la crise et l'Europe

Bayrou, s'allier avec Sarko ?

sandy a écrit:

elfyn

tu as conscience que ce que tu dis en fait c'est que comme il ne pensait pas gagner en votant selon ses convictions il s'est rangé du côté des vainqueurs ?

[Rien à voir mais cette phrase me fait penser à la rhétorique du "vote utile" avant chaque présidentielle...]
Pas s'il n'a pas voté du tout ! Par ailleurs j'extrapole, je ne sais absolument pas ce qui peut passer par la tête de F. Bayrou. Dans tous les cas je crois ses intentions sont bonnes et que s'il a fauté, il ne répèterait certainement pas l'erreur s'il avait réellement pu peser. Si cela peut te rassurer, en politique je m'accomode au "moins mauvais", c'est-à-dire avec celui qui me paraît présenter le moins de défauts et de carences programmatiques. En dehors des extrêmes le président du Mouvement démocrate est à mon sens la moins compromise avec Sarkozy des personnalités politiques du pays. Soutenir n'est pas adorer !

libre a écrit:

Bayrou, s'allier avec Sarko ?

oui c'est à peu près tout ce qu'ont fait les ouiouistes sans scrupules
de l'ump en passant par le centre en passant par le PS et les écologistes

dans le discours c'était "bouh le vilain sarko il veut pas faire de référendum" et dans les actes ils ont voté pour aider sarko à faire passer le traité par le parlement

sandy a écrit:

libre a écrit:

Bayrou, s'allier avec Sarko ?

oui c'est à peu près tout ce qu'ont fait les ouiouistes sans scrupules
de l'ump en passant par le centre en passant par le PS et les écologistes

dans le discours c'était "bouh le vilain sarko il veut pas faire de référendum" et dans les actes ils ont voté pour aider sarko à faire passer le traité par le parlement

J'arrête toute discussion avec toi tant que tu te borneras à plaquer tes idées fausses sur nous et à les ressasser en boucle. C'est un dialogue de sourds et tant que ce sera comme ça et que tu ne feras pas l'effort d'essayer de comprendre nos positions, ça ne sert à rien de discuter.

A bon entendeur, salut.

quand tu m'expliques qu'il faut que les pouvoirs soient indépendants de la volonté du peuple, je crois que tu as tout dit

car la démocratie c'est justement tout le contraire, c'est à dire quand le pouvoir est issu de la volonté du peuple

maintenant peut être que quelqu'un à qui tu accorderas plus de crédit réussira à te faire comprendre tout ça

sandy a écrit:

je pense avoir très bien compris votre position, pour vous faire ratifier le traité était plus important que la démocratie

quand à la tienne libre tu n'as tout simplement pas compris ce qu'était la démocratie

Je cite le philosophe Patrick Sébastien :

"Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances"

yann 35 a écrit:

sandy a écrit:

je pense avoir très bien compris votre position, pour vous faire ratifier le traité était plus important que la démocratie

quand à la tienne libre tu n'as tout simplement pas compris ce qu'était la démocratie

Je cite le philosophe Patrick Sébastien :

****

ici aussi ???
j'ai la berlue ou ça fait 2 fois que je le vois ???

à la troisième, je sors un avertissement... alors si tu as semé ça ailleurs, tu me le vires vite fait bien fait yann !!

ok mais on ne pourrait pas inventer un carton orange pour modérer les posts trop répétitifs ou trop débiles ?

et un carton vert à cheveux violets pour les trolls ?

ok puisque tu es d'humeur ludique, je propose un petit jeu

celui qui écrit les pronoms personnels "tu" ou "je" ou un prénom d'un forumeur a un gage
enfin, on reviendra aux idées et on quittera le niveau des petites guerres personnelles qui pourrissent le forum depuis un moment

ok ?
on arrête de parler des forumeurs, et on en revient aux topics ???

c'est quoi ça, c'est la nouvelle règle hlobenienne? parce si on a envie de dire je ou tu, on le fait, ici, il n'y a personne à part sandy, qui répète des idées toutes faites, tout le mond eparle de son expérience, parce que la politique c'est d'abord de réfléchir sur les conditions des gens et donc leurs pb, et d'essayer en partant de différentes expériences, de trouver une compromis , il me semble que sans cela, on entre dans la dictature des idéologies..

c'est un jeu
là par exemple tu as cité moi et sandy... ça fait 2 gages

la conditions des gens et des pb, ce n'est pas seulement ta condition (1 gage pour moi... j'en efface 1 de ton côté, il n'en reste qu'un !)

mais des gens en général...
on peut écrire "les français", "les citoyens", "les patrons"... etc

on essaie ?

NON.

dommage, ça aurait été un exercice intéressant !

j'explique j'argumente je parle toujours de fond et systématiquement on m'attaque en retour on essaie de me dénigrer ou de me provoquer

il va falloir baisser d'un ton et arrêter les attaques personnelles svp je suis pas votre chienne
ya des millions de gens qui ne pensent pas comme vous alors va falloir vous habituer à vivre avec nous et à nous entendre dire ce qu'on pense de vos actes et de vos idées même si vous pensez qu'on se trompe ou qu'on se base sur des préjugés vous devriez plutôt tenter de les dissiper ces préjugés plutôt que de nous insulter

sandy a écrit:

j'explique j'argumente je parle toujours de fond et systématiquement on m'attaque en retour on essaie de me dénigrer ou de me provoquer

il va falloir baisser d'un ton et arrêter les attaques personnelles svp je suis pas votre chienne
ya des millions de gens qui ne pensent pas comme vous alors va falloir vous habituer à vivre avec nous et à nous entendre dire ce qu'on pense de vos actes et de vos idées même si vous pensez qu'on se trompe ou qu'on se base sur des préjugés vous devriez plutôt tenter de les dissiper ces préjugés plutôt que de nous insulter

6 gages... 1 pour juju
ça fait un score de 5 gages pour sandy

... sandy !! on joue !!!

facile comme jeu, on n'a qu'à dire "troll" et on sait de qui on parle

sandy a écrit:

j'explique j'argumente je parle toujours de fond et systématiquement on m'attaque

honnêtement on ne peut pas garder son sérieux en lisant ça

on est toujours le troll de quelqu'un d'autre capitole..

Ne pas confondre troll capitaliste et profiterolle.

hloben a écrit:

on est toujours le troll de quelqu'un d'autre capitole..

absolument, c'est le principe même du socialisme, il y en a pour tout le monde

G-20: le casse-tête espagnol et néerlandais


AP | 14.11.2008 | 14:20


Comment
associer l'Espagne et les Pays-Bas au sommet du G-20 sans augmenter le
nombre de chaises autour de la table: c'est le casse-tête qu'a dû
résoudre la présidence française de l'UE ces derniers jours, sous peine
de mettre en péril l'unité européenne.Huitième économie
mondiale, l'Espagne s'était émue de ne pas être conviée au sommet de
Washington, n'étant pas membre du G-20. Bénéficiaire de deux sièges en
tant que membre du G-8 et de président en exercice de l'Union
européenne, Nicolas Sarkozy a décidé, devant le tollé en Espagne, de
céder un de ses sièges au chef du gouvernement espagnol José Luis
Zapatero.Les Pays-Bas, arguant de l'importance de leur place
financière, ont alors demandé à leur tour à être présents, et ce alors
que les Etats-Unis refusaient toujours d'élargir le cercle du G-20.Finalement,
c'est la ministre des Finances Christine Lagarde, qui aurait
normalement dû être assise à côté de Nicolas Sarkozy, qui a cédé son
siège au Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende. Mme Lagarde
se trouvera donc reléguée au second rang.S'est alors posée la
question des drapeaux fixés devant chaque participant, qui menaçait du
coup de se transformer en cauchemar pour les services du protocole...
Finalement tout ce petit monde, y compris Nicolas Sarkozy, sera
regroupé derrière un unique drapeau... européen. Et "tout le monde est
très content", souriait jeudi un proche du chef de l'Etat français. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20081114.FAP7763/g20_le_cassetete_espagnol_et_neerlandais.html

Si déjà ils ont du mal à s'entendre sur les petits drapeaux et sur les chaises disponibles, comment vont-ils faire pour parler de la crise...

ils ont réussi à s'entendre sur les petits fours et le champagne, c'est bien ça le plus important

les pays du G 20 :

http://es.wikipedia.org/wiki/Imagen:G20.svg

... notez le poids de l'Afrique représentée par la seule Afrique du Sud.

La solidarité européenne
à l'épreuve


De l'un de nos correspondants à Bruxelles, Jean-Jacques Mével
24/11/2008 | Mise à jour : 10:44 |

.


L'Union se divise, en fait,en deux. Il y a les pays auxquels leur situation budgétaire laisse une marge de manœuvre et les autres…


«Ceux qui manquent de réserves budgétaires aimeraient pouvoir s'en servir, ceux qui en disposent encore refusent de les mettre sur la table.» La confidence du numéro un d'une grande institution internationale illustre le casse-tête européen, à quarante-huit heures de l'annonce programmée d'un plan coordonné de «stimulation de la croissance».
(...)


«Chaque pays est un cas à part»



D'abord parce que les ressources mises sur la table devront être effectivement déboursées, à la différence des garanties d'État offertes à un système financier fragilisé. Ensuite, parce que «chaque pays est un cas à part», comme le répète le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
C'est vrai d'abord pour les marges de manœuvre. Les pays qui équilibrent leur budget, comme l'Autriche, les Pays-Bas et surtout l'Allemagne, disposent sur le papier de moyens qui échappent aux déficitaires chroniques - la France, l'Espagne, l'Irlande et davantage encore la Grande-Bretagne. Quand le vent tourne, la solidarité a ses limites : l'Allemagne, naguère moteur de la croissance européenne, est devenue le frein le plus puissant à la relance.
Faute de moyens propres à l'Union européenne et sauf surprise, le dispositif coordonné risque d'être pour l'essentiel l'addition de plans nationaux, en partie dévoilés. Viendront les compléter l'accroissement des prêts ciblés de la Banque européenne d'investissement (10 à 15 milliards d'euros par an) et le reliquat non dépensé du budget européen (autour de 5 milliards). Le chiffre total de 130 milliards d'euros (ou 1 % du PNB européen) a été annoncé du côté allemand. Il devrait être dépassé, selon Bruxelles.
Chaque capitale suit déjà ses priorités. Pour Paris, c'est l'automobile. Elle fait travailler 10 % de la population active et s'enfonce dans une léthargie inquiétante, avec des retombées en amont (sidérurgie et sous-traitance) comme en aval (publicité). Berlin voit dans ses puissantes PME une autre priorité. Londres, elle, parie sur une baisse de TVA. Elle doit réchauffer la consommation dès Noël. À condition qu'elle soit répercutée sur les prix et que les Britanniques passent à l'achat.

article intégral ici


http://www.lefigaro.fr/economie/2008/11/24/04001-20081124ARTFIG00338-la-solidarite-europeenne-a-l-epreuve-.php

L'Allemagne prend ses distances avec le plan européen de relance



[ 27/11/08 ]


Les gouvernements européens ont diversement accueilli le plan de relance de la Commission européenne chiffré à 200 milliards d'euros. L'Allemagne, réservée, a aussitôt fait savoir qu'elle n'annoncerait aucune mesure nouvelle avant janvier



extrait

« Nous n'introduirons pas de nouveaux éléments de souplesse dans le Pacte de stabilité. Car le remettre en cause menacerait l'euro, qui nous protège », a précisé le président de la Commission. Bruxelles devrait donc ouvrir rapidement des procédures contre les pays dont le déficit dépassera la limite des 3 % de PIB fixée par le Pacte de stabilité et de croissance, la France risquant d'en faire rapidement les frais. Ces pays en déficit excessif disposeront néanmoins d'au moins deux ans après 2010 pour corriger la situation comme le prévoit la réforme du Pacte décidée en 2005.

Berlin émet de sérieux bémols sur le plan de relance européen

"L'Allemagne estime avoir déjà rempli les exigences de l'exécutif
européen en engageant 1,3% de son PIB pour relancer son économie.
Berlin est farouchement opposé à une baisse de la TVA. Angela Merkel
s'est dit contre "une course aux milliards" pour relancer l'économie. "

Extrait: "Angela Merkel avait mis en garde les pays membres de l'Union Européenne
contre une compétition effrénée de plans de relance de l'économie, en
défendant les mesures adoptées par Berlin. "Nous ne devrions pas nous
laisser entraîner dans une course aux milliards", avait déclaré la
dirigeante conservatrice, lors de la discussion du budget 2009 au
parlement. "Nous pouvons aussi de temps en temps réfléchir au fait que
nous pouvons aussi faire quelque chose sans argent", comme en
assouplissant les règles d'utilisation des fonds structurels européens
restés inexploités, avait-elle ajouté."

Et les commentaires sont plutôt favorables à la position de Merkel