Déclarations et interviews de François Bayrou

L'interview du dimanche
François Bayrou : un homme en campagne

François Bayrou est un homme de campagne. Pour les européennes, il était, cette semaine, avec Jean-François Kahn, en Côte-d'Or :

http://www.bienpublic.com/actu/infodujour/20090426.BPA0633.html

François Bayrou à Grenoble aujourd'hui : "Changer le rapport de forces"

extrait de l'"Abus de pouvoir"
"La plus impressionnante confiscation de pouvoirs"

François Bayrou pour une Europe “qui ne se résigne pas à la loi du plus fort”



François Bayrou, a déclaré mercredi 29 avril à Grenoble : “ce modèle pour moi c’est ce que j’appelle le modèle humaniste, c’est-à-dire une Europe qui porte un projet de société, qui ne se résigne pas à la loi du plus fort, à la loi du plus riche, à la loi du plus puissant”. Il était en déplacement en Isère pour participer à une convention thématique dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. Il espère une “forte participation” au suffrage du 7 juin et appelle les citoyens à “donner leur sentiment sur la manière dont on les gouverne”.


Il estime que “la France est du côté d’une certaine résistance aux pouvoirs des puissants, aux pouvoirs des plus riches, aux pouvoirs des plus dominateurs et l’Europe doit l’être aussi. Je suis un défenseur du modèle humaniste français et européen.”
Sur les accusations de Martine Aubry déclarant que le Mouvement Démocrate soutenait le programme des libéraux au niveau européen, François Bayrou a expliqué : “il est temps qu’elle quitte la désinformation pour l’objectivité. Elle attaque les libéraux, elle a le droit de le faire, moi je n’appartiens pas aux libéraux. J’appartiens au Parti Démocrate Européen que nous avons fondé et dont je suis président avec le président du Parti Démocrate italien qui est le grand parti de centre gauche en Italie.”

http://europe.lesdemocrates.fr/francois-bayrou-pour-une-europe-qui-ne-se-resigne-pas-a-la-loi-du-plus-fort/

Universités: François Bayrou en appelle à "la responsabilité de l'Etat"

AP | 05.05.2009 | 10:27
Le président du MoDem François Bayrou a appelé mardi le gouvernement à organiser "une table ronde" pour les universités car cela relève de sa "responsabilité" d'enrayer sa "décomposition".
"L'Etat a une responsabilité de premier rang qu'il ne peut pas éluder: il devrait au moins, tout de suite, faire en sorte qu'une table ronde asseye tous ceux qui sont aujourd'hui si mal", a estimé l'ancien ministre de l'Education nationale sur France-Inter. "Beaucoup d'universités sont en train de se décomposer sous ces coups de boutoir".
"Il est de la responsabilité de l'Etat d'offrir une issue parce qu'on ne construit rien de bon sur une décomposition", a prévenu François Bayrou. "Ce qui est en train de se passer aujourd'hui dans un silence complet, c'est un abandon de l'université".
Le président du MoDem a souligné que "des étudiants ont le sentiment d'être abandonnés parce qu'ils ne pourront pas passer leurs examens, d'autres qui ont le sentiment d'avoir sacrifié huit dix semaines pour rien".
"C'est une question grave: on a voulu imposer de force et sans rien en dire (...) un modèle qui est le contraire du modèle français, qui était le modèle des concurrences entre universités", a déploré l'ancien ministre de l'Education nationale. "La France est fondée sur cette idée généreuse et juste qu'une licence de l'université de Pau vaut une licence de l'université de Montpellier".
"On a voulu établir une concurrence (...) infiniment mal vécue notamment par les universités de province: grande misère des universités et désespérance profonde", a regretté François Bayrou. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090505.FAP0283/universites_francois_bayrou_en_appelle_a_la_responsabil.html

François Bayrou, président du MODEM est l'invité de Nicolas Demorand dans le 7/10 de France Inter (8h20 - 5 mai 2009) :

https://www.dailymotion.com/video/x96v7t_france-inter-francois-bayrou_news

Le président du Modem fustige Nicolas Sarkozy et l'UMP :

https://www.dailymotion.com/video/x97soh_francois-bayrou-a-la-ferme-modem-c_news

Les eurodéputés MoDem ont toujours défendu les services publics, assure Bayrou :

François Bayrou s'est dit prêt dimanche, en réponse aux critiques du PS, à communiquer la totalité des votes de ses amis au Parlement européen pour démontrer qu'ils ont toujours défendu les services publics.

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Loi Bachelot: Bayrou redoute "un hôpital à deux vitesses"

PARIS (AFP) — François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), a estimé mardi que les annonces de Nicolas Sarkozy sur la réforme de l'hôpital constituaient "un recul sur le CHU uniquement", et a exprimé ses craintes d'un "hôpital à deux vitesses".
"La réforme de l'hôpital, c'est dire +il n'y aura désormais à l'hôpital qu'une autorité administrative et gestionnaire", a déclaré M. Bayrou à I-télé. "La légitimité des médecins est mise de côté au profit de ce qui est uniquement gestionnaire, avec le poids de l'importance financière des choix".
"Ce que Nicolas Sarkozy a annoncé hier, c'est un recul sur le CHU uniquement, sur les grandes puissances universitaires", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Mais sur les autres hôpitaux, l'hôpital de Pau, les hôpitaux moyens de province (...), ceux-là, quelle est leur place?", a-t-il demandé.
"Autrement dit, il y aurait désormais un hôpital à deux vitesses, avec deux légitimités, l'un parce que ce sont de très grands savants, très reconnus, qui peuvent participer à la gestion, les autres non", a-t-il dit.
"Je ne reconnais pas cette manière de regarder de haut les hôpitaux qui ne sont pas universitaires. Ils participent tous au tissu de santé en France", a ajouté M. Bayrou.
Nicolas Sarkozy a tenté lundi de désamorcer la grogne contre le projet de loi Bachelot de réforme de l'hôpital en acceptant des modifications sur leur gouvernance.

Bayrou: «quand sera venu le temps de l'alternance»

http://www.20minutes.fr/article/325851/Politique-Bayrou-quand-sera-venu-le-temps-de-l-alternance.php

François Bayrou en contact avec Dominique de Villepin et Alain Juppé :

PARIS (AFP) — Le président du MoDem, François Bayrou, a affirmé mercredi avoir des contacts avec les anciens Premiers ministres Dominique de Villepin et Alain Juppé, en reconnaissant que "peut-être un jour cela aura des conséquences politiques".
"Ce n'est pas la guerre civile, je parle avec tout le monde sans me laisser aligner sur les uns ou sur les autres", a dit M. Bayrou, lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/FranceInfo/AFP.
Comme on lui demandait s'il avait des contacts avec MM. de Villepin et Juppé, il a répondu par l'affirmative, sans toutefois dévoiler la teneur des entretiens.
"Ca restera de l'ordre de la vie privée, en tous cas, ça n'a pas à être exposé", a-t-il dit.
A la question de savoir si ces contacts auront "des conséquences politiques", M. Bayrou a répondu: "peut-être, un jour, cela aura des conséquences politiques, mais je n'en fais pas de sur interprétation".
Pour lui, les hommes et les femmes politiques ont non seulement "le droit, mais le devoir de (se) parler".
S'agissant de Dominique de Villepin, il a fait valoir que "dans l'expression qui (était) la (leur), il y a(vait) des points de rencontre". "Je suis ravi d'en discuter avec lui comme je serais heureux de savoir ce qu'Alain Juppé, que j'estime, pense".
"Je n'ai aucune intention de faire des manipulations politiques de cet ordre", a-t-il objecté à l'évocation d'un éventuel "axe Bayrou-Juppé-Villepin".
M. Bayrou a affirmé en outre qu'il "parlerait volontiers avec" Ségolène Royal "si l'occasion s'en présente, à condition que cela ne fasse pas l'objet d'interprétations et d'un livre futur (de Mme Royal, ndlr)".
"J'ai du respect pour elle, a-t-il dit, comme pour tout responsable politique qui prend des risques".
Il a dit avoir également "de l'estime" pour l'ancien numéro un du PS, François Hollande.
Il a insisté sur le fait qu'il n'avait "pas l'intention de (se) laisser opposer par des étiquettes à des personnalités dont (il) sait qu'elles devront jouer un rôle dans le redressement de la France de toute façon".
Alors que François Hollande a estimé qu'il n'avait "ni programme, ni parti", il a répliqué: "on verra aux élections européennes, dans les urnes, s'il y a des électeurs pour nous suivre ou pas". "Pour l'instant dans les intentions de vote (...) des millions de français soutiennent la démarche qui est la nôtre".

Bayrou : la "maison France se porte mal"

AFP
13/05/2009

François Bayrou a estimé aujourd'hui que "la maison France se porte mal", en expliquant que "tous les grands secteurs" comme l'université, la justice ou l'hôpital étaient "en déshérence à cause des choix du pouvoir".

Invité de Questions d'info LCP/France Info/AFP, le président du MoDem a critiqué la loi sur l'autonomie des universités, "une loi votée à la va-vite qu'il faudra refaire".

Pour lui, avec cette loi, "on a heurté l'université française dans ses fondements".

"Le désespoir est immense dans l'université française, c'est d'ailleurs la même chose à l'hôpital, ou dans la justice. Tous les grands secteurs, où la République montrait ce qu'elle était, sont en déshérence à cause des choix du pouvoir", a-t-il ajouté.

Jugeant que "la maison France se porte mal", François Bayrou a fait valoir que "ce qu'il y avait de plus précieux dans le projet que nous, les Français, avons partagé depuis des décennies, est compromis et en situation malade".

François Bayrou: «Notre équipe peut jouer un grand rôle»

http://www.20minutes.fr/article/325873/Elections-europeennes-Francois-Bayrou-Notre-equipe-peut-jouer-un-grand-role.php

Bayrou: «Sarkozy s'est autoproclamé excellent président de l'Union européenne»

http://www.20minutes.fr/article/326239/Elections-europeennes-Bayrou-Sarkozy-s-est-autoproclame-excellent-president-de-l-Union-europeenne.php

Bayrou : "L'Europe, ça n'est pas Bruxelles, c'est nous"

NOUVELOBS.COM | 17.05.2009 | 16:40

"Prétendre qu'on va discuter du destin de l'Europe sans réfléchir à ce qui se passe en France, c'est une escroquerie absolument incroyable", affirme le président du MoDem en réponse à Daniel Cohn-Bendit.

L'Europe, "ça n'est pas Bruxelles, c'est nous, les citoyens français", a déclaré François Bayrou, dimanche 17 mai, en marge d'une convention européenne du MoDem, à Lattes (Hérault).
Samedi, Daniel Cohn-Bend avait accusé le président du Mouvement Démocrate (MoDem) de "dérailler" en mêlant les thèmes nationaux à la campagne européenne et d'ainsi "détourner la campagne pour sa course à l'Elysée". Une accusation que réfute François Bayrou. "Quand il y a une décision européenne, elle est prise en partie au Parlement européen et en partie par les gouvernements", argumente-t-il. "Prétendre qu'on va discuter du destin de l'Europe sans réfléchir à ce qui se passe en France, c'est une escroquerie absolument incroyable".
"Une affaire de citoyens"
"Nous avons l'intention de parler des problèmes des Français, et pas seulement, théoriquement, de questions de politique soi-disant européenne, qui oublieraient la France", déclare le président du MoDem. "Il est temps que l'Europe échappe aux spécialistes pour devenir une affaire de citoyens".
"Les gens qui souffrent, ils ne vont pas se laisser distraire de leurs difficultés, simplement parce qu'un certain nombre de gens qui vivent dans le chaudron européen n'ont pas envie que les citoyens s'en mêlent", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.

Selon lui, Daniel Cohn Bendit "joue directement dans le jeu de Sarkozy" en disant que le scrutin européen "ne concerne absolument pas le pouvoir actuel".
"Il est même allé en Italie demander aux Verts de s'allier avec Berlusconi! c'est dire à quel point de dérive on se trouve!", a-t-il protesté.
Le MoDem tenait à Montpellier sa huitième et dernière convention thématique avant le scrutin du 7 juin, intitulée "Le modèle européen". Elle était organisée par Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem en charge du projet européen.