Allemagne

Berlin pourrait diviser par deux sa prévision de croissance 2012


alors toujours un modèle? comme prévu l'Allemagne va prendre de plein fouet la baisse de commandes de ses "clients" et voisins qu'elle a asséché .

il est normal que l'Allemagne chute vue qu'elle est attirée vers le bas par les autres.

C'est comme si les pays Européens sont des hommes qui sont accrochés dans le vide au bord du gouffre, l'Allemagne est celui qui est accrocher au gouffre, puis la France est accroché a ses pieds...

C'est parce que l'Allemagne est un PARASITE de l'économie européenne, qui ne survit que grâce à l'endettement de es voisins. Si on impose de l'austérité, ça se casse la figure évidemment.

je ne dis pas le contraire

ALLEMAGNE Championne du temps partiel
25.10.2011



Depuis une dizaine d’années, la part des emplois à temps partiel augmente plus en Allemagne que dans la plupart des autres pays européens, révèle une récente étude de l’institut allemand de recherche économique DIW. Entre 2000 et 2010, leur nombre est passé à 10 millions, soit 3 millions de plus qu’au début du siècle. Cela représente un taux de 26 % (soit + 7 %) de la population active. L’Allemagne dépasse ainsi largement la moyenne de l’UE, qui se situe à 19 %. Si les femmes en forment toujours les principaux bataillons – elles travaillent, pour 45 % d’entre elles, à temps partiel –, les hommes (10 %) enregistrent un saut considérable : ils doublent leur taux par rapport à l'an 2000 et dépassent, eux aussi, la moyenne de l’UE. En Allemagne, constatent les chercheurs du DIW dans Die Zeit [qui reprend le quotidien régional Saarbruecker Zeitung], on assiste à "un changement structurel colossal sur le marché du travail."

http://www.courrierinternational.com/breve/2011/10/25/championne-du-temps-partiel

La moitié des Allemands ne veulent pas que Merkel gagne en 2013

Citation :

La moitié des électeurs allemands ne souhaitent pas qu'Angela Merkel soit réélue pour un troisième mandat en 2013, selon un sondage Forsa publié mercredi dans le magazine Stern. A l'inverse, 39% des personnes sondées veulent que la chancelière reste au pouvoir après les élections de 2013. L'étude montre également que la coalition de centre droit allemande se trouve désormais à neuf points derrière une opposition de centre gauche regroupant le SPD et les Verts.
L'action d'Angela Merkel lors de la crise de l'euro est critiquée par de nombreuses personnes sondées. A peine 42% se disent satisfaits par sa gestion.
Par ailleurs, une très large majorité (87%) croit que le plan de sauvetage de la Grèce mis au point par les leaders des pays de l'euro la semaine dernière ne sera pas suffisant pour mettre un terme à la crise.

Allemagne : 17,4 Mds d''excédent

L'Allemagne a enregistré en septembre un excédent commercial de 17,4 milliards d'euros, selon des données brutes publiées mardi par l'Office fédéral des statistiques Destatis, soit une hausse de 5,45% sur un an.

Les exportations ont totalisé 95 milliards d'euros en septembre (+10,5% sur un an, +0,9% sur un mois) et les importations 77,6 milliards d'euros, en hausse de 11,6% sur un an mais en repli de 0,8% sur un mois.

Baisse des salaires allemands en 10 ans
AFP
Les salaires mensuels allemands se sont dégradés de 4% au cours de la décennie 2000-2010, représentant une perte moyenne de 100 euros, selon une étude de l'institut économique allemand DIW publiée mercredi.

Le travail partiel est une des causes principales de cette évolution, d'après l'étude. Ce type de contrat s'est particulièrement développé au cours de la première moitié de cette décennie. En 2010 près de 25% des salariés avaient un emploi à temps partiel, s'accompagnant souvent de salaires horaires moins élevés.

Le salaire horaire moyen d'un salarié à temps partiel s'élève actuellement à 7,79 euros brut à l'ouest et 6,86 euros à l'est (ex-RDA). Mais certains salariés, dans le commerce et la restauration notamment, gagnent à peine plus de cinq euros bruts de l'heure.

Alors que le travail partiel a avant tout pesé sur les bas salaires au cours de la première moitié de la décennie, toutes les catégories de salariés ont vu leur salaire tiré à la baisse à compter de 2005, à l'exception des plus hauts revenus ayant réussi à conserver une progression, note le DIW.

Les salaires bruts ont chuté de jusqu'à 20% dans certains métiers, sur la période 2000-2010, selon les chiffres du DIW. Parallèlement, les différences de salaires se sont accentuées entre ceux qui gagnent le moins et ceux qui gagnent le plus.

En revanche, le revenu net moyen a progressé de 1,4% entre 2000 et 2010 grâce à l'aide sociale et à l'effet de redistribution des impôts, a ajouté le DIW.

L'Allemagne n'a pas de salaire minimum généralisé mais les partenaires sociaux ont la possibilité d'en fixer, région par région et secteur par secteur: c'est déjà le cas pour le BTP, les personnels d'entretien ou encore les peintres en bâtiment.

Un consensus timide semble actuellement se dégager pour instaurer des salaires minimums dans les branches qui n'en ont pas encore.

à noter les disparités des "smics horaires "en Europe.. avec ça , on est pas sortis de l'auberge..



Vers l’introduction d’un salaire minimal en Allemagne

Je persiste à croire que c'est en partie cette volonté de baisser ou du moins de laisser stagner les salaires en Europe qui nous a poussé à acheter chinois et à nous endetter.
Donc aux allemands de faire attention à ne pas tomber dans ce piège idiot.
Pour nous français, je crois que si on veut rester compétitifs et augmenter les salaires, il faudra réduire les charges (c'est à dire diminuer la différence entre salaire brut et net) et les transférer ailleurs.

seule la TVA sociale bien appliquée peut diminuer les charges. à noter que Arthuis a rejoint le staff de Bayrou, on peut supposer qu'il insistera pour une TVA sociale, c'est son "dada"..

Les Allemands ont des défauts mais il serait honnête de reconnaître que les pays qui trinquent sont déjà des pays latins, dont la France, parce-que globalement plus tournés vers la "coolitude" et le laxisme.

La ville que j'habite est bien représentative de ce mixe nord-sud. Besançon est une vieille ville espagnole "vesontio", souvent comparée à Rome (parce-que entourée de 7 collines) mais notre proximité et notre regard vers l'Allemagne fait que la Franche-Comté se distingue comme une des premières régions françaises en matière de projets innovants pour renforcer la compétitivité des acteurs économiques.

juju41 a écrit:

seule la TVA sociale bien appliquée peut diminuer les charges. à noter que Arthuis a rejoint le staff de Bayrou, on peut supposer qu'il insistera pour une TVA sociale, c'est son "dada"..

La TVA sociale est une impasse. Il suffira pour nos concurrents de dévaluer pour revenir au point de départ.
Askenazy dans son dernier livre mentionne qu'on parle de la TVA sociale depuis les années 70. Il serait intéressant de ressortir les arguments de l'époque avec une classe politique qui était pas forcément moins intelligente que la classe politique actuelle.
Personnellement je pense que la TVA sociale ne doit pas cacher le vrai enjeu qui intéresse le pays, la sortie de l'Euro. Ensuite, on a vu dans la restauration, pour les matières premières alimentaires ou énergétiques que les baisses de coût n'étaient qu'imparfaitement répercutées sur les prix. Ainsi si on baisse les charges sociales qui pèsent sur les entreprises, quel montant sera effectivement répercuté sur les prix HT ?
Il est à craindre une hausse des prix si la baisse des charges ne se répercute pas intégralement sur les prix, et au final une baisse du pouvoir d'achat des salariés. Et aucune mesure ne peut garantir le résultat à moins de planifier les prix.
La TVA sociale est d'autant moins efficace quand on considère deux secteurs. Un secteur des services qui produits des biens par nature non échangeables où les salaires représentent l'essentiel des coûts de production, et un secteur manufacturier où les salaires représentent 10% des coûts de production et qui pèse pour 80-90% de nos échanges commerciaux.
Si on instaure la TVA sociale dans le secteur des services on peut craindre que la baisse des charges ne se traduise pas une baisse des prix TTC comme ça le devrait aux dépens des salariés (les producteurs baissent rarement les prix car les consommateurs y sont habitués (effet cliquet bien connu en économie)) . Pire, la baisse des charges sera si faible dans le secteur manufacturier qu'on percevra à peine une amélioration de la compétitivité prix. Au final, si on veut rétablir la compétitivité du pays, il vaut mieux compter sur une dévaluation que d'utiliser un truc imparfait et relativement inefficace comme la TVA sociale.

oui mais la TVA sociale à tout de même, sur le long terme, l'avantage de transférer une partie des charges sociales vers les produits fabriqués à l'étranger.

Gribouille a écrit:

. Au final, si on veut rétablir la compétitivité du pays, il vaut mieux compter sur une dévaluation que d'utiliser un truc imparfait et relativement inefficace comme la TVA sociale.

Deux cas de figure :

- soit on créé une forme de dévaluation de la zone euro dans son ensemble en faisant jouer la planche à billet ( monétisation de la dette par la BCE par exemple),
- soit un pays sort de la zone, reprend son ancienne monnaie (ou une nouvelle) qui est dévaluée (volontairement ou par attaque des marchés).

Dans le premier cas l’afflux de monnaie peut créé des bulles spéculatives et provoquera de l'inflation, dans le second cas on aura aussi de l'inflation notamment importée (augmentation du coût d’achat du pétrole, des matières premières...)

C'est pas non plus facile à gérer !

Le problème c'est que l'euro est déjà sous évalué par rapport à l'économie allemande, ils vont pas s'amuser à voir fondre leur pouvoir d'achat comme ça

Aussi, serait-ce juste vis à vis des USA de dévaluer l'euro d'une manière ou d'une autre alors que l'ensemble de la zone est neutre en grande partie grâce aux excédents réalisés avec ce pays ?

On en revient à la même chose : monnaie commune (d'ailleurs je précise qu'avant la crise, la France était bénéficiaire hors zone euro !!), donc on est peut être pas à un niveau si mauvais que ça (si on oublie les allemands)