Et puis, François Bayrou a rejoint une salle de réunion dans les parties réservées aux salariés pour le troisième temps de cette visite, le moment fort de la matinée, la rencontre avec des cadres de l'entreprise.

Face à lui, une trentaine de chefs de rayon qu'il a souhaité écouter pour comprendre la grande distribution, pour prendre le pouls d'une entreprise en temps de crise. Pointes d'humour et curiosité ont sans aucun doute séduit les cadres d'Auchan, qu'ils aient voté MoDem ou non. « Nous avons tous été étonnés que vous passiez autant de temps parmi nous », traduisait, en fin de réunion, François Poupard, directeur. De cette longue matinée, François Bayrou aura, lui, découvert au moins trois choses.

D'abord, les fameuses marges arrières, « principe qui n'a pas été inventé par les hypermarchés, plaidait le directeur, mais bien par les multinationales ». Des grands groupes qui imposent l'ensemble de leur gamme et de leurs marques en échange d'une ristourne accordée aux hypermarchés. Il aura découvert le système Auchan Drive et aura été surpris d'apprendre que, « relevés à l'appui », les prix des hypermarchés en France sont, à produits équivalents, « moins chers que ceux des hard-discounts ». « Alors ça, ça me scotche ! », lancera François Bayrou.


Mais le fils d'agriculteur aura aussi découvert cette « famille » qui cultive jusqu'au bout l'esprit « entreprise » et motive ses troupes en épluchant, chaque matin « entre 8 h et 8 h 30 », les chiffres de la veille. La crise, elle, aura bien sûr surgi de ces échanges. L'hypermarché Auchan aura ainsi connu un « très beau mois de septembre » contre un mois d'octobre qui s'annonce déjà en berne, sauf pour l'alimentaire, stable. « Les gens aujourd'hui achètent les grosses promotions, décryptait un chef de rayon.
Certains même font du stockage ». Ils entrent dans « une stratégie de courses élaborée » comprenait François Bayrou. Interrogé sur l'assouplissement de la loi sur le travail dominical, le député a été très clair : « je me battrai contre cette option-là. Ce matin, j'entendais ces jeunes salariées dire à quel point le dimanche était le seul jour où elles pouvaient voir leurs enfants. Je suis contre car le chiffre d'affaires n'augmentera pas d'un euro avec cette mesure. Je me battrai parce que je crois, pour nos enfants, qu'il faut préserver un temps dans la semaine qui ne soit pas dévolu à la consommation. »
Le soutien est clair, la visite éclair
Les enfants, il en sera encore question quand l'ancien ministre se confiera sur les motivations qui guident un candidat à la présidentielle : « La présidentielle, c'est le moment où l'électeur tient le crayon de l'architecte qui va dessiner un paysage nouveau ». Sur ses valeurs qu'il tente de préserver : « Le regard de mes enfants est extrêmement important. Ils sont très exigeants et peuvent pardonner au père mais pas à l'homme politique. » Promesse tenue, François Bayrou a visité les travaux de reconstruction de l'école Pascal, incendiée en 2006. Mais il n'y sera resté qu'une poignée de minutes, avant de filer pour une rencontre à Lille, l'après-midi.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Autour_de_Villeneuve_d_Ascq/Faches_Ronchin/2008/10/24/article_hier-francois-bayrou-etait-a-la-ville-et.shtml

« Le regard de mes enfants est extrêmement important. Ils sont très exigeants et peuvent pardonner au père mais pas à l'homme politique.


BRAVO!!!!

Oui et aussi bravo de rester humain avant tout , de discuter avec des gens comme vous et moi.

j'apprécie la simplicité des gens connus ( énorme qualité à mes yeux ) , les " stars ou pipole " qui se la pètent , me font sourire car cela revèle une part d'imbécilité en eux .

M.Bayrou , et surtout , restez comme vous êtes .

Sur le dimanche, dans un grand magasin : bravo ! Qu'il ne lâche pas l'affaire, surtout !

juju41 a écrit:

Bayrou, toujours confiant, mais toujours seul


extrait

Aujourd'hui en retrait du MoDem, l'ancien conseiller de Paris, et ancien ministre, Didier Bariani, qui fut en 1978 l'un des cofondateurs de l'UDF au nom du Parti radical, ne partage pas, ou plus, l'analyse de François Bayrou. «C'est faux de dire que ceux qui sont partis, l'ont fait pour sauver leurs sièges. Il y a juste un problème de positionnement politique de François Bayrou dans lequel nous sommes nombreux à ne plus nous reconnaître. Il est en effet en train de nous faire passer d'un parti indépendant, à un parti d'opposition», regrette-t-il.

commentaire: parce indépendantce et opposition ne sont pas possible? donc pour Bariani il faut être "indépendant" mais dans la Majorité et voter comme tous les godillots dans la plus stricte "indépendance"....

L'expérience des mois écoulés depuis la présidentielle (et même l'expérience antérieure) montre que seul le MoDem est un parti réellement indépendant. Le NC se fait que s'en donner l'illusion.
Et l'indépendance n'a rien à voir avec l'opposition. On peut être indépendant et d'accord avec les décisions prises par le gouvernement. On peut aussi être indépendant et pas d'accord avec ces décisions.

gillou a écrit:

Hier, François Bayrou était à la ville et à Auchan

(...)

de Jean-Luc : Libre, tu t'es encore oublié à reproduire intégralement un long message... j'ai nettoyé.
Ca, c'est ce qui s'appelle être à l'écoute des citoyens. Bravo !

Ca change des shows de l'agité de l'Elysée avec caméra (obligatoires, sinon son ego va en souffrir) et visite express (il faut vite aller retrouver Bobonne).

Un parti qui voit partir tant de cadres doit se poser des questions, mais c'est un autre débat...

je crois Dom1 que l'heure est venue de se souder et d'oublier les malentendus provoqués par les médias and co .