Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe-ADLE

Depuis 1993, tout citoyen de l’Union Européenne peut voter et se faire élire aux élections européennes et municipales, dans n’importe quel pays européen dans lequel il réside. Lors des élections européennes de 2004, cette règle avait permis à quatre députés européens de se faire élire comme «non-national». La mobilité accrue des européens et leur meilleure connaissance de leurs droits va-t-elle accroître ce chiffre aux prochaines élections de 2009 ?
Willem Schuth (ADLE), né aux Pays-Bas et élu en Allemagne : « La plupart des gens qui vivent dans un autre pays européen que le leur le font pour des raisons professionnelles : ils ne sont pas très au courant de la politique nationale de leur pays de résidence. Nous devons donc accélérer l’intégration politique : les partis politiques nationaux pourraient être plus actifs et définir des politiques pluspro-européennes ».

11/12/2008
Alors que le dirigeant Irlandais de la campagne du non au référendum lance son parti anti-européen aujourd'hui à Bruxelles, les démocrates et les libéraux au Parlement européen pensent vraiment que cela servira à exposer les problèmes au grand jour, à étaler la tromperie et les mensonges de la campagne de Libertas et à encourager les pro-européens en Eu ope à continuer à exprimer plus énergiquement leur soutien l'Union européenne.

Graham Watson, président du groupe politique fortement pro-Européen, l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) au Parlement européen :
"Bien loin de condamner cette initiative de Declan Ganley, il fait une faveur à l'Europe en stimulant l'intérêt et le débat au sujet de l'UE, ce qui pourrait conduire à une plus grande participation aux élections européennes l'année prochaine."
"En temps que démocrates, nous devons reconnaître que Libertas représente un clivage de pensée politique de plusieurs pays et ce n'est que lors de débats publics que nous pouvons aborder les fables et les mensonges qu'ils débitent lors de leurs campagnes. "
Les Pro-européens ne devraient pas redouter de présenter directement la vérité à de tels mouvements anti-européens sachant qu'il existe maintenant, plus que jamais, de nombreux problèmes à caractère mondial qui ne peuvent être abordés efficacement que par une réponse unie dans toute l'EU."

Andrew Duff MEP (LibDem, Royaume-Uni), porte-parole des affaires constitutionnelles de l'ADLE et président de l'Union des Fédéralistes européens :
"Nous constatons une fois de plus la formation d'un autre parti anti-européen colportant des opinions simplistes et démagogiques. Libertas aura beaucoup de difficultés à rivaliser avec les votes europhobes là où il y a déjà beaucoup de monde."
"Au moins, maintenant qu'il a formé un parti politique, M. Declan Ganley devra tout révéler au sujet de ses finances."

La position du rapporteur s'écarte de celle du Conseil : la semaine de travail ne devrait pas dépasser 48h, calculées sur une période de 12 mois, la clause de non-participation (opt-out) devrait être abandonnée 3 ans après l'entrée en vigueur de la directive et le temps de garde, même inactif, devrait être considéré comme du temps de travail.
Élizabeth Lynne (UK), ADLE : "la position du Conseil n'est pas idéale" mais elle est "le fruit de nombreuses années de négociation des États membres".
Ayant toujours soutenu le maintien de l'opt-out, elle s'est montrée satisfaite qu'il ne puisse être signé en même temps qu'un contrat, estimant qu'"il est plus transparent maintenant" puisque les "employeurs ne peuvent pas faire pour le même employé un, deux ou trois contrats". La députée a prôné la flexibilité :"dans les périodes économiques difficiles, il est important de permettre aux travailleurs de faire des heures supplémentaires". Selon elle, "le temps de garde est une question plus difficile".
Elle a proposé, sans succès auprès des groupes PPE-DE et PSE, un amendement en commission de l'Emploi appelant à considérer le temps de garde comme un temps de travail.

Bernard Lehideux (MoDem) (ADLE) : "il était urgent de mettre en conformité notre législation sur le temps de garde avec la jurisprudence de la Cour de justice".
"Tout le temps de garde est compté comme du temps de travail et le repos compensateur intervient immédiatement après la période de service, une question de bon sens pour garantir des conditions de travail décentes, notamment pour les professions médicales".
Jugeant que le texte du Conseil est "inacceptable", le député a dénoncé le fait que les salariés vont être appelés "à travailler toujours plus, sans avoir véritablement le choix, (…) comme tous ceux à qui l'on demandera demain de travailler le dimanche en France.Supprimer l'opt-out individuel et, progressivement, toute possibilité de déroger à la durée légale maximale du temps de travail permettront de faire progresser le droit social europé en France". Il a estimé que le gouvernement français avait changé de point de vue sur l'opt-out individuel au Conseil "pour ouvrir cette possibilité". Et de conclure en mettant en garde : faute d'écouter les salariés "les votes négatifs des référendums français, néerlandais et irlandais pourraient être suivis de beaucoup d'autres, qui remettraient en cause une UE qui leur donnerait le sentiment de ne pas traiter leur problème quotidiens".

16/12/2008
Graham WATSON, président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) : "Les défis rencontrés par cette présidence ont été relevés avec énergie, enthousiasme et créativité"
"M. Sarkozy a montré la puissance de la solidarité européenne."
"L'accord au Sommet européen sur le changement climatique ne concorde pas entièrement avec ce que les démocrates et les libéraux avaient espéré mais il apporte quelques progrès en maintenant nos objectifs de 20% d'économie d'énergie d'ici 2020 et en finançant le captage et le stockage du carbone. Il y aura peut-être des critiques plus dures à l'avenir concernant l'avalanche de concessions faites aux intérêts du secteur privé pour réduire le prix du carbone alors que l'industrie diminue les investissements dans l'énergie renouvelable."

Marielle DE SARNEZ (MoDem, France), vice-présidente de l'ADLE : "La présidence française a été à la hauteur des enjeux. Nous avons réagi de façon coordonnée et plutôt bien inspirée à la crise financière. Mais nous devons maintenant, me semble t-il, passer aux actes et poser les premières pierres d’un système mondial. L’affaire Madoff démontre à l’évidence que l’on a besoin aussi de contrôle et de sanctions.
"De même il nous reste beaucoup à faire pour répondre à la crise économique et sociale. Nous avons besoin de grands projets d’innovation, de recherche, d’infrastructures, d’adaptation au durable. Sur toutes ces questions, je forme le voeu que l'Europe soit demain à la hauteur des attentes de nos concitoyens."

16/12/2008
Les projets de politique régionale à petit budget se voient imposer des charges administratives injustifiées et disproportionnées.

Jean Marie BEAUPUY (MoDem, France), a pris position en faveur d'un rapport prônant une simplification des procédures. Cette disposition devra faciliter l’accès aux financements européens pour les « petits acteurs, notamment les PME » et les inciter à porter des projets audacieux et innovants dans les domaines suivants: l'environnement, l'inclusion sociale, la recherche, la compétitivité, l'innovation et l'énergie.
Il a appelé également "les Etats membres à simplifier leurs procédures administratives pour que l’initiative communautaire soit suivie d’un effet positif à très court terme".

Le Modem défend les salariés au Parlement Européen


Bernard Lehideux, député européen, qui était dimanche à Boulogne Billancourt, est intervenu lundi au Parlement Européen sur le rapport CERCAS
Extraits de son intervention :
J'apporte mon entier soutien au Rapporteur qui défend la position qui était la nôtre en 1ère lecture, position repoussée par les gouvernements des Etats membres.

Il était urgent de mettre en conformité notre législation sur le temps de garde avec la jurisprudence de la Cour de justice. C'est chose faite. Le rapport CERCAS apporte des réponses équilibrées et protectrices pour les salariés :

• Tout le temps de garde est compté comme du temps de travail
  
• Le repos compensateur intervient immédiatement après la période de service.
  
• C'est une question de bon sens pour garantir des conditions de travail décentes, notamment pour les professions médicales.
  

Mais la réforme de la directive temps de travail nous donne aussi l'occasion de faire progresser notre droit social européen en supprimant l'opt out individuel. Le rapport CERCAS saisit cette chance, et propose une suppression progressive de toute possibilité de déroger à la durée légale maximale du temps de travail.

Il faut regarder la réalité en face : c'est une plaisanterie de dire que le salarié se trouve dans une situation d'égal à égal avec son employeur, et peut refuser ce qui lui est proposé.

Nous devons clairement montrer aux gouvernements des Etats membres que le texte qu'ils veulent nous imposer est inacceptable.

Et, dans le concert de louanges qui va certainement bercer, dès demain, les oreilles du gouvernement français, il me semble nécessaire de s'intéresser avant tout aux salariés, qui vont être appelés à travailler toujours plus, sans avoir véritablement le choix, et ceci comme tous ceux à qui l'on demandera demain de travailler le dimanche en France.

C'est d'ailleurs manifestement pour ouvrir cette possibilité que le gouvernement français a changé de point de vue sur l'opt out individuel au Conseil.

Ecoutons les salariés et essayons de répondre à leur appel si nous ne voulons pas que les votes négatifs des référendums français, néerlandais et irlandais soient suivis de beaucoup d'autres, remettant en cause une Union européenne qui leur donnerait le sentiment de ne pas traiter leurs problèmes quotidiens.

La stratégie européenne et mondiale du PDE


Toujours en exclusivité, la feuille de route du Parti Démocrate Européen (auquel appartient le MoDem). Le thème en est cette fois l'appréhension des défis extérieurs pour l'Europe.

17/12/2008
Le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, se prononcera jeudi sur un projet de directive relative à la sécurité des jouets.
Le rapport reprend la plupart des amendements déposés par l'ADLE.

Karin RIIS-JORGENSEN (Venstre, Danemark), vice-présidente du groupe ADLE : "Nous aurons une législation stricte mais juste avec une norme de sécurité nettement plus élevée pour les jouets qu'auparavant. Et nous serons toujours justes vis-à-vis des producteurs et ne surchargerons pas les petites et moyennes entreprises en particulier avec des tests coûteux. Une étude sanctionnée par la commission parlementaire du marché intérieur et de la protection des consommateurs a montré que la certification par un tiers ne rendrait pas le jouet plus sûr."
A la demande de la gauche d'interdire les parfums des jouets, Mme Riis-Jorgensen a expliqué : "Avoir une poupée Barbie qui sent la fraise n'est peut-être pas le rêve de tout le monde mais nous ne voulons pas juger les goûts des consommateurs s'ils veulent l'acheter et s'il n'y a aucun risque pour la santé - en tant que démocrates et libéraux nous n'avons pas ce gène moralisateur."

Janelly FOURTOU (AD, France), coordinatrice de l'ADLE au sein de la commission IMCO : "Il était important que le Parlement soit déterminé à garantir la confiance du consommateur pour un produit aussi sensible qu'un jouet, et en même temps cohérent avec ses précédentes décisions, notamment la ligne adoptée pour la directive REACH concernant les produits chimiques et celle sur les biens de consommation en général, en particulier concernant le marquage CE."

17/12/2008
L'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe tient sincèrement à commémorer le 20ème anniversaire du Prix Sakharov.

Graham WATSON, président de l'ADLE : "Avec la Chute du Murde Berlin etl'effondrement du Bloc soviétique, avec la disparition de la plupartdes dictatures d'Amérique Latine, nous aurions pu espérer ranger cePrix au rayon des antiquités. Hélas, il n'en est rien et chaque annéeencore, nousavons dramatiquement le choix entre de nombreuxpostulants, reflétant toute la palette des victimes des régimescorrompus et meurtriers qui sévissentencore sur cette planète"
Pour la cérémonie officielle le Parlement européen avait convié l'ensemble des lauréats depuis 20 ans. Néanmoins, à l'instar de Hu Jia, le lauréat 2008 retenu en Chine, de nombreux autres, comme la Birmane Aung San Suu Kyi, lauréate en 1990, n'ont pas été autorisés à se rendre à Strasbourg. Plus d'une centaine de dissidents birmans ont d'ailleurs été récemment condamnés à de lourdes peines de prison.
Jules MAATEN (VVD, Pays-Bas) : "La situation des droits de l'homme en Birmanie ne cesse de ses détériorer. Le Parlement européen devrait envoyer une délégation pour signifier à ce régime sa condamnation sans appel".

La dénégation de leurs droits civiques touche aussi les Dames en Blanc, une association dissidente cubaine, lauréate en 2005.
Bernard LEHIDEUX (MoDem, France) : "Il n'y a malheureusement rien de nouveau sous le soleil à Cuba dans le domaine des droits de l'Homme. L'interdiction de se rendre en Europe des Dames en blanc, pourtant invitées par une institution de l'Union, est un scandale et la preuve flagrante que, du point de vue de la liberté d'expression, le nouveau dirigeant de Cuba poursuit fidèlement l'oeuvre totalitaire de son frère. Le Conseil doit réexaminer en urgence sa décision de suspendre les sanctions diplomatiques,"

Marco CAPPATO, (Radicale, Italie), coordinateur de l'ADLE au sein de la sous-commission parlementaire pour les droits de l'homme : "Les droits de l'homme doivent être parties intégrantes de la politique étrangère européenne. Le Prix Sakharov est une des plus importantes décisions diplomatiques prises par cette Institution. Certains disent qu'il ne s'agit que de gesticulation symbolique. Mais la réaction furieuse de la Chine à cette gesticulation, sans parler de la colère suscitée par la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï Lama, montre combien le symbolisme est important en politique internationale".

17/12/2008
Le Parlement européen a voté à une large majorité, un rapport prônant le développement d'un réseau judiciaire européen en matière civile et commerciale.

Ona JUKNEVICIENE (Indépendante, Lituanie), rapporteur parlementaire :
"Ces propositions nous permettront de réaliser une gestion efficace de la justice grâce à l'échange d'informations rapide entre les différents pays."
"Le nombre de mariages et d'accords commerciaux transfrontaliers augmentent rapidement de même que les problèmes qui y sont liés. L'Europe doit résoudre de tels problèmes plus efficacement dans l'intérêt de tout les citoyens."

18/12/2008
Les démocrates et libéraux ont apporté sans enthousiasme mais avec réalisme leur soutien au compromis conclu sur le projet de budget 2009,

Anne JENSEN (Venstre, Danemark)
"Nous resterons vigilants sur les besoins de financement qui, à notre avis,
ne manqueront pas d'apparaître en cours d'exercice. Mais en attendant nous ne voulions pas compromettre l'accord intervenu sur le financement de l'aide à la production agricole dans les pays en voie de développement"
Ce budget 2009 prévoit en effet une facilité budgétaire pour aider le travail des agriculteurs dans les pays en développement

L'ADLE n'en reste pas moins dubitative sur la faiblesse des crédits depaiement prévus.
Kyösti VIRRANKOSKI (Suomen Keskusta, Finlande) : "Nous assortissons notre vote d'une série de déclarations qui rappellent notre exigence de budgets rectificatifs dans le courant de l'année 2009 si les besoins s'en font sentir, en particulier en faveur des PME qui sont le moteur de la croissance"

18/12/2008
Jean-Marie BEAUPUY (MoDem, France) se félicite qu'une de ses propositions phare, la création d'un Erasmus des élus locaux et régionaux, puisse devenir un projet-pilote dès l'année prochaine.

"Nombreux sont mes collègues qui viennent de rappeler l'insuffisante consommation des budgets notamment au niveau des fonds structurels. Pour mettre en œuvre avec efficacité nos politiques de développement régional il ne suffit pas de voter des règlements et des budgets, il est essentiel que les élus porteurs des projets locaux et régionaux puissent devenir de véritables locomotives des objectifs de Lisbonne et de Göteborg et cela grâce à leur savoir-faire. Avec cet Erasmus des élus locaux et régionaux, nous pourrons tout à la fois renforcer les liens humains mais aussi et surtout donner les moyens de l'usage plus rapide et plus efficace des fonds structurels"

Ce projet-pilote bénéficie du plein soutien de la Commission européenne .

Les démocrates et les libéraux européens ont approuvé le paquet énergie/changement climatique. Le compromis est en effet une étape importante dans la lutte européenne contre le changement climatique.

Lena EK (ADLE) (Centerpartiet, Suède) : "Enfin, nous avons ce paquet. En cette période de crise économique, ce paquet est gagnant-gagnant. Les investissements écologiques créeront des emplois et rendront notre industrie exemplaire. En adoptant cet ensemble de mesures nous avons confirmé la position de leader de l'Europe dans le domaine le la lutte contre le réchauffement mondial. Nous avons créé un cadre qui est moins bureaucratique et plus transparent. Naturellement nous aurions aimé aller plus loin, mais nous devrions être satisfaits que 27 Etats membres aient conclu un accord. Rejeter ce compromis n'est pas une solution, puisque cela nous amènerait à aller les mains vides à Copenhague l'année prochaine."

Chris DAVIES (LibDem, Royaume-Uni) porte-parole du groupe ALDE sur l'environnement et rapporteur sur le CSC : "Le CSC détient un énorme potentiel dans la réduction des émissions de CO2 des centrales et des installations industrielles. Il est essentiel que nous développions la technologie et cette décision permettra de démarrer bientôt la construction d'importantes usines de démonstration en Europe."

Fiona HALL (ADLE) (LibDem, Royaume-Uni), rapporteur fictive de l'ADLE sur les énergies renouvelables, a déclaré : "La partie énergies renouvelables du paquet sur le changement climatique apportera un changement radical à la manière dont l'énergie européenne est produite. Pour l'industrie des énergies renouvelables, c'est désormais une certitude juridique que les barrières actuelles telles que le manque de raccordement au réseau seront supprimées. Si le Parlement avait obtenu ce qu'il voulait, certaines exigences auraient été plus strictes. Mais ce texte mérite notre plein soutien, parce qu'il représente un pas européen de géant dans la lutte contre le changement climatique et la dépendance énergétique. L'UE sera leader mondial en matière d'énergie renouvelable"

Johannes LEBECH (ADLE) (Radikale Venstre, Danemark), rapporteur fictif de l'ADLE : "Nous aurions voulu réduire la possibilité pour les Etats membres d'acheter des permis d'émission à l'étranger pour ensuite les comptabiliser comme objectifs de réduction. Néanmoins, l'Europe sera le seul continent doté d'une telle législation de grande envergure afin de lutter contre le changement climatique. Cet accord va nous permettre de jouer le rôle principal pour les négociations de l'année prochaine à Copenhague."

Faciliter une vraie intégration des handicapés mentaux dans nos sociétés



L'Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) organise le 29 janvier après-midi à Bruxelles une conférence : "La nouvelle frontière dans le domaine de la santé mentale au sein de l'Union européenne: de la stigmatisation à l'intégration".
Le séminaire est organisé dans le but de coïncider avec le rapport Tzampazi sur la santé mentale, qui souligne le besoin de dépasser la stigmatisation et l'exclusion, en identifiant des stratégies pour faciliter une vraie intégration des handicapés mentaux dans nos sociétés :

• analyse des différentes expériences et approches de la réadaptation psychosociale au sein de centres spécialisés en Italie du Sud, en comparant les situations actuelles en Europe
  
• la majeure partie des débats portera sur la perspective de formation et de travail psychologiques, comme des éléments importants pour atteindre un bon niveau d'intégration social des handicapés mentaux.
  
• discussion technique de haut niveau, autour des principaux problèmes liés aux handicaps mentaux.
  
• Les orateurs seront des médecins et des psychologues experts qui offriront leurs différentes expériences dans l'approche du handicapé mental.
  

Graham Watson candidat à la Présidence du Parlement européen


Le dirigeant de l’Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe (ADLE) a annoncé le 7 janvier son intention de se présenter en tant que candidat à la présidence du Parlement européen. Une décision unique et sans précédent avec les méthodes en cours à Bruxelles où les candidatures sont rarement dévoilées publiquement.

http://www.euractiv.fr/priorites-de-lue-elections/article/graham-watson-candidat-presidence-parlement-europeen-001287

Le président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe Graham WATSON :
"Depuis trop longtemps déjà, les Présidents du Parlement sont choisis au gré d'arrangements d'arrière-salle enfumée. Ma campagne sera la première campagne publique pour la présidence du Parlement: rien qu'en cela j'espère créer un précédent".
"Nous avons besoin d'un débat de fond sur le rôle et les priorités du prochain Président. C'est ainsi que doit vivre la démocratie européenne".
"Je formule le voeu qu'en s'adressant à l'opinion publique, ma campagne stimulera le débat entre les diverses candidatures et projets et conduise à un choix reposant sur le mérite et non le bon plaisir".
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Graham Watson est un eurodéputé britannique membre du parti libéral-démocrate et élu dans la circonscription du Sud-Est de l'Angleterre et de Gibraltar.
Il siège au Parlement européen depuis 1994, tour à tour dans trois commissions parlementaires avant de présider la commission des Libertés civiles. Président du groupe depuis janvier 2002, il est ainsi le plus ancien président que le groupe ait connu dans son histoire.

13-01-2009
La cour principale de la Tour (bâtiment Louise Weiss) à Strasbourg sera baptisée Bronisław Geremek, du nom de l'ancien député polonais. Dissident anti-communiste devenu par la suite ministre des affaires étrangères de la Pologne, M. Geremeka été élu au Parlement européen en 2004 où il représentait le groupe ADLE à la fois à la commission des affaires étrangères et à celle des affaires constitutionnelles. Il était impliqué de près dans le débat sur la réforme institutionnelle de l'UE jusqu'à sa mort en 2008.

Le différend gazier entre l'Ukraine et la Russie prend en otage la plupart des pays européens dont la fourniture de gaz transite par l'Ukraine.
La crise gazière relance ainsi la nécessité d’une politique étrangère européenne commune dans le domaine de l’énergie.
Lors de la session plénière des députés européens le nouveau "paquet énergétique" devrait être vivement débattu.
C’est la députée française Anne Laperrouze (MoDem-ADLE), rapporteur pour l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe du projet énergétique, qui a préparé la réaction du Parlement européen à suivre en direct le mercredi 14 janvier 2009 à 16 heures 30

Le texte adopté par le Parlement européen prévoit l’interdiction de 22 substances présentes dans la composition des pesticides pour leur caractère cancérigène, nocif pour la reproduction ou perturbateur sur le système endocrinien.
Fiscalité : La directive prévoit la possibilité pour les États membres d’accorder des subventions pour l’utilisation de pesticides moins nocifs.
Formation : Les États membres doivent veiller à ce que les utilisateurs professionnels, les distributeurs et les conseillers aient accès à une formation appropriée
Information et sensibilisation : Les Etats membres doivent prendre les mesures nécessaires pour faciliter des programmes d’information et de sensibilisation en direction du grand public
Protection du milieu aquatique et de l'eau potable : Dans les zones de sauvegarde pour le captage d'eau potable, des mesures supplémentaires doivent être prises
Selon la députée française Anne Laperrouze (MoDem-ADLE), cette législation donne un signal aux industries de protection des plantes.
« Elles doivent mettre sur le marché des produits moins dangereux. Cette législation est aussi un signal adressé aux agriculteurs, qui doivent développer une agriculture raisonnée et durable. Ce texte indique enfin aux citoyens européens que l’UE s’occupe de leur santé en retirant du marché des produits peu sûrs ».

Très bien cette histoire de pesticide.
Merci de l'info.

Le Parlement a donné son feu vert à l'accord entre l'Union européenne et les Etats-Unis relatif à la coopération dans le domaine de la réglementation de la sécurité de l'aviation civile. Cet accord, apopté à une large majorité, va permettre d'harmoniser différentes procédures de certification, et ainsi contribuer à rendre les opérations aériennes plus efficaces.
Le rapport de consultation avait été rédigé par le président de la commission des Transports, Paolo Costa (ADLE, IT).

Graham WATSON, président de l'ADLE, a dévoilé les cinq éléments qui étayeront sa campagne pour la conquête de la présidence du Parlement européen à Strasbourg :
- soulever un débat public qui fasse prendre conscience du fait parlementaire européen,
- améliorer l'image du Parlement
- rendre le Parlement plus proche des citoyens et de leurs préoccupations
- accroitre la coopération avec les Assemblées nationales et régionales
- offrir aux parlementaires européens de toute obédience une alternative indépendante pour la présidence du Parlement.
"Tels sont les éléments de ma campagne dont je vais informer mes collègues en plaidant des améliorations pour le travail parlementaire", a souligné Graham Watson. "Beaucoup a été fait ces dernières années mais insuffisamment pour que la légitimité du Parlement européen soit reconnue".
"Simultanément je lancerai une campagne ouverte, un débat avec l'opinion publique européenne afin de susciter l'intérêt pour les Institutions européennes. Quand ils se rendent aux urnes, les électeurs devraient savoir quel candidat pour la présidence du Parlement ils soutiennent à travers leurs votes - ne fût-ce que par procuration - et ce que cela signifiera pour l'Europe."
"Plutôt qu'un scrutin technique, nous devons à nos électeurs une campagne politique où s'affirment des choix idéologiques. Mon objectif est de faire entendre une voix pro-européenne forte s'engagement clairement en faveur d'une Union plus forte".

14/01/2009
Le Parlement européen a adopté une nouvelle législation sur les pesticides. Plus de produits pesticides seront disponibles, mais l'utilisation de certaines substances chimiques dangereuses dans ces produits sera interdite. Environ une vingtaine de pesticides seront bannis du marché européens.
Anne Laperrouze (MoDem, France) : "Avec ces deux règlements, un signal est donné à l'industrie phytopharmaceutique : des produits moins nocifs seront disponibles. Pour les agriculteurs, cela signifie qu'ils pourront continuer à mettre en oeuvre une agriculture raisonnée et durable. Pour les citoyens, cela montre que l'UE s'occupe de leur santé en ôtant du marché les produits les plus dangereux. Il faut aussi mentionner que cette règlementation permettra de renforcer la protection des abeilles, un élément clé dans la conservation de notre écosystème."
"La Commission européenne a maintenant un travail considérable à accomplir notamment concernant la définition scientifique des perturbateurs endocriniens. Les résultats des travaux de la Commission seront décisifs en permettant à ces réglementations d'atteindre leurs objectifs : protection de l'environnement et de la santé et une agriculture européenne vigoureuse et durable. Une fois de plus, l'UE marque des points."
Mojca Drčar MURKO (ADLE) (Liberalna Demokracija Slovenije, Slovénie) : "Cette législation est un exemple à suivre pour d'autres améliorations dans le secteur phytopharmaceutiques fin de rendre les produits plus efficaces et plus sûrs. En particulier, je salue l'amélioration de la proposition originale de la Commission visant à éviter la duplication des essais et des études et soutenant les méthodes d'expérimentation non animale."
Frédérique RIES (ADLE) (MR, Belgique) : " Le Parlement a adopté une politique des pesticides ambitieuse, réaliste et résolument moderne. Ambitieuse, parce que les Européens souhaitent comme nous se débarrasser des produits dangereux et une protection renforcée pour les zones publiques; réaliste, parce que les cycles de vie économique sont respectés et les industriels n'ont donc pas de motifs de légitime inquiétude; résolument moderne, parce que l'objectif est celui d'une agriculture indépendante et durable avec moins et de meilleurs pesticides."

Le Parlement européen a adopté le texte remanié de la directive relative aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), visant à rendre le marché des fonds d'investissement européens moins fragmenté et plus efficace.

Le rapporteur, Wolf KLINZ (ADLE-FDP, Allemagne) : "Nous sommes parvenus à mener à bien le remaniement de cette directive en un temps record, jetant les bases pour davantage d'efficacité et de compétitivité du secteur des fonds dans l'Union européenne. L'amélioration des conditions du cadre réglementaire est nécessaire, afin de permettre au secteur d'être compétitif au niveau international et de traiter les fuites graves qui ont frappé sévèrement le secteur des fonds d'investissement au cours de la crise financière. Cette législation qui renforce l'efficacité de marché est plus que jamais nécessaire".
"Le Parlement a voté pour l'introduction d'un passeport unique pour les sociétéde gestion, promettant d'importantes économies et un véritable marché commun pour le marché des fonds gestion tout en maintenant un niveau élevé de protection pour l'investisseur. La coopération entre les autorités de surveillance est renforcée et facilitée".
"La directive révisée débouchera également sur une procédure de notification plus rapide, établira un cadre pour la fusion transfrontalière et créera des structures qui augmenteront l'efficacité et diminueront les coûts en exploitant des économies d'échelle. Ceci signifiera plus de concurrence et des coûts réduits pour les investisseurs privés. En outre, un document de deux-page détaillant des faits essentiels et compréhensibles, sera distribué aux investisseurs afin de faciliter leur décision d'investissement."