la crise et l'Europe

je pense que l'Europe, l'Euro ne survivront pas jusqu'à 2012...c'est trop tard..

et tu as raison, nous sommes dans une phase de transition, la conjonction entre la crise financière et écologique est un signal fort, aussi fort qu'une guerre mondiale( sous une autre forme; les victimes sont aussi nombreuses, ou le seront encore plus à l'avenir,si rien ne change).. l'histoire du Monde a toujours progressé par crise, espérons que celle ci sera salutaire ...

Oh oui elle sera salutaire, elle risque d'être extrêmement douloureuse mais salutaire.

comme les guerres..après tout, le monde a survécu... mais beaucoup ont subi, ou disparu...c'est la même chose.. le tout est de savoir si la leçon servira vraiment à changer les choses, ou si ça recommencera comme avant...de toutes façons, cette fois ci, si rien ne change ce sera la FIN.

Non je ne crois pas que ce sera la fin totale.

ben si on ne change rien, c'est toi même qui le dit.; je ne vois pas comment la planète supporterait un rythme pareil...quand je parle de FIN , je parle de fin de la suprématie de l'Homme , voir sa disparition..

tu as raison de refaire un coup de pub...d'un autre côté, tu devrais livrer le bouquin avec le pistolet en prime,parce que ça met le moral à zéro!

Moi je ne crois pas à la fin totale de l'homme (à part une giga explosion nucléaire).

ben lis le bouquin et après on discute!

Et pourtant, le Toba a bien failli s'en charger il y a 74 000 ans, de cette fin… Indépendamment du réchauffement, le Yellowtone pourrait bien essayer à son tour.

ça c'est autre chose..c'est naturel, on y peut rien...

C'était pour Yann le sceptique.

Toba et Yellowstone réunis, je pense qu'il restera suffisamment d'humains pour se reproduire une fois l'hiver volcanique terminé.

Le pire, c'est que ce n'est même pas la peine de parier avec toi : si tu perd, tu ne seras plus là pour payer.

Jean-Luc a écrit:

Le pire, c'est que ce n'est même pas la peine de parier avec toi : si tu perd, tu ne seras plus là pour payer.

Je n'ai pas dit que je ferais partie des survivants ! Mais je pense que dans tous les cas, si on a au moins une heure devant nous, il y aura des survivants en mesure de se reproduire.

yann 35 a écrit:

Jean-Luc a écrit:

Le pire, c'est que ce n'est même pas la peine de parier avec toi : si tu perd, tu ne seras plus là pour payer.

Je n'ai pas dit que je ferais partie des survivants ! .

Heureusement!

Les réticences de l'Allemagne se nourrissent aussi d'une réalité qu'il est difficile de mésestimer. Cette réalité est que depuis 1830, année d'indépendance de la Grèce, le pays a fait défaut sur sa dette 50% du temps (une année sur deux). Il me parait difficile d'expliquer à ses citoyens qu'on prête à la Grèce mais qu'on est pas certain de récupérer son argent. Il faut aller en Amérique de Sud, avec l'Equateur et le Honduras, si on veut trouver pire pays à qui prêter. Je me demande d'ailleurs comment Largarde va faire passer la pilule à l'assemblée nationale pour voter l'aide à la Grèce si les parlementaires font preuve d'un peu de curiosité sur la qualité de l'emprunteur d'autant que le plan actuel ne résout pas le problème central du pays, son manque de compétitivité lié à une monnaie surévaluée.

BONDS/Grèce: la pression ne se relâche pas sur les obligations


Paris (awp/afp) - Les rendements des taux grecs de maturité courte comme longue repartaient à la hausse lundi matin, signe que la demande officielle d'aide de la Grèce n'a pas suffi à calmer les marchés.
A 10H08 (08H08 GMT), les taux grecs à 10 ans étaient à 8,807% contre 8,680% vendredi soir. Ils évoluent tout près de leur plus haut historique, à 8,950%, atteint vendredi matin.
Le différentiel entre l'emprunt grec et son homologue allemand à 10 ans, qui sert de référence, s'élevait à 576 points de base contre 561 vendredi soir.
Les taux grecs à 2 ans, de leur côté, s'établissaient lundi matin à plus de 10%, signe d'une forte défiance à court terme sur la solvabilité du pays et sa capacité à réduire drastiquement ses déficits.
Bien que la Grèce en ait fait la demande, le plan d'aide de l'UE et du FMI tarde à se concrétiser, en raison des dissensions entre certains membres de la zone euro. Berlin a affirmé à plusieurs reprises que son aide était sous conditions et nullement garantie.
Ces nouvelles dissensions laissent planer le doute sur la mise en place effective du mécanisme d'aide, qui propose de prêter en 2010 la somme de 30 milliards d'euros à un taux de 5% de la part de l'UE et quelque 15 milliards d'euros de la part du FMI.
Parallèlement, les rendements des pays périphériques (les moins sûrs de la zone euro, nldr) se tendaient, faisant craindre une contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro pénalisés par leur endettement.
Ainsi, les taux à 10 ans du Portugal, vu souvent comme le deuxième maillon faible de la zone euro, montaient à 4,958% contre 4,893% vendredi soir.
Les taux à 2 ans du pays étaient à 3,035% contre 2,937% vendredi soir.

Le FMI s'inquiète du déficit de la Grèce

Les CDS sur la dette grecque s'envolent

Grèce : les taux d’intérêt pour un emprunt à 2 ans atteignent … 13 %.
Graphique sur le site du Financial Times

Tant qu'à sombrer, sombrons en beauté