La Crise Financière et économique

Le grand doute de la science économique

Citation :

Certains économistes avaient bel et bien tiré la sonnette d'alarme. Robert Shiller, de l'université de Yale, et Nouriel Roubini, de celle de New York, avaient signalé la formation d'une bulle immobilière aux Etats-Unis. Quelques audacieux critiquaient la mansuétude d'Alan Greenspan, alors tout-puissant patron de la Réserve fédérale des Etats-Unis. Bien des années plus tôt, le Français Michel Aglietta avait prévenu que les liens financiers entre les banques risquaient de devenir inextricables. Mais ces experts étaient tous aux marges du système académique, de l'énorme machine à fabriquer la grille de lecture économique du monde. Tout comme Hyman Minsky, qui avait théorisé à partir des années 1960 « l'hypothèse d'instabilité financière », associant deux concepts pratiquement absents de la boîte à outils des économistes : la contagion et le risque de liquidité. Deux concepts qui ont été au coeur de l'enchaînement fatal qui se mit en place pour la première fois le 9 août 2007, quand les banques ont cessé brutalement de se prêter de l'argent les unes aux autres suite à une annonce de la banque BNP Paribas, et qui se reforme à l'annonce de la faillite de la banque Lehman Brothers un an plus tard. Les économistes au coeur du système, eux, ignoraient ces travaux alors même que leur représentation de l'économie reposait sur des hypothèses fausses, comme l'a montré avec éclat la crise. En particulier dans la finance, qui n'est pas guidée par les « anticipations rationnelles » des acteurs. Les marchés financiers ne sont pas efficients - ils ne déterminent pas le juste prix en intégrant logiquement toutes les informations disponibles. Au-delà, c'est l'hypothèse de la rationalité d'acteurs, isolés les uns des autres, qui ne tient plus la route.

Rien de tout cela n'est neuf. Dans les années 1950, le Français Maurice Allais avait prouvé à une auguste assemblée d'économistes américains qu'eux-mêmes n'étaient pas rationnels. Dès 1978, Herbert Simon a été distingué par le Nobel d'économie pour ses travaux sur la rationalité limitée. Le jury de la Banque de Suède attribue d'ailleurs de plus en plus souvent son prestigieux prix à des chercheurs qui montrent d'une manière ou d'une autre (information asymétrique, psychologie...) pourquoi les hypothèses centrales des grands modèles économiques sont irréalistes. Mais beaucoup d'économistes ont préféré continuer à travailler avec des hypothèses fausses, notamment parce qu'elles se prêtent à l'usage des mathématiques !

Avec la crise, d'autres champs de la science économique sont toutefois soudain venus à la lumière. C'est le cas de l'histoire, avec les travaux de Kenneth Rogoff ou de Niall Ferguson. C'est le cas aussi de tout ce qui tourne autour des ressorts profonds de la décision - économie dite « neuro », comportementale, expérimentale. Mais ils donnent des éclairages ponctuels. La vision globale des grands mécanismes économiques et de leur articulation, elle, est entièrement à rebâtir.

Les plus riches ont pris le pouvoir à l’échelle mondiale
Emmanuel Todd

juju41 a écrit:

Les plus riches ont pris le pouvoir à l’échelle mondiale
Emmanuel Todd

merci pour le papier, c'est toujours un plaisir du lire du Todd

suite

Economie et actifs financiers : Etat des lieux Aout 2012 (2ème partie)



http://www.daily-bourse.fr/Economie-et-actifs-financiers-Etat-des-lieux-Aout-2012-2eme-partie-analyse-17125.php

Sans la menace d'une banqueroute, les banques feront toujours n'importe quoi

Citation :

Un des principes fondateurs du capitalisme est que toute personne ou
organisation est responsable des conséquences (positives ou négatives)
de ce qu’elle entreprend. Or, l’architecture actuelle du système
financier a remplacé ce principe par la règle du « pile je gagne, face
tu perds » à tous les étages du système

Lloyd Blankfein : “Pourquoi nous sommes les meilleurs”

Citation :

Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, explique pourquoi sa banque gagne
à tous les coups, et sur tous les tableaux… Des sous-titres parodiques,
plus vrais que nature, pour traduire la pensée de celui qui s’est
défini un jour comme “un banquier faisant le travail de Dieu”…

L'État sauve le Crédit immobilier de France

Et comme l'Etat c'est nous...

n'oubliez pas le doc demain sur Arte 20h50.

Goldman Sachs: dans les rouages du capitalisme sauvage



http://www.lesinrocks.com/2012/09/02/actualite/goldman-sachs-vieille-dame-indigne-11292106/



La visite interactive - 29/08/12
Goldman Sachs, le supermarché de la finance

http://www.arte.tv/fr/Goldman-Sachs--le-supermarche-de-la-finance/6892050.html

L'audit de la Fed de NY indique la création et la dissimulation par les technocrates d’un accident financier global...

Citation :

En juillet, le premier audit de la ]Federal Reserve de New York (FRBNY) a été édité par le bureau des responsabilité du gouvernement. Selon le sénateur Bernie Sanders : « En raison de cet audit, nous savons maintenant que la Federal Reserve a fourni plus de $16,000 Milliards d’aide financière totale à certaines des plus grandes institutions financières et sociétés aux Etats-Unis et dans le monde entier. « C'est un cas clair de socialisme pour les riches et puissants, vous pouvez être votre propre individualisme pour tous les autres. »
…
Sanders précise que le FRBNY a donné des sommes d'argent massives aux banques étrangères et aux sociétés multinationales. Sanders a indiqué : « On ne devrait permettre à aucune agence du gouvernement des États-Unis le renflouement d’une banque étrangère ou d’une société sans l’approbation directe du congrès et du président. »

Sous couvert de « prêts d’urgence » des employés d'opérations bancaires de dérogations et des contractants privés ont donnés des dessous de tables. Jamie Dimon, le Président de JPMorgan Chase & Co, et membre du conseil d'administration du FRBNY, ont reçu en nature $390 milliards environ dans l’« aide » du FRBNY. JPMorgan Chase a été employé en tant qu'établissement de blanchiment d'argent pendant le scandale des valeurs garanties par hypothèque et des dérivés.

Le sénateur Bernie Sanders, qui avait réclamé une révision de la Fed a dit à Wolf Blitzer sur CNN, « les conflits d'intérêt sont si évidents qu'ils sont risibles. Ici vous avez la Fed, qui est censée réguler Wall Street. Alors vous avez le Président de la plus grande société de Wall Street sur le conseil de qui [It] il est censé le réguler. C'est le renard gardant le poulailler. »

Pendant les « prêts d’urgence » et les privilèges spéciaux donnés à JPMorgan chase avec la réception des milliers de milliards de dollars « aux taux d'intérêt proches-de-zéro », Morgan Stanley a été assignés a un contrat de $108,4 millions pour aider au renflouement d'AIG.

tout baigne..surtout pour les banques..( rappel AIG appartient à GS)

pour explication, autre article là dessus

C’est Bernie Sanders qui a vendu la mèche :

Un document passé totalement inaperçu jusqu’à ce que Bernie décide le 1^er septembre, de le poster sur son site, à disposition de ses concitoyens.

http://www.bakchich.info/international/2012/09/06/cest-bernie-sanders-qui-a-vendu-la-meche-61653

un bon indice pour situer le niveau de la crise économique Mondiale..

le Baltic( frêt maritime) donc la quantité des échanges commerciaux des produits transportés.

voir à 6 mois et sur 5 ans.c'est très parlant..

http://www.bloomberg.com/quote/BDIY:IND/chart

Baisse : 90% !

C'est un trou descendant ou un trou ascendant?

Blanchiment : des géants bancaires américains visés par une enquête

Je ne sais pas pourquoi je le mets. En résumé, tout va bien en Europe, et c'est la catastrophe aux Etats-Unis.
GEAB N°67 est disponible! Crise systémique globale / Octobre 2012 - L'économie globale aspirée dans un trou noir et la géopolitique mondiale chauffée à blanc : Les 7 facteurs clés d'un double choc sans précédent