PG : Parti de Gauche

Invité de La Matinale ce matin sur Canal +, JL Mélenchon a reproché à ses amis du PS de mentir au sujet de l'Europe avec leurs grands discours sur une Europe plus sociale et anti-Barroso.

Il a rappelé qu'ils avaient voté le traité de Lisbonne, soutenu Barroso, dont ils dénoncent aujourd'hui l'ultralibéralisme, et que les 3 premiers ministres socialistes européens le soutiennent toujours.

Quant à Besancenot, il lui a reporché de ne pas savoir ce qu'il veut.

Mélenchon est au moins cohérent dans sa démarche...
mais je doute que son indépendance aille au delà .. pour avoir des sièges de députés, il lui faudra faire allégeance au PS...comme le PC...

Cette division nous sert

Mélenchon: "un front populaire"

AFP
08/03/2009 | Mise à jour : 18:20


Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de Gauche (PG), a souhaité aujourd'hui que le "front de gauche" constitué avec le Parti communiste français (PCF) pour les élections européennes de juin devienne une "front populaire majoritaire".

"Le front de gauche veut devenir un front populaire majoritaire, à la base et au sommet", a lancé le sénateur de l'Essonne et tête de liste du "front" dans le Sud-Ouest, lors du meeting de lancement de campagne qui a rassemblé 5.000 à 6.000 personnes au Zénith de Paris, selon les organisateurs.

"Le front de gauche doit être le peuple lui-même qui agit politiquement", a-t-il poursuivi. "Nous ne nous mobilisons pas pour un coup électoral à la gloire d'un parti ou d'un leader si médiatique qu'il soit", a-t-il lancé comme une pique à Olivier Besancenot, dont le NPA a officiellement refusé dimanche de rejoindre le "front de gauche".

Appelant à la "révolution par les urnes", l'ex-socialiste a souhaité faire des Européennes un "double référendum", contre l'Europe du Traité de Lisbonne et la politique de Nicolas Sarkozy, et appelé à une "insurrection civique" comme lors du "non de gauche" au Traité constitutionnel européen en 2005.

Ironisant sur l'UMP, "Union pour Maintenir la Profitation", il a estimé que le moment était "venu de faire dans les urnes ce que nos compatriotes des Antilles et de la Réunion ont fait dans la grève".

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/08/01002-20090308ARTFIG00182-europeennes-le-front-de-gauche-est-lance-.php

Besancenot a été clair ce martin sur France2, les raisons pour lesquelles le NPA n'a pas voulu faire parti de ce front e gauche, c'est parce qu'ils sont certains que le PG et le PCF, une fois ces élections la passées, retourneront dans le giron du PS.
Hors Besancenot l'a dis, tous ceux qui veulent travailler et s'allier avec le NPA, doivent couper tout lien avec le PS, et ne veut pas d'un PCF et PG qui un coup s'allie au NPA un coup s'allie et magouille avec le PS a d'autres élection.

cela se comprend. Bayrou a fait la même chose avec le PRG en refusant cette alliance, car dès 2010, ils retourneront bouffer dans la gamelle du PS.

Ce que je regrette toujours.

A ne pas oublier également un point essentiel pour le NPA comme le Modem, ce sont des élections qui permettront de mesurer la force de ces 2 nouveaux partis. Donc pour que ce soit clair pour tous, il ne faut pas l'excuse d'une alliance pour de beaux scores.

Mélenchon: "Le PS doit changer de ligne"

AFP
12/04/2009 |
Le leader du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon a estimé aujourd'hui que les socialistes allaient devoir "changer de ligne" et cesser de tenir "un double discours", après les élections européennes du 7 juin, qui vont apporter selon lui de nombreuses voix aux formations situées à la gauche du PS.

"Il va falloir qu'ils changent de ligne, parce que comme les gens vont voter pour les listes du front de gauche, alors les socialistes seront obligés de regarder en face la situation et de se dire: 'les gens de gauche n'en peuvent plus de ces salades, de ce double discours'", a-t-il dit lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

M. Mélenchon a reproché aux gouvernements sociaux-démocrates européens de "gouverner avec la droite" et de présenter par exemple prochainement un rapport pour "démanteler les services publics d'électricité". "Qui le présente ? Un travailliste anglais", a-t-il dit, ajoutant que "les sociaux-démocrates allemands gouvernent avec la droite, les sociaux-démocrates hollandais gouvernent avec la droite, tous ces gens vont chanter le 21 avril en choeur les louanges de l'Europe (...) ça n'a rien à voir avec la gauche", a déclaré le sénateur de l'Essonne.

Soulignant que "le parti de gauche est un parti de gouvernement mais d'abord un parti de gauche", il a "plaidé pour un droit de veto dans les comités d'entreprise européens" pour s'opposer au dumping social

Mélenchon défend le vote «sanction» aux européennes



Le sénateur (ex-PS) de l'Essonne, qui était dimanche l'invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», a appelé à la «désobéissance civique» dans les entreprises.


Jean-Luc Mélenchon, qui a claqué la porte du PS en novembre dernier, pour fonder le Parti de gauche (PG), a lancé dimanche un appel au vote «sanction» aux élections européennes du 7 juin. «Avec un bulletin de vote, on peut donner deux opinions : on dit non au traité de Lisbonne et non à son auteur, Nicolas Sarkozy.» Invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», le tête de liste du Front de gauche dans la région Sud-Ouest, qui avait milité en faveur du traité de Maastricht, a reconnu qu'il s'était trompé sur l'Europe. «Le traité de Lisbonne est d'un archaïsme absolu (…) il a été conçu pour la politique des puissants (…) et s'applique aux pauvres diables.»
«Supposons qu'aux européennes, il y ait un raz-de-marée contre Nicolas Sarkozy et que le Front de gauche fasse un triomphe, c'est une indication. Nicolas Sarkozy ne pourrait plus mener la même politique», a expliqué Mélenchon.
Le fondateur du Parti de gauche, qui, selon lui, a «une vocation unitaire», a déploré que tous les partis d'extrême gauche ne soient pas parvenus à s'unir pour ces élections. «On passait devant le PS, qui aurait été obligé de transiger. C'est vrai que c'est beaucoup plus difficile aujourd'hui», a reconnu l'allié de Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, pour les européennes, qui espère néanmoins que le Front de gauche «dépassera les 5 à 7 %» des voix le 7 juin. S'il est élu à Strasbourg, Mélenchon a indiqué qu'il quitterait le Sénat pour devenir député européen. Il a aussi affirmé son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne : «Les Turcs rentreront quand l'Europe sera démocratique», a-t-il estimé.
Interrogé sur l'existence d'une crise politique en France, le sénateur de l'Essonne, qui se veut «républicain», a répondu : «Il n'y a aucune espèce de doute (…) Quand on a un président de la République qui est dans une logique d'affrontement, le peuple va bouger, s'en mêler.» «Nous devons lutter jusqu'au bout sans concession», a-t-il affirmé.
Sans appeler directement à la violence, Mélenchon a défendu la séquestration (un mot qu'il «n'aime pas») des patrons dans les entreprises en cas de faillite. «La propriété privée des outils de production doit avoir une limite», a lancé l'intéressé, qui a appelé à «la désobéissance civique» contre «la loi injuste» qui autorise «les patrons voyous» à fermer leurs entreprises même lorsqu'elles font des bénéfices. «Je plaide pour un droit de veto syndical au niveau européen. Quand on a affaire à une entreprise qui délocalise au niveau européen, je dis non», a martelé le fondateur du Parti de gauche. Lequel a à nouveau plaidé pour une augmentation du smic et des minima sociaux pour «relancer la demande».

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/07/11/01002-20090711ARTFIG00539-melenchon-refuse-le-projet-commun-propose-par-aubry-.php

« décallage » avec deux "L" (faute commise par Mélenchon, pas par Juju), c'est à cause de l'avion ?

Son analyse de la vision des socialistes d'une alliance PS-MoDem est excellente. Rien à enlever.

Et il a raison aussi sur le fait qu'au bout du compte c'est Bayrou qui pourrait rafler la mise.

Barroso réélu: Mélenchon accuse le PSE

AFP
16/09/2009 | Mise à jour : 17:43
L'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) a estimé mercredi que le président sortant de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait été réélu "avec l'aide" du Parti socialiste européen.

"L'attitude du PSE, premier parti de gauche en Europe, est particulièrement odieuse", affirme M. Mélenchon dans un communiqué.
Selon lui, "les eurodéputés du PSE viennent, par leur abstention et le vote favorable d'un bon nombre d'entre eux, de rendre possible la réélection de José Manuel Barroso".
Le président de la Commission a été réélu mercredi par le Parlement européen avec 382 voix pour, 219 contre et 117 abstentions. Le groupe socialiste et démocrate avaient approuvé mardi soir une consigne d'abstention, mais les eurodéputés socialistes français ont voté contre sa reconduction.

"Les socialistes ont menti aux électeurs en les appelant à voter pour le PSE pour s'opposer à Barroso. La politique libérale de Barroso va continuer en Europe grâce aux sociaux-démocrates", accuse-t-il.

"Ce vote, après le soutien de 7 gouvernements sociaux-démocrates européens à Barroso, confirme la dissolution de la social-démocratie dans le social-libéralisme et son incapacité à devenir une alternative à la droite", ajoute le fondateur du Parti de Gauche.

Pour cet ex-socialiste, "rien dans les orientations présentées par Barroso aux eurodéputés ne montre le moindre changement dans la politique de la future commission européenne".

Les socialistes ont menti aux électeurs en les appelant à voter pour le PSE pour s'opposer à Barroso. La politique libérale de Barroso va continuer en Europe grâce aux sociaux-démocrates", accuse-t-il.


c'est pas faute de l'avoir répété ici, et en campagne, sur le terrain et sur le net...

C'est sûr.

Méditer les résultats du SPD"(Mélenchon) AFP
27/09/2009 | Mise à jour : 19:49

Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche, a invité dimanche la gauche française à méditer les résultats des élections allemandes, avec l'"échec misérable" du SPD et le "score remarquable" de Die Linke.

"L'échec misérable du SPD et la victoire de la droite de Mme Merkel condamnent la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens", écrit l'eurodéputé dans un communiqué.

Il souligne "le score remarquable de Die Linke, modèle sur lequel s'est lancé le Parti de Gauche en France". "Je forme le voeu que toute la gauche française médite cet enseignement, en particulier le Parti socialiste qui doit renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d'alliance à droite".

Dans un communiqué séparé, le Parti de Gauche salue une progression magnifique" de "l'autre gauche allemande". "Face à la faillite politique de la sociale-démocratie, les salariés allemands sont en train d'ouvrir une autre voie". Le PG y voit "un immense encouragement et une force nouvelle".

Lors des législatives allemandes de dimanche, Die Linke, qui déborde le SPD sur sa gauche, a fait un bond de 8,7% en 2005 à entre 12,5 et 12,9%, selon les premières projections.

Mr. J.L. Mélenchon, n'est sûrement pas dans une dynamique d'offre publique de dialogue...
Ce matin, sur F. Inter il a carrément monopolisé le temps d'antenne au détriment de M. de Sarnez, braillant dans mon récepteur. Il aurait été opportun de lui signifier que lorsqu'on veut donner des leçons on commence déjà par respecter son interlocuteur!
Bien dommage, car il ne dit pas que des sottises mais son attitude était fort inappropriée.

le pb c'est que Marielle ne sait pas prendre la main, elle se laisse écraser à chaque fois qu'elle a un interlocuteur un peu fort en gueule...je peux te dire que Mélenchon a eu beaucoup plus de mal à s'imposer avec JFK lors d'une émission récente à la télé...

Ce sont aux journalistes de recadrer.. tout le monde ne s'exprime pas en vociférant, une femme encore moins [sauf Morano!]