Remaniement

Ce gouvernement, c'est le nivellement par le bas. En 2007, on a eu Laporte, en 2010 lefebvre.

Une chose qui m'a fait bondir hier en entendant l'UMP Balkany qui expliquait que le pauvre Eric Woerth avait souffert de la réforme des retraites !
Le "pôvre", comme je le plains !

sa retraite à lui sera dorée.. ou alors au trou, faut voir...

C'est donc reparti pour un tour ... sans doute le dernier avant 2012 ...

Nordnet info :
MAM quitte le gouvernement, Sarkozy explique ses choix à la télévision
PARIS (AFP) - 26/02/2011 02:35


Michèle Alliot-Marie, le 21 février 2011 à Sao Paulo. (AFP/Archives - Mauricio Lima)



Michèle Alliot-Marie devait quitter le gouvernement dimanche et céder la place au Quai d'Orsay à Alain Juppé lors d'un remaniement à l'ampleur encore incertaine, que Nicolas Sarkozy expliquera en soirée dans une intervention radiotélévisée consacrée à la situation internationale.
Rentrée du Koweit au petit matin, la chef de la diplomatie, dont les heures sont comptées depuis vendredi, devait, selon un ministre, remettre sa démission au chef de l'Etat dans les heures à venir.
Ce départ attendu tient en réalité du limogeage, le chef de l'Etat ayant décidé en fin de semaine de se séparer de sa ministred'Etat après des semaines de polémique autour de ses récentes vacances en Tunisie avec son compagnon Patrick Ollier, lui aussi membre du gouvernement (relations avec le Parlement).
Si Mme Alliot-Marie assurait samedi à Koweït être "100% mobilisée" à son poste et faire fi des "rumeurs parisiennes", elle a toutefois paru comme résignée: "Peu importe ce qui se passera quand j'atterrirai à Paris".
Le ministre de la Défense Alain Juppé, le 25 février 2011 à Bourg-Saint-Maurice. (AFP - Jean-Pierre Clatot)



Selon plusieurs sources gouvernementales, elle sera remplacée au Quai d'Orsay par le ministre de la Défense, Alain Juppé, qui a déjà occupé ce poste entre 1993 et 1995. Ce dernier deviendrait ainsi l'homme fort du gouvernement. Il est déjà qualifié par certains de "vice-président".
Le remaniement devrait être annoncé en fin de journée, avant l'intervention présidentielle à 20H00. Reste à en connaître l'ampleur, Nicolas Sarkozy réfléchissant à un mouvement plus large que le simple remplacement de Mme Alliot-Marie, à 14 mois de la présidentielle>.
S'agissant des domaines privilégiés du président, François Fillon apparaît en retrait sur ce remaniement même s'il a été reçu samedi par Nicolas Sarkozy à La Lanterne, à Versailles.
Pour la Défense, plusieurs noms circulaient dimanche: le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le patron des sénateurs UMP, Gérard Longuet, voire l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant devrait être nommé place Beauvau, un poste qu'il convoite depuis longtemps.
Quant à Patrick Ollier, son sort semble encore en suspens et pas obligatoirement lié à celui de sa compagne.
L'exécutif pourrait aussi faire entrer deux ou trois secrétaires d'Etat, notamment centristes. Le Nouveau Centre a souhaité samedi que le remaniement "permette un rééquilibrage politique".
Certains comme Yves Jégo (UMP) ont même plaidé pour un changement de Premier ministre et la nomination à Matignon de Jean-Louis Borloo. "Se limiter à un remaniement à la marge et faire de Michèle Alliot-Marie un bouc émissaire me semble humainement très injuste", a-t-il dit sur Europe 1.
"Si j'en juge à ce qui s'est passé aux vacances de Noël, elle n'était pas la seule à être partie dans un pays qui a subi ensuite les affres d'un retournement politique", a-t-il lâché dans une allusion aux vacances familiales de M. Fillon en Egypte, à la fin de l'année.
Le président expliquera ses choix à 20H00 lors d'une allocution solennelle, à la radio et à la télévision. Son intervention portera plus globalement sur la situation internationale. Une façon de reprendre la main sur la politique étrangère française, vivement critiquée ces dernières semaines en pleins bouleversements dans le monde arabe.
Le départ de MAM constitue "une fin assez logique" mais "le problème de la politique étrangère française, c'est Nicolas Sarkozy", a accusé le porte-parole du PS, Benoît Hamon.
François Bayrou (MoDem) a estimé qu'un remaniement ne suffira pas à rendre à la France "son image et sa fierté" et qu'il faudra en passer par "une authentique séparation des pouvoirs".

Le dernier avant 2012 ? Tu es très optimiste. Comme l'a dit juju récemment, on peut arriver à un remaniement par mois.

Zut ! j'ai oublié de regarder le locataire de l'Elysée ...
Par contre, je viens Marie Drucker indiquer le nouveau gouvernement.
C'est ce qu'on attendait ; pas de surprise.
A noter Guéant qui descend dans l'arêne ... affaire à suivre.
Et le compagnon de MAM qui finalement ne quitte pas son poste.

Tu n'as pas loupé grand chose.

En attendant, le locataire de l'Elysée n'a pas eu un petit mot pour MAM ni même pour son ami Brice.

Citation :

Pourquoi ? Parce que, une fois encore, la volonté présidentielle a dû s'incliner devant les exigences d'un homme - Alain Juppé - qui n'a jamais et ne sera jamais sarkozyste. Le scénario ressemble à celui qui avait vu François Fillon, celui que l'on appelait « Nobody » dans les coursives de la sarkozie, imposer tel ou tel ministre dans le remaniement de novembre dernier.

Novembre 2010. Cela paraît si loin déjà. Et cette fois-ci, le Président était dans la main d'Alain Juppé, et celle-ci, apparemment n'a pas tremblé. Pour venir au Quai d'Orsay où il a déjà exercé ses talents, le maire de Bordeaux voulait, et il l'avait déjà fait savoir, disposer d'une réelle autonomie. Rien à voir avec les maigres prérogatives accordées à Kouchner puis à Mam. Le Président doit donc s'exécuter. Il a, dans cette partie d'échec, sacrifié la « Tour » de l'Elysée, Claude Guéant, qui doit se féliciter d'obtenir un ministère maintenant, tant son ambition devenait incertaine si elle était restée arrimée à une réélection de plus en plus incertaine. Eh oui, on en est là au Château, on pense plutôt au dernier tour de manège qu'à un bis repetita....

Citation :

Ceux que l'on appelle les ministres en cour - Juppé, Kociusko-Morizet, Le Maire, Baroin - viennent d'autres écuries et notamment de la chiraquie. Bien sûr, il ne manquera pas, dans les jours qui viennent, d'exégètes pour affirmer que le remaniement est un magnifique coup « à la Mitterrand », qui permet au président de confronter François Fillon à un concurrent supposé redoutable. La vérité est plutôt que le retour au premier plan d'Alain Juppé, après la « mode Fillon » de l'an passé, traduit une incontestable nouveauté : Sarkozy ne dispose plus de leadership sur la droite, et il aura du mal à empêcher la classe bourgeoise de lui chercher un successeur raisonnable.

Mis à part l'analyse sur les erreurs ... le manque de vision a long et court terme ...
Je retiens, personnellement, ces deux paragraphes qui me paraissent bien important !

on va déjà voir pour les cantonales et le sénat par ricochet.. si la tendance est lourde contre les élus UMP et consorts, je pense que les députés ne voudront pas risquer de perdre leur siège en 2012..le "cas Sarkozy" deviendra problématique ..
mais qui pour le remplacer? Fillon semble dénué de toute volonté propre, il devait profiter de son maintien qui le renforçait, et il n'a pas ouvert la bouche, encore plus inconsistant .. juppé semble plus consensuel, à mon avis, et dispose d'une bonne image à droite,malgré sa rigidité , et sa condamnation.

Juppé est au moins un homme cultivé, qui a même su prendre du recul par rapport à la politique quelques temps ( un peu forcé; il est vrai!) , ce qui est déjà une bonne chose, une sorte de traversée du désert qui lui a servi, à mon avis, moins rigide qu'avant, les coups l'ont plutôt bonifié, ce qui est bon signe..
après, on ne sait pas trop où il se situe sur le plan économique, à mon avis pas aussi libéral que Sarko, mais encore très à droite quand même..

on va voir si les têtes coupées vont être suffisante pour stabiliser le pouvoir de Sarkozy... à voir

J'ai entendu Mammère ce matin que je n'apprécie pas vraiment mais qui a dit une chose très juste sur le speech de NS : il a trouvé moyen sur 7 mn d'antenne d'orienter sa pensée, avec la révolution arabe, sur le problème des flux migratoires, et la crainte que l'on devait avoir.. c'est reparti pour un tour de chauffe..

signora a écrit:

Citation :

Pourquoi ? Parce que, une fois encore, la volonté présidentielle a dû s'incliner devant les exigences d'un homme - Alain Juppé - qui n'a jamais et ne sera jamais sarkozyste. Le scénario ressemble à celui qui avait vu François Fillon, celui que l'on appelait « Nobody » dans les coursives de la sarkozie, imposer tel ou tel ministre dans le remaniement de novembre dernier.

Novembre 2010. Cela paraît si loin déjà. Et cette fois-ci, le Président était dans la main d'Alain Juppé, et celle-ci, apparemment n'a pas tremblé. Pour venir au Quai d'Orsay où il a déjà exercé ses talents, le maire de Bordeaux voulait, et il l'avait déjà fait savoir, disposer d'une réelle autonomie. Rien à voir avec les maigres prérogatives accordées à Kouchner puis à Mam. Le Président doit donc s'exécuter. Il a, dans cette partie d'échec, sacrifié la « Tour » de l'Elysée, Claude Guéant, qui doit se féliciter d'obtenir un ministère maintenant, tant son ambition devenait incertaine si elle était restée arrimée à une réélection de plus en plus incertaine. Eh oui, on en est là au Château, on pense plutôt au dernier tour de manège qu'à un bis repetita....

Citation :

Ceux que l'on appelle les ministres en cour - Juppé, Kociusko-Morizet, Le Maire, Baroin - viennent d'autres écuries et notamment de la chiraquie. Bien sûr, il ne manquera pas, dans les jours qui viennent, d'exégètes pour affirmer que le remaniement est un magnifique coup « à la Mitterrand », qui permet au président de confronter François Fillon à un concurrent supposé redoutable. La vérité est plutôt que le retour au premier plan d'Alain Juppé, après la « mode Fillon » de l'an passé, traduit une incontestable nouveauté : Sarkozy ne dispose plus de leadership sur la droite, et il aura du mal à empêcher la classe bourgeoise de lui chercher un successeur raisonnable.

Mis à part l'analyse sur les erreurs ... le manque de vision a long et court terme ...
Je retiens, personnellement, ces deux paragraphes qui me paraissent bien important !

Il faut bien avoir conscience d'une chose : la politique est une question de rapports de forces. Or Sarkozy, pour diverses raisons, avait besoin de Juppé. Donc Juppé était en position de force par rapport à Sarkozy pour négocier les conditions de son arrivée au ministère des Affaires étrangères. Il a donc pu obtenir sans difficulté le départ de Claude Guéant, et surtout de Jean-David Levitte, qui était le conseiller spécial de Sarkozy sur les affaires étrangères et qui passait pour être le ministre de fait.

@johanono
CQFD
Attendons, à ce poste, Juppé devrait améliorer le blason de la maison France.

signora a écrit:

Attendons, à ce poste, Juppé devrait améliorer le blason de la maison France.

S'il arrive à bossser avec le dingo de l'Elysée, c'est qu'il appartient à tous ces guignols qui l'entourent.

Primo, partant de profondeurs abyssales, améliorer les choses ne sera guère difficile.

Secundo, il faudrait plutôt dire : « S'il arrive à bosser malgré le dingo », parce qu'il a quand même mis des conditions à sa prise de poste.

Jean-Luc a écrit:

Secundo, il faudrait plutôt dire : « S'il arrive à bosser malgré le dingo », parce qu'il a quand même mis des conditions à sa prise de poste.

NS doit tout de m^me se sentir au plus bas pour accepter des conditions
Il a dû se faire plaisir le Juppé après le sale coup qu'il avait eu en 2007 !

C'etait pas lui qui était contre le cumul des mandats ?

Je ne sais pas ... crois pas ...
En tout cas je crois que c'est lui qui devait se consacrer à Bordeaux ... c'est raté ! les bordelais apprécieront ...

C'est le vain de Bordeaux ?

signora a écrit:

Je ne sais pas ... crois pas ...
En tout cas je crois que c'est lui qui devait se consacrer à Bordeaux ... c'est raté ! les bordelais apprécieront ...

Je crois que si, il avait dit qu'il voulait se consacrer uniquement à la ville de Bordeaux...

Mais le pouvoir l'a encore dévoré celui-là.

Comme les autres, encore un beau menteur.

signora a écrit:

Jean-Luc a écrit:

Secundo, il faudrait plutôt dire : « S'il arrive à bosser malgré le dingo », parce qu'il a quand même mis des conditions à sa prise de poste.

NS doit tout de m^me se sentir au plus bas pour accepter des conditions
Il a dû se faire plaisir le Juppé après le sale coup qu'il avait eu en 2007 !

Le nain est roublard et au bout du compte Juppé pourrait l'avoir dans le baba.

signora a écrit:

Je ne sais pas ... crois pas ...
En tout cas je crois que c'est lui qui devait se consacrer à Bordeaux ... c'est raté ! les bordelais apprécieront ...

Il semble que certains d'entre eux apprécient malgré tout. Ça flatte d'avoir un maire de cette envergure, comme l'avait été Chaban avant lui.