[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 5)

J'ai essayé d'écouter. Au bout de 20 minutes j'ai quitté ma chaise pour mon lit et me suis endormi

D'aprés e que j'ai entendu ce matin, il a repris une vieile idée de Delors sur la régle des trois tiers : les bénéfices (aprés impôts) des entreprises doivent être partagés entre un tiers pour l'investissement, un tiers pour les salaires et un tiers pour les actionnaires
C'est trés bien. Juste à voir comment il traduira cela en acte. Loi, décret d'application...
Il a annoncé la suppression de la Taxe Professionnelle. Pourquoi pas, mais comment on trouve les 8 milliards correspondants? Je signale que la TP est la principale source de revenu des EPCI à fiscalité propre, c'est à dire toutes les communautés de communes et communautés d'Agglomération....A l'heure où l'on parle de réforme des collectivités locales, il ne me semblait pas que le projet était vers une suppression des ComCom et des Com Agg. A voir...

A propos de la suppression de la taxe professionnelle.

On pourrait peut etre créer un sujet spécial?

En tout cas, je veux bien qu'on m'explique les "plus" et les "moins", j'avoue ne pas trop savoir quelle idée me faire de ce projet.

Les moins= moins de sousous dans les caisses de l'état. Dans une période ou on ne sait déja pas comment on va regler les dettes que nous avons contracté, c'est vrai que c'est fort à propos.

Les plus= j'avoue que je les cherches encore, penser que ça va réduire les délocalisations est illusoire, peut-être que pour les PME, ce sera une aide.

Langue de bois, démagogie grossière et contradictions, c’était vraiment minable cette émission avec le maire de Neuilly… Quoi ? Le président de la république ? Dites-moi pas que c’est pas vrai !

Bonne chance à tous les français.

Je viens d'écouter Xavier Bertrand sur la taxe professionnelle. Il présente ça comme une mesure pour l'emploi. Dans le style fermez les rangs y a rien à voir.

Au contraire, le Sako social n'est pas né hier soir. Ce cadeau fiscal s'inscrit dans les traditionnelles politiques de l'offre qui visent à restaurer les marges des entreprises. Cette idée part d'une vision assez naïve que plus les entreprises font des bénéfices et, plus elles investissent et plus elles créeront de l'emploi. Ce que les faits ne corroborent absolument pas.
De plus, j'ai pas l'impression que les entreprises soient aussi lourdement taxées qu'elles le prétendent, ou qu'on souhaite nous faire croire.

Enfin sur la fameuse répartition des 3 tiers. On continue dans l'idée de rendre la rémunération des salariés de plus en plus variable. Ce qui est à mon sens un erreur économique car une rémunération fixe joue le rôle de stabilisateur économique en cas de retournement de conjoncturel. Voir, le rôle des prestations sociales pour le soutien à la consommation depuis quelques mois en France. De plus, un salaire flexible, incite les salariés à épargner pour se prémunir des éventuelles fluctuations de son revenu d'une année à l'autre. Donc le même montant, donné aux salariés n'aura pas le même impact sur la consommation selon que celui-ci vient d'une base fixe ou d'une base variable.

En bref quelques idées à méditer......

Floran a écrit:

A propos de la suppression de la taxe professionnelle.

On pourrait peut etre créer un sujet spécial?

En tout cas, je veux bien qu'on m'explique les "plus" et les "moins", j'avoue ne pas trop savoir quelle idée me faire de ce projet.

idem

En remettant les insignes de commandeur de la Légion d'honneur au Premier ministre du Québec, Jean Charest, le lundi 2 février, Nicolas Sarkozy a affirmé son soutien à l'unité du Canada, rompant avec la traditionnelle politique de "non-ingérence, non-indifférence" inaugurée par la France en 1967 après le célèbre "Vive le Québec libre !" du général de Gaulle.
Les propos du président français ont été très mal reçus par les indépendantistes québécois, qui ont ressenti ces paroles comme une "gifle" et estiment que Sarkozy fait à la fois preuve d'"ingérence" et d'"une ignorance crasse" du Québe


Dessin de Côté
paru dans Le Soleil (Québec)

pas vu ni entendu cette info sur les médias français.... décidément, il est doué en diplomatie notre président

bétisier présidentiel
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/02/07/betisier-presidentiel/

On pourrait en rire si cette ignorance doublé d'une incompétence abyssale n'était pas à pleurer, vu que c'est tout un pays qui en subit les conséquences.
Cela relève de la faute professionnelle lourde.
Qu'on le vire, et vite !

On sait que Nicolas Sarkozy fonctionne avec des clichés, notamment la désindustrialisation de la France. Je pense quand même que l'article présente quelques erreurs.
L'économie Britannique à une spécialisation plus marquée vers les services financiers. C'e'st probablement la plus grosse erreur de l'article cité puisque Nicolas Sarkozy parle probablement des services financiers qui représentent 3% du PIB en France mais 15% en Angleterre. Ne pas confondre avec le secteur des services dans son ensemble.
Il y a peut être aussi une confusion entre l'industrie manufacturière et l'industrie au sens large. Par exemple le poids de l'industrie en France est de 17,2% en 2007 mais de 13,2% pour l'industrie manufacturière. Cependant même avec 13% du PIB, l'industrie Britannique n'a pas disparu.
De même que le cliché souvent entendu que l'industrie française serait en déclin. L'industrie française repésentait 20% du PIB en 1974. Avec la montée de nouvelles activités dans les services, internet, le téléphone portable, services informatiques, logistique etc....une diminution relative de 3%, témoigne au contraire d'une belle résistance. La France possède encore une industrie et surtout, elle est loin d'être en déclin comme le croit souvent notre leader maximo.

Gribouille a écrit:

On sait que Nicolas Sarkozy fonctionne avec des clichés, notamment la désindustrialisation de la France. Je pense quand même que l'article présente quelques erreurs.
L'économie Britannique à une spécialisation plus marquée vers les services financiers. C'e'st probablement la plus grosse erreur de l'article cité puisque Nicolas Sarkozy parle probablement des services financiers qui représentent 3% du PIB en France mais 15% en Angleterre. Ne pas confondre avec le secteur des services dans son ensemble.
Il y a peut être aussi une confusion entre l'industrie manufacturière et l'industrie au sens large. Par exemple le poids de l'industrie en France est de 17,2% en 2007 mais de 13,2% pour l'industrie manufacturière. Cependant même avec 13% du PIB, l'industrie Britannique n'a pas disparu.
De même que le cliché souvent entendu que l'industrie française serait en déclin. L'industrie française repésentait 20% du PIB en 1974. Avec la montée de nouvelles activités dans les services, internet, le téléphone portable, services informatiques, logistique etc....une diminution relative de 3%, témoigne au contraire d'une belle résistance. La France possède encore une industrie et surtout, elle est loin d'être en déclin comme le croit souvent notre leader maximo.

Sauf que les services, internet, la téléphonie, les services informatiques, la logistique, etc., ce sont... des services, et non pas de l'industrie ! La désindustrialisation de la France est malheureusement une réalité. Et les pourcentages du PIB ne sont pas le meilleur outil pour s'en convaincre. Ce qui compte, c'est le nombre d'emplois. Car les activités qui ont délocalisé ou sont en train de le faire sont des activités riches en main d'oeuvre mais à faible valeur ajoutée (le textile, la métallurgie, l'automobile, etc.), et elles sont remplacées par des activités à forte valeur ajoutée, mais à plus faible main d'oeuvre (nouvelles technologies, recherche, etc.).

juju41 a écrit:

Les mauvais comptes font les bons amis à l'Elysée

Pour ce qui est de Renault, rappelons que l'Etat en est actionnaire et que ce serait bien qu'il joue son rôle d'actionnaire dans le cadre de ce prêt.

juju41 a écrit:

bétisier présidentiel
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/02/07/betisier-presidentiel/

Il a aussi menti sur les 1,4 milliards que rapporteraient à la fin de l'année l'argent prêté aux banques. Car cet argent ne sort pas des caisses de l'Etat mais d'un emprunt fait par l'Etat à un taux moins élevé que celui auquel il prête aux banques.
Donc c'est la différence entre les 2 qu'il va rester et dont il pourra disposer, soit au mieux 700 millions.

Quelques digresions par rapport au thème du fil:

Citation :

Sauf que les services, internet, la téléphonie, les services informatiques, la logistique, etc., ce sont... des services, et non pas de l'industrie !

Il y a une industrie qui conçoit des réseaux de télécommunications, une industrie d'édition de logiciel, une industrie qui conçoit et développe les outils de logistique...Mais elle est de moins en moins présente en France, où les entreprises ne sont plus que des intégratrices de solution pour fournir un marché captif (eau, gaz, téléphone, internet, transports,...).
J'ai même entendu un "conseiller" de haut niveau me dire que le métier de PSA n'était pas de construire des voitures, ni même de les concevoir, mais de connaître et d'anticiper le marché automobile. Il y a eu le cas "Tchuruck", chez Alcatel, avec son entreprise "fabless", le "fab" incluant de fait les activités de Recherche-Développement.
J'ai aussi entendu un patron d'une filiale française d'un grand groupe industriel européen expliquer à de jeunes ingénieurs qu'ils ne pourront plus espérer faire de la R&D en France, mais qu'ils allaient devoir s'expatrier dans des pays émergents, comme l'Inde, pour en faire.

Alors

Citation :

et elles sont remplacées par des activités à forte valeur ajoutée, mais à plus faible main d'oeuvre (nouvelles technologies, recherche, etc.).

Ce n'est même plus vrai. On a essayé de nous faire passer la pilule, on y a cru. Pour s'en faire une idée, il suffit de voir les cortèges rejoints par les ingénieurs de Texas Instruments, Motorola, Alcatel-Lucent, Renault, avec leurs prestataires.

Les gains de productivité, l'automatisation, étaient censés nous permettre de nous concentrer à des activités intellectuellement plus riches, et d'améliorer notre qualité de vie. En fait, d'autres en ont profité.

Et j'ai du mal à voir les retombées économiques, surtout en terme d'emplois de l'"économie quaternaire". Tout cela me semble une "économie virtuelle", comme la finance qui l'a accompagnée.

Alors, je pense qu'il faut maintenir et développer une activité de type "industriel" en Europe. Et arrêter de "tayloriser", segmenter les activités. Tout se reboucle, la séparation des processus industriels en phases séparées et indépendantes, sans interactions entre elles, me semble une utopie.

juju41 a écrit:

Sarkozy VEUT des sondages favorables sinon gare !

C'est vraiment un gros con (et je modère mes paroles).

Parce qu'on pourrait dire que s'il n'a convaincu que 55% des 15 millions de Français l'ayant "officiellement" écouté (et qui étaient donc tout disposés à se laisser convaincre - en outre, ce chiffre est probablement tous âges confondus), et 16% de ceux qui ne l'ont pas écouté (soit 49 millions de personnes, puisqu'il faut compter tout le monde), on obtient 15×0,55 + 49×0,16 = 16,09 millions de Français convaincus, soit 25% de la population.

Johanono a écrit:

Sauf que les services, internet, la téléphonie, les services informatiques, la logistique, etc., ce sont... des services, et non pas de l'industrie !

1) J'ai jamais dit que ces activités étaient des activités industrielles, d'où ma surprise
2) J'ai simplement souligné qu'avec la montée en puissance de toutes ces activités nouvelles qui viennent gonfler le PIB. Il est normal que la part de l'industrie dans le PIB régresse, toutes choses égales par ailleurs. Cela explique à mon avis une bonne part de la baisse du poids de l'industrie en 30 ans passant de 20% du PIB à 17%.....

Johanono a écrit:

La désindustrialisation de la France est malheureusement une réalité. Et les pourcentages du PIB ne sont pas le meilleur outil pour s'en convaincre. Ce qui compte, c'est le nombre d'emplois.

Il est plus que bizarre de calculer le poids d'un secteur économique en emplois.

Johanono a écrit:

Car les activités qui ont délocalisé ou sont en train de le faire sont des activités riches en main d'oeuvre mais à faible valeur ajoutée (le textile, la métallurgie, l'automobile, etc.), et elles sont remplacées par des activités à forte valeur ajoutée, mais à plus faible main d'oeuvre (nouvelles technologies, recherche, etc.).

C'est ignorer trois choses.
1) l'impact des délocalisations sur l'emploi. Aujourd'hui en Europe, sur 100 emplois détruits, seuls 5 sont liés aux délocalisations. L'une des branches industrielles en france les plus dynamiques s'appelle d'ailleurs le textile.
2) en 30 ans la perte des emplois dans l'industrie a été absorbée par la montée en puissance des services. les activités à forte intensité en MO pour lesquelles vous gémissez existent dans le secteur des services.
3) La part des salaires dans les activités industrielles (que vous qualifiez intensives en MO) ne représente que 10% des coûts production en France. Vous croyez qu'avec un tel chiffre, l'industrie Européenne est une industrie intensive en MO et qu'elle souffre de la concurrence des pays à bas salaires ?
Vous raisonnez avec des chiffres d'il y a 30 ans.

Faudrait arrêter la désinformation.

Popularité en chute de 9 points pour Sarkozy, Fillon perd 4 points

commentaire: il va en avoir du boulot,Lefèvre à demander des comptes aux sondeurs malpolis qui donnent des chiffres trop moches!

juju41 a écrit:

Popularité en chute de 9 points pour Sarkozy, Fillon perd 4 points

commentaire: il va en avoir du boulot,Lefèvre à demander des comptes aux sondeurs malpolis qui donnent des chiffres trop moches!

C'est pourtant simple : il suffit de tourner le graphique dans l'autre sens et la courbe descendante devient une courbe ascendante.