la pauvreté dans le Monde

C'est un peu caricatural et pris au premier degré ...
Les prêtres -à part certains intégristes- ne parlent pas ainsi, ils prônent la fidélité, ensuite l'abstention, et enfin si l'on ne peut faire autrement c'est à chacun de faire au mieux avec sa conscience, voire sa morale.

abstinence .. signora! pas abstention... enfin je crois!

Exact, Juju.

l'abstention ayant très peu d'effet sur la natalité...quoique ceux qui s'abstiennent dans l'urne, en profitent peut-être pour ne pas s'abstenir au lit!

bon je vais peut être me reposer !
après tout sur un forum politique il est normal de plus manipuler l'abstention que l'abstinence ....
et puis s'abstenir c'est pas de l'abstinence ?

La dame vexée qui veut avoir raison

justement je me demandais pourquoi 2 termes différents venant du même verbe... maitre J-L?

J'ai ça :
s'abstenir d'une chose, s'en passer volontairement ou ne pas la faire. Renoncer.
abstinence Privation de certaines nourritures (pour des raisons religieuse ou pour sa santé).

Comme toi ça m'intrigue.

Mon Petit Robert -enfin ce qu'il en reste- il est en lambeaux !

signora a écrit:

bon je vais peut être me reposer !
après tout sur un forum politique il est normal de plus manipuler l'abstention que l'abstinence ....
et puis s'abstenir c'est pas de l'abstinence ?

La dame vexée qui veut avoir raison

L'abstinence est aussi une forme d'abstention...

Ben oui ... l'erreur est juste

La différence entre les deux termes est bien cette notion de privation dans le cas de l'abstinence. Alors que l'abstention consiste simplement à ne pas exercer un droit.
La différence se retrouve aussi dans les substantifs : abstinent d'un côté, abstentionniste de l'autre.
Quant au verbe, s'il est identique, il a bien deux définitions différentes :

abstenir (s’) : v. pron.
1. Se garder de (faire qqch), ne pas agir. S’abstenir de répondre. S’abstenir de toute critique. — Spécial. Ne pas prendre part à un scrutin. Je m’abstiendrai lors des prochaines élections.
2. Se priver volontairement de (qqch). S’abstenir de cigarettes. S’abstenir de boire.

... c'est extrait du Robert ? Parceque "s'abstenir de cigarettes" me heurte un peu (peut-ëtre á tort).Il me semblait que le verbe complement a l'infinitif s'imposait: "s'abstenir de fumer", mais je n'ai ni Robert ni Grevisse a ma disposition pour verifier.

Oui, Signora fait preuve d'autant de naïveté que sur d'autres sujets.

Heureusement que tous les prêtres ne sont pas aussi obscurantistes que le Pape (surtout celui d'avant qui utilisait son tiermondisme compatissant pour faire passer ses conceptions moyen-ageuses).

On a pu à la fois entendre des prêtres évolués proner la fidélité tout en affirmant que le pire serait le libertinage sans précautions.
Mais les discours de JPaul 2 notamment en Afrique cherchaient au contraire à dissuader les fidèles de prendre le mauvais exemple de l'occident, matérialiste, malthusien, infidèle tant en amour qu'en religion.

bestfriend a écrit:

Oui, Signora fait preuve d'autant de naïveté que sur d'autres sujets.

Heureusement que tous les prêtres ne sont pas aussi obscurantistes que le Pape (surtout celui d'avant qui utilisait son tiermondisme compatissant pour faire passer ses conceptions moyen-ageuses).

On a pu à la fois entendre des prêtres évolués proner la fidélité tout en affirmant que le pire serait le libertinage sans précautions.
Mais les discours de JPaul 2 notamment en Afrique cherchaient au contraire à dissuader les fidèles de prendre le mauvais exemple de l'occident, matérialiste, malthusien, infidèle tant en amour qu'en religion.

Me traiter de naïve j'en ai rien à faire...

Je te laisse la responsabilité de tes propos. Mais es-tu certain que tu souhaites un Pdt de la République tel que FBayrou ?

Le dernier curé de ma paroise à dit textuellement à ma femme : "tu as des yeux à faire péter les boutons de braguette !" .... j'en suis resté baba !

Il l'a connaissait depuis son enfance, et c'est un phénomène dans son genre, mais quand on n'est pas prévenu ...

""tu as des yeux à faire péter les boutons de braguette !"
Pas mal, n'ai pas entendu de telles choses de la part des curés que j'ai rencontré en live, mais c'était pour la plupart des types adorables, très humains et surtout assez lucide sur les réalités de la vie.

J'ai même une certaine admiration pour eux qui ont fait voeux de célibat, d'abstinence ect... C'est totalement au dessus de mes capacités.

Et puis, je trouve cela bien plus admirables que ceux qui dans d'autres religions font le contraire, c'est à dire utilisent leur pouvoir afin de manipuler les femmes. On se demande si cela va durer avec ces tentations de plus en plus présentes; et avec ces affaires de moeurs assez ignobles, mais qui sont peut-être la conséquence d'une privation de plus en plus difficile à supporter.

Hausse des inégalités salariales et de la pauvreté en Occident

Avec AFP - 21/10/2008 11:58 - L'Expansion.com


Les inégalités de revenus se sont creusées ces 20 dernières années dans la plupart des pays développés. Elles se traduisent par un accroissement de la pauvreté, notamment des enfants, constate un rapport de l'OCDE publié mardi.


« Dans les trois quarts des 30 pays de l’OCDE, les inégalités de revenus et le nombre de pauvres ont augmenté au cours des deux dernières décennies. » Le constat émane de l’OCDE à l’occasion d’un rapport intitulé « croissance et inégalités », rendu public mardi.
Selon ce rapport, la croissance économique au cours des 20 dernières années a davantage bénéficié aux riches qu’aux pauvres. Dans certains pays, notamment l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la Finlande, l’Italie et la Norvège, l’écart de richesses s’est également accentué entre les plus hauts revenus et la classe moyenne.
En revanche, selon ce rapport, l’écart de richesses s’est réduit au Mexique, en Grèce, en Australie et au Royaume-Uni. L’OCDE constate également que les pays où l’éventail des revenus est large, comme les Etats-Unis, ou le Royaume-Uni, connaissent généralement une pauvreté monétaire plus marquée. En outre, la mobilité sociale joue moins dans ces pays à fortes inégalités. Au contraire, dans les pays nordiques, où les revenus sont répartis plus équitablement, on observe davantage de mobilité sociale.
En vingt ans, « le risque de pauvreté s'est déplacé des personnes âgées vers les enfants et les jeunes adultes », relève le rapport. Aujourd’hui, la pauvreté des enfants, qui a augmenté sur la période, se situe « au-dessus de la moyenne générale » souligne-t-il. Ce phénomène « devrait davantage retenir l’attention des pouvoirs publics », fait observer l’OCDE.
C’est particulièrement le cas en Allemagne, mais aussi en République Tchèque ou au Canada, pays où la pauvreté infantile a le plus augmenté.
Au contraire, les 55-75 ans ont vu leurs revenus augmenter le plus au cours des 20 dernières années. La pauvreté parmi les retraités set aujourd’hui inférieure à la moyenne de l’ensemble de la population de l’OCDE, constate le rapport.
Lors de la présentation de cette étude, le secrétaire général de l’OCDE a mis en garde contre les problèmes dus aux inégalités : « une inégalité croissante est un germe de division. Elle polarise les sociétés, elle créée une fracture entre les régions des pays et elle creuse dans le monde un fossé entre les riches et les pauvres. L’accroissement des inégalités de revenu bloque l’« ascenseur social », les personnes talentueuses qui travaillent dur obtenant plus difficilement la reconnaissance qu’elles méritent. Il n’est pas possible d’ignorer ces inégalités croissantes », a interpellé Angel Gurria.
Pour l’OCDE, la seule façon durable de réduire les inégalités est « de mettre fin à la tendance sous-jacente au creusement des écarts sur le plan des salaires et des revenus du capital ».

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/hausse-des-inegalites-salariales-et-de-la-pauvrete-en-occident_165758.html?xtor=RSS-123

La grande Machine ( je vais la nommer ainsi ) avance , avance , avance ...

extrait médiapart

• 
  Comme il était à craindre, une majeure partie du coût de la crise économique et financière sera supportée par des centaines de millions de gens qui n’ont pas eu accès aux bénéfices de la croissance. C’est ce qui ressort du rapport "Travail dans le monde 2008", rendu public, jeudi, par le Bureau international du travail
  
• 
  «Le ralentissement mondial actuel de l’économie affecte de façon disproportionnée les catégories à bas revenus», dit le rapport de l’institut de recherche de l’Organisation internationale du travail (OIT). A moins que des réformes structurelles de long terme ne soient adoptées, la crise financière mondiale actuelle ne fera qu’aggraver la situation des revenus des classes moyennes et des bas salaires, souligne l’organisme onusien.
  
  
  
  Si, entre 1990 et 2007, l’emploi global a augmenté de 30 %, les gains de cette période d’expansion ont surtout bénéficié aux plus riches. Les écarts de revenu entre ménages riches et ménages à revenus moyens et faibles se sont ainsi considérablement accrus. De plus, cette dégradation vient après une longue phase d’expansion pendant laquelle les inégalités de revenu étaient déjà à la hausse dans la majorité des pays.
  
  
  Le rapport précise que la hausse démesurée des salaires des dirigeants, de 2003 à 2007, est surtout synonyme d'inefficacité économique. En particulier aux Etats-Unis où les directeurs généraux ont vu leurs salaires augmenter de 45%, contre 15% pour un dirigeant moyen et 3% pour un travailleur américain.
  
• La mondialisation financière facteur d'instabilité
  
  
  Qui plus est, par comparaison avec les précédentes périodes d’expansion, la part des salaires dans le revenu total a reculé au cours des vingt dernières années. Les travailleurs ont en effet obtenu une plus petite part des fruits de la croissance économique, la part des salaires dans le revenu national ayant décliné dans l’immense majorité des 51 pays développés ou en développement pour lesquels des données sont disponibles.
  
  
  L’organisation internationale ne manque pas de souligner que dans les pays où existent des innovations financières non réglementées, les salariés ont vu leur situation se détériorer. «Non seulement la mondialisation financière n’a pas réussi à améliorer la productivité du travail et la croissance de l’emploi mais elle a amplifié l’instabilité éonomique, qui a généré un coût excessif pour les catégories à bas revenus», explique Raymond Torres, directeur de l’Institut en charge du rapport.
  
  
  Les travailleurs et leur famille se sont endettés davantage afin de financer leur logement et leur consommation, ce qui a permis de soutenir la demande intérieure. Cependant, la crise a mis au jour les limites de ce modèle de croissance, puisque la forte modération salariale est venue entamer les capacités de dépenses des consommateurs.
  
  L’organisme onusien déplore également l’affaiblissement du pouvoir de négociation des employés consécutif à la mondialisation alors qu’un «fort taux de syndicalisation, une structure de négociation collective mieux coordonnée et une meilleure application des conventions collectives sont généralement associés à moins d’inégalités».
  
  Le rapport montre comment l'absence de politiques redistributives n'est pas étrangère à cet effritement des acquis sociaux. Le taux moyen d’imposition des entreprises a diminué de 10 points de pourcentage entre 1993 et 2007 dans le monde, sans pour autant avoir été contrebalancé par des politiques sociales. Résultat, la fiscalité, devenue moins progressive dans la majorité des pays, est de moins en moins apte à redistribuer les gains de la croissance économique et à remplir son rôle.
  

la banque mondiale ferait 1 milliard de bénéfice par an ?
quelqu'un peut confirmer ?

Elle fait parfois des bénéfices.
Une réponse pour la banque mondiale ici:
http://faq.onubenin.org/faq.php?answer=48&category_id=6#48

Mais les bénéfices évoqués dans la vidéo sont sans doute inexacts ("vidéo très orientée").

C'est un vrai problème du discours alter, il y a trop souvent des informations non prouvées qui altèrent la crédibilité de l'ensemble. Mais un certain nombres de faits dénoncés dans cette vidéo ont été évoqués sur d'autres supports (par ex, privatisation de l'eau).
Il reste des valeurs de solidarité et d'humanisme, et la générosité.

NB: quand je poste un article ou une vidéo, je n'approuve pas forcément la source. Simplement que je trouve l'information intéressante, même si parfois décalée, et que j'ai envie de la partager.

"vidéo très orientée" peut-être, mais document accablant.

Cela dit, le tiers-monde n'a pas été poussé à s'endetter par le monde riche comme il est dit, les besoins étaient et restent immenses, surtout en Afrique. Mais il est indéniable que le cercle vicieux du remboursement de la dette auquel s'ajoute la pression démographique ne font qu'empirer les choses.

il a même été question il y a quelques années de distribuer les bénéfices, mais devant le risque de scandale la Banque a renoncé...

c'est raconté dans ce bouquin

http://www.cadtm.org/texte.php3?id_article=1796

qui explique pas mal de chose sur le fonctionnement du crédit, la BAnque allant parfois jusqu'à imposer ses propres filiales pour traiter les marchés d'infrastructures ou pour la distribution d'eau en Amsud, les prix grimpant de manière considérable une fois le marché passé...

intéressante aussi l'analyse du financement par la Banque de régimes despotiques et de son attitude, une fois le régime renversé, visant à demander le remboursement au peuple des emprunts qui avaient servi à acheter les armes qui l'asservissaient jusque là...

sinon, amusez vous à lire la liste des dirigeants de la Banque mondiale et repérez le nombre d'entre eux qui ont bosssé pour des boites qui ont équipé ou financé les nazis, c'est assez instructif aussi

Main basse sur les terres agricoles à l’échelle mondiale

26 novembre 2008


La synergie actuelle entre la crise alimentaire et la crise financière a déclenché un nouvel « accaparement des terres » au niveau mondial. D’un côté, des gouvernements préoccupés par l’insécurité alimentaire qui recourent à des importations pour nourrir leurs populations s’emparent de vastes territoires agricoles à l’étranger pour assurer leur propre production alimentaire offshore. De l’autre, des sociétés agro-alimentaires et des investisseurs privés, affamés de profits dans un contexte d’aggravation de la crise financière, voient dans les investissements dans des terres agricoles à l’étranger une source de revenus importante et nouvelle. De ce fait, des terres agricoles fertiles sont de plus en plus privatisées et concentrées. Si elle devait rester incontrôlée, cette main basse sur les terres à l’échelle planétaire pourrait sonner le glas des petites exploitations agricoles et des moyens de subsistance ruraux dans bien des régions du monde.

GRAIN, octobre 2008