coup de gueule contre le déficit et la dette

Et revoir les plans d'aide accordés aux entreprises qui licencient malgrè des bénéfices.

Seulement il faut faire attention aux distributions de dividendes aux actionnaires car sans ces derniers une entreprises auraient du mal à évoluer. Donc taxer oui,mais pas n'importe qui et pas n'importe comment. Attention à la croissance ...

On se gauchise pas là ?

Merci du conseil pour la signature, je n'avais pas vu toutes les rubriques du "profil".

Salaires démentiels, niches fiscales, dividendes, argent inutile qui dort... je me méfie beaucoup des suggestions pour que les autres changent.
Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. L’unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-mêmes et pas ailleurs.
Etty Hillesum, une vie bouleversée

Créer l'emploi et la richesse (croissance)... Je propose plutôt de supprimer les emplois qui concernent des activités inutiles et nuisibles (finances, publicité, obsolescence volontaire...), d'arrêter la croissance anti-écologique, de développer des activités non rentables (social...). Mettre le financier au service de ce que l'on veut et non pas l'inverse.

signora a écrit:

Et revoir les plans d'aide accordés aux entreprises qui licencient malgrè des bénéfices.

Seulement il faut faire attention aux distributions de dividendes aux actionnaires car sans ces derniers une entreprises auraient du mal à évoluer. Donc taxer oui,mais pas n'importe qui et pas n'importe comment. Attention à la croissance ...

On se gauchise pas là ?

Quand on parle de valoriser le financement des entreprises pour créer de l'emploi, non. D'autant qu'on n'a pas dit qu'un entrepreneur est un riche capitaliste, ni qu'il fallait pendre les patrons haut et court.

Je caricature pas là ?

L'homme aime l'argent. Quand c'est "pour la bonne cause" (créer des emplois...), on accepterait de flatter ce penchant ?
Pour moi, non. La fin ne justifie pas les moyens.
L'argent ne fait pas le bonheur. Les enquêtes des psys confirment cette sagesse populaire.

La solution est à rechercher dans la diminution de l'appât du gain.
C'est d'abord une démarche individuelle que de se libérer de l'esclavage du toujours plus.
Collectivement, décourager par l'impôt l'appât du gain me semble aller dans le bon sens.

Depuis dix ans, je suis dans des associations sans but lucratif. Ma retraite me permet de vivre, je travaille à ce que je crois utile, sans espoir / envie de gagner plus. Autour de moi, je vois beaucoup la même attitude désintéressée.
Donnons de quoi vivre à chacun, et libérons la créativité sans exigence de rendement financier ! Faisons confiance à l'être humain !

Bienvenue collègue

Plus que le taux d'intérêt, c'est l'idée même de pouvoir vivre sans travailler, et donc profiter du travail des autres sans rien apporter à la société, qui est à remettre en question.

Le taux d'intérêt en est un exemple, certaines formes d'actionnariat un autre

Je vais faire un tour sur ton site

Les enquêtes psychologiques montrent que le niveau de satisfaction n'augmente plus lorsque le salaire dépasse 6000 euros environ... On met en place un salaire maximum ?

Je ne connais pas de gens qui aient envie de ne rien faire. Je connais plutôt des personnes qui vivent difficilement de ne plus pouvoir aider les autres (croient-elles) à cause de l'âge, de la maladie...
Etre utile bénévolement (je suis retraité) me rend heureux.
Par contre, il y a des esclaves d'un travail qui n'a pas de sens. Passer sa journée à faire du marketing téléphonique intrusif par exemple, quelle horreur !

Donner à chacun un minimum vital, c'est donner le droit de refuser un travail que l'on réprouve. Je revendique le droit de dire non à fabriquer des armes, vendre du tabac, faire des publicités trompeuses, penser des produits à obsolescence rapide...
Le plein-emploi ne doit pas être assuré par n'importe quel moyen.

S'il y a quelques tire-au-flanc, ce sera mieux que de développer des jobs nuisibles ou inutiles sous-prétexte qu'ils sont rentables.

Je ne pensais pas aux pauvres, mais à tous les rentiers, qui vivent sur l'héritage qu'ils ont reçu et qu'ils font travailler par d'autres

Je suis d'accord avec toi : certains postes de travail ne sont pas épanouissants ... mais il faut vivre ! Pour vivre il faut avoir un salaire ...

Serais-tu pour l'allocation de vie ?

on serait bien si tous les métiers éprouvants ou rasoirs, ne trouvaient plus preneur.. faudra toujours des éboueurs, des équarisseurs, etc..et qui ferait cela? c'est bien joli tout ça, mais le monde n'est pas un long fleuve tranquille, il y aura toujours des gens qui devront faire le sale boulot..

L'argent ne fait pas le bonheur ?
Je crois que tu devrais modérer ton propos ... Trop d'argent ne fait pas le bonheur ... Mais pas d'argent est terrible à vivre, je me sers souvent de mesure du malêtre que propose le manque d'argent par cet exemple ... quant on angoisse à l'idée que le frigo va tomber en panne ... qu'on ne pourra pas le change ... qu'il faut attendre un an d'économie pour en acheter un comment veux tu être épanouï ?
Tu me diras qu'on peut vivre sans frigo ?
Et pense à ceux qui ne peuvent, en ce moment payer la cantine des enfants.
Je pense aussi qu'il serait bon de revoir nos priorités ... je ferai la m^me déclaration que yann sur un autre fil ... mais il faut un minimum d'argent pour vivre.

le sale boulot oui... après certains emplois sont effectivement inutiles pour la société

Je suis d'accord l'exemple du marketing téléphonique en est une ... mais si tu n'as pas de travail et qu'on te propose celui-là ou le rmi tu choisis quoi ?

à mon avis, les chomeurs ne peuvent refuser les boulots genre appels téléphoniques..sinon ils sont radiés.. d'accord c'est pas jouissif, mais refuser c'est quand même pas très raisonnable..et il y a pire que ça comme job..faut pas pousser..

c'est facile d'être utopiste quand on a de quoi bouffer, et pas la peur des lendemains..
par contre je suis d'accord que l'argent ne peut pas être une fin en soi.. et le bonheur selon moi, est plus immatériel que matériel, mais malgré tout si on crève de faim, on peut avoir tout l'amour du monde, c'est quand même pas ça qui rendra la joie de vivre..

Peut être voulait il dire que dans une autre forme de société on aurait pas besoin de ce style de job ?

+ 1 avec signora et juju


Par ailleurs, cher LeonLumiere, tu crois qu'on peut se permettre de supprimer les emplois dans les activités "inutiles" quand on a 5 ou 6 millions de chômeurs plus ou moins officiels ?

avec des si, on peut refaire le monde.. sauf que le monde est ce qu'il est, on peut rêver, mais je suis pragmatique. on peut par contre espérer que la logique de consommation finira par céder, d'abord parce que notre planète ne peut pas donner plus qu'elle n'a, et vu notre nombre, faudra bien faire des choix d'une vie différente, qui ne me déplairait pas si elle était plus basée sur le bien être naturel, sans les gadgets et la course au toujours plus..l'essentiel étant de préserver la santé, le logement, l'énergie, et bien sur l'éducation et la culture.. le reste.. ma foi, je m'en passe déjà..!

la solution pourrait être une forme de réduction du temps de travail... après il faut trouver LE mécanisme approprié pour que ça se fasse sans provoquer de récession généralisée

LeonLumiere a écrit:

Donner à chacun un minimum vital,

Absolument et un salaire décent permettrait à chaque citoyen de partir à la retraite avec des perspectives d'avenir et non pas de s'user au travail, et vivoter ensuite.

Certes il y a toujours des gens qui ont besoin de plus, qui sont avides de tout alors qu'ils ont déjà beaucoup, qui ne savent pas reconnaitre leur chance, qui n'ont aucune forme de joie intérieure de spiritualité ...

Mais pour vivre heureux il faut avoir un minimum acceptable pour vivre, l'angoisse du lendemain au fil du temps ne permet pas de s'épanouir.

Alors qu'on vienne me parler d'autres valeurs quand les hommes n'auront pas de telles disproportions de biens je suis entièrement d'accord.

Mais qu'on me dise : l'argent ne fait pas le bonheur ... je peux dire d'accord. Mais j'ajoute que le manque d'argent ne permet pas le bonheur !

Il faut un minimum pour vivre et s'épanouir. A partir de là effectivement ceux qui ont une situation correcte, qui marchent sur les autres pour en avoir plus, on peut discuter et dire qu'ils sont avides et qu'ils devraient rechercher d'autres valeurs ...

Donc, peut être qu'il serait bon de revoir, tous, notre comportement ? ça je veux bien ... examiner si nous consommons correctement, si nous ne profitons pas induement du système ... OK !

edit : vincent tu parles du partage du travail ??? Ben c'est pas trop dans l'air du temps ...

une solution à essayer est une allocation universelle, pour redistribuer les richesses quel que soit le travail occupé, mais il faut trouver la bonne formule pour ne pas pousser à l'inactivité


edit : discussion de la présentation transférées ici, désolé si ça peut être un peu décousu

vincent15 a écrit:

une solution à essayer est une allocation universelle, pour redistribuer les richesses quel que soit le travail occupé, mais il faut trouver la bonne formule pour ne pas pousser à l'inactivité


edit : discussion de la présentation transférées ici, désolé si ça peut être un peu décousu

Il me semble qu'aux USA ils ont mis en place un impôt positif, pour compenser les pertes de salaire dues aux périodes de chômage ou aux temps partiels. A vérifier...

Vous avez les dents durs contre les rentiers ^^'

Je suis d'accord, une partie des rentiers c'est la belle vie, qui essaie d'avoir toujours plus, peut être mais généralement, ils bossent dans grand groupe à des potes d’administrateurs.
Il y une autre partie des rentiers, généralement qui ne joue pas en bourse et qui achète des logements pour les louer qui permet à des personnes qui bossent d'avoir un logement... cela ne sont pas nuisible. ne faîtes pas une généralité qui n'est pas forcément vrai.

Pour les emplois dit nuisible.... (perso, je ne vois ce que c'est)... le télémarketing sont des emplois délocalisable donc il existera quand même mais au lieu d'avoir des concitoyens, nous auront des Marocains au bout du fil. Et là, je dis pas d'accord.

si ils travaillent, ils travaillent, ils reçoivent des salaires, il n'y a pas de problèmes (enfin souvent si, mais c'est un autre débat).

Ceux qui achètent des logements sont nuisibles, si il n'y avait pas autant d'argent dans les classes supérieures françaises, l'immobilier ne serait pas surévalué de 40% en France.

c'est complètement faux car les petits rentier loue leurs biens mais que les grandes fortunes qui travaille et on une rente d'immobilier ne loue pas forcément ou il y a les société qui ont des acquis immobilier qui ne les exploitent pas. Il ne faut pas se tromper de cible. pour s'en donner un aperçu à ce niveau là, il faut regarder les cibles du jeudi noir et on voit nettement que les petits rentiers qui vivent de l'immobilier ne sont pas leurs cibles mais des immeubles vides de personnes ayant une grosse fortunes ou d'une société qui ne veut pas louer ses locaux qui jouent justement le jeu d'augmenter les prix.