Budget 2012

Si la plupart portait sur les ménages aisés ça irait mais je ne pense pas que ça soit le cas...

Il va avoir l'air malin Fillon quand la croissance va s'enfoncer dans le rouge, que le chômage va battre des records dans la foulée. On rappellera ce que disait Heyer de l'OFCE, la note triple A correspond à 20/20 pour la France. Est-ce qu'un 19/20 est si dégradant que ça ? (surtout quand les EU ont déjà perdu leur triple A).Quand Fillon se prendra un minable 3/20 sur le chômage, un 5/20 sur la croissance du pouvoir d'achat, et qu'au mois de mai on le renverra chez lui pour moyenne insuffisante, il va comprendre combien sa politique est idiote.

surtout que les taux actuels de nos emprunts du Trésor, ont déjà intégré une baisse à AA..c'est évident, vu la hausse actuelle.. une vraie baisse AA n'entrainera pas grand chose de plus...

mais quand on voit la liste des soit disant produits de première nécessité à 5,5%, il aurait fallu refaire une vraie liste , car il y a là dedans des tas de trucs non nécessaires comme le foie gras, ou les Palaces..par contre les produits d'hygiène, sont à 19,6%..

les gens pauvres vont se prendre de plein fouet les augmentations ..
on verra la chute de consommation, et la récession très bientôt..beau résultat..mais pas grave, les exilés fiscaux peuvent dormir tranquilles, on ne leur demande même pas comme les allemands, de payer 26% de leurs placement en suisse.. parait que c'est pas la peine, on ne discute pas avec des fraudeurs.. du coup, on les ignore;. c'est très fin..

juju41 a écrit:

surtout que les taux actuels de nos emprunts du Trésor, ont déjà intégré une baisse à AA..c'est évident, vu la hausse actuelle.. une vraie baisse AA n'entrainera pas grand chose de plus...

mais quand on voit la liste des soit disant produits de première nécessité à 5,5%, il aurait fallu refaire une vraie liste , car il y a là dedans des tas de trucs non nécessaires comme le foie gras, ou les Palaces..par contre les produits d'hygiène, sont à 19,6%..

les gens pauvres vont se prendre de plein fouet les augmentations ..
on verra la chute de consommation, et la récession très bientôt..beau résultat..mais pas grave, les exilés fiscaux peuvent dormir tranquilles, on ne leur demande même pas comme les allemands, de payer 26% de leurs placement en suisse.. parait que c'est pas la peine, on ne discute pas avec des fraudeurs.. du coup, on les ignore;. c'est très fin..

Fillon travaille dans un environnement étroit dont il est incapable de sortir. Il ne se rend pas compte qu'il s'impose des limites à lui-même qu'il pourrait lever avec une dose de courage. J'ai noté dans son discours qu'il avait privilégié la compétitivité des entreprises en laissant inchangé certaines mesures comme les allègements sur les bas salaires, les heures supplémentaires, le crédit d'impôt recherche. Il ne cache pas qu'il privilégie une politique de l'offre contre une politique de la demande. Cependant, je note qu'en 2008, c'est une mesure sur la demande avec la prime à la casse qui a le mieux fonctionné pour soutenir l'économie. On voit bien le coté dogmatique qui n'apprend pas de ses erreurs. Enfin si la France sortait de l'Euro, il n'y aurait plus besoin de défendre la compétitivité des entreprises car le flottement de la monnaie permettrait de résoudre le problème sans intervenir. Mieux en laissant à la monnaie le soin de gérer notre compétitivité, on pourrait revenir sur un ensemble de mesures fiscales destiné à soutenir la compétitivité des entreprises sans les pénaliser au plus grand profit du budget de l'Etat. Entre l'Euro et l'autonomie en matière budgétaire, il faut choisir. Fillon a choisi l'Euro et la fin de l'Etat providence.

@ juju

On ne discute pas avec les fraudeurs mais on l'a fait quand est sorti cette liste de 3000 fraudeurs qui avaient planqué leur fric en Suisse.

En vérité on préfère une fois de plus protéger ces fraudeurs et taper sur les plus pauvres. Un vrai cancer ces pauvres, comme dirait Wauquiez.

La rigueur et les riches : deux mesures pas si douloureuses

http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/07/la-rigueur-et-les-riches-deux-mesures-pas-si-douloureuses-226331

« Il aurait suffit de toucher à une demi niche fiscale, comme celle du régime d'intégration fiscale, qui permet aux groupes qui ont au moins deux filiales d'économiser de l'argent, pour gagner autant sans pénaliser une partie de la classe moyenne. »

Surtaxe de 5% de l'impôt sur les sociétés
L'économiste explique qu'en France, plus une entreprise réalise un chiffre d'affaire élevé et se développe et moins, proportionnellement, elle paye d'impôts :

« Dès qu'une entreprise exporte, a des filiales à l'étranger, elle fait de l'optimisation fiscale : elle réussit à baisser ses impôts en délocalisant ses profits, en jouant avec les crédits impôts recherche... Ce n'est pas la PME locale qui va faire ça. »

Ainsi, le rapport publié par le député UMP Gilles Carrez en juillet 2011 montre que si l'impôt sur les sociétés payés par les PME s'élève en moyenne à 33 % de leurs revenus, il descend à 8% pour les entreprises du CAC 40.

Pour Mathieu Plane, l'idée du gouvernement est assez mauvaise : elle ne rapportera, de plus, pas beaucoup d'argent. Les recettes que l'Etat dégage grâce à l'impôt sur les sociétés -la plupart sont des banques et des assurances- vont en effet être plus faible à l'avenir.


conclusion, toujours les mauvais choix..les privilégiés sont tranquilles..

Juste pour enfoncer le clou, la hausse de la TVA concerne aussi les services.
Ainsi, pour ce qui concenrne les services publics, s'ils ont été confiés à une société privée (comme les transports, l'eau, les déchets...), la TVA applicable sera de 7% au lieu de 5.5%.
Ou comment renflouer les caisses de l'Etat en vidant un peu plus celles des collectivités (qui elles, doivent nécessairement équilibrer leur budget de fonctionnement, et donc, répercuteront cette hausse dans les impôts locaux...Mais les feuilles d'impôts locaux n'arrivent dans les boites aux lettres qu'en septembre, soit aprés la présidentielle et les législatives....)

Ah la TVA sur les livres, c'est pas de première nécessité les livres? pourtant ça nourrit l'Homme et souvent de belle manière ; va falloir faire des provisions de poches et autres pour soi-même et les siens

@d'avalie noire

De m^me, les augmentations d'impôts et les suppressions d'aides qui en sont la conséquence pour certains (par exemple, parce que de non imposables, ils deviendront imposables) ne seront perceptibles qu'à partir de mai (déclaration )

En effet, la non revalorisation du barème aura ces effets!!

est ce que les barèmes pour les prestations sociales seront eux aussi bloqués? car si c'est le cas, certains seront au dessus du barème pour en profiter, et perdront leurs aides sociales, ou en toucheront moins.ce qui augmentera la précarité.
sans oublier que les heures sup non fiscalisées, sont tout de même incluses dans le revenu de référence pour la CAF, certains risquent d'avoir de mauvaises surprises..

Si j'ai bien compris, tout ce qui est prestations sociales sera revalorisé dans la limite de 1% par an, soit moins que l'inflation et probablement moins que le SMIC. Alors oui, il y en a qui se prendront l'effet de seuil en pleine poire…

Pour aller un peu plus loin, plus la TVA augmentera, plus les collectivités seront tentés par la Régie, car nous ne payons pas de TVA. Il y aura donc davantage de fonctionnaires territoriaux pour assurer les mêmes services que ceux du privé, mais à un moindre coût pour le particulier. Par contre, ça va plomber un peu plus les finances de l'Etat (puisqu'on repassera les service en Régie) et ça va enlever des marchés aux grands groupes comme Véolia, Sita...
Bref, avec ce genre de mesure, l'UMP favorise la mise en Régie, qui est souvent une des mesures emblématiques de la gauche...

Merci l'UMP de nous aider à remonter le nombre de fonctionnaires territoriaux et à favoriser le service public indépendant des grands groupes...

Ou L'UMP veut plomber les budgets des collectivités territoriaux pour quelle s'écroulent sur elle-même.

La politique économique de la France de plus en plus encadrée

Citation :

Dans l'accord (paragraphe 26), les pays s'engagent à une « consultation de la Commission et des autres Etats membres de la zone euro avant l'adoption de tout programme important de réforme de la politique budgétaire ou économique susceptible d'avoir des effets sur les partenaires, afin de permettre une évaluation des éventuelles conséquences sur la zone euro dans son ensemble ». En clair, aucun Etat ne pourra décider d'une politique importante sans en référer avant à Bruxelles mais aussi à l'Allemagne.

Citation :

« c'est une véritable bombe. Avec cette décision, c'est la fin en vue de l'autonomie des politiques économiques et budgétaires nationales ». Avec un tel carcan, la relance de 1981, les 35 heures, la loi Tepa et ses baisses de charges non compensées auraient été impossibles, selon l'économiste, car refusées par l'Europe. Et, pour la France de 2012, cela pourrait vouloir dire par exemple, pour la gauche, « l'impossibilité d'assouplir la réforme des retraites ». Et pour la droite, « plus aucune mesure de type TVA restauration allégée sans baisser d'autant les dépenses », poursuit Jacques Delpla, membre du Conseil d'analyse économique.

Citation :

L'accord prévoit par ailleurs des mesures supplémentaires dans le cadre du « semestre européen ». Inauguré cette année, ce dispositif donne, concrètement, un droit de regard ex ante aux instances européennes sur la préparation (grandes lignes de cadrage) des budgets nationaux. Les pays membres ont convenu que l'Europe ait cette fois la possibilité de donner son avis directement sur les projets de budget des pays sous le coup d'une procédure « pour déficit excessif ». La France, comme beaucoup d'autres, est dans ce cas.

Plus ça se durcit, plus ça risque de casser.

Rien qu'un dessin... la rigueur: pas pour tout le monde

Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012

Citation :

la mise en œuvre d'une véritable politique de rigueur,
au sortir de l'élection présidentielle, ne fait plus aucun doute. «Avec
le processus électoral, la mise sur la table de propositions, les
Français vont mettre leurs espoirs de changement dans la politique»,
prévient-il. Mais ces attentes «risquent d'être déçues» sous le poids
des réalités économiques. «Ce sont, quelle que soit la majorité qui
sortira des urnes, des politiques d'austérité, de restriction
budgétaire, d'augmentation des impôts directs et indirects qui nous
attendent», affirme ainsi Jean-Pierre Basilien, avec à la clé «une
remise en cause progressive» des amortisseurs sociaux qui, s'ils ont
bien fonctionné pendant la crise, apparaissent dépassés.

La taxe de 2 % sur les hôtels de luxe sera supprimée

Citation :

Cette mesure devait compenser la perte de recettes de 90 millions
d'euros due à l'abandon du relèvement de la TVA sur les parcs à thème.

comme si c'était la même clientèle!

Non mais justement c'était bien de compenser une taxe sur les gens modestes (parc à thème) par une taxe sur les gens riches (hôtels de luxe).
Ce qui est moins bien c'est qu'ils la suppriment finalement...