PS : Parti Socialiste

on ne saura jamais comment le "phénomène delanoë" a débuté mais il me semble quand même probable que cela vienne au départ des médias, n'est ce pas eux en 1er qui se demandent qui sont "présidentiables? ou plutôt par d'habiles sondages qui en fait le suggèrent ?"

Attention !
Si je suis B. Delanoë et que j'ai un minimum d'ambition et que je reçois des sondages favorables, je vais être tenté de tenter ma chance justement...
Si en plus ma motion reçoit un accueil assez favorable...
... qu'est-ce qui peut me faire hésiter ?

Ou alors tu sous-entend que les sondages sont "truqués" ...
Et le vote des motions aussi ?
Et l'élection du premier secrétaire ?
Pardon pour le dernier point j'ai bien peur...

tout dépend des médias comme j'ai dit, s'ils misent sur royal et qu'ils sortent des sondages avec royal en tête pour la présidence, delanoë qui est intelligent ne se portera pas candidat même s'il en a l'ambition

L'émergence de Delanoë tient d'abord à ses 2 victoires aux municipales de Paris qui l'ont fait entrer dans la cour des grands. A partir de ce moment là et Delanoë affichant des ambitions plus élevées que maire de Paris, il y a eu un attrait médiatique et sondagier pour lui, qui aujourd'hui s'est reporté sur Martine Aubry. Mais on ne peut pas dire que les médias ont fait Delanoë.

Quant à 2012, il va y avoir la guerre entre tous les prétendants au titre de candidat du PS et aucun ne voudra s'effacer devant Ségolène Royal.

Je crois que Delanoë pensait réellement réunir une majorité de militants autour de sa motion. Ayant vu le score, Royal en tête, il a opté pour le TSS. Par contre, je ne saurais expliquer le choix entre Delanoë et Aubry pour le TSS, mais il est clair que tous les 2, ayant une motion quasi identique, on décidé de s'allier pour faire sauter Royal.

Marie-George Buffet tend la main aux électeurs socialistes

Elle aussi, elle veut une part du gâteau.

Alors, c'est son assiette qu'elle devrait tendre.

juju41 a écrit:

Le Parti de gauche recrute deux parlementaires, Dray s'inquiète

Par Christiane Chombeau | Journaliste | 28/11/2008 | 10H57




Attention, danger ! Il y a au moins un socialiste pour s’inquiéter du départ de Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez et de milliers d’autres élus et militants du PS (2 000? 3 000? Parmi les 5 000 signataires revendiqués). Dans sa lettre d’information La tête à gauche, Julien Dray n’hésite pas à parler de « scission » et tire la sonnette d’alarme.

Dray connaît son Mélenchon depuis SOS RACISME et il a sûrement raison de se méfier

Prouesse, il faut lire ce qui a pu se passer dans la nuit du congrés de Reims. Aubry a fait croire jusqu'au bout qu'elle se désisterait pour Hamon, et Delanoe l'a cru. Hamon devait donc être le seul candidat. Martine a attendu 9h28 pour déposer sa candidature. Il était 9h35 le dimanche matin (soit 5 minute aprés le dépot des candidatures) quand il s'est rendu compte qu'il s'était fait avoir par Martine, et c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas appellé à voter pour elle dés le jour même,et qu'il a fallu l'intervention de Jospin et Hollande pour qu'il change d'avis.

quelles sont tes sources d'avalie noire ? je n'ai jamais entendu parlé de ça

au contraire j'ai entendu que delanoë n'était pas d'accord pour se désister pour benoït hamon, qu'aubry non plus et qu'aubry représentait donc le centre de gravité entre les deux motions opposées, de toute façon sa motion était déjà l'objet d'un adage plutôt étrange entre d'un côté les soutiens de fabius et fabius lui même ( aile gauche ) et de l'autre les soutiens de DSK ( aile droite )

Il faudrait que je me replonge dans les articles de 20minutes.fr, qui avait fait un trés bon suivi de ces tractations.

capitole a écrit:

juju41 a écrit:

Le Parti de gauche recrute deux parlementaires, Dray s'inquiète

Par Christiane Chombeau | Journaliste | 28/11/2008 | 10H57




Attention, danger ! Il y a au moins un socialiste pour s’inquiéter du départ de Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez et de milliers d’autres élus et militants du PS (2 000? 3 000? Parmi les 5 000 signataires revendiqués). Dans sa lettre d’information La tête à gauche, Julien Dray n’hésite pas à parler de « scission » et tire la sonnette d’alarme.

Dray connaît son Mélenchon depuis SOS RACISME et il a sûrement raison de se méfier

allez un petit coup de pub !

ben j'espère que ce nouveau parti va grossir très vite et carburer à fond, en tout cas nous avons l'avantage de savoir ce que nous voulons, d'avoir un projet cohérent, de pouvoir détailler assez précisément nos idées, d'être animés d'une grosse envie d'en découdre avec la droite et de redonner un déboucher politique aux mouvements sociaux, de proposer une union de toute la gauche d'une manière crédible ( sans ambiguité par rapport au centre ) et d'avoir des militants / militantes efficaces comme moi

en tout cas la sympathie des nombreux déçus de la gauche vis à vis de cette initiative de Mélenchon est tout simplement impressionnante, on espérait mais on voulait pas se faire trop d'illusions, mais là c'est bien mieux accueillit que prévu

la difficulté cela va être de convaincre les verts les altermondialistes le PCF et le NPA de se joindre à nous
les dirigeants du PCF sont oki mais il faut que le PCF consulte ses militants
le NPA ils vont peut être refuser à cause de la position vis à vis du PS qui est encore ambigüe du côté du PG
parmi les verts je pense que c'est en bonne voie, du moins j'entends les verts de gauche, pas ceux qui sont tendance cohn bendit évidemment
et les altermondialistes et les différentes associations de gauche comme ATTAC je serais étonnée que cela ne se fasse pas alors qu'on se place exactement sur leur curseur politique

au niveau du PS j'espère qu'au fur et à mesure nos camarades qui composaient l'aile gauche du parti vont finalement nous rejoindre, je ne comprends pas très bien quel avenir ils envisagent encore au PS qui a subit une nième dérive supplémentaire à ce congrès dans le sens contraire du leur

entre autre j'espère que Benoît Hamon va se rendre compte que ce n'est plus au PS mais en dehors du PS qu'il peut être utile pour les gens

je n'y comprends plus rien : tu n'es plus ségoléniste ?

d'avalie noire a écrit:

Il faudrait que je me replonge dans les articles de 20minutes.fr, qui avait fait un trés bon suivi de ces tractations.

c'était aussi dans libé

Jacques Marseille : «Un parti bâti sur le déni du réel»



28/11/2008 | Mise à jour : 16:11



« Le Parti socialiste, en dépit des tentatives de certains de renouveler son discours, est inadapté à la réalité du monde actuel, dans la mesure où il nie la mondialisation et prône une économie surprotégée. Si le PS était isolé dans son analyse, ce ne serait pas grave. Mais il reflète ce qu'est la France. Les socialistes ne font pas exception : le débat qui les traverse est un phénomène général, une partie de notre société ne voulant pas savoir et pas voir que nous avons changé d'époque. Ce qui se passe au PS montre que notre paysage politique renoue avec le logiciel fort de l'histoire de France. Une partie des socialistes peut rejoindre les communistes et l'extrême gauche, soit un bloc de 20 à 25 % de l'opinion qui se retrouve dans une gauche radicale, hostile à l'économie de marché. Un quart de l'électorat, c'était le niveau du Parti communiste il y a 40 ans encore. Une autre moitié du PS pourrait rejoindre, autour du MoDem, un pôle correspondant à la tradition centriste et démocrate-chrétienne, cet ensemble constituant également 20 à 25 % de l'opinion. Il reste une droite de tradition gaulliste, étatiste, pesant de 30 à 35 % de l'électorat ce qui fut le score de Sarkozy au premier tour de la présidentielle. Avec cela, comment trouver une majorité capable de faire passer les vraies réformes ? On en revient à une constante de notre histoire, qui est que la France est un pays ingouvernable... La seule logique de changement serait une alliance entre gaullistes, étatistes modérés et libéraux, soit entre démocrates libéraux et sociaux libéraux. Mais pour cela, il faudrait que le PS s'efface vraiment de la scène. Dans tous les cas, ce qui arrive au Parti socialiste est, d'une certaine manière, rassurant : l'effondrement de la formation lancée à Epinay en 1971 prouve qu'on ne peut pas construire durablement un parti politique sur le mensonge, sur le déni du réel. »
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/11/28/01006-20081128ARTFIG00457-jacques-marseille-un-parti-bati-sur-le-deni-du-reel-.php

J'aime bien son hypothèse du PS partant à moitié au Modem, d'où on peut tirer :
- Gauche : 25%
- Droite : 35%
- Modem : 18+22 = 40%

d'avalie noire a écrit:

Il faudrait que je me replonge dans les articles de 20minutes.fr, qui avait fait un trés bon suivi de ces tractations.

Le Canard enchaîné a relaté aussi ce coup de Trafalgar fait par Aubry à Delanoë.

sandy a écrit:

capitole a écrit:

juju41 a écrit:

Le Parti de gauche recrute deux parlementaires, Dray s'inquiète

Par Christiane Chombeau | Journaliste | 28/11/2008 | 10H57




Attention, danger ! Il y a au moins un socialiste pour s’inquiéter du départ de Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez et de milliers d’autres élus et militants du PS (2 000? 3 000? Parmi les 5 000 signataires revendiqués). Dans sa lettre d’information La tête à gauche, Julien Dray n’hésite pas à parler de « scission » et tire la sonnette d’alarme.

Dray connaît son Mélenchon depuis SOS RACISME et il a sûrement raison de se méfier

allez un petit coup de pub !

ben j'espère que ce nouveau parti va grossir très vite et carburer à fond, en tout cas nous avons l'avantage de savoir ce que nous voulons, d'avoir un projet cohérent, de pouvoir détailler assez précisément nos idées, d'être animés d'une grosse envie d'en découdre avec la droite et de redonner un déboucher politique aux mouvements sociaux, de proposer une union de toute la gauche d'une manière crédible ( sans ambiguité par rapport au centre ) et d'avoir des militants / militantes efficaces comme moi

en tout cas la sympathie des nombreux déçus de la gauche vis à vis de cette initiative de Mélenchon est tout simplement impressionnante, on espérait mais on voulait pas se faire trop d'illusions, mais là c'est bien mieux accueillit que prévu

la difficulté cela va être de convaincre les verts les altermondialistes le PCF et le NPA de se joindre à nous
les dirigeants du PCF sont oki mais il faut que le PCF consulte ses militants
le NPA ils vont peut être refuser à cause de la position vis à vis du PS qui est encore ambigüe du côté du PG
parmi les verts je pense que c'est en bonne voie, du moins j'entends les verts de gauche, pas ceux qui sont tendance cohn bendit évidemment
et les altermondialistes et les différentes associations de gauche comme ATTAC je serais étonnée que cela ne se fasse pas alors qu'on se place exactement sur leur curseur politique

au niveau du PS j'espère qu'au fur et à mesure nos camarades qui composaient l'aile gauche du parti vont finalement nous rejoindre, je ne comprends pas très bien quel avenir ils envisagent encore au PS qui a subit une nième dérive supplémentaire à ce congrès dans le sens contraire du leur

entre autre j'espère que Benoît Hamon va se rendre compte que ce n'est plus au PS mais en dehors du PS qu'il peut être utile pour les gens

Tu vas adhérer au PG ?

En tout cas, bonne chance et "bonne route".

capitole a écrit:

juju41 a écrit:

Le Parti de gauche recrute deux parlementaires, Dray s'inquiète

Par Christiane Chombeau | Journaliste | 28/11/2008 | 10H57




Attention, danger ! Il y a au moins un socialiste pour s’inquiéter du départ de Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez et de milliers d’autres élus et militants du PS (2 000? 3 000? Parmi les 5 000 signataires revendiqués). Dans sa lettre d’information La tête à gauche, Julien Dray n’hésite pas à parler de « scission » et tire la sonnette d’alarme.

Dray connaît son Mélenchon depuis SOS RACISME et il a sûrement raison de se méfier

Si les craintes de J. Dray s'avèrent vraies, c'est la fin du PS. Et Aubry, Delanoë et autres auront l'air malins avec leur positionnement à gauche avec rejet du MoDem.

Jean-Luc a écrit:

Alors, c'est son assiette qu'elle devrait tendre.

Elle va devoir batailler car il y a des gourmands amateurs de gâteaux qui vont essayer de mettre leur assiette au-dessus de la sienne.

Jean-Luc a écrit:

J'aime bien son hypothèse du PS partant à moitié au Modem, d'où on peut tirer :
- Gauche : 25%
- Droite : 35%
- Modem : 18+22 = 40%

depuis le temps que je vous le répète

juju41 a écrit:

Jacques Marseille : «Un parti bâti sur le déni du réel»



28/11/2008 | Mise à jour : 16:11



« Le Parti socialiste, en dépit des tentatives de certains de renouveler son discours, est inadapté à la réalité du monde actuel, dans la mesure où il nie la mondialisation et prône une économie surprotégée. Si le PS était isolé dans son analyse, ce ne serait pas grave. Mais il reflète ce qu'est la France. Les socialistes ne font pas exception : le débat qui les traverse est un phénomène général, une partie de notre société ne voulant pas savoir et pas voir que nous avons changé d'époque. Ce qui se passe au PS montre que notre paysage politique renoue avec le logiciel fort de l'histoire de France. Une partie des socialistes peut rejoindre les communistes et l'extrême gauche, soit un bloc de 20 à 25 % de l'opinion qui se retrouve dans une gauche radicale, hostile à l'économie de marché. Un quart de l'électorat, c'était le niveau du Parti communiste il y a 40 ans encore. Une autre moitié du PS pourrait rejoindre, autour du MoDem, un pôle correspondant à la tradition centriste et démocrate-chrétienne, cet ensemble constituant également 20 à 25 % de l'opinion. Il reste une droite de tradition gaulliste, étatiste, pesant de 30 à 35 % de l'électorat ce qui fut le score de Sarkozy au premier tour de la présidentielle. Avec cela, comment trouver une majorité capable de faire passer les vraies réformes ? On en revient à une constante de notre histoire, qui est que la France est un pays ingouvernable... La seule logique de changement serait une alliance entre gaullistes, étatistes modérés et libéraux, soit entre démocrates libéraux et sociaux libéraux. Mais pour cela, il faudrait que le PS s'efface vraiment de la scène. Dans tous les cas, ce qui arrive au Parti socialiste est, d'une certaine manière, rassurant : l'effondrement de la formation lancée à Epinay en 1971 prouve qu'on ne peut pas construire durablement un parti politique sur le mensonge, sur le déni du réel. »
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/11/28/01006-20081128ARTFIG00457-jacques-marseille-un-parti-bati-sur-le-deni-du-reel-.php

Pour ce que vaut la parole de ce fou furieux néo libéral ...

Le genre de personne dont les idées sont totalement niées par les faits mais qui continue à prêcher la bonne parole

Qu'y a t il comme argument dans ce ramassis de préjugés et d'affirmations gratuites ? Je cherche encore

capitole a écrit:

Jean-Luc a écrit:

J'aime bien son hypothèse du PS partant à moitié au Modem, d'où on peut tirer :
- Gauche : 25%
- Droite : 35%
- Modem : 18+22 = 40%

depuis le temps que je vous le répète

Mais il où Olivier ? Et Jean-Marie ?

d'avalie noire a écrit:

Prouesse, il faut lire ce qui a pu se passer dans la nuit du congrés de Reims. Aubry a fait croire jusqu'au bout qu'elle se désisterait pour Hamon, et Delanoe l'a cru. Hamon devait donc être le seul candidat. Martine a attendu 9h28 pour déposer sa candidature. Il était 9h35 le dimanche matin (soit 5 minute aprés le dépot des candidatures) quand il s'est rendu compte qu'il s'était fait avoir par Martine, et c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas appellé à voter pour elle dés le jour même,et qu'il a fallu l'intervention de Jospin et Hollande pour qu'il change d'avis.

C'est un beau coup politique, mais qui n'inspire pas confiance.

juju41 a écrit:

Le Parti de gauche recrute deux parlementaires, Dray s'inquiète

La scission est en cours.

Si Sandy, tu en fais parti, bonne chance, malgré tout ce qui nous sépare.

libre a écrit:

d'avalie noire a écrit:

Il faudrait que je me replonge dans les articles de 20minutes.fr, qui avait fait un trés bon suivi de ces tractations.

Le Canard enchaîné a relaté aussi ce coup de Trafalgar fait par Aubry à Delanoë.

Et d'après le Canard :
"l ... le maire de Paris a appelé les militants à voter massivement pour Martine Aubry. Mais, face à ses partisans, lundi après-midi, il n'était pas tendre : "Ségolène n'est pas mon parti. Là où elle veut nous mener, ce n'est pas mon parti. Martine, elle, est archaïque, ringarde, c'est une salope. Elle m'a tué, mais c'est mon parti".

ah ouai, il est stylé, classe, poli