crise financière et économique (mise à jour permanente)

taux.. quasi 1% en 10 j..

Indice Tec10 au 17 Novembre 2011 4.01 %
Les valeurs du mois :
17 Novembre 2011 4.01 %
16 Novembre 2011 3.58 %
15 Novembre 2011 3.59 %
14 Novembre 2011 3.32 %
11 Novembre 2011 3.40 %
10 Novembre 2011 3.30 %
09 Novembre 2011 3.13 %
08 Novembre 2011 3.15 %
07 Novembre 2011 3.10 %

LaChouette a écrit:

Et pourtant, "il" s'accroche désespérément aux basques d'Angela... et ça ne servirait à rien?

Eh ! C'est aux Allemands qu'il doit s'accrocher, pas aux Basques !

Neuf patrons de TPE sur dix prévoient une récession

Citation :

Redoutant le pire, 73% des petits patrons estiment que la crise actuelle
est plus grave que celle de 2008-2009. 91% pronostiquent une période de
récession en Europe. 87% en France. «Ils ont le sentiment que la crise
qui frappe les États est structurelle, alors que celle de 2008, qui
était une crise du système financier, était conjoncturelle», poursuit
Jean-Marc Jaumouillé. La dette de l'État et le déficit public les
inquiètent et ils ne sont pas convaincus par l'efficacité des mesures
prises. Ils ne sont que 23% à juger que la loi de finances et la loi de
financement de la sécurité sociale pour 2012 sont à la hauteur des
enjeux. Un sur deux craint la faillite d'une ou plusieurs banques
françaises.

2 schémas instructifs..( désolée, pas moyen de diminuer la taille)

voir après chez la Chouette..

Pour une vue d'ensemble

merci...!

Très intéressant ce Berruyer que j'écoute souvent quand il intervient sur BFMbussiness. Je ne suis pas toujours d'accord sur tout mais il a une manière de vous pousser dans votre réflexion et il a toujours des documents et des arguments très clairs.

Sauver le AAA français en 10 leçons (un brin iconoclastes)


on rigole mais ça peut bien arriver!

L’endettement de l’économie atteint un nouveau record mi-2011 en France

Citation :

Le niveau de dette en France au T2 2011 atteint un nouveau record, à 213 % du PIB, contre 210 % au premier trimestre. L’encours de dette du secteur public, des ménages et des entreprises (y compris obligations) atteint près de 4 200 milliards €.

Citation :

Depuis début 2009, la dette des administrations est passée de 75,2 % du PIB à 91,2 % (y compris dette non comptabilisée dans les critères de Maastricht), celle des ménages de 49,8 % à 55,3 % et celle des entreprises de 62,3 % à 66,7 %.



En ce qui concerne les agents privés, l’endettement des ménages atteint 80,2 % du revenu disponible au T2 2011, nouveau record historique. Le mouvement est régulier et n’a pas vraiment été « contrarié » depuis 2008. La flambée de l’immobilier en France de ces dernières années est responsable de l’accélération de l’accroissement de l’endettement des particuliers. Pour les sociétés non financières, l’encours de dette atteint 132,5 % de la valeur ajoutée produite, là encore un nouveau record.

L'OCDE prévoit une croissance de 0,3% en France en 2012

Autant dire une croissance nulle, voire une récession.

Les plans de rigueur qu'on impose aux pays européens consistent en gros à quasiment couper l'eau aux plantations qui ne produisent pas assez. C'est comme ça qu'on se retrouve dans le sable…

gillou a écrit:

L'OCDE prévoit une croissance de 0,3% en France en 2012

Autant dire une croissance nulle, voire une récession.

Si on prend le PIB par habitant, oui ce sera une récession il me semble, autrement dit une décroissance, et pour faire le lien avec le fil sur le protectionnisme, plus on achète de produits lointains et plus on contribue à cette décroissance.

Citation :

Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias

> Par Olivier Bonnet Journaliste engagé

LE PLUS. On parle beaucoup de crise et de dette en ce moment, mais de quelle manière ? Le journaliste Olivier Bonnet reproche aux médias de relayer la théorie libérale, sans s'interroger sur des étapes fondamentales comme celle de la loi Pompidou-Giscard en 1973.

C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123).

D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". (...)



suite

Le plus triste, c'est que les traités européens ont gravé cette ineptie dans le marbre, et qu'aujourd'hui, il sera très difficile de sortir de ce système.

Heureusement que Mélenchon est là !

Je mets un lien:
Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias

Ceci étant, un peu de recul et d'analyse me semblent nécessaire face à cette approche.

juju41 a écrit:

Sauver le AAA français en 10 leçons (un brin iconoclastes)


on rigole mais ça peut bien arriver!

C'est bien ça le pire : le texte est humoristique de prime abord, mais malheureusement, il est ô combien réaliste !

D'ailleurs, j'aime beaucoup le n° 10, la rencontre à Montoire...

Miaou a écrit:

Heureusement que Mélenchon est là !

Je mets un lien:
Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias

Ceci étant, un peu de recul et d'analyse me semblent nécessaire face à cette approche.

On ne peut pas ignorer l'impact des intérêts de la dette. Le graphique posté ci-dessus montre d'ailleurs clairement l'impact de ces intérêts. Donc en effet, il est permis de penser que si, depuis 40 ans, on avait pu emprunter à taux zéro plutôt qu'à 4 ou 5% voire plus, la situation de nos finances publiques serait bien meilleure. Rappelons aussi que c'est la tension sur les taux d'intérêts qui oblige des pays comme la Grèce ou l'Italie à des plans de rigueur qui cassent la croissance et dont la seule finalité consiste à trouver les dizaines de milliards qui iront remplir les poches des investisseurs financiers... Rappelons encore que certains pays comme l'Irlande ou l'Espagne, jadis présentés comme des modèles de rigueur budgétaire par les libéraux, sont aujourd'hui en crise, précisément à cause de cette tension que les marchés financiers font planer sans raison objective sur leurs taux d'intérêts.

Donc si on continue à se tourner vers les marchés financiers pour financer nos dette publiques, la crise ne fera que durer : les intérêts sont si importants que des pays comme la Grèce, l'Italie voire la France ne parviendront jamais à rééquilibrer leurs comptes, donc les intérêts ne feront qu'augmenter, donc les plans de rigueur succèderont aux plans de rigueur, etc.