Ces firmes françaises qui jouent avec le droit du travail américain

Et ce que je trouve encore plus regrettable, c'est qu'en France beaucoup de managers de dirigeants d'entreprises font l'apologie d'une gestion d'entreprise à l'américaine, de la façon de travailler à l'américaine.

Boutons l'anglo-saxon hors de France ! vive Jeanne d'Arc !

Oui... enfin... La Pucelle et les Américains c'est un peu ma grand-mère et l'ipad !

pourleboss a écrit:

Oui... enfin... La Pucelle et les Américains c'est un peu ma grand-mère et l'ipad !

Sauf que l'IPAD il est fabriqué en Chine, et puis si Jeanne d'Arc se réincarnait à notre époque au lieu d'aller voir le roi elle irait au parlement européen en string et avec un megaphone histoire de les briefer.

Boutons l'anglo-saxon hors de notre économie ! Vive Jeanne d'Arc !

Ce sujet est intéressant car il nous renvoie à la figure les spécificités des élites dirigeantes et leur façon de penser. Ce n'est pas pour rien si la France, est le pays où les rapports sociaux entre les salariés et leurs managers sont les plus dégrades. On arrive souvent au dernier rang des études en compagnie de quelques pays en voie de développement à l'image du Népal ou le Vénézuela. Que les entreprises françaises qui ont des filiales à l'étranger réétablissent ce mode de fonctionnement en jouant avec les limites du droit du travail ne doit pas être une surprise. Plus que partout ailleurs, les salariés travaillant pour ces entreprises ne sont pas perçus comme des partenaires mais comme un ennemi qu'il faut faire plier. La gestion à l'américaine n'est pas en cause. C'est surtout la fausse interprétation de la gestion à l'américaine par nos élites qui doit être soulignée.

Je conseillerais deux livres édités par la république des idées, les désordres du travail et, le capitalisme d'héritiers.

Gribouille a écrit:

Ce sujet est intéressant car il nous renvoie à la figure les spécificités des élites dirigeantes et leur façon de penser. Ce n'est pas pour rien si la France, est le pays où les rapports sociaux entre les salariés et leurs managers sont les plus dégrades. On arrive souvent au dernier rang des études en compagnie de quelques pays en voie de développement à l'image du Népal ou le Vénézuela. Que les entreprises françaises qui ont des filiales à l'étranger réétablissent ce mode de fonctionnement en jouant avec les limites du droit du travail ne doit pas être une surprise. Plus que partout ailleurs, les salariés travaillant pour ces entreprises ne sont pas perçus comme des partenaires mais comme un ennemi qu'il faut faire plier. La gestion à l'américaine n'est pas en cause. C'est surtout la fausse interprétation de la gestion à l'américaine par nos élites qui doit être soulignée.

Je conseillerais deux livres édités par la république des idées, les désordres du travail et, le capitalisme d'héritiers.

C'est vrai tu n'as peut-être pas tort, ceci étant je ne suis pas persuadé pour autant que la gestion à l'américaine (la vraie) soit beaucoup meilleure, il faut la replacer dans le contexte : aux Etat-unis il est beaucoup plus facile de licencier des gens les employeurs ont beaucoup moins de taxes à payer pour les salariés et sur leur chiffre d'affaire aussi ils peuvent bien être plus cools. Quant aux boites américaines à l'étranger et leurs filiales en particulier en amérique latine le droit du travail excuse moi mais elle se torchent avec, mais certes tu as raison multinationales française ne sont pas meilleures après c'est juste au niveau des législations des pays dans lesquels elles s'installent et du niveau de corruption que ça ce joue.

Francis XV a écrit:

[
Je conseillerais deux livres édités par la république des idées, les désordres du travail et, le capitalisme d'héritiers.

C'est vrai tu n'as peut-être pas tort, ceci étant je ne suis pas persuadé pour autant que la gestion à l'américaine (la vraie) soit beaucoup meilleure, il faut la replacer dans le contexte : aux Etat-unis il est beaucoup plus facile de licencier des gens les employeurs ont beaucoup moins de taxes à payer pour les salariés et sur leur chiffre d'affaire aussi ils peuvent bien être plus cools. Quant aux boites américaines à l'étranger et leurs filiales en particulier en amérique latine le droit du travail excuse moi mais elle se torchent avec, mais certes tu as raison multinationales française ne sont pas meilleures après c'est juste au niveau des législations des pays dans lesquels elles s'installent et du niveau de corruption que ça ce joue.[/quote]

L'Etat fédéral, et surtout la Fed ont un accord tacite envers les citoyens américains. Celui d'intervenir en toute circonstance sur l'économie pour assurer le plein emploi. Cela explique pourquoi la protection du salarié n'est pas au centre des préoccupations, et pourquoi il est resté relativement peu développé jusqu'à présent. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le respect des salariés est absent des entreprises américaines. Les syndicats américains sont intervenus dans les années 90 quand les nouvelles méthodes de gestion ont conduit à la multiplication des dépressions, des maladies professionnelles et des suicides. Les politiques qui ont été mises en oeuvre ont montré que l'on pouvait avoir des salariés productifs tout en leur garantissant un bien être sur le lieu de travail. On estime l'impact de ces mesures à un gain net à +0.5 point de PIB. On remarquera également qu'en France et contrairement à d'autres pays où les entreprises nationales sont plébiscitées par les salariés, on trouve dans le haut des classements une majorité d'entreprises étrangères. On trouvait en 2004 et 2005, une dizaine d'entreprises US dans le Top 20 du classement des entreprises où il fait bon travailler en France. Ce qui est une singularité française. Le management à la Française doit être revu et corrigé pour devenir une priorité nationale.

Bon je vais déposer ma candidature chez Mac-do alors !

Plus sérieusement c'est vrai qu'il y a un problème avec le management à la française on peut pas dire qu'il soit des plus épanouissant, et puis dès qu'on monte dans la hiérarchie les postes intéressants sont toujours verrouillés par des types sortis de grandes écoles.

C'est intéressant de constater que sur les plus grosses fortunes mondiales beaucoup de milliardaires américains sont partis de pas grand chose, alors qu'en France ce sont en général des héritiers de grandes fortunes (Bettencourt, Lagardère etc...). A méditer !