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| Le Modem dans les médias (divers) | |
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gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 13:33 | |
| Pour Bayrou, le Modem doit prendre du poids
Par Ludovic Vigogne, mis à jour le 08/09/2008 à 11:54 - publié le 08/09/2008
Le Mouvement démocrate tenait ce week-end sa première université d'été au Cap Estérel, dans le Var. S'il poursuit sa croissance, le parti doit avancer prudemment pour atteindre ses ambitions.
Il reste du boulot. Le Modem, qui tenait son université d'été ce week-end au Cap Estérel (Var), est encore un parti qui est loin d'avoir faire ses preuves. Si les militants sont là (le Modem en revendique 45 000 ), cette formation qui aura un an en novembre n'a pour l'instant qu'une seule carte en main: François Bayrou et sa popularité toujours au beau fixe.
AFP PHOTO STEPHANE DANNA
De gauche à droite, l'ex-Vert Jean-Luc Benhamias et Marielle de Sarnez, vice-présidents du Modem, et François Bayrou, le 7 septembre 2008 à l'université d'été de leur parti, organisée au Cap Estérel (Var).
L'inexistence de relais médiatiques pour le seconder, la diversité d'origine des militants très loin d'être effacée sont en revanche ses deux plus gros points noirs. "Il a fallu trois ans pour passer de la SFIO au PS, explique le député européen Bernard Lehideux. C'est ce qui ressemble le plus à ce que nous faisons: un vieux fond, qui doit gérer un nouvel afflux et se préparer pour la présidentielle." "Il faut mettre le Mouvement démocrate au même niveau que celui obtenu par François Bayrou", estime son collègue Jean-Luc Bennahmias. Vendredi, lors d'un débat de politique générale, François Bayrou a reconnu ces faiblesses devant ses troupes: "Nous n'avons pas encore la puissance en étiquette qui fait qu'on vote pour nous de toute façon. Il ne nous faut donc présenter que des candidats crédibles car un mauvais score serait préjudicieux pour notre mouvement. C'est affaiblissant." Une manière d'admettre le résultat décevant des élections municipales de mars dernier. Un moyen de justifier le choix fait pour les sénatoriales du 21 septembre: le Modem n'a présenté qu'une douzaine de candidats, certains arborant même l'étiquette Union centriste. Le scrutin européen du 7 juin prochain sera le premier vrai test du Modem. Bayrou et les siens sont actuellement à la recherche de têtes de listes capables d'attirer les lumières médiatiques. Si Jean-François Kahn sera candidat dans le Grand Est ou dans la région Grand Centre, si Eva Joly pourrait se lancer dans le combat, qu'en sera-t-il de Corinne Lepage? La patronne de Cap 21 a passé son week-end au Cap Estérel, mais elle a également des contacts avec Daniel Cohn-Bendit, qui veut fédérer tous les écologistes. Restera? Restera pas? Réponse dans les prochains mois. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-bayrou-le-modem-doit-prendre-du-poids_562145.html | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 13:34 | |
| Université d'été du Modem: Bayrou en appelle aux socialistes pour battre Sarkozy Par Pascale JUILLIARD François Bayrou, qui aspire à être le pivot de l'opposition à Nicolas Sarkozy, a appelé dimanche les socialistes à se rapprocher du MoDem pour réussir l'"alternance" en 2012, en clôturant l'université d'été de son parti à Cap Estérel, près de Saint-Raphaël (Var). Delphine Batho (PS), proche de Ségolène Royal, a rappelé lundi à François Bayrou que le rapprochement auquel il appelle aujourd'hui avec les socialistes aurait pu se faire "en 2007" mais qu'il était alors "resté enfermé dans un discours ni droite, ni gauche". "Le fait de battre Nicolas Sarkozy, on pouvait le faire en 2007", lors de l'élection présidentielle, a déclaré la députée des Deux-Sèvres sur i-Télé. Elle a souligné que M. Bayrou était alors "resté enfermé dans un discours ni droite, ni gauche", en réponse à la proposition d'alliance de Mme Royal. "Aujourd'hui, je constate qu'il évolue, c'est tant mieux mais il y a encore des choses à clarifier", a-t-elle ajouté, rappelant "les impasses auxquelles a conduit sa stratégie lors des élections municipales". "Au-delà des faux débats, tout le monde est d'accord là-dessus" au PS : il faut "rassembler la gauche d'abord et ensuite attirer les démocrates", a-t-elle ajouté. Selon Mme Batho, la proposition de M. Bayrou est "une invitation aux socialistes à ne pas mettre entre parenthèses leur travail d'opposition et de propositions pendant leur congrès, sinon d'autres peuvent être tentés de prendre la place". Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a estimé pour sa part lundi que le président du MoDem François Bayrou est "en train de passer dans l'opposition" en appelant les socialistes à se rapprocher de son mouvement mais que "son électorat ne le suivra pas". Le MoDem a "une grande partie de ses électeurs" qui "sont des électeurs de la majorité. Donc, de ce point de vue là, il (François Bayrou) les trompe, il les trompe d'ailleurs de moins en moins parce que ces électeurs-là l'ont abandonné", a déclaré M. Devedjian sur Canal+. "Le jour où la question de l'alternance sera à l'ordre du jour, la question sera celle de l'efficacité", car "toute victoire électorale suppose des rassemblements", avait déclaré dimanche l'ex-candidat à la présidentielle, devant plus de 2.000 militants. "Le rassemblement suppose (..) d'accepter la différence" et "s'il le faut la concurrence", a lancé le président du Mouvement Démocrate (MoDem) dans un message aux socialistes, sans les nommer. "Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble", a-t-il déclaré. "Je sais bien qu'il n'est pas facile de passer des frontières, mais c'est en passant des frontières qu'on bâtit des pays pionniers". Tout au long de cette "université de rentrée", le leader centriste a voulu se poser en principal opposant à Nicolas Sarkozy, à la place d'un Parti socialiste qu'il juge englué dans une "crise de fin de cycle", sans leader et avec une "idéologie d'un autre temps". Les propos du député européen Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, évoquant vendredi dans Libération la possibilité d'un "contrat de gouvernement" avec le MoDem, sont tombés à point pour celui qui ambitionne de "faire bouger les lignes" politiques. Parmi les principaux invités à Cap Estérel figuraient l'ancien ministre PS des Affaires étrangères Hubert Védrine, ainsi que la romancière Fred Vargas, très engagée dans le mouvement de soutien à l'ex-membre des Brigades rouges Cesare Battisti. Le député des Pyrénées-Atlantiques s'en est pris de façon très offensive à la politique de Nicolas Sarkozy. "La République en France, elle est de moins en moins démocratique, de moins en moins laïque et de moins en moins sociale", a-t-il déclaré dimanche, dénonçant une "régression". Celui qui veut faire du MoDem une "force de résistance", avec des socialistes mais aussi des gaullistes, a dénoncé l'"injustice" et l'"arbitraire" de nombreuses décisions (affaire Tapie, fichier Edvige, financement du RSA), citant le limogeage du chef de la sécurité en Corse pour "crime de lèse-pelouse de copain de sa majesté" et a regretté une "extraordinaire ambiance de cour". En 2012, "les Français chercheront une société humaniste pour prendre la place de la société d'injustice" du pouvoir actuel, a-t-il affirmé, en dressant les grands axes du "projet de confrontation" autour duquel, veut-il croire, se rassembleront "une majorité de Français". Ce projet devra favoriser la "création" au niveau des entreprises, des chercheurs et des artistes, comporter "une réforme fiscale de grande ampleur qui favorise l'initiative et le risque" et instaure le "prélèvement à la source" de l'impôt sur le revenu, a-t-il dit. Il devra viser "une société juste", en se concentrant sur "l'école" avec "un effort national sur le plus jeune âge dans les milieux fragiles", ainsi qu'une "société durable" avec, pour réduire la dette publique, un nouvel objectif pour le déficit public, de 1,5% du PIB au lieu de 3%. "C'est le chiffre à partir duquel la dette n'augmente plus", a-t-il calculé. Il a aussi repris les principaux thèmes de sa campagne en 2007: "séparation des pouvoirs", "loi électorale juste", indépendance des médias et de la justice.
http://www.france24.com/fr/20080908-universite-dete-modem-bayrou-appelle-socialistes-battre-sarkozy | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 13:35 | |
| Le PS demande à Bayrou de clarifier ses idées
AP | 08.09.2008 | 12:58
Le Parti socialiste a demandé lundi à François Bayrou de faire "la clarté" sur ses idées au lendemain de l'appel au rassemblement contre la politique de Nicolas Sarkozy lancé par le président du MoDem en clôture de son université d'été. Le dirigeant centriste a demandé à ses amis "d'accepter la différence et, s'il le faut, la concurrence" pour l'emporter à la présidentielle de 2012. "Nous attendons de M. Bayrou qu'il précise un certain nombre de ses idées", a répondu Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections du PS, lors du point presse hebdomadaire au siège du parti. "Si nous pouvons nous retrouver aujourd'hui sur la condamnation de la politique de Nicolas Sarkozy (...), il lui reste un certain nombre d'éléments à préciser sur ce qui fonde sa politique économique", a ajouté le député PS de Seine-Saint-Denis. Il a notamment demandé si M. Bayrou reprenait à son compte la proposition de son conseiller économique Jean Peyrelevade d'abroger totalement la loi sur les 35 heures. Selon Bruno Le Roux, "rien n'a montré" que François Bayrou "était de gauche". Le secrétaire national aux élections a rappelé les conditions du PS à une éventuelle alliance avec François Bayrou, fixées par François Hollande lors des élections municipales de mars dernier: "préciser" le projet du PS, "rassembler toute la gauche et ouvrir au débat à tous ceux qui se reconnaissent dans ce projet et veulent l'accompagner". Cette stratégie divise les socialistes dans la préparation de leur congrès du 14 au 16 novembre à Reims. Proche de Ségolène Royal, qui avait tendu la main au centriste entre les deux tours de la présidentielle de 2007, Vincent Peillon a proposé vendredi au président du MoDem "un débat sincère, qui pourrait déboucher sur un contrat de gouvernement". L'UMP ironisait lundi sur la stratégie du président du MoDem. "François Bayrou est en politique le type-même du coucou, cet oiseau qui n'a pas le courage ou les moyens de construire son abri et essaie de se glisser dans celui des autres quand il sent que la maison est un peu désertée. C'est ce qu'il essaie de faire avec le Parti socialiste", a raillé Dominique Paillé, porte-parole du parti sarkozyste. AP | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 14:34 | |
| Buffet (PCF): Bayrou en opposant, ça "en dit long sur l'état de la gauche" | AFP
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Le fait que François Bayrou se présente comme "l'opposant à Nicolas Sarkozy en dit long sur l'état de la gauche", a affirmé lundi la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, qui s'est dite "préoccupée" par la situation du PS. "Que François Bayrou puisse se présenter comme l'opposant à Sarkozy" et appelle à une "alliance" avec les socialistes "en dit long sur l'état de la gauche", a déclaré la numéro un communiste à des journalistes. "Cela montre le travail qui reste à faire à gauche", selon elle. En clôturant dimanche l'université d'été de son parti, François Bayrou avait aspiré à être le pivot de l'opposition au président de la République et appelé les socialistes à se rapprocher du MoDem pour réussir l'"alternance" en 2012. Mme Buffet s'est dite "inquiète et préoccupée" par l'état du Parti socialiste. "L'image renvoyée est une image qui cloue l'espoir aux fers", a-t-elle jugé en dénonçant "les disputailleries de vieux couples", alors que le PS est secoué par une crise de leadership à deux mois de son congrès. Selon la responsable communiste, la question est de savoir "quelle orientation sortira du congrès" de Reims. Soit le PS "lève les dernières digues et s'engage dans une voie social-libérale et un rapprochement avec Bayrou", a-t-elle estimé, en rappelant les propos de Vincent Peillon proche de Ségolène Royal sur un possible contrat de gouvernement avec le MoDem. Ou alors, selon Mme Buffet, le PS choisit "un projet de transformation réelle avec des partenaires à gauche", orientation qui a sa faveur. Elle a souligné que le "Comité de liaison de la gauche" (qui avait réuni le 3 septembre le PCF, le PS, le PRG et le MRC) tiendra un colloque le 1er octobre sur la mondialisation. Perso : je sais pas si c'est fait exprès, mais regardez, elle est sous un parasol orange ,EXCELLENT . http://www.marianne2.fr/_afp_newsmlmmd.bab5da2f57a568c8d051ee5a096a6389.791_pnewsmlmmd.bab5da2f57a568c8d051ee5a096a6389.531_nnewsmlmmd.3bdafca8875be5257f65fca20534c63d.01_r6 | |
| | | juju41
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 14:57 | |
| Quid du MoDem après son université d’été ? Le paysage politique au-devant du Mouvement Démocrate a changé après l’Université d’été de la Rochelle du PS. A Royan, rien de nouveau : Sarkozy partout, division nulle part (sauf pour le RSA, sauf pour Karoutchi, sauf pour le Sénat...) et tout le monde s’aime, Fillon est merveilleux et le chef est le chef qu’il faut. Le Nouveau Centre pique une crise d’indépendance car Morin s’interroge début septembre à propos d’Edvige, et se met remettre justement à sa place (non qu’elle ait raison sur le fond) par MAM car elle lui dit qu’il aurait pu lui téléphoner. Les mauvais esprits pourraient lui répondre à MAM, qu’on ne voit pas pourquoi ils se téléphoneraient étant donné qu’ils étaient ensemble aux mêmes conseils des ministres qui ont parlé d’Edvige. Sans doute est-ce la technique sarkozyaque comme le guide qui est à Pékin en plein drame de la Géorgie et qui ne trouve pas le temps de parler à Poutine, mais bien celui de lui mettre son fils dans les bras.
L’avenir d’un mouvement politique ne se résume pas à son seul destin isolé de tout, du contexte national, du contexte international et de la vie des autres partis politiques. Sans faire de mauvais procès le PS a un problème. Actuellement quatre candidats (parmi les 13 ou 15 déclarés) vont se présenter à Reims pour la tête de ce parti par ordre alphabétique : Aubry, Delanoë, Moscovici et Royal. On a vu des associations qui sentent le soufre comme Fabius Aubry. Ce qu’il ressort, semble-t-il, c’est une espèce de division tant sur le choix du leader, que sur celui des alliances futures (Peillon se disant prêt à étudier un rapprochement avec le MoDem), et que sur le fond idéologique de ce parti : plus à gauche ou plus à droite, ou plus socialiste ( ?). Cette division qui brouille le futur du PS, sans que l’on sache aujourd’hui si un nouveau leader en fera une force (la richesse d’opinions diverses) ou ne pourra pas s’en sortir et fera sombrer ce parti comme le New Labour de l’autre côté de la Manche, ouvre un espace au Mouvement Démocrate. Du côté de l’UMP, l’unité de façade, à mon avis ne tiendra pas lorsque la colère nationale sera trop grande.On oublie un peu trop souvent que l’UMP ce n’est pas le RPR (même s’il se comporte comme tel, et même si c’est en fait le RPR qui la dirige) c’est que cette formation hétéroclite a été fondée après le choc de 2002 et la victoire stalinienne de Chirac. C’était, rappelez-vous, l’Union pour la Majorité Présidentielle. Tous derrière et un devant. L’auberge espagnole. Mais qu’y a-t-il de commun entre Méhaignerie, ancien responsable du CDS et Devedjian ancien d’Occident ? Je peux me tromper, mais cette maison, faite de paille et de fer, va un jour se fissurer. Son nombre d’adhérents est tombé selon leurs propres chiffres de 330 000 à 220 000 (et cela démontre que, le CD de Carla se vendant à seulement 78 000 exemplaires, tous les militants ne l’ont pas acheté...). Pour terminer avec ce tour d’horizon, un mot du Nouveau Centre. Alors que Morin promettait à ses troupes de vider l’UDF à son profit, alors qu’il a des moyens en élus (23 ou 24 députés), des moyens financiers volés grâce à un accord avec le Fetia Api qui lui rapporte 900 000 euros alors que ses résultats électoraux aux législatives ne lui permettaient pas de toucher un flèche, il revendique 8 000 adhérents (avec cousins et cousines, chauffeurs et secrétaires, oncles et tantes, épouses, époux, gendres et belles-sœurs) a réuni péniblement 700 personnes. Morin voulant faire le beau s’interroge sur le fichier Edvige. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Car on ne s’interroge pas, on condamne. Ensuite, il a peut-être oublié qu’il est ministre et qui plus est celui de la défense, et il ne va pas nous faire croire qu’il ignorait ce qui se passait pour ce fichier et enfin sa volonté de faire le Il est libre Max, se fait remettre à sa place par trois phrases et un sourire en coin. Allez, hop à la niche le Morin et la queue entre les pattes. On peut raisonnablement penser que le Nouveau Centre est voué aux oubliettes de l’Histoire et à l’action résiduelle proche du niveau zéro du mouvement brownien.
suite ici http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44175 | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 15:48 | |
| François Bayrou propose au PS de former une "majorité alternative"LE MONDE | 08.09.08 | 15h38 • Mis à jour le 08.09.08 | 15h38 "C'est bien d'être au centre des débats, non ?" A l'ouverture de l'université de rentrée du Mouvement démocrate (MoDem), qui s'est tenue du 5 au 7 septembre au Cap Estérel (Var), François Bayrou se délectait par avance du scénario qu'il avait en tête. Dimanche, il a pris date pour 2012 - ce dont personne ne doutait - et s'est "invité" au prochain congrès du Parti socialiste, en novembre. Retrouvez l'intégralité du "Monde" en HTML. SUR LE MÊME SUJET Panorama M. Bayrou veut porter une opposition "radicale" et un "projet alternatif" Compte rendu François Bayrou propose au PS de former une "majorité alternative" Vidéo François Bayrou se veut le premier opposant à Nicolas Sarkozy Les faits François Bayrou lance un appel au rassemblement Compte rendu Une opposition "radicale" et un "projet alternatif" "Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble", a lancé le président du MoDem à la fin de son discours de clôture, devant plus de 2 000 personnes, après avoir esquissé son projet pour "une société humaniste". "Ce n'est pas un projet de compromissions qui s'accommode des dérives actuelles, c'est un projet de confrontation", a insisté M. Bayrou. Sans jamais nommer Nicolas Sarkozy, il a énuméré tout ce qui, à ses yeux, constitue des atteintes à une "République démocratique, laïque et sociale" et exalté la "capacité de résistance des Français". "S'il faut une voix pour dire non, nous serons là", a-t-il promis. L'ancien candidat à l'élection présidentielle ne s'est pas contenté de tirer à boulets rouges sur "le pouvoir qui s'est installé en 2007", dont il a dénoncé l' "injustice" et l' "arbitraire". Il a ouvert la perspective d'une "majorité alternative". En annonçant, entre les deux tours de l'élection présidentielle, qu'il ne voterait pas pour M. Sarkozy - sans pour autant apporter son soutien à Ségolène Royal -, M. Bayrou avait opéré une rupture décisive avec sa famille d'origine. En évoquant désormais la question de l' "alternance" et des conditions pour y parvenir, le député des Pyrénées-Atlantiques franchit implicitement un pas supplémentaire en direction du PS. "Toute victoire électorale suppose des rassemblements, et le rassemblement - je dis cela à la cantonade mais, peut-être, certains y reconnaîtront-ils ne message pour eux - suppose d'accepter la différence", a souligné M. Bayrou, avant de lancer son appel à "passer les frontières". Ce signal vise à semer le trouble chez les socialistes à l'approche du congrès de Reims. Certains d'entre eux, comme Bertrand Delanoë ou la gauche du parti, qui s'opposent à un rapprochement avec le MoDem, souhaitent faire des alliances un enjeu de ce congrès. Une façon de mettre en difficulté M me Royal qui avait - en vain - tendu la main à M. Bayrou entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2007. Existe-t-il pour autant une vraie ligne de fracture au sein du PS ? Les élections municipales ont été marquées par des alliances avec le MoDem à Dijon, Lyon, Lille, Grenoble ou Marseille. Le vrai problème, pour le PS, concerne l'élection présidentielle. Dans cette perspective, les socialistes doivent éviter de rejeter le président du MoDem dans le camp de la droite - pour ne pas abandonner l'espoir d'obtenir son soutien au second tour -, sans pour autant accréditer l'idée que le MoDem pourrait, demain, supplanter le PS comme principale force d'opposition à Nicolas Sarkozy. Dimanche matin, François Hollande intervenait à Paris devant l'université d'été des Gracques, ces hauts fonctionnaires de gauche qui, pendant la campagne présidentielle, avaient plaidé pour un rapprochement avec M. Bayrou et appelé le PS à s'assumer "clairement réformiste". C'est essentiellement à propos de la crise de leadership de son parti et du malaise de l'ensemble de la gauche européenne que M. Hollande a été interpellé. Le premier secrétaire a surtout évoqué la fiscalité. Selon lui, le mode de financement prévu pour le revenu de solidarité active (RSA) mais aussi les mesures annoncées autour du "chèque transport" constituent des "concessions partielles" dont la gauche doit se réjouir. Le premier secrétaire a évoqué "les trois mutations que doit amorcer la gauche". Partisan d'une large réforme fiscale, il juge nécessaire de "faire prévaloir une politique de l'offre" en encourageant l'investissement des entreprises plutôt qu'une relance de la demande. Il souhaite "transformer l'Etat-providence pour en faire un instrument de préparation" et pas seulement "de réparation". Enfin, il a plaidé en faveur du désendettement de l'Etat. Autant de thèmes sur lesquels, à quelques centaines de kilomètres de là, M. Bayrou avait lui-même esquissé des pistes de réponse et appelé à fixer "des objectifs ambitieux". Jean-Michel Normand et Patrick Roger | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 15:55 | |
| François Bayrou tend la main au PS pour lui tordre le cou
Le leader du Modem propose aux socialistes une alliance en vue de l'alternance. Une initiative qui a toutes les chances de creuser les divisions à l'intérieur du PS. Et qui est lourde de danger pour ce parti que Bayrou rêve de casser.
« Décidément, il va falloir s'habituer à l'idée que François Bayrou est un homme de gauche », lâche avec un zeste de résignation l'éditorialiste du Figaro. Le leader centriste est-il en train de franchir le Rubicon, d'abandonner les rivages de la droite où il a fait toute sa carrière ministérielle pour rejoindre ceux de la gauche où il compte déjà des partenaires potentiels ? « C'est en passant les frontières qu'on bâtit des pays pionniers », a-t-il annoncé. Son « Nous aurons besoin les uns des autres » de ce week-end fait étrangement écho au « Aimez-vous les uns les autres » lancé, à La Rochelle, par Ségolène Royal…
De fait, Bayrou propose implicitement une alliance aux socialistes lorsqu'il parle de « rassemblement » en vue de la future « alternance ». Il n'avait jamais été encore aussi précis. Les socialistes seraient toutefois bien inspirés de retenir que le leader du Modem a simultanément parlé de « concurrence ». Car si socialistes et centristes sont potentiellement des alliés, ils sont aussi et surtout devenus de vrais rivaux.
Le PS a-t-il intérêt à saisir la main tendue par Bayrou ? En apparence, cela ne semble pas faire de doute. Depuis l'écroulement du PCF et l'émergence d'une extrême gauche qui n'est pas candidate à l'exercice du pouvoir, le PS n'a plus d'allié sérieux sur sa gauche. Il est tentant pour lui de regarder vers un centre qui s'est radicalisé dans la critique du sarkozysme. Dès vendredi, dans Libération, Vincent Peillon, député européen proche de Ségolène Royal, avait évoqué la perspective d'un « contrat de gouvernement » avec le Modem.
Spéculer sur la fragilité du PS
Fragilisé par ses rivalités internes et ses incertitudes idéologiques, le PS gagnerait-il à passer un accord stratégique avec le Modem ? On peut en douter. Bayrou lui-même sait parfaitement que son initiative est de nature à faire plus de mal que de bien au parti socialiste. En se posant en allié potentiel, il aggravera à coup sûr les divisions internes de ce parti.
La question des alliances s'annonce ainsi comme l'un des principaux sujets de débat pour son prochain congrès de Reims. C'est un des rares thèmes sur lesquels Bertrand Delanoë et Ségolène Royal sont en net désaccord. Le maire de Paris s'est privé d'un accord avec le Modem dans la capitale, lors des élections municipales, pour mieux se présenter devant les socialistes comme celui qui refuse des alliances avec « les partis qui ne se proclament pas clairement de gauche ». Inversement, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle n'a jamais fait mystère de son souhait de bâtir une nouvelle coalition avec le centre. La question gênera encore la troisième composante qui tente de se regrouper autour des « reconstructeurs ». Martine Aubry se veut gardienne des valeurs de la gauche, mais cela ne l'a pas empêchée de s'allier avec le Modem à Lille. La gauche du parti, elle, est au clair dans cette affaire : Paul Quilès s'est appuyé samedi sur une enquête d'opinion pour souligner l'attachement de l'électorat de gauche à la stratégie d'unité de ce camp.
François Bayrou a en commun avec Nicolas Sarkozy de spéculer sur la fragilité du PS. Le dirigeant centriste est persuadé que c'est lui qui incarnera demain l'alternance au pouvoir actuel. Il n'a aucune intention de jouer les supplétifs des socialistes. Son objectif est bien plutôt de casser le PS pour forger une nouvelle majorité autour de sa personne. L'entreprise est pour le moins audacieuse. Mais les socialistes auraient tort de traiter Bayrou comme s'il pouvait aisément s'inscrire dans leur propre stratégie d'alternance. La bataille pour prendre la tête de l'opposition est engagée. http://www.marianne2.fr/Francois-Bayrou-tend-la-main-au-PS-pour-lui-tordre-le-cou_a91052.html | |
| | | toutoune
Nombre de messages : 3337 Age : 48 Localisation : breizh-morbihan-bro gwened Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 18:33 | |
| Darcos : «Bayrou doit aller au bout de sa logique avec le PS» Interrogé en sa qualité de responsable de l'UMP, Xavier Darcos commente l'appel de François Bayrou aux socialistes de ce week-end : «J'attends qu'il aille jusqu'au bout de sa logique et qu'il présente une motion au congrès de Reims». Et le ministre de l'Education nationale de stigmatiser «l'aventure solitaire» d'un «imprécateur» : «Tout ceci ne fait pas une doctrine, on peut toujours trouver des points à critiquer, comme le font les imprécations de monsieur Bayrou.» | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 20:42 | |
| Peillon et "le courage d'ouvrir les portes"
Source : AFP 08/09/2008 | Mise à jour : 19:51 |
Le député européen Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, a estimé à propos d'une éventuelle ouverture du PS au MoDem de François Bayrou qu'il fallait "avoir le courage d'ouvrir les portes et les fenêtres, de discuter sur le fond de ce que nous voulons pour le pays". Invité de RTL lundi soir, Peillon a déclaré: "Si on est conséquents, et qu'on considère que Nicolas Sarkozy est en train de défaire le pacte républicain -panne économique, accroissement des inégalités et des précarités, et régression démocratique- il va bien falloir unir toutes les forces de ceux qui considèrent qu'ils s'opposent à Sarkozy pour construire demain une alternative", a-t-il déclaré. Vincent Peillon "ne croit pas qu'elle sera nécessairement une alternative d'appareil, mais le sectarisme actuel de tous ceux qui s'opposent à Sarkozy, qui vivent bien confortablement dans leurs petites boutiques sans vouloir se parler les uns les autres, n'est pas un projet d'avenir." Il avait déjà réclamé vendredi "un débat sincère qui pourrait à terme déboucher sur un contrat de gouvernement".
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| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 20:56 | |
| de toute façon, seul, le modem ne peut rien faire il faudra bien se rapprocher des autres partis d'opposition pour virer sarkozy !! | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 20:56 | |
| Le PS n'est pas pressé de saisir la main tendue de Bayrou 08/09/2008 | Mise à jour : 20:48 | François Bayrou vendredi à Fréjus. Au MoDem, on compte les points, ravi d'être revenu «au centre» des débats. Crédits photo : afp L'appel au «rassemblement» du président du MoDem suscite la prudenceà gauche et l'ironie à droite. François Hollande avait vu venir la main tendue de François Bayrou. Et renvoyé par avance le leader du MoDem à une clarification de son positionnement. Dans un texte publié la semaine dernière sur son blog, le premier secrétaire du PS prévenait : «Sur la politique économique et sociale, les distinctions de François Bayrou vis-à-vis du gouvernement sont souvent évanescentes, et c'est là que la clarification doit encore se poursuivre.» Lundi, Bruno Le Roux n'a pas dit autre chose en commentant, lors du point presse hebdomadaire du PS, l'appel lancé par le leader du MoDem aux socialistes pour réussir «l'alternance» en 2012. Selon Bruno Le Roux, «rien n'a montré que François Bayrou était de gauche». Cette prudence vis-à-vis du MoDem n'est pas étonnante. La question de leur alliance renvoie le PS à la période de la présidentielle, lorsque, en tendant la main à François Bayrou entre les deux tours, Ségolène Royal avait provoqué une crise interne au parti. Le sujet sera encore au cœur du congrès de novembre à Reims. «Ce n'est pas un débat de congrès, c'est un débat devant les Français », pense le député européen Vincent Peillon, qui, la semaine dernière, évoquait l'idée d'un «contrat de gouvernement» avec le MoDem. «C'est la seule alliance dans la clarté.» Comme Ségolène Royal, il prône le rapprochement avec le centre une fois réalisé le rassemblement de la gauche. D'autres au PS plaident pour que le parti en reste au schéma traditionnel du rassemblement de la gauche. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, est sur cette ligne. Lionel Jospin l'a rappelé lors de l'université du parti : seule l'union de la gauche, en 1981 et 1988, et la gauche plurielle, en 1997, ont permis au PS d'accéder au pouvoir. Pour autant, en vue du congrès, parmi les partisans de Delanoë certains, comme le maire de Grenoble, Michel Destot, ont fait alliance avec le MoDem aux élections municipales. Mélenchon : «Plutôt Buffet et Besancenot que Bayrou»Entre la situation de Royal et celle de Delanoë, il y a celle de Martine Aubry. La maire de Lille s'est alliée, elle aussi, aux centristes pour former sa majorité municipale en mars. Difficile dès lors d'opposer un refus catégorique. «Au MoDem, il y a des gens très différents», se justifie-t-elle en assurant que le sujet aujourd'hui est de «réunir la gauche». Les plus clairs, finalement, se trouvent à la gauche du parti. «Si le PS choisit l'alliance avec le MoDem, il changera de nature et cessera d'être compatible avec le reste de la gauche», plaide ainsi le sénateur Jean-Luc Mélenchon pour rejeter toute idée d'alliance au centre. «Plutôt Buffet et Besancenot que Bayrou», conclut-il. Au Nouveau Centre et à l'UMP, l'initiative de l'ancien ministre de l'Éducation des gouvernements Balladur et Juppé a été accueillie comme d'habitude avec un mélange d'ironie et d'indignation. Dans la première catégorie, la réaction de Maurice Leroy. Le porte-parole du Nouveau Centre s'est moqué du «panache blanc qui vire au rose» de Bayrou. Pour Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP et ancien porte-parole de François Bayrou avant 2002 , «Bayrou est le prototype même du coucou, cet animal qui n'a pas le courage de construire son propre nid et qui essaie de se glisser dans celui des autres ». Chantal Brunel, également porte-parole de l'UMP, a annoncé en riant la nouvelle du week-end : «Le PS a un nouveau candidat à la présidentielle.» Patrick Devedjian, lui, a choisi le registre de la morale : «Une grande partie des électeurs du MoDem sont des électeurs de la majorité. François Bayrou, qui est en train de passer dans l'opposition, les trompe donc. Mais il les trompe de moins en moins, parce que ces électeurs-là l'ont abandonné.» Le secrétaire général de l'UMP est persuadé que le président du MoDem court à l'échec : «Son électorat ne le suivra pas.» Au MoDem, lundi, on comptait les points, ravi d'être revenu «au centre» des débats, à gauche comme à droite. D'un point de vue médiatique, en tout cas, François Bayrou a réussi son coup. Il occupe le terrain, même si, après ses appels du pied à gauche, il devra faire œuvre de pédagogie auprès de sa base historique, issue du centre droit, pour s'en expliquer. De cela, le président du MoDem a conscience. «Toute la difficulté sera de donner le sentiment aux gens qui pourraient nous rejoindre qu'ils ne trahissent pas leur famille, mais que c'est la société, et donc ses enjeux, qui a changé», confiait-il ce week-end. Invitée lundi de France 2, Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, a, de son côté, affirmé que «la question n'est pas de faire une alliance avec des partis, des états-majors». Mais que le MoDem s'adressait aux «personnes désespérées à gauche» et «déçues à droite». http://www.lefigaro.fr/politique/2008/09/09/01002-20080909ARTFIG00005-le-ps-n-est-pas-presse-de-saisir-la-main-tendue-de-bayrou-.php | |
| | | hloben
Nombre de messages : 6861 Age : 51 Localisation : LILLE, Zouzou II l'Espérantroll Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 21:00 | |
| qu'ils soient prudents, c'est normal...
d'ailleurs, tout le monde a besoin de se définir davantage... il y a tant de gens différents au modem (rien que sur ce forum...) | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 21:09 | |
| Bayrou juge "normal" la réaction du PS
Source : AFP 08/09/2008 | Mise à jour : 21:04 |
François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a jugé "normal", lundi, que le PS, "jusqu'à maintenant dépositaire du brevet unique d'opposant", n'ait pas répondu à l'appel au rassemblement qu'il a lancé dimanche. "Il se trouve que le PS était jusqu'à maintenant dépositaire du brevet unique d'opposant et que le choix que j'ai fait depuis longtemps, qui est d'être en confrontation avec Nicolas Sarkozy, les prive un peu de ce monopole", a déclaré sur Canal + Bayrou. "Donc c'est normal qu'ils disent +mais attends, il est pas tout à fait ce qu'il faut+", a-t-il estimé. A la question, "donc vous voulez rassembler l'opposition à Nicolas Sarkozy?", Bayrou a répondu: "oui". "Il faudra, si on veut un jour qu'une alternance se produise, des rassemblements (...) et il faudra que ces rassemblements soient très larges", a-t-il réaffirmé. "Il est bien sûr normal et inévitable que vous disiez +PS+. Moi, je pense que ce rassemblement large devra concerner des gens plus nombreux", a-t-il souligné. "Par exemple, il y a beaucoup de gaullistes qui doivent se sentir très malheureux". | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Lun 8 Sep 2008 - 23:14 | |
| Bayrou, l’étroit mousquetaire
Rentrée du Modem . Ferraillant contre Sarkozy mais non contre les méfaits de sa politique, Bayrou lance sa campagne pour les européennes par le fameux « Un pour tous et tous pour un ! »
Saint-Raphaël (Var) correspondant régional. « Nous avons passé le cap Horn », a lancé en clôture de l’université de « rentrée » du Mouvement démocrate (Modem) le sénateur maire d’Arras, Jean-Marie Vanderenberghe, faisant référence aux vents contraires des dernières municipales qui auraient pu faire sombrer le frêle esquif orange à peine sorti des chantiers de la présidentielle et son capitaine, naufragé à Pau. Aujourd’hui, les dirigeants du Modem revendiquent 2 500 élus et affirment qu’il n’y a pas eu de défection de militants. Reste maintenant, comme y a insisté la responsable aux élus, à « ne pas se déchirer, à ne pas s’entretuer » pour les postes de direction du mouvement, qualificatifs aux listes pour les élections européennes. Élections qui seraient l’occasion pour le Modem, qui présentera des listes « autonomes », de valider la stratégie politique de François Bayrou de « troisième voie centriste » à droite, entre libéralisme social et droite dite populaire. Une voie étroite et pavée de contradictions politiques. À la tribune de ce meeting de clôture, devant 2 000 militants enthousiastes, préfigurant le futur « commando de direction » selon l’expression de Bayrou, se trouvaient, en effet, Jean-Luc Benhamias, ex-Vert, antinucléaire et qui plaide pour un parti « social », Jean Peyrelevade, ex-socialiste, ancien banquier qui préconise la fin des 35 heures et la suppression de l’ISF, Corinne Lepage qui voudrait lutter « contre le capitalisme financier » et plusieurs élus ex-UDF giscardiens et fanatiques du « oui » à la Constitution européenne, originelle ou simplifiée. Pour unir « la première des équipes politiques française », dixit François Bayrou, rien ne vaut une bonne tête de Turc. Accusé, à juste raison, de concentrer tous les pouvoirs jusqu’aux services secrets et d’attenter aux libertés publiques (Edvige), Nicolas Sarkozy fait grandement l’affaire. Le président du Modem compare le conseil des ministres à une « cour » où l’on fait la « promotion d’une chanteuse de variétés » et ironise sur le « crime de lèse-pelouse des copains de la majesté », à propos du limogeage récent du premier flic de Corse. Succès assuré dans le public qui n’aura cependant pas entendu un mot à propos de la politique antisociale du gouvernement, à l’exception du RSA qualifié « d’usine à gaz », ni de la guerre en Afghanistan. Peut-être cela heurtait-il trop le projet de « société humaniste » pour le vingt et unième siècle dont le professeur François Bayrou, qui approuve la présence militaire française en Afghanistan, a tracé les grandes lignes face à la Méditerranée. Quant à l’Europe, la question qui est maintenant posée au continent est selon lui : « To be or not to be ? ». Le Modem a peut-être passé le cap Horn mais il reste encore dans le vague, serait-il shakespearien… Philippe Jérôme http://www.humanite.fr/2008-09-08_Politique_Bayrou-l-etroit-mousquetaire | |
| | | pourleboss
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 5:09 | |
| J'étais sur canal+ au passage de FB. Je ne le trouve jamais bon sur cette chaine... Pas à l'aise avec l'impertinence. Lui faudrait prendre des cours de com anti Apathie (s'couz mi pour l'orthograf approximative du nom). Ou ne pas y aller. Considérer que ça n'est pas un passage obligatoire comme s'en gargarisent les "communicants" vaseux (jeu de mots !). | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 6:37 | |
| Quo vadis François Bayrou ?
http://www.francedemocrate.info/spip.php?article588 | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 6:40 | |
| François Bayrou s'invite dans le débat au PS .
Son « appel à construire ensemble » correspond aux souhaits d'une partie des Français, selon les sondages.
En lançant un appel qui visait à la fois les électeurs et les responsables socialistes, François Bayrou s'est invité dans le laborieux débat de préparation du congrès du PS. « Nous aurons bien besoin les uns des autres le jour où il s'agira de construire ensemble », a déclaré, en conclusion de l'université d'été de son Mouvement démocrate. « Toute victoire électorale suppose des rassemblements et d'accepter la différence. » « Son électorat ne le suivra pas » Prêchant l'exemple, il a ajouté : « Quand je vois des concitoyens qui ont eu jusqu'à présent un engagement qui n'était pas le mien, je ne vois pas en eux des ennemis, des adversaires ou des étrangers. » Offensif contre Nicolas Sarkozy et l'UMP, la figure de proue des centristes d'opposition s'est attirée la réaction de Patrick Devedjian le leader de l'UMP : « Il est en train de passer dans l'opposition ; son électorat ne le suivra pas. » Mais c'est bien à l'électorat du PS que s'adresse François Bayrou et aux électeurs qui l'avaient choisi au premier tour en 2007 et qui ne sont pas tous centristes ou de droite. 41 % des Français interrogés début août pour dimanche ouest-france et 38 % des sympathisants socialistes préféreraient une alliance du PS avec François Bayrou. Quand le PS est embourbé dans cet incroyable débat ornière sur le profil et la personnalité de son futur premier secrétaire - un présidentiable ou pas ? - François Bayrou s'est déjà autoproclamé candidat en 2012 avec une longueur d'avance. Reste à savoir s'il a encore des troupes. Vincent Peillon, l'un des proches de Ségolène Royal, a redit qu'il fallait « avoir le courage d'ouvrir les portes et les fenêtres et de discuter sur le fond de ce que nous voulons pour le pays ». La réponse de la direction du PS est toujours la même : d'abord de la « clarté sur le programme de Bayrou » qui n'est pas de gauche.
Didier EUGENE.
http://www.ouest-france.fr/Francois-Bayrou-s-invite-dans-le-debat-au-PS-/re/actuDet/actu_3635-700206------_actu.html | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 8:05 | |
| Bayrou n’emballe pas le PS
Rosalie Lucas | 09.09.2008, 07h00
VOILÀ une invitation qui ne déclenche pas l’enthousiame au PS. Aucun socialiste n’a répondu favorablement, pour l’instant, à la main tendue par François Bayrou en vue de l’élection présidentielle de 2012. Lors de son université d’été dimanche, le patron du MoDem a proposé aux socialistes un « rassemblement » pour une victoire électorale en 2012 contre Nicolas Sarkozy.
Point de divergence
En retour, le PS lui demande de faire preuve de « clarté ». Bruno Le Roux, secrétaire national du PS, rappelle que « rien ne montre que Bayrou est de gauche ». Delphine Batho, députée proche de Ségolène Royal, regrette, elle, que le centriste n’ait pas fait ce choix en 2007 lorsque la candidate socialiste le lui proposait. Autre proche de Royal, l’eurodéputé Vincent Peillon se montre plus positif : « Il va bien falloir unir toutes les forces de ceux qui considèrent qu’ils s’opposent à Sarkozy. »
La question de l’alliance avec le MoDem sera au coeur des débats du congrès de Reims de novembre prochain. C’est même l’un des grands points de divergence entre les différents candidats au poste de secrétaire national. Il y a ceux qui, comme l’équipe Royal, ne sont pas opposés à une alliance au niveau national. D’autres y sont opposés pour la présidentielle mais jugent qu’elle peut se faire au cas par cas pour des élections locales (comme Martine Aubry à Lille). Les derniers, enfin, s’opposent à tout rapprochement, comme Bertrand Delanoë ou la gauche du PS, avec Benoît Hamon. Bayrou n’a donc pas choisi son moment au hasard pour lancer son invitation : avant la grande explication de Reims, il sème un peu plus le trouble chez les socialistes.
http://www.leparisien.fr/politique/bayrou-n-emballe-pas-le-ps-09-09-2008-208666.php | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 9:59 | |
| Bayrou met la main dans le sac PS
Que répondent les socialistes à l'appel du pied du leader centriste?
MATTHIEU ÉCOIFFIER QUOTIDIEN : mardi 9 septembre 2008
François Bayrou ? «Un panache blanc qui vire au rose», a dénoncé hier le député du Loir-et-Cher Maurice Leroy, ex-compère à l’UDF du patron du Modem, passé à la concurrence du Nouveau Centre. «François Bayrou est en train de passer dans l’opposition» et «son électorat ne le suivra pas», a assuré de son côté Patrick Devedjian, le patron de l’UMP. En disant dimanche aux socialistes, sans les nommer, qu’un jour, «nous aurons besoin les uns des autres», François Bayrou a suscité hier une levée de bouclier à droite. Et s’est plus que jamais posé en invité fantôme du congrès du PS en novembre à Reims. Tour d’horizon socialiste du qui dit quoi.
Bertrand Delanoë«Je suis contre des rassemblements avec des gens qui se diraient à la fois de droite et de gauche», a déclaré fin août le maire de Paris. «Notre position c’est le rassemblement à gauche», martèle son fidèle Harlem Désir, suivant la ligne jospinienne. «Rompre avec la stratégie d’union de la gauche serait lourd de conséquence», a rappelé l’ancien Premier ministre à La Rochelle. Lors des municipales à Paris, Bertrand Delanoë a feint d’ignorer les appels du pied du Modem. Sa proposition de «partenariat privilégié» n’a pas convaincu les centristes, ce qui a permis à l’UMP de garder les Ve et XVe arrondissements.
Henri Emmanuelli«Il faut le rassemblement à gauche et surtout pas des alliances avec le Modem ou le centre droit. Si le PS commet cette erreur, il condamnera la gauche à rester vingt ans dans l’opposition», affirmait fin juin Henri Emmanuelli. Pour la gauche du PS qui veut réactiver le clivage droite-gauche, se prendre la tête sur les appels du pied de Bayrou, c’est «l’archétype du débat de corne-culs» : «On ne peut lui donner le statut de partenaire tant que le Modem ne se dit pas de notre camp et se livre au même chantage électoral à gauche et à droite», précise l’eurodéputé Benoît Hamon.
Ségolène Royal«Il est possible d’attirer les démocrates», écrit la candidate au poste de premier secrétaire du PS dans sa contribution au congrès de Reims. Econduite entre les deux tours de la présidentielle, alors qu’elle était venue sous les fenêtres de François Bayrou lui proposer d’être son Premier ministre, Ségolène Royal persiste dans son désir d’alliance. Vendredi dans Libération, Vincent Peillon, son fidèle lieutenant, allait jusqu’à souhaiter «un accord de gouvernement» avec Bayrou. «Encore un effort François» pour être un social démocrate compatible, lui lançait-il.
François Hollande«Le Modem n’est certes pas de droite, mais il n’est pas gauche non plus. Sa stratégie est soumise à l’ambition présidentielle de son leader», écrit le numéro 1 du PS. Pour le premier secrétaire, valoriser Bayrou en en faisant un partenaire revient à se faire tondre la laine sociale-démocrate sur le dos. La seule stratégie qui vaille reste le rassemblement de la gauche. Selon Bruno Le Roux, un des proches de Hollande, François Bayrou «n’est pas de gauche» puisqu’il veut par exemple «abroger totalement les 35 heures».
Martine Aubry«Je ne sais pas quelle société veut construire François Bayrou. Pour moi, tant qu’il en sera ainsi, le Modem ne pourra être nationalement un partenaire de la gauche», a déclaré la maire de Lille dans l’ Express du 27 août. Localement, en revanche, elle se prononce pour des alliances «au cas par cas». Comme à… Lille. Mais «elle n’aurait pas fait l’accord à Paris ou à Bordeaux. A Lille, le mec est médecin, avec la fibre sociale. Il aurait été au PS il y a vingt ans», rappelle un proche.
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/350882.FR.php | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 11:36 | |
| Raffarin (UMP) : l'objectif de Bayrou, c'est "l'explosion du PS"
AFP - il y a 8 minutes
PARIS (AFP) - Jean-Pierre Raffarin, vice-président de l'UMP, a estimé mardi que "visiblement, l'objectif de François Bayrou, c'est l'explosion du Parti socialiste".
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) "est aujourd'hui dans une campagne présidentielle" et "avec son appel au Parti socialiste" il veut "devenir au fond le leader de la social-démocratie", a déclaré M. Raffarin sur LCI. "En quelque sorte, il veut se substituer à Ségolène Royal (ex-candidate du PS à la présidentielle), c'est sa ligne politique", a ajouté l'ancien Premier ministre. Selon M. Raffarin, cette démarche "pourrait déboucher si le PS venait à éclater, se séparant entre un parti protestataire allant avec (Olivier) Besancenot (LCR) et un parti social-démocrate allant avec François Bayrou". "Visiblement, l'objectif de François Bayrou, c'est l'explosion du PS (...) c'est sa stratégie et c'est pour ça qu'en permanence il veut s'opposer au président de la République et il veut apparaître comme le premier opposant", a expliqué le sénateur de la Vienne. "C'est de la stratégie, c'est peut-être de la conviction mais ce n'est pas de la responsabilité", a-t-il jugé. | |
| | | gillou
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 16:27 | |
| MoDem - Pourquoi Bayrou va les rendre dingues .Le leader centriste n'a pas de troupes mais une stratégie mûrie de très longue date pour battre Nicolas Sarkozy en 2012.Voilà le PS prévenu.Renaud PILA - le 09/09/2008 - 16h15 Ses amis l'ont lâché. Son parti est en éternelle construction. Il n'a pas d'élus ou presque. Il ne fait pas la une des mag people. C'est un homme quasi seul. Mais il est toujours là, inoxydable. Et cette rentrée politique le prouve plus que jamais. François Bayrou a occupé les radios et les télévisions depuis une semaine, avec la posture d'opposant le plus pertinent à Nicolas Sarkozy. Ce Sarkozy qu'il compte bien battre en 2012, dans un combat d'homme à homme, ou plutôt de valeurs à valeurs. A tel point qu'il en appelle en permanence à "la résistance" contre le modèle de société que seraient en train de construire le président de la République et son gouvernement. Et lui qui préfère observer finement l'actualité plutôt que travailler efficacement à la construction d'un appareil n'a pas son pareil pour frapper là où ça finit par faire mal.
La première dénonciation du fichier Edvige ? C'est lui. La critique du RSA sur le ponctionnement des classes moyennes ? C'est lui. La dénonciation du dénouement financier de l'affaire Tapie ? C'est encore lui, sans parler de sa charge contre le limogeage de Dominique Rossi en Corse. Le patron du MoDem entend surfer sur les inévitables difficultés et les évitables erreurs du gouvernement Fillon. Et il ne fait pas dans la dentelle, persuadé que dans l'opinion, il s'installera ainsi comme le candidat naturel à l'alternative au sarkozysme.
Faire main basse sur le PS ?
Problème : François Bayrou ne dispose pas d'une force politique organisée et de cadres locaux nécessaires à la réussite d'une bataille présidentielle. Mais le hasard fait que dans le paysage politique français, un vieux parti socialiste riche en militants et réseaux en tous genres est gravement malade, à la recherche désespérée d'un chef capable de le remettre au travail. Et si le député béarnais faisait main basse sur ce PS si mal en point ? A en croire les réactions tous azimuts de ses dirigeants aux dernières déclarations du leader centriste, ils prennent secrètement la menace très au sérieux.
François Bayrou a appelé dimanche dernier les socialistes, sans les nommer, à se rassembler avec lui pour réussir l '"alternance" en 2012. "Encore un effort pour être de gauche !" C'est en substance la réponse que lui a faite le PS, qui continue de privilégier le rassemblement à gauche, même si certains de ses responsables sont plus nuancés, à commencer par Ségolène Royal et ses amis. Ainsi la proposition de Vincent Peillon d'élaborer un "contrat de gouvernement" avec les centristes dans le futur a offert au député béarnais une occasion inespérée de s'installer au centre du débat socialiste, à quelques semaines du congrès de Reims. On comprend pourquoi l'homme croit en sa providence...
Quand on n'a ni le goût ni le talent...
Depuis longtemps, François Bayrou a un rêve secret : l'éclatement du parti socialiste entre une ligne de gauche protestataire et un vaste courant social-démocrate. Pensant au fond de lui-même qu'il est bien sûr le meilleur pour représenter ce courant, il compte alors s'appuyer sur les vieilles haines entre dirigeants socialistes pour s'imposer aux yeux de sympathisants de gauche en désespérance comme l'ultime recours. Quand on n'a, comme lui, ni le goût ni le talent pour le management de parti, quoi de mieux que de surgir des décombres de la maison voisine avec le verbe et le panache comme meilleurs arguments ?
La ficelle est si grosse que les présidentiables du PS l'ont traduite comme telle : "j'apporte mon talent et vous apportez vos troupes". Elle devrait les inciter à plus de sagesse dans la compétition à venir pour succéder à François Hollande. Mais en politique, contrairement au vieil adage populaire, le pire est souvent certain. http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4079151,00-pourquoi-bayrou-va-les-rendre-dingues-.html | |
| | | juju41
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| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 16:35 | |
| ouah!!!ça va les mettre en pétard les éléphants ! | |
| | | gillou
Nombre de messages : 9070 Age : 57 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 18:44 | |
| La droite et le centre paniqués par Bayrou
Par le roman de la rose le 09/09/2008, vu 632 fois.
Les déclarations et communiqués se succèdent depuis la clôture de l’université du Modem à Cap Estérel en ce quatrième dimanche après l’Assomption. Bayrou a-t’il reçu un signe de la Vierge Marie, nous l’ignorons mais depuis la révélation qu’il eût sur la probabilité d’éliminer Sarkozy en 2012 grâce à un arc républicain comme celui qui a permis l’éviction de Aschlimann à Asnières, l’UMP s’excite à informer et prévenir le Parti Socialiste des dangers que lui ferait courir l’alliance avec le Béarnais.
Après Paillé, le porte-parole de l’UMP (condamné pour abus de confiance mais qui garde celle de l’Elysée …) auteur d’une note à Sarkozy établissant les moyens d’éliminer Bayrou du jeu présidentiel, Devedjian qui ne croit pas que l’électorat bayrouiste suivra son leader, Raffarin convaincu que Bayrou veut l’explosion du PS, on pouvait se demander qui viendrait encore à la rescousse du Parti Socialiste pour le persuader de se détourner de l’apôtre du rassemblement républicain. Le coup de grâce vient du Nouveau Centre en la déclaration de Jean Arthuis qu’on imagine secouer la tête d’un air navré, qui professe que le leader du Modem est focalisé sur la prochaine présidentielle et vise l’alliance stratégique pour y parvenir avec le PS.
Toutes ces déclarations montrent que la droite est plus inquiète que le Parti Socialiste d’une éventuelle alliance avec Bayrou. Certes, l’angélisme ne doit pas empêcher l’analyse de la proposition de Bayrou en direction de la gauche, tout autant que la lucidité ne doit pas empêcher de constater que la faiblesse de la popularité de Sarkozy réduirait ses alliances avec tous les partis, centre comme extrême-droite, à néant s’il perd en 2012.
Ce n’est donc pas d’une alliance à gauche dont la droite a peur, mais clairement d’être vidée de son électorat si un arc républicain est constitué en vue de la présidentielle 2012. Car devant un front fort, les électeurs se rallieront à ceux qu’ils pensent avoir le plus de chances de gagner et la droite ne sera pas en mesure d’y résister.
Le grand perdant de la stratégie de Bayrou n’est pas le Parti Socialiste qui peut conclure de nombreuses alliances à sa gauche et même convaincre les modérés et les hésitants situés à sa droite, d'autant qu'il a réussi le tour de force de le vider aux Législatives 2007, c'est la droite qui craint le retour du missionnaire de son désert politique.
Bayrou n’est pas l’épouvantail de la gauche, mais l’épouvantail de la droite et de ses alliés, qui met toute son énergie à faire apparaître de nouveau les dangers qu’il y aurait à lui faire confiance.
Toutefois, il y en avait autant à faire confiance à Sarkozy, et de cela les électeurs se sont rendus compte aussi !
http://www.lepost.fr/article/2008/09/09/1261121_la-droite-et-le-centre-paniquees-par-bayrou.html#xtor=RSS-33 | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 18:48 | |
| OLE! ça commence à trembler sur les base du PS et de l'UMPNC, maintenant il faut batir un nouveau projet et accueillir nos futurs compagnons de route , on a du boulot... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mar 9 Sep 2008 - 18:58 | |
| Les événements commencent à prendre une tournure vraiment intéressante. Ca sent bon tout ça. |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Le Modem dans les médias (divers) Mer 10 Sep 2008 - 12:57 | |
| Source : Exprimeo.fr
François Bayrou crie au scandale d'Etat François Bayrou devance le PS dans la course à l'opposition. Un PS qui paraît très embarassé par le dossier Tapie comme s'il craignait des révélations de l'ancien Ministre de François Mitterrand. François Bayrou sait qu'en période de crise tout particulièrement les dossiers financiers soulèvent la passion de l'opinion qui exige alors encore davantage de vertu de la part des "élites". C'est le moment choisi pour s'engager dans une surenchère de rupture absolue avec l'UMP sur le thème de la morale et de façon plus générale sur celui de la gouvernance. Le PS est absent de ce dossier comme s'il ne parvenait pas à oublier que Bernard Tapie fut "l'un des siens". Pris ainsi en tenaille entre un centre "droit" aussi actif et sa gauche protestataire aussi médiatique, le PS a de quoi s'inquiéter car François Bayrou donne un sacré ton d'opposant poussant le PS à une difficile surenchère. | |
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