élections Européennes

Hier soir sur France 2, yavait match.... sur l'Europe

Pour l'abstention, déjà si on déplaçait la date du scrutin on éviterait certainement le problème du choix entre un week-end ensoleillé au bord de la mer et le bureau de vote...

Tu veut faire voté les gens quand ?
Je te fais pas l'insulte de parlé du mode de scrutin USA, tu dois connaître.

Non dimanche c'est bien. Samedi c'est encore en week end. Dans la semaine on travaille (si si), et certains ne sont pas à leur domicile.

De plus, c'est tellement facile de faire une procuration ...
Et puis Thomas a raison le dimanche on peut rentrer un peu plus tôt.

Quand je parle du jour du scrutin, je parle évidemment de la période, pas du jour de la semaine... (quelle idée !) Les élections auraient lieu par exemple fin avril, comme pour le 1er tour de la présidentielle (où la participation est traditionnellement forte), on éviterait sûrement les gens qui pensent voter en rentrant de week-end mais qui se trouvent bloqués dans les bouchons ou qui ont un peu trop traîné sur la plage, ce qui risque d'être mon cas le 7 juin mais comme je n'en suis pas sûr et que je n'ai pas de personne très proche dans ma commune (et pas forcément envie de dire à une "connaissance" pour qui je vote) je ne ferai pas de procuration.

Ecoute yann c'est pas sérieux ...
En avril on peut aller aux jonquilles ...
Plus tôt les routes sont verglacées ...

Non, si on veut voter on peut !

je rappelle que les permanences Modem prennent les procurations, en tout cas chez nous... il suffit de se renseigner..

@ signora : pffff... t'as raison, pourquoi se donner la chance d'une participation supérieure quand on aime les discours moralistes du type : "faut voter au lieu de partir en week-end" "quand on veut rentrer de bonne heure le dimanche on peut" "on a tous un peu de temps pour s'occuper d'une procuration" et pendant qu'on y est : "quand on est chômeur y'a du boulot" "quand on est pauvre on a qu'à trouver un emploi bien payé" etc...

C'est une telle évidence que le 7 juin présente plus de risque d'une forte abstention par défaillance ou négligence que fin avril, le nier tient de la contradiction obsessionnelle ou de la naïveté inconséquente...

@ juju : il faut un adhérent MoDem inscrit sur les listes dans la même commune que soi et la démarche ne se fait pas dans une permanence MoDem...

dans tes citations moralistes tout est pêle mêle rien au m^me niveau ...
entre "quant on veut rentrer plus tôt de we pour aller voter" on peut le faire.
et "quant on est pauvre on a qu'à trouver un emploi bien payé" ...
il y a un monde !

Oui, pour donner procuration la personne doit être inscrite dans la m^me commune.

@juju :
Comment vous faites une procuration doit être nominative ?

je dis juste que les permanences Modem servent d'intermédiaire pour trouver un adhérent Modem de la même commune qui prendrait la proc'.. si il ya possibilité.. c'est tout...

D'ailleurs si quelqu'un a l'explication de la date de ces élections ça pourrait être intéressant, peut-être pour que la commémoration du 8 mai et du 6 juin et la fête de l'Europe aient eu lieu juste avant ? Mais bon, c'est vraiment idiot, autant faire ces élections le dimanche du 14 juillet ou du 15 août pendant qu'on y est !

faut voir pourquoi les premières ont eu lieu le 10 Juin 1979...depuis , la date est toujours aux environ de cette date de départ

Voilà donc un exemple de conservatisme dommageable.

Je ne crois pas que le choix de la date soit une si grande cause que cela de l'abstention annoncée.

Comment voulez-vous que les gens se passionnent pour ces élections alors qu'il n'y a pas de vrai débat sur le sujet, que le parti au pouvoir fait le moins campagne possible et que les attaques, parfois franchement débiles, fusent, en particulier dans notre direction. Triste spectacle.

Sur le traité de 2005, il y avait eu un vrai débat entre les partisans du oui et ceux du non et les gens s'étaient passionnés.

Alors, que ces élections aient en lieu en juin ou à un autre moment ne change pas grand chose.

Bien entendu que je ne surestime pas le choix de la date mais si une autre date apportait 5 ou 10 points de participation en plus sans aucun inconvénient (autre que 2 mois de traitement en moins pour les députés sortants), je ne vois pas pourquoi s'en priver.

Dire "bah ça ne changerait pas grand chose", par exemple en matière de sécurité routière c'est un discours particulièrement peu responsable. Quand il y a une combinaison de facteurs (pas de jeu de mots jean-luc stp !!!), la responsabilité veut qu'il faut bien commencer par en réformer au moins un.

Si changer la date pouvait apporter quelques points en plus, je dirai banco.

Mais vu la nullité du débat actuel, j'en doute. Si les gens s'en foutent, si on n'essaie pas de les intéresser, que les élections aient lieu en juin ou à un autre moment ne change rien.

Bien sûr que oui la date apporterait quelques points en plus - 1 ou 2 ou 5 ou 10 (voilà un bon sujet de sondage) - surtout s'il fait beau le week-end du 7 juin et puis c'est la période des mariages par exemple. Il y a très certainement une partie des électeurs qui se disent "pourquoi pas si j'ai rien d'autre à faire" ou "si je peux, si je suis rentré à temps j'irai voter" (sachant que les bureaux de vote ruraux ferment souvent à 18h), maintenant c'est sûr que la priorité n'est certainement pas la même que pour la présidentielle.

yann 35 a écrit:

Quand il y a une combinaison de facteurs (pas de jeu de mots jean-luc stp !!!) (...)

J'ai rien dit, moi !

Quelques précisions supplémentaires :

Citation :

Les radicaux de gauche découvrent que Nicolas Sarkozy ne tient pas toujours ses promesses. En feuilletant le nouveau règlement de l'Assemblée, qui sera débattu dans l'hémicycle la semaine prochaine et décline la révision constitutionnelle de juillet dernier, ils viennent de réaliser que rien n'était finalement prévu pour leur permettre de créer leur propre groupe au Palais-Bourbon et les autoriser à sortir du giron du PS -qui héberge aujourd'hui leurs 11 députés.

Depuis des mois, le petit Parti radical de gauche (PRG), partenaire traditionnel des socialistes, bataillait pour que soit abaissé de 20 à 15 le nombre minimal d'élus exigé pour fonder un groupe -et donc bénéficier de tous les avantages afférents (moyens financiers, droits spécifiques en séance, etc.). En ratissant large, les radicaux comptaient bien atteindre le seuil, se détacher vite de la "maison" socialiste, s'autonomiser, faire entendre leur voix spécifique...

Ils y croyaient, puisque Nicolas Sarkozy leur avait dit "Banco!" cet été. Le 17 juillet dernier, en effet, à quelques jours du vote ultra-serré sur la "modernisation des institutions" en Congrès, le chef de l'Etat avait déclaré dans un long entretien au Monde: «Je suis pour que le seuil de constitution d'un groupe à l'Assemblée, qui est actuellement de vingt membres, soit abaissé à quinze». La phrase était noyée au milieu d'autres déclarations, mais visait expressément à appâter le PRG, qui oscillait encore entre le "Pour", le "Contre" et l'abstention, se tâtait, faisait monter les enchères, bien décidé à "négocier" son ralliement au prix fort.

En lisant cette interview, ses dirigeants avaient cru la partie gagnée. Du coup, sur 18 parlementaires radicaux (députés ou sénateurs), 5 seulement avaient suivi le PS et voté contre la révision de la Constitution, finalement adoptée à 2 voix près. Quelques élus socialistes avaient dénoncé une «trahison» et prédit quelques représailles -il se trouve qu'aucun radical n'a depuis été retenu sur les listes du PS en vue des européennes...

Neuf mois plus tard, le retour du PRG sur terre est brutal. Mardi, son président, Jean-Michel Baylet, a publié un petit communiqué rappelant «avec force le souhait des radicaux». «La bipolarisation telle que souhaitée par les deux grandes formations politiques françaises n'est pas bonne pour la démocratie», a-t-il simplement commenté, sans jamais citer les propos passés du chef de l'Etat. Une humble et bien discrète réclamation...

Il y a quelques semaines, alors qu'on interrogeait le député Gérard Charasse sur une certaine naïveté de son parti, il avait répliqué, agacé: «S'il fallait se méfier de tout et de tous, on ne ferait plus grand chose». Certes.

De toute façon, pour se consoler, le PRG peut se remémorer les autres "petites" compensations qu'il avait su décrocher. Pour rappel, cet exemple: Jean-François Hory, ancien président de la formation politique, avait été promu cet été au Conseil d'Etat, sur décret présidentiel...

ben qu'ils déposent un amendement, et je suis sur que si ils veulent se désolidariser du PS à l'assemblée, on peut s'arranger pour créer un groupe démocrate et radical, juste quelques députés à trouver ...

vincent15 a écrit:

ben qu'ils déposent un amendement, et je suis sur que si ils veulent se désolidariser du PS à l'assemblée, on peut s'arranger pour créer un groupe démocrate et radical, juste quelques députés à trouver ...

Ben, si il fallait "caser" les 3 deputes modem quelque part, je prefererais
que ce soit avec des dissidents UMP (les "villepinistes") qu'avec les gus du PRG.

Les 1ers font l'effort d'aller contre le vent, les 2e grattent discretement a la porte depuis 2 ans à l'odeur de la soupe...

Idem.

salut democ...

ben c'est un peu ça.. je préfère les gens qui osent , plutôt que ceux qui font la danse du ventre devant chaque boutique.. ça fait un peu "dame de petite vertu" , pour être polie!