Déclarations et interviews de François Bayrou

Ces gens sont frileux du pileux (pas les égoûtiers hein !!!).

Jean-Luc a écrit:

Ne sois pas désolé, elle est excellente.

Très.

VIDEO François Bayrou : "c'est tout le système financier qui est coupable"
[ 24/09/08 - 19H15 - actualisé à 19:38:00 ]


Pour le leader du MoDem, il n'est pas facile de punir les coupables de la crise financière comme le demande le président Nicolas Sarkozy. François Bayrou estime aussi que le gouvernement français a gaspillé ses marges de manoeuvre budgétaires. S'agissant des rivalités au sommet du PS, il note qu'"il n'y a pas d'idées qui [l]'aient bouleversé". Lire tout notre entretien avec François Bayrou dans le journal "Les Echos" de demain.

http://www.lesechos.fr/info/france/300295756.htm

Je suis évidemment de parti pris, mais je la trouve super cette interview.
Notamment, j'aime beaucoup ca:
"Ce ne sont pas les dérives du modèle qui posent problème. C'est le modèle lui-même qui est en cause."

"Doctement", toujours le mot juste François! les mots, les mots, toujours les mots me direz-vous.. sauf que pour NS derrière eux, le vide complet, alors qu'avec FB ils ne sont jamais vides de sens

democ-soc a écrit:

"Ce ne sont pas les dérives du modèle qui posent problème. C'est le modèle lui-même qui est en cause."

Tant qu'il n'y a pas de dérive au modem !

Pour François Bayrou, la crise financière "est la responsabilité d'un système"

AP - PARIS - La crise financière actuelle "n'est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d'un système", affirme le président du MoDem François Bayrou, dans un entretien publié jeudi dans "Les Echos".


"Ce système, c'est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France", estime François Bayrou, dénonçant "un projet de société qui accepte et même recherche la croissance des inégalités comme moteur de la société et qui fait de l'inventivité financière sans lien avec la réalité économique son enfant chéri".

Pour le candidat à la dernière élection présidentielle, "tout ce qui est produit à risque doit être soumis à régulation, aussi bien les 'hedge funds', que les produits financiers acrobatiques" et "les règles de régulation doivent imposer des normes de liquidité et de solvabilité qui ne se limitent pas aux banques".

"Si l'on s'en remet aux décisions multiples des multiples Etats, on aura la cacophonie, la jungle et l'impuissance", prévient-il. "L'action ne peut donc être qu'internationale, et d'abord européenne. Ce devrait donc être le temps d'un vrai FMI, capable de mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre la corruption", assure l'ancien ministre de l'Education nationale.

Selon M. Bayrou, le président de la République porte par ses actions une lourde responsabilité dans la mauvaise santé de l'économie française, menacée par la récession et grevée par le déficit public.

"À l'été 2007, en gaspillant toutes les marges de manoeuvre budgétaires, en distribuant des avantages aux plus aisés, en servant sa clientèle électorale au détriment de l'intérêt général, (...) Nicolas Sarkozy a créé un sentiment durable d'injustice qui déstructure la société et déséquilibre les finances publiques", explique-t-il.

Le député des Pyrénées-Atlantiques attend par ailleurs "avec vigilance" la discussion sur l'ouverture du capital de La Poste: "A priori, je ne comprends pas pourquoi on considère comme un dogme qu'une entreprise publique dans un secteur de services publics serait par principe moins performante qu'une entreprise privée", indique-t-il. AP

Rappel :http://www.lesechos.fr/info/france/300295756.htm


http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20080924.FAP7581/pour_francois_bayrou_la_crise_financiere_est_la_respons.html

l'est pas pour privatiser la poste et l'a bien raison !
Notre FB n'était déjà pas pour la privatisation des autoroutes et il avait également bien raison.

La raison n'a pas grande importance dans cette France bling-bling !

Citation :

Il faut penser le durable. C'est aussi important en économie qu'en
écologie, parce qu'il n'y a pas d'activité économique s'il n'y a pas de
confiance dans le long terme. Il faut que règles et repères soient
pensés simples, fiables et stables. Donc il faut de la puissance
publique. Le mot de puissance publique est pour moi plus large que la
seule invocation des Etats. Car si l'on s'en remet aux décisions
multiples des multiples Etats, on aura la cacophonie, la jungle et
l'impuissance. L'action ne peut donc être qu'internationale, et d'abord
européenne. Ce devrait donc être le temps d'un vrai FMI, capable de
mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre
la corruption. Deux, si la puissance publique prend conscience de son
devoir de régulation, alors il faut construire d'urgence une autorité
de régulation européenne. Quand vous avez 27 autorités de régulation,
vous n'avez pas de régulation. Trois, il faut élargir l'espace de la
régulation : tout ce qui est produit à risque doit être soumis à
régulation, aussi bien les " hedge funds ", que les produits financiers
acrobatiques, la titrisation du risque. Quatre, les règles de
régulation doivent imposer des normes de liquidité et de solvabilité
qui ne se limitent pas aux banques. Cinq, une révision s'impose : celle
des normes comptables. Le " mark to market ", l'idée selon laquelle
tous les bilans sont réévalués à inter valles rapprochés, en fonction
des prix de marché, est un accélérateur de crise, à la hausse quand le
marché s'emballe, donnant une fausse impression d'aisance et de toute
puissance, à la baisse en période négative, propageant l'affolement.Enfin,
il faut s'intéresser au mode de rémunération des acteurs financiers,
qui favorise outrageusement la prise de risque et pousse à l'ivresse
orgueilleuse, à l'hybris.

Et après ça, il y en a qui disent qu'il n'est bon qu'à critiquer pour essayer d'exister.

Il a raison sur tout :
- oui, c'est le système tout entier qui est en cause. Et il faut plus que le moraliser. Il faut changer les règles.
- oui, ce capitalisme débridé dont le seul objectif est de faire du fric à tout prix est ce en quoi croit Sarko. On voit aujourd'hui où ça nous mène.
- et oui, Sarko fait des discours, de jolis discours. Mais au niveau des actes, il n'y a rien. A moins qu'on puisse considérer l'arrangement des petites affaires de Bernard Tapie ou sa volonté affichée de dépénaliser le droit des affaires comme de la moralisation du capitalisme financier.

Toulon: "Pas les moyens" selon Bayrou


En réaction au discours prononcé par Nicolas Sarkozy jeudi à Toulon au sujet de la crise économique, François Bayrou a estimé que le chef de l'Etat n'avait pas les moyens de ses ambitions. "Je n'ai jamais entendu un catalogue de promesses aussi impressionnant que celui que l'on vient d'entendre et en face de cela la réalité qui est que, évidemment, on n'a pas les moyens, avec l'ensemble des gaspillages qu'on a fait, on n'a pas les moyens d'y faire face", a estimé le président du Modem.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/politique/200839/toulon-pas-les-moyens-selon-bayrou_151818.html?popup

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FRANCE > Discours de Sarkozy
20h58>Le président du MoDem François Bayrou y a vu une incroyable accumulation de promesses"

http://tf1.lci.fr/infos/filnews/
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«Sarkozy est un chauffard»

Changement de ton à gauche, parmi les syndicats et chez François Bayrou. Le président du MoDem s'est dit, sur France Info, «frappé» par «l'immense distance entre le nombre de promesses faites et la réalité». «Il y a eu des annonces dont on verra qu'elles sont rendues impossibles par l'absence de moyens», a-t-il ajouté.


http://www.lefigaro.fr/politique/2008/09/25/01002-20080925ARTFIG00755-le-medef-salue-un-discours-veridique-et-historique-.php

Bayrou : «Une incroyable accumulation de promesses».

François Bayrou, président du MoDem, a vu jeudi «une incroyable accumulation de promesses» dans le discours économique de Nicolas Sarkozy à Toulon, qui se heurteront selon lui au manque de «marges de manoeuvres» budgétaires. «Si le bohneur des peuples se mesurait à la somme des promesses qu'on leur fait, qu'est-ce que les peuples seraient heureux !», a réagi M. Bayrou auprès de l'AFP. Pour lui, le chef de l'Etat a «promis tout et le contraire de tout. (...)La vérité que tout le monde découvrira, c'est que depuis 18 mois, au lieu de constituer des marges de manoeuvre, on a laissé filer le déficit qui est aujourd'hui supérieur de 25% à ce qui avait été prévu». L'ex-candidat à l'Elysée a précisé qu'il «approuvait l'idée de moraliser le système de rémunérations et de responsabiliser les chefs d'entreprise et ceux qui les entourent». «J'attends de voir ce que ça donnera dans la réalité», a-t-il cependant commenté.

http://www.leparisien.fr/politique/discours-de-toulon-les-reactions-25-09-2008-255601.php

Pour les curieux, l'intervention de François Bayrou le 5 juillet, lors du "Forum des Yvelines", est maintenant disponible sur le site www.modem78.org

François Bayrou sur BFM TV (on peut le voir aussi sur le site de la chaîne) à 19h ce soir.

Ce document vient de ressortir, c'est d'ailleurs étonnant, mais bon, très positif pour notre leader !!

Remarquable prestation de F.B. à l'assemblée des Berbères de France.

Mais regardez et surtout écoutez, c'est tellement d'actualité pour nous tous aujourd'hui.

En un mot : EXCELLENT !!

http://berberesduvalmaubuee.hautetfort.com/archive/2008/09/28/francois-bayrou-et-les-berberes.html

libre a écrit:

François Bayrou sur BFM TV (on peut le voir aussi sur le site de la chaîne) à 19h ce soir.

Tribune BFM TV/Dailymotion ?

modorange a écrit:

libre a écrit:

François Bayrou sur BFM TV (on peut le voir aussi sur le site de la chaîne) à 19h ce soir.

Tribune BFM TV/Dailymotion ?

Non, la tribune BFM TV/Dailymotion est à 18h. FB, ce sera à 19h avec O. Mazerolles.

Hum d'accord. Faudra que je note ça, je serai dans le train mais je pourrai voir ça en différé sur leur site internet :p
Merci du tuyau !

Vidéos BFM-La Tribune-Daily Motion:

https://www.dailymotion.com/video/x6wj04_francois-bayrou-la-tribune-partie-1_news

https://www.dailymotion.com/video/x6wjpw_francois-bayrou-la-tribune-partie-2_news

merci !

Mazerolles et ses sourires en coin de satisfaction sadique m'a mis en rogne... Les autres aussi d'ailleurs (pour les autres je suis p't'être total partial). Mazerolles et sa victimisation de ceux qui attendent le RSA était tellement de mauvaise foi que j'en ai voulu à BFM et JJ Bourdin.

François Bayrou a été pas mal et ce qui m'a fait grandement plaisir c'est qu'il n'a pas rabaché. J'ai trouvé une sorte de tempo où altenaient une critique de ns et une proposition de FB. Dire : ns à tort là dessus et voici ce qu'il faut faire est une bonne chose.

oui, j'ai détesté le coup du chantage: "Alors, monsieur Bayrou, qu'est que vous allez dire aux pauvres gens qui attendent le RSA?" en sous-entendat, si vous ne votez pas le financement ( même s'il est injuste) vous serez responsable du rejet du RSA....alors que Bayrou lui a dit au moins 2 fois , les raisons de son refus, mais ça c'e'st la méthode du journaliste pro-sarko dans toute sa splendeur!

et comme tu dis, son petit sourire narquois, surtout quand il a mis à l'antenne la NON-Question de l'Internaute, qui lui demande ," j'ai pas de question, au fait Mr bayrou, à part Tapie, qu'est ce que vous faites ?"....

c'est vraiment de la télé de merde... enfin Bayrou étéait comme d'habitude bien plus intelligent e bien plus interessant que ces pauvres zigs....

Chômage: "avant la crise" (Bayrou)

Source : AFP
29/09/2008 | Mise à jour : 07:30 |


Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé, hier sur BFM TV, que la hausse du taux de chômage en France a été enregistrée en août, c'est-à-dire "avant la crise" financière internationale.

A propos du chiffre de "40.000 demandeurs d'emploi supplémentaires" en France, annoncé dimanche par la ministre de l'Economie Christine Lagarde, M. Bayrou a déclaré qu'il avait été enregistré "au mois d'août".

"40.000 chômeurs supplémentaires, c'est-à-dire le plus mauvais chiffre qui ait jamais été réalisé en France depuis 1993, ça c'était pas la crise, qui vient d'éclater au mois de septembre, c'était avant", a insisté M. Bayrou.

"Pourquoi? a-t-il ajouté, parce que les choix économiques du gouvernement ont été des mauvais choix et nous les payons".

L'augmentation du chômage n'est pas due à la crise pour Bayrou

NOUVELOBS.COM | 29.09.2008 | 08:05

Le chiffre de "40.000 demandeurs d'emploi supplémentaires" en France, annoncé dimanche par le ministre de l'Economie Christine Lagarde, a été enregistré "au mois d'août", selon François Bayrou et n'est donc pas dû à la crise financière.

La hausse du taux de chômage en France a été enregistrée en août, c'est-à-dire "avant la crise" financière internationale. C'est ce qu'a estimé le président du MoDem, François Bayrou dimanche 28 septembre sur BFM TV.
A propos du chiffre de "40.000 demandeurs d'emploi supplémentaires" en France, annoncé dimanche par la ministre de l'Economie Christine Lagarde, François Bayrou a déclaré qu'il avait été enregistré "au mois d'août".
"40.000 chômeurs supplémentaires, c'est à dire le plus mauvais chiffre qui ait jamais été réalisé en France depuis 1993, ça n'était pas la crise, qui vient d'éclater au mois de septembre, c'était avant", a insisté François Bayrou.

"Mauvais choix du gouvernement"

"Pourquoi ?, a-t-il ajouté, parce que les choix économiques du gouvernement ont été des mauvais choix et nous les payons".
Estimant qu'il incombait au Fonds monétaire international et à son directeur général Dominique Strauss Kahn d'imposer un ordre mondial au système financier, il a dit qu'il y avait des "propositions nécessaires et urgentes" à faire notamment à propos des paradis fiscaux.
"Parce que c'est par là que passent un certain nombre de virus qui démolissent la confiance dans les système économique". "Que le FMI s'occupe de cela, je trouverais ça très important", a-t-il déclaré.
"Ca fait un an maintenant que Dominique Strauss Kahn est en situation de responsabilité, je trouverais bien que l'on passe des paroles aux actes", a ajouté l'ancien ministre.
Une réunion sur les chiffres du chômage réunit par ailleurs ce lundi après-midi la ministre de l'Economie Christine Lagarde, le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurenet Wauquiez et les principaux acteurs concernés.

vidéo

28 septembre 2008
François Bayrou invité de BFM TV - La Tribune - Dailymotion dimanche 28 septembre à 19H00

juju41 a écrit:

oui, j'ai détesté le coup du chantage: "Alors, monsieur Bayrou, qu'est que vous allez dire aux pauvres gens qui attendent le RSA?" en sous-entendat, si vous ne votez pas le financement ( même s'il est injuste) vous serez responsable du rejet du RSA....alors que Bayrou lui a dit au moins 2 fois , les raisons de son refus, mais ça c'e'st la méthode du journaliste pro-sarko dans toute sa splendeur!

et comme tu dis, son petit sourire narquois, surtout quand il a mis à l'antenne la NON-Question de l'Internaute, qui lui demande ," j'ai pas de question, au fait Mr bayrou, à part Tapie, qu'est ce que vous faites ?"....

c'est vraiment de la télé de merde... enfin Bayrou étéait comme d'habitude bien plus intelligent e bien plus interessant que ces pauvres zigs....

La non question ne m'a pas gêné. Après tout, il y a des gens qui pensent ça. Au contraire, je trouve bien de permettre à François Bayrou de répondre à ce genre d'arguments.

Par contre, la question insidieuse de Mazerolles sur le RSA était pour le moins curieuse. Mais après tout, c'est le boulot des journalistes de titiller les hommes politiques. A condition de le faire avec tous.

A part ça, j'ai trouvé FB très bon, comme d'habitude. Et j'ai constaté aussi qu'il ne se contentait pas de critiquer l'action de Sarko : il proposait des choses (harmonisation fiscale au niveau européen,...). Très bien !

Sur l'harmonisation fiscale au niveau européen en particulier pour le tabac, je préciserai juste une chose. Il n'est pas nécessaire d'être dans les Pyrénées ou dans une autre région frontalière pour aller faire ses courses de l'autre côté de la frontière.
Ma famille habite en Gironde et pour les achats de cigarette, alcool,... ma soeur et mon beau-frère vont au moins une fois par an en Espagne (à Dancharia, qui est juste après la frontière). Et ils mettent juste ce qu'il faut d'essence dans la voiture pour aller là-bas puis là-bas, ils font le plein, ce qui leur coûte moins cher que chez nous.