NC : Nouveau Centre

très bon résumé , merci!

+ 1.

le Barbare vient de le foutre dehors.. à part ça tout va bien..Monsieur 2% a la tête qui enfle, gaffe aux accidents...

Morin veut supprimer le bouclier fiscal

L'idée jusqu'à présent défendue par Jean Arthuis et quelques amis semble faire son chemin. Hervé Morin la reprend à son tour, c'est bien. On constate qu'en reprenant sa liberté vis-à-vis de Sarkozy, il en profite pour aller sur le terrain des idées. C'est bien aussi.

comme par Bayrou.; c'est pas nouveau, les centristes en ont déjà parlé .. d'autant que c'est de toutes façons une certitude qu'il sera supprimé, ne serait ce que parce tel qu'il est, il est incompatible avec l'Europe..

Et de toutes façons, c'est juste pour essayer de se démarquer un peu de Sarko qu'il a suivi sans broncher pendant 3 ans.

Traître un jour, traître toujours.

Traître ? Tout de suite, les grands mots...

Ben, c'est une réalité. Il a trahi Bayrou pour se rallier à Sarko et maintenant il essaie de faire un enfant dans le dos du même Sarko.

Morin ne devait rien à Bayrou, donc il ne l'a pas trahi. En revanche, on peut penser que Bayrou, quant à lui, a trahi l'héritage de l'UDF.

et tant mieux car se faire canabaliser par l'UMP ou prendre son indépendance de la majorité, le choix est vite fait.

Citation :

Morin ne devait rien à Bayrou, donc il ne l'a pas trahi.

Il ne s'agit pas de "devoir quelque chose". Il s'agit d'être fidèle à des convictions et des valeurs sur lesquelles on lui avait fait confiance. Il a trahi ce qu'il défendait auparavant, notamment une position d'indépendance, incarné par Bayrou certes, et piétiné par ses actes ce qu'il défendait en paroles auparavant. Je fais partie de ceux qui se sont sentis trahis par Morin.

Citation :

on peut penser que Bayrou, quant à lui, a trahi l'héritage de l'UDF

Et on peut penser le contraire. Qu'en affirmant son indépendance, Bayrou a sauvegardé ce qui était l'essence de l'UDF, qu'un ralliement à sarkozy aurait étouffé.

le discours de Morin du 10 juin 2006 ou celui du congrès de Lyon janvier 2006.. un monument.. Indépendance de l'UDF, opposition à sarkozy, valeurs, etc... bref l'exact contraire du morin 2007 à nos jours... et après on dit qu'il n'a pas trahi... ceux qui l'ont suivi durant cette année 2006, jusqu'au 22 avril 2007 se sentent trahis, c'est une évidence..

le discours intégral
http://discours.vie-publique.fr/notices/063000411.html

quelques extraits à se remémorer.. et après réfléchir à ce que Morin a renié chaque jour depuis 3 ans... on mesure la hauteur de la trahison à ses propres valeurs, et ça on ne l'oubliera jamais...



Je voudrais vous parler d'un seul sujet : l'Etat, le système public, ou peut-être plus encore le comportement de l'Etat et le comportement du pouvoir. Pour rétablir un lien de confiance entre le « système », entre ceux d'en haut, pour reprendre une formule tristement célèbre, et nos compatriotes, il faut rompre résolument avec la pratique du pouvoir qui depuis vingt-cinq ans donne la nausée à nos compatriotes.


Un Etat qui respecte la loi, c'est d'abord un Etat qui respecte celui qui fait la loi, c'est-à-dire le Parlement. Or il n'y a pas un jour qui passe sans que les pouvoirs et les attributions du Parlement ne soient piétinés. Vous le savez, nous voulons changer les institutions, car la France ne peut pas continuer à vivre dans un régime aussi déséquilibré que le nôtre et qui fait de la Vème République une monarchie républicaine, pire encore une monarchie impuissante. On respecte si peu le Parlement que le gouvernement peut déposer un amendement fondamental de 7 pages sur la protection du droit d'auteur sur internet à 18 heures, pour être discuté à 21 heures, alors que cela fait quatre ans que la France doit transposer la directive européenne.

Il faut aussi redonner au Parlement un vrai pouvoir de contrôle : contrôler l'action du gouvernement, contrôler l'usage de l'argent public, ce n'est pas empêcher l'action du gouvernement. Le contrôle, ce n'est pas l'impuissance, c'est au contraire la légitimation de l'action. C'est parce que l'action de l'exécutif est contrôlée, qu'elle devient crédible auprès de nos compatriotes et que l'impôt devient acceptable.

Enfin, respecter la loi, c'est avoir un pouvoir vertueux. Plus personne aujourd'hui ne s'indigne des frasques du pouvoir, du comportement de nos gouvernants. Le délitement de l'esprit public est tel que peu de personnes s'en indignent, alors que, dans toutes les autres démocraties occidentales, il en faudrait mille fois moins pour faire tomber un gouvernement.

Il faut redonner du sens au temps. L'effacement du temps et de l'avenir est un drame pour la politique, car il conduit à la multiplication permanente des effets d'annonce, qui ne sont pas suivis d'effets concrets et qui discréditent encore un peu plus le politique. Le ministre qui vient au journal de 20 heures pour faire un effet d'annonce, devrait être immédiatement viré par le président de la République. Un gouvernement devrait systématiquement préférer le constat de l'action à l'annonce de l'intention.

Un Etat efficace, c'est enfin un Etat qui n'intervient pas tous azimuts, qui fixe 36 priorités tout autant fondamentales et urgentes. Au contraire, un bon gouvernement, c'est un gouvernement qui se fixe une ou deux grandes réformes majeures par période et qui va jusqu'au bout, en y mettant toute la puissance de communication nécessaire pour faire preuve de pédagogie. Si vous fixez 36 priorités, la politique du gouvernement devient illisible et elle empêche le mouvement.

Un Etat qui respecte la société civile, c'est un Etat qui respecte la parole donnée et qui ne change pas de politique en permanence en fonction du climat, de l'actualité ou de je ne sais quelle lubie.



Par exemple, parmi les discours prononcés lors de ce congrès, on peut extraire :





Herve Morin : « C’est à la rébellion que je vous invite, au refus de la pensée unique. L’UDF doit incarner la rébellion contre un système qui est à bout de souffle »





François Sauvadet : « Nous avons été hier plus de 12 000 à faire le choix d'une UDF indépendante, d'une UDF libre, au terme d'un débat particulièrement riche d'idées, » (…) « Désormais, cette ligne de l'indépendance de l'UDF que nous a proposée François Bayrou, c'est notre ligne à tous. »



CQFD

Et aussi Maurice Leroy, Juju, dont J.Gourault a tout intérêt à rester éloigné !!!!

Eux aussi ont dû se sentir trahi quant Bayrou à dit qu'il ne voterai pas ns alors qu'il ne devait pas y avoir de consigne de vote. Et ils n'ont pas accepter la fin de l'UDF.
Mais cela n'excuse en rien leur comportement.

il a pas dit qu'il voterait Ségolène Royal, il a fait comprendre qu'il voterait blanc car il ne pouvait pas voter Sarkozy.

jamais il n'a dit de voter Royal, il a juste dit "je sais pour qui je ne voterai pas".. et laissé le choix aux électeurs.. d'ailleurs ceux ci ont bien suivi leur propre choix, puisque 40% ont voté Ségo, 40% ont voté sarko et 20% ont voté nul ou blanc ..ce qui prouve bien que il n'a influencé en rien le choix des électeurs, quelque soit sa propre décision..

Faut-il une fois de plus rapeller ici les événement de 2007, connus de tous et qui ont été révélés par les acteurs eux-mêmes :
FB fait 18% au premier tour et arrive derriére NS et SR.
Logiquement, FB devait se rapprocher de SR pour battre NS et négocier au mieux les places de ministres pour ceux qui l'ont soutenu.
Au lieu de cela, il joue la carte de l'indépendance.
Hervé Morin, et d'autres qui se voyaient déjà ministre de SR, ne comprend pas et apporte son soutien à celui qui offre le plus, à savoir NS. Il l'a dailleurs dit lui même dans une émission de télé. C'est donc publique.
Parréllement, certains députés UDF, pour ne pas avoir de candidats UMP face à eux, s'engagent par écrit à soutenir l'action du gouvernement. Cela aussi a été reconnu par les députés NC eux-mêmes.

avant 2007, L'UDF n'était indépendante ou un simulacre d'indépendance mais si le candidat UMP était un autre personne que Sarkozy, il y aurait peut être pas eu se changement de cap de Bayrou.

Miaou a écrit:

Citation :

Morin ne devait rien à Bayrou, donc il ne l'a pas trahi.

Il ne s'agit pas de "devoir quelque chose". Il s'agit d'être fidèle à des convictions et des valeurs sur lesquelles on lui avait fait confiance. Il a trahi ce qu'il défendait auparavant, notamment une position d'indépendance, incarné par Bayrou certes, et piétiné par ses actes ce qu'il défendait en paroles auparavant. Je fais partie de ceux qui se sont sentis trahis par Morin.

Citation :

on peut penser que Bayrou, quant à lui, a trahi l'héritage de l'UDF

Et on peut penser le contraire. Qu'en affirmant son indépendance, Bayrou a sauvegardé ce qui était l'essence de l'UDF, qu'un ralliement à sarkozy aurait étouffé.

On ne peut trahir que des gens à qui on a fait des promesses ou envers qui on a une dette morale quelconque. De ce point de vue, Morin n'a pas trahi Bayrou, et Balladur n'a pas trahi Chirac.

Quant à l'essence de l'UDF, je veux bien qu'on me raconte ce qu'on veut, mais moi, je compare le nombre de députés et élus locaux de l'UDF avant et après le passage de Bayrou.

en tout cas Morin m'a trahi MOI, ainsi que des millions d'autres.. et c'est suffisant..il a fait des promesses, et des discours qui m'ont enthousiasmée et il a tout jeté aux orties, si ça n'est pas une trahison politique alors qu'est ce que c'est ?

Mais il ne faut pas lui en vouloir à notre ami johanono. Tout ce qui ne va pas dans le sens qui l'arrange, il préfère l'ignorer.

johanono a écrit:

On ne peut trahir que des gens à qui on a fait des promesses ou envers qui on a une dette morale quelconque. De ce point de vue, Morin n'a pas trahi Bayrou, et Balladur n'a pas trahi Chirac.

Il a trahi ses convictions, tous ses discours et interviews de campagne.
Franchement, quand j'ai su qu'il allait devenir ministre de Sarko, j'en suis tombé sur le c*l!
Des tetes a queue comme celui ci, en si peu de temps, j'avais oublié que c'était humainement possible.

après on se pose la question sur la crédibilité des politiques.. comment un homme politique peut à ce point renier ce qu'il a dit à ses électeurs, ses discours enflammés n'étaient donc que des mensonges? c'est humainement très difficile de voir quelqu'un qu'on a supporté, estimé, auquel on a cru jusqu'au dernier moment, tout d'un coup nous envoyer une baffe en pleine figure, en nous disant en gros" casse toi,pov'con, je t'ai bien eu".. si un jour , je me retrouve en face de Morin, je lui dirai à quel point il m'a fait mal, à quel point il m'a trahi..c'est vraiment indigne ..je crois que je pourrais lui cracher à la figure.

JUJU
Un coucou amical de Nantes (chez ma fille) je viens de lire ton argumentation appuyée sur le site du MD, parfait et bravo

juju41 a écrit:

je crois que je pourrais lui cracher à la figure.

Je te suis moins sur ce coup là. cracher ne me semble pas la solution cela dit je partage ton dégoût vis à vis de ce genre de personnage (ils sont d'ailleurs en nombre en politique)