crise financière et économique (mise à jour permanente)

Crise : les impayés de cotisations des entreprises bondissent



[ 12/11/09 ]




C'est un indice inquiétant de l'ampleur des dégâts provoqués par la crise sur les entreprises. Elle ne se contente pas d'entraîner une baisse du volume des cotisations sociales du fait des suppressions d'emplois. Elle augmente aussi fortement le montant des impayés des régimes sociaux. C'est ce que montre une note de Pôle emploi adressée en début de semaine au patronat et aux syndicats. Dans ce document faisant le point sur la situation à fin septembre du recouvrement des contributions à l'Unedic, dont « Les Echos » se sont procuré une copie, le service public de l'emploi « constate une dégradation parallèle, pour les mêmes raisons de contexte économique », entre les taux de reste à recouvrer de l'Urssaf et de l'Unedic. Ce taux correspond au poids des cotisations dues mais non versées au terme normal par rapport au montant total des cotisations appelées.(suite sur le lien-titre)

Retrouvez la notede Pôle emploi sur www.lesechos.fr/documents

L'accélération de la croissance n'empêche pas un recul des investissements privés



[ 12/11/09 ]


L 'activité manufacturière a bondi de 3,3 % au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Mais les industriels prévoient encore une contraction de leurs investissements en 2010, après une chute cette année.




Une contribution positive du commerce extérieur, une consommation des ménages qui tient le choc et une production industrielle qui redémarre : les ingrédients sont réunis pour que la croissance du PIB se soit franchement accélérée entre juillet et septembre. L'Insee, qui s'attendait début octobre à une croissance de 0,5 % au troisième trimestre, devrait faire état demain d'un score plus élevé. « Cette prévision apparaît aujourd'hui clairement conser-vatrice » , reconnaît Sandrine Duchêne, chef du département de la conjoncture. Elle était notamment fondée sur une hausse de 1,7 % de la production manufacturière. Or l'Insee a annoncé mardi que l'activité manufacturière avait bondi de 3,3 % au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Lors de la sortie de récession au deuxième trimestre (croissance de 0,3 %), la production manufacturière avait progressé de 0,6 %.

« La conjoncture industrielle s'améliore grâce aux effets des mesures du plan de relance, à la fin du déstockage et à l'amélioration du contexte international », explique la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. La prime à la casse a continué de soutenir l'automobile (+ 20,7 % en trois mois) et la métallurgie
(+ 7,8 %).

"France, portrait social" 2009 de l'Insee



[ 13/11/09 - 07H47 - actualisé à 07:47:00 ]


Dans l'édition 2009 de son "France, portrait social", l'Insee retrace les conséquences sociales de la crise : destructions d'emplois en masse, pouvoir d'achat moyen qui stagne, salaires qui ralentissent...


"Portrait social" de l'Insee, édition 2009

on y arrive...

Un quart des sociétés sous LBO en difficulté

Dépendance : le budget de la CNSA pénalisé par la crise



[ 17/11/09 ]


Les ressources de la CNSA pour les personnes âgées et handicapées reculent de près de 4 % cette année. Les départements doivent financer une part croissante des prestations.

Avec la sortie de crise, les Américains retrouventle moral, les Français restent moroses



[ 17/11/09 ]


Selon le baromètre trimestriel BVA-WIN-« Les Echos », l'optimisme des populations mondiales sur la sortie de crise gagne du terrain, en particulier aux Etats-Unis et dans les grands pays émergents. Mais les Français continuent de broyer du noir.

juju41 a écrit:

Mais les Français continuent de broyer du noir.

Eh, et notre café matinal, hein ?

Les défaillances d'entreprise resteront à un niveau record en 2010
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[ 18/11/2009 - Les Echos ]

Euler Hermes estime que 68.600 entreprises pourraient encore être placées en redressement ou liquidation judiciaire l'an prochain, ce qui marquerait une hausse de 2 % par rapport à un niveau déjà record cette année

Le "grand emprunt" se fera exclusivement auprès des marchés

En clair, ce sont les gros, pétés de thunes, qui vont s'en mettre plein les poches. Les petits, qui ont quelques économies et qui voudraient les placer dans ce grand emprunt pourront aller se faire voir chez les grecs.

Exact ! Mais... perso je ne mettrais pas un centime de roupie pour aider ce gouvernement, cette présidence à se gaver sur un emprunt pareil.

Je suis contre cet emprunt d'où qu'il vienne.

Je suis persuadé que l'argent ira partout où il ne devrait pas aller !

Il va s'agir là d'une "dette de voleurs" !

pourleboss a écrit:

Exact ! Mais... perso je ne mettrais pas un centime de roupie

Donc pas une paisâ.

T'as raison, c'est encore moins qu'un kopek !

Je prends comme une excellente nouvelle, le fait que l'Etat ne fasse pas appel aux particuliers pour financer ce grand emprunt. Dans un contexte budgétaire dégradé et un niveau d'endettement qui a probablement dépassé son niveau de soutenabilité, on va pas demander de l'argent à des petits épargnants sachant qu'ils risquent de ne pas être remboursés.

Il faut ajouter que le problème de l'endettement des Etats risque de venir sur le devant de la scène d'ici quelques mois. Déjà, les écarts de taux d'intérêt pour les empunts d'Etat des pays de la zone euro ont atteint des record depuis la crise financière (hier ils ne dépassaient pas 0.5%, aujourd'hui on dépasse parfois 2% voire 3-4%). Les prêteurs commencent à faire une sélection entre les pays qui présentent des risques et les autres. La signature de la Grêce et de l'Irlande n'est pas celle de l'Allemagne !

Chose inquiétante, on apprenait hier que la France finançait son déficit public sur le marché monétaire (avec des emprunt à court terme), ce qui rend notre pays particulièrement vulnérable si la liquidité des marchés venait à être compromise. Mais surtout rien ne nous assure que les taux d'intérêt à moyen et long termes ne vont pas atteindre des sommets si un Etat (on surveille les pays d'Europe de l'Est) venait à ne pas honorer sa signature.

Dès lors, ce qui était une excellente politique à court terme risque se révéler un piège inextricable pour nos finances publiques quand le doute sur la capacité des Etats à faire face à leurs engagements aura contaminé tous les pays. Le tarissement des liquidités sur le marché, et la nécessité de se refinancer à long terme risqueraient alors de se transformer en cauchemar pour nos finances publiques.
Comme si on fonçait dans un mur en accélérant.

Gribouille a écrit:

Je prends comme une excellente nouvelle, le fait que l'Etat ne fasse pas appel aux particuliers pour financer ce grand emprunt. .

Oui Gribouille et merci pour toutes les explications !

sinon, on peut leur faire le coup de l'emprunt russe...
ok... je sors...

hloben a écrit:

sinon, on peut leur faire le coup de l'emprunt russe...
ok... je sors...

Dans ce cas ils auraient bien raison de ne pas vouloir emprunter aux français !
Je sors aussi ...

@jean-luc... je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi !... sur la paisâ j'entends.

Ne te reste plus qu'à me donner la phonétique du mot.

bien à toi et merci d'avance !

hloben a écrit:

sinon, on peut leur faire le coup de l'emprunt russe...
ok... je sors...

Ou bien le coup d'eurotunnel...
Si le gouvernement veut des idées, qu'il s"adresse a nous, on a pleins d'idées!

Grand emprunt : la ventilation des investissements




Voici l'affectation des sommes recommandée par la commission Juppé-Rocard.

16 milliards pour l'enseignement (la moitié des 35 pour dire !)
2 pour les PME !

2 farceurs pour nous sortir ça !

pourleboss a écrit:

16 milliards pour l'enseignement (la moitié des 35 pour dire !)
2 pour les PME !

2 farceurs pour nous sortir ça !

Il faut rappeler que la croissance, c'est à 60-80% du progrès technique et de l'innovation. Les besoins sont donc bien identifiés.
Le problème, c'est qu'un grand emprunt, ne peut financer des dépenses qui doivent être pérennisées sur LT (par exemple la recherche fondamentale). De plus, c'est pas en ouvrant le robinet des financements qu'on peut créer et développer des passerelles entre les universités et les entreprises.
Enfin, on pourrait aussi faire des évaluations du crédit d'impôt recherche, car les premiers chiffres qui circulent montreraient un effet d'aubaine de la part des entreprises qui collectent l'argent de l'Etat sans pour autant faire plus d'incvestissements dans la recherche.
Mais surtout l'innovation ne se décrète pas en claquant des doigts. Les critères de performance d'une recherche s'accommode assez mal avec les normes de rentabilité immédiate des financiers ou avec le mandat d'un élu. Le grand emprunt risque donc d'être détourné de ce qui serait le plus efficace pour faire du clientèliseme. Les poles de compétitivité sont un exemple parfait où les fonds ont été soupoudrés pour des résultats médiocres.

Oui... mais aussi...- et je veux bien prendre des pincettes sur ce qui suit - il me semble que nos universités sont quasiment privatisées maintenant ou : vont l'être... et nos chercheurs pensent plus à chercher pour les grands labos; les brevets à déposer pour se gaver de fric...

Ces 16 Mds c'est plus aux spéculateurs et actionnaires qu'aux bâtisseurs d'avenir qu'on va les filer ... mine de rien.

Tout discours venant de la présidence ns et de ses valets est un mensonge !

Hum, C.Blanc (chargé du "Grand Paris" mégalo, à la mesure de notre Grand Guide Suprême) ne savait pas comment financer son "Cluster du Plateau de Saclay".
(cf http://plateaudesaclay.lesdemocrates.fr/ )

Le grand emprunt vient à point pour l'aider.

Z'ont pas encore l'argent que le bling-bling le dépense déjà !

En France oui, le déclin est déjà amorcé. Pour les BRIC et en particulier la Chine, ce sera dans quelques années (2012 ?).

Finances locales : la note de conjoncture 2009 de Dexia



[ 25/11/09 - 10H57 - actualisé à 10:56:00 ]


Selon la note de conjoncture annuelle sur les finances locales présentée par la banque Dexia, la diminution des marges de manoeuvre financières des collectivités locales observée en 2009 devrait se poursuivre et se traduire par la baisse des investissements au moment "où l'on attend beaucoup des collectivités".

Finances locales : la note de conjoncture 2009 de Dexia