Le Modem dans les médias (divers)

Le Modem confiant malgré tout

histoire d'un Fan de Bayrou..entre autres! étonnant!

Quand la politique devient l'école des fans


Ils sont plus habitués à recevoir des lettres d'insultes que d'amour, mais les politiques, eux aussi, ont leurs fervents admirateurs.

Opération séduction pour Bayrou

Il a débarqué hier soir dans l'amphithéâtre bondé de Sciences Po Lille pour répondre à la question « Y a-t-il une autre politique possible ? » François Bayrou a séduit son auditoire, sans forcément le convaincre.

Oui, il y a une autre politique possible, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire : voilà, en substance, ce qu'a dit François Bayrou hier soir. Il entame son exposé en expliquant ce qu'il n'est pas. En s'opposant sans surprise à Nicolas Sarkozy, « qui a la fâcheuse tendance à mélanger les pouvoirs », à faire du trois en un avec l'exécutif, le législatif et le judiciaire. « Montesquieu le premier l'a dit, il n'y a de démocratie que si les citoyens ont face à eux des pouvoirs qui ne les écrasent pas, séparés les uns des autres : le pouvoir judiciaire, exécutif, législatif, auxquels j'ajouterai le pouvoir financier et le pouvoir médiatique. » Les exemples fusent ensuite, avec des allusions détaillées à Henri Proglio, à la fois président de la publique EDF et de la privée Véolia, et aux autres « amis proches de M. Sarkozy qui ne s'offusquent pas de mélanger l'État et le privé. »

100 % de lecteurs en primaire
Une fois exposé ce qu'il n'est pas, François Bayrou s'attelle à décrire l'« autre » politique possible. Elle viserait « le long terme plutôt que le journal de 20 h du soir ». Elle ferait en sorte que 100 % des élèves sortent de l'école primaire en sachant lire : « en 5 ans, c'est réalisable. » Elle donnerait priorité à la réduction de la dette (« qui est passée de 38 milliards d'euros en 2007 à 138 milliards cette année »). Cette politique s'efforcerait de passer des délocalisations « à l'acte de relocalisation, en inventant les processus de fabrication les plus modernes du monde. » Face aux étudiants de Sciences Po - ils sont plus de 300 -, l'ancien - le futur ? - candidat à la présidentielle scrute le public, flirte avec les questions, fait rire. « C'est sûr, il est charismatique », remarque une étudiante, pas pour autant convaincue. « Il est assez démago, mais à l'aise sur les questions », souligne un autre. Mais où se place-t-il exactement ? Avec qui est-il prêt à s'allier ? Plutôt que de répondre franchement à ces questions, le député se compare à De Gaulle et Churchill qui « ont connu, eux aussi, une traversée du désert. » À Mendès-France qui, « même en gouvernant sept mois, a marqué la France. » Il veut marquer la France, lui aussi. Envisager des rassemblements, oui, sans pour autant se dissoudre à gauche ou à droite. Pour, surtout, « ne pas être rayé de la carte. »

Bayrou nie la tempête

Echange d'amabilités entre Bayrou et Elkabbach



Ce n'était certes pas le cinglant «Taisez-vous Elkabbach !» que l'on prêtait au communiste Georges Marchais, mais les échanges entre François Bayrou et le journaliste d'Europe 1, dimanche matin, lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France, ont fait monter de quelques degrés la température du studio.
Pendant l'entretien, l'intervieweur a ironisé sur le fait que le MoDem n'avait pas le vent en poupe actuellement dans les sondages, lançant à son invité : «Comme vous êtes un cinéphile, ça me fait penser à un vieux film magnifique avec Alec Guiness «Noblesse oblige»: le bateau coule et le capitaine salue et coule dans la dignité».

Réplique de Bayrou : «M. Elkabbach, vos propos, je regrette de vous le dire, ne sont pas respectueux. Nous avons autant d'intentions de vote qu'Europe 1 a de parts de marché. De quoi vous nous parlez ?».
Elkabbach : «Europe 1 est en train de monter, le MoDem est en train de descendre».
Bayrou : «Qu'est-ce qui vous permet de dire ce genre de choses ? Quelle autorité a fait que M. Elkabbach peut se permettre de dire des choses comme ça ? Vous vous rendez compte que vous polluez l'émission quand même ?».
Interrogé un peu plus tard sur la polémique entre le socialiste Vincent Peillon et France Télévisions, le président du MoDem a répondu que «les Français soupçonnent, et selon lui, à juste titre, que la manière dont les médias sont construits en France pose la question de leur indépendance». «C'est tous les jours que les Français ressentent que l'information dans leur pays n'a pas la liberté de manoeuvre (...) parce qu'il peut y avoir quelquefois autocensure», a-t-il ajouté.
Les Français «peuvent se tromper», «nous, nous vivons chaque jour l'indépendance», a lancé Jean-Pierre Elkabbach, provoquant un éclat de rire chez François Bayrou.

Le "réveil républicain" de Bayrou

Ile-de-France : le patron des sénateurs centristes rallie Pécresse




Nicolas About «conteste la décision de Bayrou de ne négocier qu'avec la gauche».




commentaire: voilà, c'est plus clair .. puisqu'il se disait de la majorité présidentielle, ça ne pouvait pas durer..

Nicolas About : le faux départ
En politique comme dans les courses d'athlétisme, il y a des faux départs.
C'est le cas de Nicolas About, qui fait partie intégrante de la majorité présidentielle, Président de Commission au Sénat (les présidences de commission étant toutes réservées aux sénateurs soutenant l'action du Gouvernement UMP ou Nouveau Centre) qui feint un départ du Modem pour soutenir Valérie Pécresse candidate UMP aux régionales.

Mais le Sénateur des Yvelines n'avait pas été investi par le Modem car depuis le mois d'août, il est en discussion avec Gérard Larcher et Valérie Pécresse (élue de Versailles) afin de l'aider en 2011 à se faire réélire.

Il était également en contact avec l'Elysée pour feindre un ralliement surprise entre les deux tours s'il avait été investi tête de liste en Ile-de-France pour les régionales par le Modem.

Mais voilà, l'homme est si peu discret, que Bernard Lehideux, patron des fédérations au Modem avait appris la manoeuvre. L'UMP voulait donner l'impression d'un ralliement et de "déshabiller le Modem". A défaut de trouver une fenêtre de tir, l'UMP a attendu le moment où la campagne de Valérie Pécresse était au plus mal (donnée perdante à 43% face à Jean-Paul Huchon 57% au second tour) pour "vendre" au Figaro ce faux départ.

Déficits : le temps est à l'action (Modem)

Le MoDem interpellé par un faible score annoncé aux régionales

extrait

"A nous de prouver que les alternances politiques qu'on veut mettre en place ne sont pas identiques à celles qui existaient avant", estime l'élu, selon qui le MoDem est prêt à toutes sortes d'alliances républicaines.
"De la droite républicaine jusqu'à la gauche communiste, celle qui veut gouverner, en passant par les grandes formations démocratiques et écologiques: nous, on n'a pas de tabou", dit-il.

Le Modem ne soutient pas Barroso II

Le Modem s'exprimé à propos de la commission Barroso II, investie mardi en début d'après-midi. "La nouvelle Commission ne mérite pas la confiance du Mouvement démocrate", a fait savoir le même jour Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem, qui a annoncé que les élus orange "ne voteront pas (...)pour le collège des commissaires, l'absence d'ambition manifestée par nombre de ses membres pendant leurs auditions ne laissant guère espérer la Commission forte dont l'Union européenne a vitalement besoin". Marielle de Sarnez estime que sur de nombreux dossiers récents, "l'Europe s'est montrée incapable de parler d'une seule voix".

Le «dernier carré» des fidèles de Bayrou