première année commune aux études de médecine

Mise en place d'une première année commune aux études de médecine


La réforme de la première année de médecine, en débat depuis plusieurs années, devrait voir le jour à la rentrée 2009. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, a donné son feu vert à l'instauration d'une première année commune aux études de médecine, d'odontologie, de maïeutique (sage-femme) et de pharmacie.


commentaire:
quand on a dejà un master soit 5 années d'études, je vois mal comment on peut s'engager pour 7 ou 8 années de plus sinon 10...ou alors on prend sa retraite à 90 ans...encored e la démagogie totale...

il me semblait que les étudiants qui échouaient en médecine trouvaient pas mal de débouchés quand même, dans le domaine de la biologie notamment, et ne s'en portaient pas forcément plus mal vu la manière dont sont traitées les professions libérales

je me demande s'il n'y a pas une raison cachée à cette réforme...

mon fils a échoué au concours de Pharmacie en étant reçu collé, pour quelques places, il n'a pas souhaité repiquer son année, il est entré directement en 2ème année de Bio.c'est pareil pour les prépas, l'équivalence est automatique...

ça se fera pas. la loi a peu de chances d'etre voté vu la pression que mettent les assoc d'étudiants au parlemantaires. Les décrets ne sont toujours pas là, or les facultés doivent prévoir des maintenant l'organisation. Les étudiants ont menacé de grêve et Pécresse a dit si ya greve je retire alors...

Puis, à Paris va falloir recentrer toutes les facultés d'abord, dans certaines régions il y a des facs de médecines mais pas de pharmacie ou inversement... bref infaisable.
Au revoir réforme.

C'est toujours la même logique qui anime ce genre de mesures. On part du postulat que les jeunes qui arrivent en première année de fac n'ont pas le niveau, à cause du retard accumulé les années précédentes. Alors on leur fait des semestres découverte, des années passerelles, etc. Autant de temps perdu pour ceux qui savent vraiment ce qu'ils veulent faire...

Tu sais johanono, même ceux qui savent ce qu'ils veulent faire peuvent louper leur année et seront bien heureux de profiter de cette année non "concours".
Mais à mon avis le problème n'est pas réellement dans l'échec lui même, mais le nombre de place, le système numerus clausus, le "tout QCM", etc...

Le numerus closus n'est pas responsable. Il faut arreter de vouloir sans arret nier l'échec. On l'a fait pour le bac en voulant le donner à tout le monde. Ne faisons pas pareil pour la médecine ou autre. A force il suffira de s'inscrire en septembre ou octobre pour avoir l'année en juin.

En plus, je préfère qu'on mette une barrière au début qu'à la fin car le risque de voir une barrière finale est fort possible et existe déjà dans certaines filières...

D'ailleurs, certaines facs sont bien embetées depuis un an ou deux car le dernier pris par numerus closus n'a pas forcément dix de moyenne...

Le numerus clausus pervertit les étudiants en médecine en hiérarchisant les métiers et place la compétion comme point d'orque de l'étude. D'ailleurs, il n'y a pas d'étude, simplement une préparation d'1an à un concours. Du par coeur, et pas le temps de s'intéresser à la matière. Un système ridicule qui favorise aussi ceux qui auront les moyens de se payer des heures sup ou des profs.

En médecine, les reçus collés atteignent même les 12 de moyenne. Et la barrière n'est pas au début, mais 1an ou 2 (pour ceux qui veulent réellement ce métier et qui redoublent).

On se retrouve avec des dentistes qui voulaient faire médecins mais pas assez de points donc bon, on se rabat sur dentiste ou même sage-femme pour pas perdre les deux années passées.

mon fils en Pharmacie a suivi des cours supplémentaires dans uneboite spécialisée, le prix était prohibitif( environ 2500 euros), mais seuls ceux qui peuvent se les payer ont une chance( bachottage, examens blancs etc..), tous les admis ont suivis des cours complémentaires privés.. il a raté le concours de 3 places avec plus de 12 de moyenne, il n'a pas voulu recommencer, parce qu'il estimait qu'il avait bossé au maximum, et qu'il n'avait pas l'assurance de réussir mieux l'année suivante..il a préféré l'équivalence en fac..
donc, on a un concours qui favorise particulièrement les enfants de riches ou de gens qui peuvent faire le sacrifice d'une année de cours complémentaires privés.. alors que certains étudiants défavorisés réfusés sont peut-être les véritables "professeurs Barnard" du XXI ème siècle... quel gachis!

Je pense exactement comme juju41.
J'ai vu des personnes effondrées car elles ne seront jamais sages-femmes et d'autres faire la moue car ils devront l'être n'ayant pu être médecins.

Prouesse a écrit:

J'ai vu des personnes effondrées car elles ne seront jamais sages-femmes et d'autres faire la moue car ils devront l'être n'ayant pu être médecins.

Et la réforme ne changera rien. Pire meme, qui choisira en premier, le premier de la fac de médecine, de pharma, autre? En cas dégalité? Réforme infaisable qui ne sera jamais appliqué.

Ensuite, il y aura toujours des inégalités entre les plus favorisés et autres, numerus closus ou pas.

Je n'ai jamais dit que la réforme réglait le problème. Je disais même qu'elle visait à côté.

Prouesse a écrit:

Je n'ai jamais dit que la réforme réglait le problème. Je disais même qu'elle visait à côté.

J'avais bien noté.

Avec le "numerus clausus" particulièrement bas pour les études médicales et para-médicales, on introduit une compétition entre étudiants qui ne correspond pas à une sélection sur les capacités d'exercer et de suivre les évolutions du domaine au cours de sa vie professionnelle.

Mais comme on manque de médecins, d'infirmières, etc:
- on pille les pays émergents (les médecins aux urgences sont souvent des immigrés formés dans leur pays)
- on soumet les personnes à un rythme de vie difficilement soutenable (gardes, horaires,...). Certaines spécialisations (chirurgie) voient leur cote baisser auprès des étudiants, car elles ne permettent pas de mener une vie familiale minimale.

Le recours a des cours privés pour avoir une chance de réussir les concours existe depuis très longtemps (au moins pour l'internat parisien), et c'est une "privatisation" déguisée de l'enseignement. Comme c'est un système "non-officiel", inutile de compter sur des bourses.

Ce qu'il faut en médecine c'est un concours à l'entrée, et pas au bout d'un an. Ce qui compte en médecine c'est d'avoir des étudiants motivés qui ont soif d'apprendre.
Un concours qui aurait des épreuves écrites, mais aussi orales, avec des entretiens de motivation.

Et puis faut pas rêver, l'Etat n'augmentera jamais sensiblement le numerus clausus. C'est bien plus intéressant de le laisser bas, comme ça on remplace les médecins manquants par des médecins étrangers, bien moins chers à payer et bien moins exigeants pour la plupart.

Je précise mes propos. Je ne demande pas d'augmenter le numerus clausus mais de le faire sauter, pour le remplacer par autre chose.
Le concours à l'inscription est une bonne idée il me semble.
Tout comme de séparer clairement le cursus médecine / chirurgien dentiste / sage femme / kiné. Même si les cours doivent et peuvent être suivi ensemble.

modorange a écrit:

Ce qu'il faut en médecine c'est un concours à l'entrée, et pas au bout d'un an.

Ce qui ne change rien, qu'il soit avant, après ou pendant, les méfaits sont les memes, là ils sont justes décalés. C'est meme pire car au moins le concours portent sur des matières relatives au secteur de la santé, un minimum certes mais plus que des post-bacheliers.

modorange a écrit:

Un concours qui aurait des épreuves écrites, mais aussi orales, avec des entretiens de motivation.

Vu le nombre d'étudiants, c'est matériellement très difficile, surtout si on ajoute le facteur temporel, bac en juillet...

C'est pour ça que l'idée d'une première année commune non-concours n'est peut-être pas totalement à rejeter.

Une année commune est une hérésie...concours ou pas.

L'année est déjà commune, sauf pharma.

Citation :

Ce qui ne change rien, qu'il soit avant, après
ou pendant, les méfaits sont les memes, là ils sont justes décalés.
C'est meme pire car au moins le concours portent sur des matières
relatives au secteur de la santé, un minimum certes mais plus que des
post-bacheliers.

Oui mais après au cours de la première année ça évite la pression incessante, l'ambiance pourri et ça évite aussi que 85% des étudiants aient gaché une année...

trop fun la fac de médecine, je suis bien content de ne pas avoir fait ça

modorange a écrit:

Oui mais après au cours de la première année ça évite la pression incessante, l'ambiance pourri et ça évite aussi que 85% des étudiants aient gaché une année...

Il est vrai qu'être bachelier et en meme temps préparer le concours d'entér de médecine évite la pression incessante...

Ben heu oui.. c'est toujours mieux qu'une année pourrie

Et puis bon le BAC heu...

modorange a écrit:

Et puis bon le BAC heu...

lol