auto-entrepreneurs: Mode d'emploi

Je te donne entièrement raison. !

oui, c'est le côté "inquisiteur" qui est particulièrement insupportable...

je n'ai pas tout lu, mais survolé , mais il ne me semble pas qu'il y ai eu une inquisition sur ce sujet, juste des avis plutôt juste exposés sur les tenants et aboutissants de ce statut ou j'ai loupé un truc en amont

T'as loupé un truc ... ... mais c'est un truc perceptible par les "anciens" du forum ... c'est un peu déplaisant pour les "nouveaux"... mais rentrer dans les détails ça serait pas mieux !

signora a écrit:

T'as loupé un truc ... ... mais c'est un truc perceptible par les "anciens" du forum ... c'est un peu déplaisant pour les "nouveaux"... mais rentrer dans les détails ça serait pas mieux !

Ah donc en amont de l'amont de la source

ERIC ?... non ! Juste un tout petit peu plus haut !

Pour les entreprenautes en IDF, une SCOP à découvrir: http://www.coopaname.coop/index.php

L'imposture des Auto-entrepreneurs

La bombe atomique de l’autoentrepreneur

Combien de temps avant que la bombe explose ?

sur la création d'emploi, ça me rappelle le baratin de la grande distribution créatrice d'emplois

des études sérieuses avaient démontrés que le solde était négatif avec la destruction des emplois de commerces de proximités et autres

De mémoire 1 emploi crée= 3 détruits

Sinon,c'est une évidence que les " bons" qui vont arriver avec ce statut à monter une entreprise, aurait tout autant pu arriver en montant une entreprise normal, même si cela aurait été plus laborieux !

un vendeur de Pizza qui fait des pizza mauvaises n'en vendra pas plus grâce à son statut

C'est sûr que lorsqu'on se retrouve avec des dettes - parce qu'on a investi un peu pour démarrer son activité - et sans aucun revenu compensatoire - parce qu'on a pas cotisé pour l'ASSEDIC, on se retrouve pour très très longtemps dans une grosse galère...

Auto-entrepreneur: un statut en question

(blog mediapart)
"La simplification de l'inscription, via Internet si on le souhaite, ne
permet pas de connaître tous les méandres administratifs de ce statut.
Ne faites pas l'économie d'un détour par votre Centre de Formalité des
Entreprises (Urssaf, Chambre de commerce, etc.) !"

"Il faut savoir notamment que pour s'inscrire comme auto-entrepreneur,
il est désormais nécessaire d'être éligible au versement libératoire,
qui est lui-même conditionné au revenu fiscal du foyer"

"Enfin, un dernier bémol à ce statut concerne la place des personnes.
Certaines entreprises en difficultés avec la crise économique,
pourraient choisir de se délester des charges sociales en les faisant
porter à leurs personnels. Elles pourraient alors être tentées de
demander à leurs salariés de quitter l'entreprise pour devenir
sous-traitants auto-entrepreneurs. Ce statut n'aurait alors aucun
avantage pour les personnes qui, coincées entre le marteau et
l'enclume, se trouveraient dans l'obligation de créer leur
auto-entreprise, si elles veulent travailler. Les emplois créés par ce
statut deviendraient des emplois salariés supprimés par les
entreprises. Et il n'y aurait au final, aucun nouvel emploi."

Ceci avait été pratiqué, en absence de ce statut, par des repreneurs d'entreprises textiles, dans les années business à la Tapie. Le risque évoqué est important, l'externalisation des activités faisant partie des "best practices" du MEDEF ("meilleures pratiques", mais l'anglais fait plus "business")

en même temps on ne les force pas
si ils les licencient, ils les licencient, un point c'est tout

nous, on a décidé de ne plus embaucher, si on a de nouveau du boulot, ce sera des missions avec auto-entrepreneurs, ce sera ça ou pas de boulot...puisque on peut le faire,on ne va pas se gêner..on a trop de contraintes avec les salariés, et pas assez de perspectives à court et à moyen terme...
ça peut paraitre dégueu, mais il en va de la survie de l'entreprise, et puis si un "missionnaire" ne fait pas bien son boulot, on ne renouvelle pas le contrat, alors que le salarié qui merde, on se le garde...sans compter les prud'hommes qu'on doit se coltiner( sans raisons valables, mais ça vaencore nous couter cher..), ça commence à bien faire...avant j'avais des scrupules, maintenant je n'en ai plus.. je deviens comme les autres..sauver l'entreprise et els empois de ceux qui restent, est la seule raison valable..

juju41 a écrit:

nous, on a décidé de ne plus embaucher, si on a de nouveau du boulot, ce sera des missions avec auto-entrepreneurs, ce sera ça ou pas de boulot...puisque on peut le faire,on ne va pas se gêner..on a trop de contraintes avec les salariés, et pas assez de perspectives à court et à moyen terme...
ça peut paraitre dégueu, mais il en va de la survie de l'entreprise, et puis si un "missionnaire" ne fait pas bien son boulot, on ne renouvelle pas le contrat, alors que le salarié qui merde, on se le garde...sans compter les prud'hommes qu'on doit se coltiner( sans raisons valables, mais ça vaencore nous couter cher..), ça commence à bien faire...avant j'avais des scrupules, maintenant je n'en ai plus.. je deviens comme les autres..sauver l'entreprise et els empois de ceux qui restent, est la seule raison valable..

Tu vas peut-être d'apercevoir que le contrat de travail unique était une bonne idée...

je me fiche du contrat de travail, je n'en signerai plus...faut voir ce qu'on adéboursé pour 3 licenciements économiques, et le mal que ça fait à l'entrerpsie, exangue, d'avoir payé 6 mois de salaires ( en préavis non effectués) au Pôle Emploi, pour reclasser nos salariés...de plus quand on se coltine une dingue qui nous traine aux prud'hommes pour harcèlement moral( sans preuves), et autres joyeusetés du même acabit, qui nous réclame 30 000 euros de préjudices.. il ya de quoi se méfier.. contrat unique ou pas, ça ne change rien au pb.. c'est trop lourd et trop aléatoire pour uen TPE comme nous.. donc ce sera, auto-entrepreneurs, ou rien..parce qu'on a assez d'emmerdes comme ça, à trouver des chantiers, pour en plus se prendre la tête avec des salariés pas contents, ou pas compétents..

c'est le gros problème des TPE, il vaut mieux se trouver des associés, qui partageront les responsabilités, ou sous traiter comme tu le dit, qu'avoir des employés, car en cas de problème, tout se casse la gueule

L'idée du contrat de travail unique partait du constat que le système actuel ne satisfait ni les salariés ni les patrons. Il ne satisfait pas les salariés, qui ont un sentiment d'insécurité face au risque de licenciement et à la difficulté de retrouver un travail par la suite. Il ne satisfait pas non plus les patrons, qui hésitent souvent à embaucher, de peur de ne pouvoir réduire leurs effectifs en cas de difficulté économique ou de ne pouvoir se débarrasser par la suite des salariés incompétents ou malhonnêtes.

Dans le contrat de travail unique, le patron peut donc licencier assez librement, moyennant éventuellement un "dédommagement" financier dont le montant reste à discuter, mais sans risquer de procédure longue et incertaine devant le CPH. Quant au salarié, il bénéficie d'un régime d'indemnisation avantageux, de telle sorte que le licenciement n'est pas vécu comme un drame. Surtout, cette libéralisation du droit du travail vise à dynamiser l'économie, afin que le salarié licencié puisse retrouver facilement du travail, beaucoup plus facilement qu'actuellement.

Alors cette idée de contrat de travail unique n'est peut-être pas la panacée, mais il est dommage qu'elle n'ait jamais vraiment été étudiée de près.

Quant à ton idée de recourir uniquement à des auto-entrepreneurs et non plus à des salariés, il faut quand même s'en méfier. D'un point de vue juridique, tu t'exposes quand même à ce qu'un de tes collaborateurs auto-entrepreneurs obtienne la requalification de son contrat en contrat de travail, avec toutes les conséquences qui en découlent.

les sous-traitants tournent sur plusieurs boites, et ça existe depuis toujours.. en fonction des chantiers..suffit que les auto-entrepreneurs ne bossent qu'une mission par an, maxi..par entreprise...d'ailleurs même l'ANPE met bien en ligne des annonces d'appel à devis pour les auto-entrepreneurs, ce qui veut dire que les boites cherchent des auto-entrepreneurs, et qu'elles attendent leurs devis, pour choisir..

Jusqu'au premier procès pour salariat déguisé dès lors que l'auto-entrepreneur travaille toujours pour le même donneur d'ordre...

justement, si l'auto-entrepreneur travaille pour 5 ou 6 boites différentes chaque année, il ne peut pas porter plainte...c'est déjà comme ça avec les sous-traitants.
mais bon de toutes façon, si on peut se passer de salariés, on le fera , ça c'est certain...on a les notres, ils sont super, pour le reste, on se débrouillera...encore faut il qu'on ait du boulot....

Juju ?... Ton coup de gueule est celui que tout petit patron pousse tous les jours quand un salarié doit être renvoyé.

Sont pas tous obligatoirement mauvais, les employés, mais nos lois sont d'un poids débile tel qu'ils on tout intérêt à se faire virer... et le plus tard possible.

Allez respire et utilise les auto entrepreneurs... c'est un statut légal et ce n'est pas moi qui vais t'en vouloir de leur donner du travail !

comme je le prévoyais, le soufflet se dégonfle..c'est bien joli de pavoiser sur des "créations d'entreprsie", sauf, qu'au final, c'est peau de chagrin..

Selon les chiffres de l'Urssaf de Paris, moins de personnes que prévu ont déclaré une activité réelle comme auto-entrepreneur au deuxième trimestre.



Mis en place au début de l'année, le régime de l'auto-entrepreneur séduit les Français. Mais les premières déclarations de chiffre d'affaires font état d'une faible proportion d'auto-entrepreneurs ayant déclaré une activité réelle pour le deuxième trimestre (seulement 4.400 recensés par l'Urssaf de Paris, qui recouvre un tiers des cotisations nationales).
La moyenne de chiffre d'affaires est de 4.700 euros par trimestre. Le secrétaire d'État au Commerce et aux PME, Hervé Novelli, à l'origine de ce statut, attend des statistiques complètes, que devrait lui fournir, prochainement l'Acoss, qui fédère les Urssaf.

http://www.latribune.fr/carrieres/carrieres-salaires/20090911trib000420715/les-vrais-chiffres-de-l-auto-entrepreneur.html

Si j'en juge par ces chiffres, ce serait en fait moins de 10% des auto-entrepreneurs qui auraient déclaré du C.A. Mais ce chiffre est tellement ridicule qu'ils n'osent même pas l'énoncer.

Et même s'il est certain qu'une partie des autres a fait un peu de C.A. mais ne l'a pas déclaré, que ce soit délibérément ou par négligence/non-compréhension, il ne doit s'agir que d'une frange marginale.

Bref, 90% des auto-entrepreneurs sont restés sur le carreau.