crise financière et économique (mise à jour permanente)

D'accord, les banques touchent avec le plan de sauvetage + ici car les entreprises vont réemprunter mais... en quoi est-ce si horrible que l'état donne de sous aux PME-PMI-TPE ? Il y a quelque chose qui me dérange dans l'idée et dans la façon dont elle est présentée mais je ne vois pas quoi. Et l'article de Christophe Ginsty n'explique rien.

Hier, j'ai écouté LFabius, selon lui si l'état au lieu de prêter avait pris des parts dans le capital nous aurions actuellement "gagné" 20 milliards en nous retirant ...
Elle est généreuse madame Lagarde, de ne point vouloir "spéculer" sur les banques françaises ...
Mais la dette c'est pas la générosité qui va la combler !
Et si j'ai bonne mémoire au moment où nous prêtions aux banques elle nous expliquait à quel point nous allions faire une bonne affaire dès lors que les banques rembourseraient AVEC INTERETS ... Alors ?

Après BNPP, la SG !!!!
Elles remboursent après avoir lancé une augmentation de capital (ce qui, en termes boursiers est une mauvaise opération... les appels à augmentations de capital prouvent des pertes et une mauvaise gestion) pourquoi n'avoir pas commencé par ça avant de puiser dans les caisses - vides - de l'Etat ????????? : parce que personne ne leur aurait fait confiance. Personne n'aurait mis un kopek dans ces banques !

L'Etat est venu "voler" dans nos poches de contribuables l'argent pour éponger les dettes des banques !!!

Ta colère fiche en l'air ton clavier ????

Texte en Unicode mal converti. J'ai corrigé.

Je vais passer pour une dinde maintenant que tu as corrigé !!!

Pour Devedjian, le plan de relance a sauvé 250 000 emplois

J'ai laissé le commentaire suivant :

Citation :

Il n'y a pas très longtemps il y avait un reportage dans Capital sur M6 au sujet de la mise en pratique du plan de relance. Ils avaient pris pour exemple le chantier de restauration d'une cathédrale à Lyon, chantier qui soit-dit en passant était déjà totalement financé avant la mise en place du financement dans le cadre du plan de relance (le dit financement n'a servi qu'à faire faire des économies de financement autre).

Selon les documents du ministère de Devedjian, ce chantier devait faire travailler 50 personnes. En réalité ça tournait autour de 5. 10 fois moins !

Si c'est comme ça pour tout, je crains que les 250 000 emplois ne soient que virtuels.

pourleboss a écrit:

Après BNPP, la SG !!!!
Elles remboursent après avoir lancé une augmentation de capital (ce qui, en termes boursiers est une mauvaise opération... les appels à augmentations de capital prouvent des pertes et une mauvaise gestion) pourquoi n'avoir pas commencé par ça avant de puiser dans les caisses - vides - de l'Etat ????????? : parce que personne ne leur aurait fait confiance. Personne n'aurait mis un kopek dans ces banques !

L'Etat est venu "voler" dans nos poches de contribuables l'argent pour éponger les dettes des banques !!!

L'année dernière, la défiance envers les banques était telle que personne n'était prêt à souscrire à une augmentation de capital.
Cependant, seuls les Etats, avec leur capacité presque infinie à pouvoir se financer auprès des marchés dans de bonnes conditions avaient la capacité financière de monter au capital des banques. On était dans un pari qui était gagnant à tous les coups puisque l'Etat en apportant sa garantie aux banques les sauvait de facto de la faillite.

Ce qui est surprenant dans cette histoire est que la France a privilégié de prêter aux banques plutôt que d'entrer massivement au capital des banques et d'en prendre le contrôle. A l'opposé l'Angleterre a directement nationalisé les banques, et déjà, les observateurs étaient unanimes sur le fait que le gvt anglais ferait une bonne affaire (puisque que c'était un pari gagné d'avance).

Ce n'est que récemment que le citoyen a appris que l'Etat français avait également souscrit une part du capital des banques alors que Lagarde ne communiquait que sur les crédits accordés aux établissements financiers (je crois que c'est la cour des comptes qui a levé le voile).
En regardant de près, les accords conclus avec les banques, l'Etat a obtenu des actions sans droit de vote, aucun siège au conseil d'administration (qui aurait donné un droit de regard sur leur gestion) et pire, l'Etat a limité la plus value qu'il ferait sur la vente des actions.

Ce qui est particulièrement étrange quand vous avez des banques qui n'étaient pas en position de force pour négocier (car au bord de la faillite), et que Christine Lagarde est quand même une avocate d'affaires, a priori, experte en la matière, donc d'autant mieux placée pour défendre les intérêts du pays.

Imaginez un actionnaire qui prendrait 100% des risques tout en limitant ses gains.... C'est a mon avis à ce niveau que se situe le scandale. Et on ne peut rejeter l'hypothèse d'une forme de collusion des banques avec les politiques. Collusion dont les motifs sont cachés à l'opinion publique.

@ signora... il n'est pas question de te prendre pour une dinde ! Bel oiseau des iles ... et je savais le problème car j'ai posté en même temps qu'une maintenance du site (! ponk)

@gribouille... bin ouais ! Pleurons en coeur !

Les PME plus nombreuses à ressentir une restriction de l'accès au crédit

Les spéculations financières des collectivités locales


Pendant des années, les banques leur ont vendu des emprunts «toxiques» à très haut risque. Aujourd'hui, le piège pourrait se refermer sur elles

Politique économique : le sondage BVA pour "Les Echos", France-Info et Absoluce



[ 13/10/09 - 06H00 - actualisé à 17:33:00 ]


Pour 60% des personnes interrogées "le plus dur est à venir". Une majorité de salariés du privé dit avoir durement ressenti les effets de la crise. Et peu de Français ne perçoivent pour le moment pas d'amélioration dans leur vie de tous les jours.

Politique économique : le sondage BVA d'octobre 2009

Erratum :

page 13, c'est bien 63% (et non pas 33%) le sous-total de Français déclarant que les mesures incitant les banques à prêter ont été inefficaces.

page 27, l'ordre des items n'est pas le même que pour les pages précédentes (sur les qualificatifs à propos de Nicolas Sarkozy face à la crise)

Cinquième mois d'inflation négative en septembre


Ah! AH! AH! Inflation négative, après Croissance négative! en 2012, on aura la Victoire négative, alors!

Victoire négative = coup d'état

Tiens je croyais que notre voyante extra-lucide Lagourdasse avait dit que nos banques allaient super bien!...encore un mirage certainement!

Fin d'année difficile pour les banques françaises

La crise fait chuter les dividendes de l'Etat actionnaire

L'Expansion.com - 19/10/2009 18:20:00


La valeur des participations de l'Etat dans les entreprises cotées en Bourse a chuté de près de 24 milliards d'euros, principalement en raison de la crise financière

Création d'entreprise: une hausse en trompe l'œil

Plus de 65.000 faillites en France sur les 12 derniers mois



[ 20/10/09 - 17H33 - Reuters ]


PARIS (Reuters) - Septembre a été le deuxième mois le plus noir pour les faillites en France avec 6.598 défaillances d'entreprises, un chiffre en hausse de 12% par rapport au même mois de 2008, annonce l'assureur-crédit Coface.
Le record historique avait été atteint en mars 2009 avec 6.773 faillites.
Sur les 12 derniers mois, ce sont 65.833 défaillances qui ont été recensées contre 53.197 à fin septembre 2008, soit une augmentation de 24%, précise la Coface dans un communiqué.
L'assureur-crédit fait état toutefois de quelques "fragiles signes de stabilisation", puisque tous les autres mois de 2009 affichaient une croissance annuelle supérieure à 20%.
De plus, si les faillites ont été plus nombreuses, elles ont touché des entreprises moins importantes comme l'atteste l'encours fournisseur cumulé sur un an qui baisse de 10% à 361 millions d'euros, son premier recul depuis le début de la crise.
Sur 12 mois, cette mesure du coût des défaillances d'entreprises augmente cependant de 71% à 5,6 milliards d'euros.
"La situation continue à se dégrader pour les petites entreprises mais elle semble s'être stabilisée pour les plus importantes", explique Jérôme Cazes, directeur général de la Coface. "La fréquence des faillites continue d'augmenter, même si c'est à un rythme ralenti, alors que la sévérité semble marquer le pas".
Mais cette évolution sur un mois demandera à être confirmée sur les mois suivants, ajoute-t-il.
Les près de 6.600 faillites recensées le mois dernier contrastent avec le nouveau record de créations d'entreprises (56.548) annoncé par l'Insee.

65833 défaillances de vraies entreprises pour la plupart et 56548 créations d'essais d'entreprises individuelles pour la plupart. Dans tous les cas ça fait un solde négatif et surtout ça ne compense pas tous les salariés au chômage des vraies entreprises...

et surtout apparament ce sont maintenant les TPE qui vont à la faillite.. beaucoup plus nombreuses, mais tellement moins médiatiques.. 1,2, 3,10 salariés, qu'est ce que ça peut bien faire.. mais multiplié par des milliers, c'est une catastrophe... sans copter le tissu économique et social qu'elles représentent.. mais bon, en Sarkozie, ce qui est petit ne compte pas, sauf le "petit" de l'Elysée...

Les violences éparses vont aller crescendo en l'absence d'une politique de transition responsable.

Les seuls examens dont soient capables les "précieux ridicules" du parlement sont les examens d'urines !