la crise et l'Europe

Le renflouement des banques a échoué à restaurer le crédit, s’alarme un député allemand chargé de la supervision du plan de sauvetage (FT)
samedi 13 décembre


Germany’s banking sector rescue has failed and should be modified urgently if lasting damage to the economy is to be avoided, the MPs who oversee the €500bn ($668bn, £449bn) of funds warned on Friday.

In a letter to Peer Steinbrück, the finance minister, obtained by the Financial Times, the MPs said a €400bn fund set up by the government to guarantee bank debt had not led to a resumption of inter-bank lending and that German banks were not providing companies with sufficient credit.

In addition to the €400bn fund, the bail-out also includes €80bn for capital injections and €20bn for the purchase of so-called “toxic assets”.

The MPs’ appeal will add to pressure on Angela Merkel, chancellor, to reconsider her government’s financial markets stabilisation fund.

(...)

FT

Sarkozy: "J'ai essayé de bouger l'Europe, mais l'Europe m'a changé"
STRASBOURG (AFP) - 16/12/2008 10:46


http://www1.nordnet.fr/infos/journal/une/newsmlmmd.bb6a80dd1e2ccbb931c393c6d439adf8.2f1.php

Interview de l'ex-président de la Commission de Bruxelles


Jacques Delors : "l'euro protège, mais il ne dynamise pas"



La Tribune.fr - 29/12/2008 à 06:00 -

En attendant de voir l'article dans Libération, voilà une dépêche intéressante.
Cela me fait penser à l'idée d'emprunt européen évoqué par François Bayrou.

Jean-Claude Juncker envisage une gestion européenne des emprunts

Reuters31.12.08 | 10h06

PARIS (Reuters) - L'Europe doit mieux gérer les émissions d'obligations nationales et éventuellement créer une agence capable d'émettre des "eurobligations", estime le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. "Il faudra que nous réfléchissions à une meilleure façon de gérer en commun notre dette publique", dit-il dans un entretien publié mercredi par le quotidien Libération. "On pourrait même imaginer, par exemple, la création d'une agence européenne capable d'émettre des 'eurobligations'", ajoute-t-il. Le Premier ministre luxembourgeois souligne que l'Allemagne perdrait dans cette hypothèse la prime que lui accordent les marchés par rapport aux émissions de ses voisins européens. "Mais selon nos propres estimations, ce ne serait plus nécessairement le cas après deux ou trois ans", dit-il. Certains pays de la zone euro comme l'Italie, la Grèce et le Portugal doivent payer une prime, accentuée récemment, par rapport aux Bunds de l'Allemagne, pour emprunter sur le marché. Jean-Baptiste Vey, édité par Jacques Poznanski

au point ou certains pays en sont (Grece, Italie, Belgique, france, Portugal ...), c'est plutôt sympa qu'un luxembourgeois émette l'idée de mutualiser l'insouciance collective !

Bayrou a proposé un Emprunt Européen, c'est bien de cela qu'il s'agit non?

on s'enfonce................

Jean-Claude Juncker est un Européen convaincu, et une personnalité reconnue dans le domaine de l'économie.

Nous sommes tous Européens, et le Luxembourg est une des nations fondatrices de l'Europe.

Je suis contente qu'il réussisse à s'exprimer (il ne devait pas avoir beaucoup d'espace pour le faire, ces derniers temps au niveau de l'Europe).

(j'ai modifié mon message précédent pour faire réfé"rence à la proposition de Bayrou, mais vous avez été plus rapides )

Si l'Europe obtient le droit de s'endetter, alors il faudra bien rembourser : la subsidiarité imposerait alors que cette collectivité supra-nationale ait le droit de lever un impôt, et que les Etats diminuent le leur d'autant

si l'Europe s'endette, c'est pour faire quoi ? Pour une compétence existante ou une nouvelle ? Si c'est une nouvelle, il faut préalablement que les Etat la lui abandonne. Chaque strate doit avoir ses propres compétences sans redondance avec les autres.

Pour l'instant, je n'entends que des implorations "endettons l'europe !". C'est un peu simpliste et ça arrange surtout les affaires des Etats insouciants

PROTECTIONNISME EUROPEEN : L'HEURE DU GRAND DEBAT

(discussion sur les propositions d'Emmanuel Todd)

Bruxelles veut résorber les déficits budgétaires

L'Espagne a utilisé "toute sa marge" contre la crise

Maillons faibles : aidez l’Irlande ou nous devrons sortir de l’Euro, avertit un ancien responsable de la Banque Centrale (Evans-Pritchard)
lundi 19 janvier


"This is war : countries have to defend themselves," said David McWilliams, a former official at the Irish central bank.

"It is essential that we go to Europe and say we have a serious problem. We say, either we default or we pull out of Europe," he told RTE radio.

"If Ireland continues hurtling down this road, which is close to default, the whole of Europe will be badly affected. The credibility of the euro will be badly affected. Then Spain might default, Italy and Greece," he said.

Mr McWilliams, a former UBS director and now prominent broadcaster, has broken the ultimate taboo by evoking threats to precipitate an EMU crisis, which would risk a chain reaction across the eurozone’s southern belt, where yield spreads on state bonds are already flashing warning signals. The comments reflect growing bitterness in Dublin over the way the country has been treated after voting against the EU’s Lisbon Treaty.

"If we have a single currency there are obligations and responsibilities on both sides. The idea that Germany and France can just hang us out to dry, as has been the talk in the last couple of days should not be taken lying down," he said.

(...)

Telegraph

Citation :

Il faut donc qu’ils annoncent un plan d’assainissement de leurs
finances publiques à moyen terme, une fois que la crise sera passée »

Toujours, toujours, toujours la même idéologie ...

Ah la dette arrange bien du monde !

juju41 a écrit:

Les marchés parient sur l'explosion de la zone euro

Citation :

genial

les marchés jouent avec le feu

les marchés (banques) s'endettent et se plombent avec les subprimes

les États volent au secours des banques et des marchés (en s'endettant)

les marchés punissent les États qui s'endettent!!

non mais on marchent sur la tête. il faut que ça cesse rapidement.

La réaction de ce monsieur est largement partageable et même si cette remarque est vraie :

Citation :

Les marché intègrent également
l'idée que l'euro a servi d'édredon à certains Etats pour différer les
réformes structurelles indispensables de leur espace économique.
Aujourd'hui, cet attentisme se paye "cash" à travers les taux longs.

ce sont aujourd'hui ceux qui ont merd... qui viendraient donner des leçons...

C'est à vous donner envie de partir au NPA !!!!

sandy a écrit:

Citation :

Il faut donc qu’ils annoncent un plan d’assainissement de leurs
finances publiques à moyen terme, une fois que la crise sera passée »

Toujours, toujours, toujours la même idéologie ...

Ah la dette arrange bien du monde !

A commencer par ceux qui préfèrent s'asseoir dessus au nom d'un quelconque "mouvement".

Crise: Bruxelles rejette les craintes d'éclatement de la zone euro
extrait
Signe de l'inquiétude actuelle, les emprunts d'Etat dans la zone euro ont tendance à faire le grand écart. Le taux de référence pour les emprunts allemands (Bund) sur 10 ans évoluait lundi à 2,98%, beaucoup plus bas que celui de la France (3,50%), de l'Espagne (4,13%) et surtout de la Grèce (5,47%).
De tels différentiels sont sans précédent depuis la création de la zone euro en 1999 et suscitent des inquiétudes pour sa cohésion.
Pour faire face à cette situation, la question d'une gestion en commun des dettes publiques, au moins partiellement, refait surface. Un sujet sensible car elle est dépend pour l'heure de la stricte souveraineté nationale.
L'idée "est de nouveau discutée", a dit M. Almunia lundi, faisant état de "la possibilité pour un groupe de pays membres de la zone euro d'émettre de la dette d'Etat en commun" avec "une forme de garantie multilatérale".
Le débat, qui n'est pas nouveau, porte sur la création d'une agence européenne capable d'émettre des euro-obligations, en mutualisant les risques entre plusieurs pays.
Cette option est soutenue par le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. L'Italie, qui doit payer des taux élevés sur les marchés en raison d'une dette importante, avait tenté de la mettre sur la table fin 2008 lors d'une réunion de ministres des Finances de la zone euro.
Mais Rome s'était attiré une fin de non recevoir de l'Allemagne, qui aurait à court terme le plus à perdre puisqu'elle verrait son avantage en matière de taux d'emprunt effacé. Le ministre allemand des Finance Peer Steinbrück a expliqué en substance qu'il n'était pas question que son pays paie pour les autres en leur faisant profiter de ses taux alléchants.

commentaire
primo, on constate que nous payons plus cher que els allemands, pour obtenir nos prêts..ça n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour nos finances..
secundo, pourquoi les pays vertueux iraient payer les dettes des pays panier-percés comme la France et l'Italie...?

Pour une gestion en commun des dettes publiques, il faudrait que tous les membres de l'UE soient vertueux, non ?

Tout à fait !
Mais que ceux qui ont fait de réels efforts (comme les Allemands) mais ont pratiqué une sorte de dumping contre les autres membres de l'UE, acceptent de "payer" pour l'aide qu'ils ont obtenu sans la solliciter...

libre a écrit:

sandy a écrit:

Citation :

Il faut donc qu’ils annoncent un plan d’assainissement de leurs
finances publiques à moyen terme, une fois que la crise sera passée »

Toujours, toujours, toujours la même idéologie ...

Ah la dette arrange bien du monde !

A commencer par ceux qui préfèrent s'asseoir dessus au nom d'un quelconque "mouvement".

??? Si c'était une attaque contre mon parti je ne l'ai pas dutout comprise

sandy a écrit:

libre a écrit:

sandy a écrit:

Citation :

Il faut donc qu’ils annoncent un plan d’assainissement de leurs
finances publiques à moyen terme, une fois que la crise sera passée »

Toujours, toujours, toujours la même idéologie ...

Ah la dette arrange bien du monde !

A commencer par ceux qui préfèrent s'asseoir dessus au nom d'un quelconque "mouvement".

??? Si c'était une attaque contre mon parti je ne l'ai pas dutout comprise

Ce n'est pas une attaque contre ton parti. Mais toi qui trouve que ça nous arrange bien de nous soucier de la dette, on pourrait te répondre que ça t'arrange bien de ne pas t'en soucier et de vouloir dépenser sans compter. C'est tout.