Chiffres du chomage

t'inquiètes pas, on finit tous par être "emploi vert".. un peu de patience..le boulot c'est "bouffer les pissenlits par la racine", ça c'est un boulot reposant( pour l'éternité!)

nordnet info
Le chômage mondial a explosé en 2009 à 6,6% soit 212 millions de sans-emploi
GENÈVE (AFP) - 26/01/2010 11:38


File de chômeurs devant une agence pour l'emploi 23 janvier 2010 à Madrid. (AFP/Archives - Dominique Faget)



Le chômage mondial, mis à mal par la crise, a explosé en 2009 atteignant 6,6% à l'échelle mondiale soit un nombre record de 212 millions de personnes, indique mercredi le Bureau international du travail (BIT) mettant en garde contre "une reprise sans emplois".
"Le nombre de sans-emploi dans le monde a atteint près de 212 millions en 2009, en raison d?une hausse sans précédent de 34 millions par rapport à 2007, à la veille de la crise économique mondiale", prévient le BIT dans son rapport annuel sur les Tendances mondiales de l?emploi.
Entre 2007 et 2009, le taux de chômage a ainsi progressé de 0,9 point de pourcentage, souligne encore le BIT.
Un chômeur au salon de l'emploi le 22 janvier 2010 à New York. (AFP/Archives - Justin Sullivan)



Le rapport de l'organisme onusien met toutefois l'accent sur les grandes disparités régionales. Tandis qu'en Asie de l'Est, le chômage se situait à 4,4% fin 2009, il se montait à "plus de 10% en Europe centrale et du Sud-Est (hors UE)" ainsi que dans la CEI et en Afrique du Nord.
L'Union européenne et les autres économies développées sont également en première ligne. "Bien que représentant moins de 16% de la main-d?oeuvre mondiale", ces pays ont participé "pour plus de 40% à la hausse du chômage mondial depuis 2007" et ont enregistré des taux de 8,4% en 2009 contre 6% en 2008 et 5,7% en 2007.
La crise y a fait "près de 12 millions" de nouveaux chômeurs pour la seule année 2009, ajoute le rapport selon lequel le secteur industriel a été plus particulièrement frappé.
File de chômeurs au salon de l'emploi le 21 janvier 2010 à New York. (AFP/Archives - Mario Tama)



Les jeunes ont également payé un lourd tribut à la crise, avec un taux de chômage de 13,4%. Selon le BIT, quelque 10,2 millions de jeunes sont venus grossir les rangs des chômeurs entre 2007 et 2009, "soit la plus forte hausse enregistrée depuis au moins 1991".
L'organisme prévoit toutefois une amélioration globale pour l'année en cours, basée sur les prévisions de croissance du Fond monétaire international (FMI). Malgré tout, le chômage mondial "devrait rester élevé" en 2010, reflétant toujours de grandes variations selon les régions.
Dans les pays industrialisés et l?Union européenne", le nombre de sans-emploi pourrait ainsi croître de 3 millions de personnes et augmenter à 8,9%. Dans les autres régions du monde, il pourrait décliner légèrement.
Le rapport reconnaît que les plans de sauvetage mis en place par les gouvernements ont permis d'amortir l'impact de la crise sur les emplois.
Reste que la proportion de travailleurs en situation d?emploi vulnérable dans le monde dépasse la moitié de la main d'oeuvre mondiale, soit plus de 1,5 milliard de personnes.
De même, le nombre de travailleurs pauvres ne fait qu'augmenter, selon le BIT, qui estime que 633 millions de travailleurs et leurs familles vivaient avec moins de 1,25 dollar par jour en 2008.
Face à une situation économique toujours fragile, le BIT appelle les pays à prendre d'autres mesures de relance en faveur de l'emploi.
"Alors que le Forum économique mondial (WEF) s?ouvre à Davos (est de la Suisse), il est clair que la priorité politique actuelle est d?éviter une reprise économique sans emplois", prévient le directeur général du BIT, Juan Somavia cité dans le communiqué. "La même volonté politique qui a sauvé les banques doit être appliquée pour sauver et créer les emplois. Nous pouvons y arriver grâce à une forte convergence des politiques publiques et de l?investissement privé", insiste-t-il.

Commentaire perso :
Si quelqu'un peut arriver à me faire comprendre comment face à une telle situation, la solution serait les heures supplémentaires (défiscalisées où pas ...) je suis preneuse.
Car j'en suis toujours au partage du travail.

ça dépend.. quand une entreprise n'a pas assez de commandes pour garder tous ses salariés, ce qui est notre cas, elle ne peut que licencier, et parfois donner quelques heures sup aux salariés restants, c'est une question de survie.; partager le travail, c'est bien, mais encore faut il qu'il y en ait assez! c'est le cas de nombreuses TPE.de plus le cout des licenciements est tel, qu'il met en préril l'entreprise qui n'a plus de trésorerie, et met en péril les autres emplois. on finit par se dire qu'on n'embauchera plus, c'est trop dangereux, quand on n'a pas de visibilité suffisante. c'est ça la réalité..je ne demanderais pas mieux de pouvoir créer de l'emploi, seulement je ne peux pas, j'essaie juste de ne pas en détruire d'autres, et pour le faire, j'ai engagé la plupart de mes économies sur la totalité de notre carrière..ce qui fait qu'au final, on se retrouve sans rien, en fin de parcours..avec juste la perpective d'une petite retraite.; ne pas oublier non plus que le jour où nous prendrons notre retraite, il faudra licencier tous nos salariés avec une ancienneté de dizaines d'année, ce qui sera le coup de barre final, et qui liquidera entièrement nos finances personnelles( je me demande même si on ne sera pas obligés de vendre la maison).. car personne ne veut reprendre la boite, encore moins les salariés.c'est pour ça que je râle contre ceux qui considèrent tous les entrepreneurs comme des nantis, on en est très loin..

Sur des cas extrêmement précis, comme : artisans, commerces, ou petites entreprises, je comprends que cela soit parfois préférable.
Surtout quand, en plus, le travail necessite un savoir faire important.

Je parle à une grande échelle.

le partage du travail, c'est quoi? est ce que c'est travailler moins , pour que quelqu'un puisse aussi travailler? dans ce cas, est ce que c'est travailler moins en étant payé moins, ou travailler moins en étant payé pareil qu'avant..? parce que ça n'est pas pareil au niveau du cout pour l'entreprise! et un salarié qui ferait moins d'heures de travail accepterait il de perdre aussi une part de son salaire? ce serait surtout un partage de la pénurie, et un appauvrissement général..non?
je veux bien qu'on m'explique comment on peut faire, pour que tout le monde y gagne.

Ah mais parce que tu veux que les salariés "gagnent" ???????!!!!!!!!!

Pas dans ces années !

-18 000 chomeurs d'après LCI

mais

La paupérisation explose mais le ridicule ne tue pas !

crise quand en sortirons-nous ?

http://www.actuchomage.org/Resultats-sondage/Crise-quand-en-sortirons-nous.html

les participants sont pessimistes ...

Ce qui n'est jamais redit, c'est que les papyboomer qui arrivent à la retraite sont plus nombreux que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail.
A nombre d'emplois égal, quand il y a plus de départ de la vie active que d'entrée dans la vie active, mathématiquement, le chômage baisse pour devenir nul.
Quand il augmente comme ces derniers mois, c'est que la destruction d'emplois est bien plus forte que le différentiel entre/sortie.
On sait que les entreprises ont beaucoup souffert, mais l'Etat détruit aussi des emplois à tour de bras.

signora a écrit:

crise quand en sortirons-nous ?

http://www.actuchomage.org/Resultats-sondage/Crise-quand-en-sortirons-nous.html

les participants sont pessimistes ...

Un jour.

d'avalie noire a écrit:

Ce qui n'est jamais redit, c'est que les papyboomer qui arrivent à la retraite sont plus nombreux que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail.
A nombre d'emplois égal, quand il y a plus de départ de la vie active que d'entrée dans la vie active, mathématiquement, le chômage baisse pour devenir nul.
Quand il augmente comme ces derniers mois, c'est que la destruction d'emplois est bien plus forte que le différentiel entre/sortie.
On sait que les entreprises ont beaucoup souffert, mais l'Etat détruit aussi des emplois à tour de bras.

Malheureusement, l'idée que la baisse de la population active ferait baisser le chômage, n'est absolument pas évidente. Cahuc et Zylberberg dans "Chômage, fatalité ou nécessité" (2005 ?) se réfèrent aux études sur l'immigration en faisant remarquer que l'arrivée d'immigrés (même des vagues massives) n'a jamais eu d'influence sur le taux de chômage. Dès lors le taux de chômage serait insensible aux variations de la population active. Alors pourquoi le vieillissement de la population, et les départs en retraite que cela engendrerait aurait un impact ?
Certaines statistiques semblent appuyer cette version des choses puisque que pour deux personnes à la retraite, seul un emploi serait maintenu par la suite.
Je sais que les politiques, toujours à l'affût de raisonnements simplistes, voire populistes, ont affirmé le contraire. Mais, il fallait bien donner de l'espoir aux chômeurs, et surtout c'était une belle occasion de vider les caisses des Assedics pour les affecter au paiement des retraites (ce qui fut fait).

Enfin, au niveau de la forme, on rappellera que la question du chômage n'a jamais été au centre des préoccupations de la politique de Nicolas Sarkozy. On a défiscalisé les heures supplémentaires enlevant du même coup nombre d'opportunités d'emplois même à temps partiel bien utiles pour commencer et acquérir de l'expérience. Ensuite, les mesures pour inciter les plus de 60 ans à continuer à travailler n'ont pas arrangé les choses.
Force est de constater que ce gvt n'a rien à dire sur le chômage, et pire, il considère cette question comme un problème secondaire puisqu'il se contente d'annoncer des bonnes nouvelles sur le front de chômage en dépit des mises en garde de tous les spécialistes.
Nous avons une merveilleuse illustration aujourd'hui, puisqu'on répète depuis quelques jours à l'occasion de de fuites savamment dosées que le chômage amorcerait sa décrue en décembre alors que ce n'est qu'une nouvelle en trompe l'oeil qui ne se limite qu'aux chômeurs de la catégorie A. Le mal est déjà fait auprès de l'opinion publique car personne n'ira souligner que le chômage a au contraire augmenté en décembre si on rentre dans le détail des diffrentes catégories de chômeurs.
Donc, pourquoi des mesures spécifiques pour l'emploi ou les chômeurs en fin de droits si le chômage est en baisse ? Voilà le message que le gvt nous envoie aujourd"hui, comme une fin de non recevoir......

Citation :

On a défiscalisé les heures supplémentaires enlevant du même coup nombre d'opportunités d'emplois même à temps partiel bien utiles pour commencer et acquérir de l'expérience. Ensuite, les mesures pour inciter les plus de 60 ans à continuer à travailler n'ont pas arrangé les choses.

Contente que tu soulignes cela !

La vraie fausse baisse du chômage en décembre

Le nombre d’inscrits au chômage, sans aucune activité, a baissé en décembre en France métropolitaine de 18.700 sur un mois, pour s’établir à 2,61 millions fin 2009, mais a augmenté de 8.600 avec ceux en activité réduite, à 3,82 millions, a annoncé mercredi le ministère de l’Emploi.
Le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé dans le mois, à la recherche de tout type de contrat (catégorie A), a baissé de 0,7% sur un mois, à 2.611.700 en métropole. Un repli qu’avait laissé augurer le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez, en parlant mardi d’une «bonne» tendance.
Sur un an, par rapport au mois de décembre 2008, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A a progressé de 407.200 (+18,5%).
Le rythme de baisse mensuel de décembre se rapproche de celui de juin, seul autre mois de 2009 marqué par un repli. Excepté ces deux mois, les inscriptions dans cette catégorie ont crû sans cesse depuis juin 2008.
En incluant les personnes ayant exercé une activité réduite (catégories A, B et C), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi a progressé de 0,2% sur un mois, atteignant 3.823.000 en métropole et 4,06 millions avec les Dom.
En un an, il a augmenté de 587.800 (+18,2%), proche de la prévision faite en mai par l’assurance chômage.
(Source AFP)

Rapport de la DARES sur le chomage au 31 décembre 2009

extrait

En France métropolitaine, les entrées à Pôle emploi en catégories A, B, C baissent en décembre (-3,6 % sur un mois et +6,0 % sur un an). Sur un mois, les entrées pour fin de contrat à durée déterminée (-5,6 %), licenciements économiques (-16,7 %), autres licenciements (-3,9 %), démissions (-1,1 %), premières entrées (-10,7 %), reprises d'activité (-0,5 %) et autres cas (-1,6 %) diminuent. Sur un mois, les entrées pour fin de mission d’intérim (3,1 %) augmentent.
Les sorties de catégories A, B, C augmentent en décembre (+0,2 % sur un mois, +17,4 % sur un an). Sur un mois, les sorties pour reprises d'emploi déclarées (+4,7 %), entrées en stage (+2,7 %), arrêts de recherche (+4,6 %) et radiations administratives (+11,1 %) sont en hausse ; celles pour cessations d'inscription pour défaut d'actualisation (-4,8 %) et autres cas (-1,6 %) baissent.
Au total, au mois de décembre 2009, le nombre des entrées est supérieur à celui des sorties, ce qui explique que le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C augmente en France métropolitaine entre la fin du mois de novembre 2009 et celle de décembre 2009.

juju41 a écrit:

Chômeurs en fin de droit = citoyens sans droits

Je suis désolé encore une fois de ne pas tomber dans la démagogie ambiante mais un chômeur en fin de droits et sans allocation de remplacement est bien sans revenu mais pas sans ressources, sinon il aurait droit à une allocation de remplacement... Les ressources sont par exemple le revenu du conjoint ou un patrimoine personnel.

juju41 a écrit:

La formation des chômeurs patine

La formation continue mobilise beaucoup de moyens et coûte très cher (l'un expliquant l'autre d'ailleurs), si on veut des formations plus rapidement accessibles il faudrait donc commencer par trouver le financement, former des formateurs et trouver des locaux à louer, et puis sur le sujet de la formation continue il y a beaucoup de démagogie aussi mais comme ça coûte très cher à la collectivité (privée ou publique) il n'est pas question de valider à la va-vite n'importe quel projet de formation...

Quand Pôle emploi propose de devenir… strip-teaseuse

Des sites en ligne coquins n’hésitent pas à passer des annonces par l’intermédiaire du service public de l’emploi. Qui ne les refuse pas. « Il n’y a rien d’illégal », rétorque Pôle emploi.


commentaire

des députés UMP sont pour la réouverture des maisons closes officielles.. ben voilà des beaux emplois bien légaux..

pute ...c'est l'avenir de la France, avec le tourisme, on pourrait rivaliser avec la thailande..faut ce qu'il faut!

Euh, Juju, strip-teaseuse et pute, ce sont deux métiers complètement différents.

sauf que là, dans l'article, c'est quand même limite..se tripoter sur le web, c'est plus prés du peepshow, que de la pute, mais c'est quand même sacrément dégradant..

Je n'avais pas lu. En effet, il ne s'agit pas exactement de strip-tease "décent".

Ce qu'ils recherchent, ce sont en fait des exhibitionnistes. Rien à voir... (si l'on peut dire !)

Citation :

Et que ma famille et mes amis ne me reconnaîtraient jamais. » Perruques et maquillage sont en effet plus que conseillés.

Vous chipotez ... dès lors que personnes ne peut les reconnaitre
Pas vu, pas pris ... comme dit carlita ...