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| France, vassale des États-Unis | |
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frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: France, vassale des États-Unis Mar 14 Oct 2008 - 23:13 | |
| On dit souvent que l a France sous Sarkozy est en train de retourner à l'atlantisme. En fait c'est comme cela que la presse et les média, presque tous contrôlés par l'Élysée, présentent la chose. Pour un peu nous serions bien tombés dans le piège de la désinformation en adoptant cet euphémisme bien calculé par les officines de l'information.Cet euphémisme voudrait donc nous faire croire que nous sommes simplement, juste un peu, dans une phase naturelle de retour vers l'atlantisme. Le Général de Gaulle et son penchant pour l'indépendance sont déjà si loin de nous, n'est-ce pas! Il parait si démodé, même à l'UMP où sa photo jaunie est au placard. Pourtant des gens éclairés pensent différemment, et pas seulement ici au MoDem. Car non, " c'est bien pire !" disent-ils. La France est désormais un pays vassal des États-Unis. Le roi Sarkozy qui y trône a vendu notre patrie à l'Amérique. ----- oOo -----
Pour commencer ce débat, je vous propose cette communication toute fraiche de Thierry Meyssan qui y explique les raisons et les circonstances de son exil, mais bien plus loin que cela, des choses graves. Peut-être avez vous encore des préjugés et des idées reçues sur ce journaliste d'investigation engagé. Si cela peut vous aider à faire passer les symptômes peu confortables de la narcose médiatique liée à un conditionnement prolongé sur plusieurs années, ne pensez pas au nom de l'auteur alors que vous lisez. Pensez simplement que c'est quelqu'un d'autre. Lisez ce texte, tirez-en l'information, lisez sans faute les articles auxquels il se réfère, recherchez vous-même, puis appréciez la perspective politique qu'il nous donne sur cette décennie. Après cela vous penserez certainement différemment de lui. Vous comprendrez pourquoi et comment on vous a intoxiqué à son sujet. Et surtout, vous aurez une vue synthétique sur la situation géopolitique de la France. Y a-t-il là les propos d'un fou ou d'un illuminé? Y a-t-il une théorie du complot? N'y a-t-il pas plutôt un appel à ouvrir les yeux? J'espère que vous comprendrez ainsi la logique de la grande manipulation néo-conservatrice et la manière par laquelle, depuis la montée bien orchestrée de Sarkozy, elle affecte notre pays, et au travers de celui-ci, l'Europe. Le gouvernement des États-Unis n'a pas choisi la France pour rien. C'était le premier pays à soumettre en Europe continentale, à cause de son rôle historique prédominant dans les droits de l'homme et à cause de sa propension à se rebeller ou à faire des remises en causes historiques, comme le fit Charles de Gaulle. Pays symbolique, il y avait donc une grande importance et une urgence à l'endormir. Thierry Meyssan : « Si j’avais plié, je n’aurais pas eu à partir »NB: Non, je ne suis pas membre du réseau Voltaire ni le soutiens en particulier. Je pense cependant que lorsque quelqu'un dit des choses justes il faut les discuter et les répercuter. Sur un sujet de cette importance, c'est un devoir. A moins que vous ne souteniez la soumission évidente de la France -et de l'Europe- entreprise par Nicolas Sarkozy, vous ne pouvez rester insensible à ces articles que je vous recommande de lire tranquillement. | |
| | | democ-soc
Nombre de messages : 2419 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mer 15 Oct 2008 - 7:35 | |
| C'est dur de pas etre d'accord avec ca...
"...Mes concitoyens devraient être plus attentifs à la répression actuelle qui frappe à la fois des hommes politiques de premier plan, de hauts fonctionnaires et des journalistes. L’équipe de Nicolas Sarkozy s’appuie sur quelques magistrats dévoyés pour paralyser ses adversaires politiques et abuse de son pouvoir et de son influence pour virer les journalistes qui refusent de se courber.
Regardez d’abord la prise de contrôle des médias. Sarkozy a placé les siens à la tête des médias privés et purge les médias publics. Il y a un an, les syndicats de journalistes ont appelé l’opinion publique au secours [5]. Ils affirmaient qu’il devenait impossible d’enquêter sur Nicolas Sarkozy et de relater les critiques populaires dont il fait l’objet. Ils s’inquiétaient de perdre la liberté de s’exprimer en étant pris en tenaille entre d’une part des juges qui violaient le secret des sources, et d’autre part, des patrons de presse directement liés à l’Élysée. Personne ne les a cru et maintenant, c’est trop tard. Tout est verrouillé..." | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mer 15 Oct 2008 - 8:46 | |
| - democ-soc a écrit:
- C'est dur de pas etre d'accord avec ca...
"...Mes concitoyens devraient être plus attentifs à la répression actuelle qui frappe à la fois des hommes politiques de premier plan, de hauts fonctionnaires et des journalistes. L’équipe de Nicolas Sarkozy s’appuie sur quelques magistrats dévoyés pour paralyser ses adversaires politiques et abuse de son pouvoir et de son influence pour virer les journalistes qui refusent de se courber.
Regardez d’abord la prise de contrôle des médias. Sarkozy a placé les siens à la tête des médias privés et purge les médias publics. Il y a un an, les syndicats de journalistes ont appelé l’opinion publique au secours [5]. Ils affirmaient qu’il devenait impossible d’enquêter sur Nicolas Sarkozy et de relater les critiques populaires dont il fait l’objet. Ils s’inquiétaient de perdre la liberté de s’exprimer en étant pris en tenaille entre d’une part des juges qui violaient le secret des sources, et d’autre part, des patrons de presse directement liés à l’Élysée. Personne ne les a cru et maintenant, c’est trop tard. Tout est verrouillé..." C'est un fait que Sarkozy veut mettre tous les pouvoirs sous son joug. Et pour ça, soit il place des gens de confiance aux bons endroits, soit il est aidé par des amis bien placés. |
| | | capitole
Nombre de messages : 1104 Age : 56 Localisation : paris Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mer 15 Oct 2008 - 10:20 | |
| Il est des heures graves dans l'histoire d'un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu'on lui cache.
L'Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s'épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu'on ne veut pas la faire.
Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l'inféodation de la France, on consent à l'idée de son abaissement.
En ce qui nous concerne nous devons dire NON.
En clair, de quoi s'agit-il ? Les faits sont simples, même si certains ont cru gagner à les obscurcir.
L'élection prochaine de l'Assemblée européenne au suffrage universel direct ne saurait intervenir sans que le peuple français soit directement éclairé sur la portée de son vote. Elle constituera un piège si les électeurs sont induits à croire qu'ils vont simplement entériner quelques principes généraux, d'ailleurs à peu près incontestés quant à la nécessité de l'organisation européenne, alors que les suffrages ainsi captés vont servir à légitimer tout ensemble les débordements futurs et les carences actuelles, au préjudice des intérêts nationaux.
1. Le gouvernement français soutient que les attributions de l'Assemblée resteront fixées par le traité de Rome et ne seront pas modifiées en conséquence du nouveau mode d'élection. Mais la plupart de nos partenaires énoncent l'opinion opposée presque comme allant de soi et aucune assurance n'a été obtenue à l'encontre de l'offensive ainsi annoncée, tranquillement, à l'avance. Or le président de la République reconnaissait, à juste raison, dans une conférence de presse récente, qu'une Europe fédérale ne manquerait pas d'être dominée par les intérêts américains. C'est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d'autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l'encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d'outre-Atlantique.
Telle est bien la menace dont l'opinion publique doit être consciente. Cette menace n'est pas lointaine et théorique : elle est ouverte, certaine et proche. Comment nos gouvernants pourront-ils y résister demain s'ils n'ont pas été capables de la faire écarter dans les déclarations d'intention ?
etc. http://fr.wikisource.org/wiki/Appel_de_Cochin | |
| | | filincel
Nombre de messages : 303 Age : 36 Localisation : Nancy Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mer 15 Oct 2008 - 23:25 | |
| Cet article de Thierry Meyssan m'inquiète tout de même. Est-ce de la paranoïa, ou une réalité. J'aimerais croire à la première, mais il est vrai que notre cher Naboleon est en train de mettre la main sur les médias, et je n'aime pas ça ... | |
| | | frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mer 15 Oct 2008 - 23:37 | |
| L'appel de la presse libre :<< Nous sommes journalistes. Notre métier est l’information, c’est-à-dire la libre enquête sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. C’est un travail qui nous oblige, car il est au cœur d’un enjeu qui nous dépasse: la démocratie. Les droits et devoirs de notre profession ne sont pas un privilège, mais une responsabilité envers les citoyens. La déclaration qui vaut charte déontologique pour les journalistes européens l’énonce clairement : «La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.» Tout simplement parce que les journalistes sont à la fois dépositaires, instruments et gardiens d’une liberté qui ne leur appartient pas : «Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de l’être humain, rappelle le même texte, adopté en 1971 à Munich par nos fédérations et organisations professionnelles. De ce droit public à connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.» Nous sommes journalistes, et nous ne comprenons pas ce que divers représentants de notre profession sont en train de laisser faire. Nous ne comprenons pas comment l’avenir de notre métier peut être confié à une procédure qui est la négation même des principes que nous venons d’évoquer. Nous voulons parler de ces Etats généraux de la presse, initiés, convoqués et organisés par le président de la République française dont les quatre groupes de travail commencent aujourd’hui à se réunir.
Un déni de démocratie Les Etats généraux qui, en 1789, abolirent les privilèges, adoptèrent la déclaration des droits de l’homme et instituèrent une assemblée constituante, étaient autrement démocratiques, transparents et pluralistes que la caricature qui nous est aujourd’hui proposée. «La publicité de la vie politique est la sauvegarde du peuple», affirmait en août 1789 Jean-Sylvain Bailly, président du tiers état et premier maire de Paris, résumant d’une phrase cet enjeu crucial où la liberté de la presse garantit celle des citoyens. Citant cette sentence dans son Histoire des médias (Ed. du Seuil, 1990), l’historien et praticien des médias Jean-Noël Jeanneney ajoute ce commentaire : «Il ne suffit pas de dire que désormais la souveraineté ne tombe plus d’en haut, et qu’elle procède du peuple ; il faut que tout se fasse en public, sous le regard attentif et sévère des citoyens.» De fait, en 1789, les Etats généraux donnèrent lieu à l’expression publique de revendications par les cahiers de doléances, à la désignation pluraliste de représentants par l’élection de députés, à la confrontation transparente des opinions dans des assemblées ouvertes, à l’élaboration patiente de consensus légitimes sanctionnés par des votes. Faut-il avoir perdu confiance en nous-mêmes, en l’ambition de notre métier et en l’exigence démocratique qui le fonde, pour accepter de cautionner, à plus de deux siècles de distance, une mise en scène où tous ces principes sont piétinés? Sous couvert de république, la procédure est monarchique. C’est le président de la République qui, seul, décide, choisit, arbitre. Ainsi le pouvoir exécutif, en son expression à la fois la plus symbolique et la plus sommaire, s’arroge sans partage le droit de décider ce qui sera bon pour ceux qui, dans ce pays, font profession d’informer. Il s’agit de «ma proposition», a insisté Nicolas Sarkozy dans son discours d’ouverture, le 2 octobre. Le «comité de pilotage», dont il a désigné seul les quatre membres sans aucun critère transparent ni procédure publique, sera coordonné par «mon cabinet», a-t-il ajouté, ne citant qu’ensuite, et donc dans une explicite soumission hiérarchique, la ministre de la culture et de la communication ainsi que la direction du développement des médias qui dépend du premier ministre. Ce comité est chargé de lui faire des «propositions» qui, a-t-il précisé, «tiendront compte [des] suggestions» des professionnels, formule aussi vague dans l’énoncé que souple dans l’exécution. Mais, au final, c’est lui et lui seul qui fera le tri : «J’écouterai et je tiendrai compte de ce qui sera dit.» On a connu engagement plus contraignant… >> Edwy Plenel, 13 octobre 2008 sur mediapart.fr : La suite sur Presse: notre lettre ouverte aux Etats générauxPour vous faire prendre connaissance de Médiapart je peux vous parrainer jusqu'au 27 octobre ( voir ici) _____________________________________________ Médiapart est indépendant. Soutenez Médiapart.Médiapart est attaqué par le pouvoir de l'argent qui ne veut pas de presse libre: http://www.mediapart.fr/journal/france/071008/crise-mediapart-mis-en-examen-pour-avoir-donne-l-alerteTOUCHE PAS à MA PRESSE LIBRE !Abonnements 9€/mois, tarif réduit seulement 4,9€/mois pour les étudiants, bas salaires, retraités, rmistes, etc. | |
| | | frantibus
Nombre de messages : 381 Age : 77 Localisation : émigré en Valais, Suisse Date d'inscription : 19/08/2007
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Jeu 16 Oct 2008 - 10:46 | |
| - libre a écrit:
- [...]
Au passage, j'ai enfin trouvé le temps de regarder la vidéo "l'argent et la dette". C'est vraiment très instructif. Justement, regardez la désinformation que fait Rue89 sur ce film utile et pas du tout antisémite. Un parfait exemple de la presse soumise. Qui pourrait bien penser qu'avec un tel nom, "Rue 89" faisant implicitement appel à notre Révolution Française, ce site soit vendu à la Banque Populaire (pub flash animée de fourmis vantant le Crédit Coopératif de la Banque Populaire du groupe Natixis qui n'a de populaire que l'épithète). De fait Monsieur Pascal Riché, journaliste d'une grande valeur probablement cotée en bourse, s'est mis à dénigrer le désormais célèbre film pédagogique sur la monnaie, l' Argent-Dette de Paul Grignon, dans le plus pur style de désinformation qui n'est pas sans me rappeler les saletés que Guillaune Dasquié avait balancées à Thierry Meyssan dans L'effroyable mensonge. L'Argent-Dette n'a rien d'antisémite, mais voila que ce prétendu journaliste tente de le prouver sans honte, et sans arguments. Qui l'a payé pour l'écrire? La réponse m'est arrivée avant même que je ne le lise hier. En ouvrant la page du blog "Mon oeil!" où se trouve cet article, j'ai eu droit à une pub flash anmée vantant de nouveaux produits de Natixis... n'allez pas chercher plus loin. | |
| | | capitole
Nombre de messages : 1104 Age : 56 Localisation : paris Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis Mar 28 Oct 2008 - 11:31 | |
| j'avais déjà posté ailleurs sur ce bouquin écrit par deux directeurs de VALEURS ACTUELLES (pas spécialement ma tasse de thé au départ) que j'ai lu ds l'EUROSTAR ce week end
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/branca-eric-folch-arnaud/histoire-secrete-de-la-droite-1958-2008,16820345.aspx
franchement je le trouve remarquable, mais pour ce qui est du présent thread, j'ai été assez étonné de voir la quantité de références plus ou moins directes à l'influence des USA sur les hommes politiques de droite, de POMPIDOU à POHER en passant par PLEVEN ou GISCARD (avec aussi de l'URSS pour ce dernier), sans oublier les liens de GISCARD avec l'OAS et les liens de cette organisation avec les services US, et sans parler même de SARKOZY...
Ils rappellent les revendications clairement atlantistes de BASTIEN-THIRY (mais on s'en doutait un peu...), et plus étonnant le discours de pro-israëlien de Gabriel ARANDA...
Une mine d'infos et des pistes de compréhension pour ceux qui ont envie de lire entre les lignes | |
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| Sujet: Re: France, vassale des États-Unis | |
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