budget 2009

Inflation et hausse des taux compliquent l'élaboration du budget 2009
les echos [ 04/07/08 ]


La remontée des taux d'intérêt se conjugue avec l'inflation pour renchérir la charge de la dette et des retraites. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est incontournable. Mais le gouvernement n'est pas sûr d'y parvenir au millier près.
La hausse du principal taux directeur de la Banque centrale européenne ne fait pas seulement peser un risque sur la vigueur de l'activité dans l'Hexagone, elle complique l'élaboration du budget de l'Etat pour 2009. (...). La remontée d'un quart de point du taux de la BCE alourdit le service de la dette placée à court terme de l'Etat (environ 100 milliards d'euros) de quelque 250 millions d'euros par an.

A Bercy, on affirme que cette hausse était anticipée, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, n'ayant pas fait mystère de ses intentions ces dernières semaines. Une hausse de taux longs sur les marchés renchérirait encore davantage le surcoût.

Dans le même temps, l'accélération de l'inflation depuis les premières esquisses budgétaires du printemps pèse sur l'équation pour 2009 : alors que Bercy prévoyait initialement une hausse de 1,5 à 2 milliards d'euros du coût de la dette par rapport à 2008, la dépense supplémentaire devrait dépasser 2 milliards, en raison, notamment, de l'indexation sur l'inflation de 10 % des emprunts des administrations.

Second poste affecté : les retraites des agents de l'Etat. La revalorisation de 1,1 % intervenue au 1er janvier et celle de 0,8 % annoncée pour le 1er septembre devront être complétées l'an prochain (en sus de l'inflation prévisionnelle 2009), afin de compenser la perte de pouvoir d'achat due à la forte inflation cette année. Une hausse de 1 point représente un surcoût d'environ 400 millions d'euros pour l'ensemble des fonctions publiques.

« Un peu juste »
Au total, la poussée inflationniste des dernières semaines devrait donc alourdir les dépenses prévisionnelles pour 2009 d'environ 1 milliard d'euros. Ce qui accroît d'autant la difficulté de respecter le « zéro volume ». Et ce qui rend d'autant plus incontournable le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Bercy table sur 68.000 à 70.000 départs en 2009. Il faudrait donc supprimer 34.000 à 35.000 postes. Mais, « pour tenir l'objectif au millier près, cela sera peut-être un peu juste », confie une source gouvernementale.

(...)
article intégral ici
http://www.lesechos.fr/info/france/4749121.htm?xtor=RSS-2059

Budget : l'inquiétude gagne Eric Woerth et François Fillon
LE MONDE | 07.07.08 | 14h57 •
François Fillon l'a redit solennellement, samedi 5 juillet, devant le conseil national de l'UMP : "Je ne serai pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés." En pleine préparation du projet de budget 2009, ces propos prennent un relief particulier : le ministre du budget, Eric Woerth, et les commissions des finances des deux assemblées s'inquiètent du silence de l'Elysée sur les finances publiques et de la propension à la dépense de Nicolas Sarkozy. Lequel n'avait pas fait, il est vrai, du redressement des comptes publics une priorité de sa campagne.


CHIFFRES
DÉPENSES DE L'ETAT.

Elles s'élèvent, peu ou prou, à 270 milliards d'euros. Depuis 2004, une norme stricte d'évolution leur est appliquée, celle dite du "zéro volume", qui consiste à les stabiliser hors inflation.


CROISSANCE.

La prévision retenue pour le projet de loi de finances 2009 est de 1,75 % à 2,25 %. C'est une prévision haute. La moyenne retenue par les experts interrogés dans le Consensus Forecasts du 9 juin était de 1,5 %, et ce avant la révision par l'Insee de l'acquis de croissance pour 2009.


INFLATION.

Selon l'hypothèse officielle pour 2009, elle atteindra 2,2 % en moyenne, loin des 2,9 % pronostiqués par le Consensus et des 3,2 % prévus par l'Insee.


DÉFICIT PUBLIC.

Il est censé passer de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2008 à 2 % en 2009.
A huit jours du débat d'orientation budgétaire, prévu le 15 juillet, M. Woerth doit être auditionné, mercredi dans la soirée, par la commission des finances de l'Assemblée. Il reste d'ici là des arbitrages lourds à rendre pour pouvoir présenter la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2009 - son volet dépenses -, ainsi que la trajectoire des dépenses de l'Etat par mission sur les années 2009 à 2011.

Des questions aussi sensibles que le format et la date d'entrée en vigueur du revenu de solidarité active (RSA), l'ampleur de la baisse des effectifs de l'éducation nationale (au moins 12 000, mais plutôt davantage), les relations financières entre l'Etat et les collectivités locales ou la fiscalité écologique ne sont pas tranchées. Le ralentissement économique, qui pourrait s'amplifier en 2009, complique la mise au point de ce PLF, dont la Commission européenne attend un début d'assainissement.

La charge de la dette enfle et pourrait être supérieure de 2 milliards aux 1,5 à 2 milliards déjà prévus par M. Woerth, du fait de l'indexation sur l'inflation de 10 % à 12 % des emprunts des administrations. S'il veut réduire le déficit public à 2 % du PIB en 2009 et tenir son engagement de retour à l'équilibre en 2012, le gouvernement devra s'imposer une discipline de fer. Or la France, comme l'a noté la Cour des comptes, n'est pas douée pour ce genre d'exercice. Elle fait même presque jeu égal avec la Suède en matière de dépenses publiques (plus de 52 % du PIB de deux pays).


MAÎTRISE STRICTE DES DÉPENSES


"Il y a eu 20 milliards d'euros de surcroît de recettes fiscales en 2007, note Gilles Carrez, député UMP du Val-de-Marne et rapporteur général du budget. Douze milliards sont allés aux baisses d'impôt, 2 aux exonérations de cotisations sociales, 5,5 aux dépenses et seulement 1 milliard a servi à réduire le déficit." Comment faire mieux avec une croissance et des recettes ralenties ?

En 2008, les rentrées fiscales assises sur les revenus 2007 devraient être conformes aux prévisions, et l'inflation dopera les recettes de TVA. Mais l'inquiétude concerne le cinquième acompte de l'impôt sur les sociétés (IS) versé en décembre. Il pourrait rapporter moins que prévu, en raison de l'impact de la crise sur les banques et les assurances. "Si la baisse de recettes est de 2 milliards, ce ne sera pas trop grave. Si elle atteint 5 ou 6 milliards, ce sera autrement plus compliqué", note M. Carrez.

En 2009, les recettes fiscales devraient ralentir plus sensiblement : le rendement des impôts basés sur le patrimoine devrait baisser avec le retournement immobilier, et les rentrées de TVA devraient être en ligne avec celles de 2008. Quant à l'IS, nul ne sait ce qu'il sera. Mais les sombres prévisions du président de Renault, Carlos Ghosn, pour 2009 ne sont pas rassurantes.

"Dans un contexte aussi tendu, toute mesure de baisse d'impôt, qu'il s'agisse de la suppression annoncée de l'impôt forfaitaire (IFA) ou de la création de crédits d'impôt nouveaux en faveur de l'environnement, creuserait le déficit. Il faut absolument procéder par redéploiement", insiste M. Carrez. Faute de quoi, dit-il, le gouvernement pourrait devoir abandonner la règle du zéro volume, c'est-à-dire la stabilisation des dépenses hors inflation, en vigueur depuis 2004.

M. Fillon n'y est pas favorable. Samedi, il a plaidé pour une maîtrise stricte des dépenses en volume, pour le respect de la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et jugé nécessaire "un effort de vérité", notamment sur la Sécurité sociale. Sera-t-il entendu ?

Le budget !
Je crois que c'est la principale raison qui m'a fait soutenir le programme du Modem à la présidentielle.

Car le PS comme l'UMP me semblent incapables de voter un budget équilibré et de réduire la dette. Comment voulez vous que l'état fonctionne bien quand 100% de l'impôt sur le revenu ne sert qu'a payer les intérêts de la dette ?

Et quand par miracle l'UMP bénéficie d'une rentrée non prévue de 20 milliards d'€, le gouvernement n'en consacre qu'1 seul à la réduction de la dette !
Il préfère dépenser tout dans des mesures populistes et inefficaces à long terme et je trouve cela atterrant.

Une autre chose qui m'horripile dans le budget : les prévisions de croissance. Le gouvernement se fout totalement de ce que prédit l'INSEE (alors que ce sont quand même des professionnels de la statistique) et gonfle systématiquement ses prévisions de croissances.
Du coup en fin d'année on se retrouve souvent avec des déficits supplémentaires et une dette qui enfle inexorablement.

Finances publiques :
la majorité sonne l'alerte

Anne Rovan
15/07/2008 | Mise à jour : 08:48 | .

Le ministre Éric Woerth estime que 3 à 5 milliards de recettes fiscales pourraient manquer à l'appel en fin d'année. Crédits photo : Le Figaro
Coup d'envoi du débat d'orientation budgétaire. La commission des finances s'inquiète du pilotage des recettes fiscales.

C'est mardi matin qu'aura lieu à l'Assemblée le débat d'orientation des finances publiques. Le ministre du Budget et des Comptes publics Éric Woerth va dérouler la stratégie du gouvernement pour ramener les finances publiques - État, Sécurité sociale et collectivités locales - à l'équilibre et la dette sous les 60 % de PIB.

En cette période de pétrole cher, d'euro fort et de crise du crédit, l'hôte de Bercy va devoir se montrer très persuasif, y compris vis-à-vis de la majorité. Car l'année 2008 ne se passe pas vraiment comme prévu. Compte tenu du ralentissement de l'économie, Bercy estime que 3 à 5 milliards d'euros de recettes fiscales pourraient manquer à l'appel en fin d'année. Les marches à grimper n'en seront que plus hautes ensuite.

À fin 2007, les déficits publics ont représenté 55 milliards d'euros - 2,7 % du PIB - dont 38,4 milliards pour l'État, 9,5 milliards pour la Sécurité sociale et 7,2 milliards pour les collectivités locales. Pour atteindre l'équilibre, il faudrait beaucoup de recettes fiscales - et donc beaucoup plus de croissance - et un sérieux tour de vis sur les dépenses. La semaine dernière, le rapporteur général de la commission des finances du Sénat Philippe Marini a chiffré l'effort à 65 milliards d'euros, auxquels il a ajouté 15 milliards de redéploiements. Et comme il n'y croit plus vraiment, Philippe Marini suggère deux scénarios extrêmes : soit augmenter les impôts, soit retarder de deux ans - de 2012 à 2014 - le retour à l'équilibre.

Pour rétablir les comptes, Matignon veut à la fois mettre la pression sur les dépenses publiques en divisant par deux leur rythme de progression et accélérer les réformes porteuses de croissance. Bercy estime d'ailleurs que celles votées depuis un an - heures sup, modernisation de l'Économie, etc. - généreront 0,65 point de croissance en 2009. Les ténors UMP des commissions des finances ne nient pas les efforts sur les dépenses. Mais ils s'inquiètent de la multiplication des cadeaux fiscaux.


Un souci d'organisation

La semaine dernière, le rapporteur général du budget à l'Assemblée Gilles Carrez a volé au secours d'Éric Woerth qui n'a pas la main sur la législation fiscale - pilotée par Christine Lagarde. C'est du moins ce qui ressort d'une vidéo visible sur le site de l'ancien ministre du Budget Alain Lambert : «Éric Woerth, c'est un ministre croupion et je lui ai dit, s'énerve dans le petit film Gilles Carrez. Il n'a le droit de s'occuper que de la colonne des dépenses. En finances, il y a les dépenses et les recettes !» Le ministre du Budget Éric Woerth se joint à la discussion : «Comme je ne suis pas responsable de la loi fiscale, c'est compliqué. Je suis responsable du recouvrement. Moi, je recouvre.» Matignon a admis lundi qu'il y a sans doute là un vrai souci d'organisation gouvernementale.

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/07/15/04001-20080715ARTFIG00249-finances-publiques-la-majorite-sonne-l-alerte-.php

Citation :

Philippe Marini suggère deux scénarios extrêmes : soit augmenter les impôts, soit retarder de deux ans - de 2012 à 2014 - le retour à l'équilibre.

J'en propose un troisième : revoir le paquet fiscal.

Jean-Luc a écrit:

Citation :

Philippe Marini suggère deux scénarios extrêmes : soit augmenter les impôts, soit retarder de deux ans - de 2012 à 2014 - le retour à l'équilibre.

J'en propose un troisième : revoir le paquet fiscal.

J'appuie cette mention.

juju41 a écrit:

Mais ils s'inquiètent de la multiplication des cadeaux fiscaux.

Ce n'est que maintenant qu'ils s'en inquiètent ? Pour des ténors, ça la fout mal.

Jean-Luc a écrit:

Citation :

Philippe Marini suggère deux scénarios
extrêmes : soit augmenter les impôts, soit retarder de deux ans - de
2012 à 2014 - le retour à l'équilibre.

J'en propose un troisième
: revoir le paquet fiscal.

Catel a écrit:

Jean-Luc a écrit:

Citation :

Philippe Marini suggère deux
scénarios extrêmes : soit augmenter les impôts, soit retarder de deux
ans - de 2012 à 2014 - le retour à l'équilibre.

J'en propose un
troisième : revoir le paquet fiscal.

J'appuie cette mention.

Vous êtes fous. Ils ne vont pas faire des misères à leurs amis riches. Plutôt taper encore plus sur ces salauds de pauvres (et feignasses en plus quand ils ne travaillent pas).

et les niches? ils les déparasitent quand?

juju41 a écrit:

et les niches? ils les déparasitent quand?

Les petites, peut-être très bientôt.
Les grosses, probablement pas avant que l'Élysée soit lui-même débarrassé de son parasite.

Exclusif : Eric Woerth «ministre croupion» selon le rapporteur général du budget (UMP)



Gilles Carrez, rapporteur (UMP) général du budget, flingue en direct Christine Lagarde et Eric Woerth. Il les accuse de brader le budget de l'Etat en cédant à tous les lobbies qui réclament des baisses d'impôts. La vidéo est relayée par un ex-ministre du Budget, lui aussi UMP, Alain Lambert !




Alain Lambert, ancien ministre du Budget, UMP et ex-soutien à Nicolas Sarkozy pendant la campagne, a mis ce matin en ligne sur son blog une vidéo pour le moins étonnante. On y voit Gilles Carrez, le très sérieux et lui aussi très UMP rapporteur général des Finances flinguer Eric Woerth, ministre du Budget et Christine Lagarde, ministre de l'Economie. « Eric Woerth est un ministre croupion ! », explose Gilles Carrez, « il n'a pas le droit de s'occuper que de la colonne dépenses !»

« Les recettes échappent complètement : à combien chiffre-t-on ce qui a été voté comme baisses d'impôts ? Le rapport d'orientation budgétaire est à pleurer ! », poursuit-il. Il fait savoir qu'il a envoyé un questionnaire précis à Bercy et qu'il n'a pas eu « le début d'une réponse ». Il craint même qu'à force de céder à tous les lobbies, le gouvernement ne fasse exclure la France de la zone euro ! Même Christine Boutin, ministre du Logement, en prend pour son grade. Le rapporteur l'accuse de céder à Alain Dinin, président directeur général de Nexity, et lobbyiste immobilier qui réclame la TVA à 5,5% sur les constructions neuves. Eric Woerth répond et… reconnaît qu'il n'a pas la main ! A voir !






Les deux vidéos, celle de Gilles Carrez et celle de Eric Woerth, ne sont accessibles que sur le site d'Alain Lambert.

http://www.marianne2.fr/Exclusif-Eric-Woerth-ministre-croupion-selon-le-rapporteur-general-du-budget-UMP-_a89279.html?PHPSESSID=325c8d19ec3eb8d6f05cbf0cbe93bc58

trouvé sur le site d'Alain Lambert

document officiel présenté aux sénateurs pour le débat de la Loi d'orientation budgetaire, accrochez vous, la chute est violente...

http://www.alain-lambert.org/documents/DOB%202009_09072007

pour l'artice de Lambert et les commentaires qui suivent

http://www.alain-lambert-blog.org/index.php?2008/07/15/1746

Budget : 30.600 fonctionnaires non-remplacés en 2009, crédits quasiment gelés



Il y a 6 heures
PARIS (AFP) — Moins 30.600 fonctionnaires en 2009, crédits quasiment gelés, économies à venir sur la Sécu : le ministre du Budget Eric Woerth a préparé mardi les esprits à "des contraintes extrêmement fortes" sur le budget pour les trois ans à venir.
A l'Assemblée, M. Woerth a confirmé l'objectif de supprimer 30.600 postes de fonctionnaires -dont 13.500 dans l'Education nationale- contre 22.900 dans le budget 2008.
Cet objectif doit permettre d'atteindre en 2009 "l'objectif de non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux", a indiqué M. Woerth lors du débat sans vote sur la préparation du premier budget triennal (2009-2011) de l'histoire.
"La contrainte financière est extrêmement forte", a poursuivi le ministre, sans prononcer le mot tabou de "rigueur" mais en rappelant l'engagement de retrouver "l'équilibre de nos finances publiques en 2012 et de la Sécurité sociale dès 2011".
Fin 2007, le déficit public (Etat, Sécu et collectivités locales) était de 50,3 milliards, soit 2,7% du PIB.
"En 2009, nous avons un objectif ambitieux, réduire le déficit public de 0,5 points de PIB pour le ramener à deux points", a répété M. Woerth.
Principale difficulté, l'inflation, a-t-il souligné: "nous prévoyons 2,9% pour cette année, et 2%" en 2009.
Malgré cette menace, M. Woerth a indiqué qu'il voulait "stabiliser en euros courants (ndlr: donc sans tenir compte de l'inflation) les dépenses des ministères".
Dans ce contexte, le non-remplacement de 30.600 fonctionnaires permet d'envisager une croissance nulle de la "masse salariale" de l'Etat. Mais cela ne suffit pas à "financer des dépenses nouvelles", a souligné le député UMP Gilles Carrez, rapporteur de la commission des Finances.
Le budget affiche tout de même quelques priorités : enseignement supérieur et recherche (+1,8 md d'euros), justice et équipement de la Défense. Le Grenelle de l'Environnement y figure aussi, même si les crédits alloués à la mission "Ecologie" sont prévus en nette baisse (-9%) à l'horizon 2011.
Concernant la Sécu (déficit prévu de 8,9 mds d'euros en 2008), le ministre a envisagé l'annonce de mesures d'ici la fin juillet pour "traquer les abus, les gaspillages, les dépenses inutiles ou redondantes", sur la base des propositions de la direction de la Sécu.
"Dans ce contexte difficile, beaucoup font mieux que nous et nous pouvons constater que situation de la France se dégrade, à contre courant des autres", a estimé le président PS de la commission des Finances Didier Migaud, qui s'est aussi inquiété "d'hypothèses de travail optimistes" du gouvernement.
"Qu'est-ce qui nous permet de dire que la loi de modernisation de l'économie (LME) va provoquer 0,3 point de croissance en 2009?", s'est-il interrogé.
Revenant sur le poids des "niches fiscales", il a conclu sur son "scepticisme" sur la capacité du gouvernement à revenir au "déficit zéro" en 2012.
Le rapporteur UMP du budget de la Sécu, Yves Bur, a plaidé pour un "moratoire" sur la création de nouvelles exonérations : "Il n'y a pas de mois sans que de nouvelles propositions d'exonérations ne soient annoncées", a-t-il regretté.
"Nous n'avons pas commencé à redresser nos finances publiques", a souligné Charles de Courson (NC). "Nous n'avons pas été assez rigoureux". "Arrêtons de subventionner des collectivités locales extrêmement riches", a-t-il ajouté en citant... Neuilly et Paris.

Juju41 ?... Est-ce que tu sais que tu me tues, toi ?... Le sais tu ?... (turlututu).

Bravo quand même pour le boulot ahurissant que tu fournis ici !!!!

Merci , Mon Ami...

je pars du principe qu'il faut avoir les yeux ouverts et grand ouverts, pour connaitre l'avenir déplorable qui nous attend!à défaut de pouvoir changer les choses, crevons en sachant pourquoi!

trêve de plaisanterie, les nouvelles tombent en avalanche , plus personne ne peut suivre, j'ai même discuté avec ma conseillère générale Modem, elle ignorait la Loi Novelli sur les auto-entrepreneurs...Sarkozy joue bien, plus il nous assomme de réformes , moins on peut réagir...

une vidéo ici :

http://777socrate.blogspot.com/2008/07/eric-woerth-ministre-croupion.html

mon Vincent, j'ai déjà mis le lien du Blog de Lambert, un peu plus haut, plus interessant que le blog de socrate...surtout au niveau des commentaires!

rhoo j'ai vraiment du mal aujourd'hui

c'est pas grave!

bah non, c'est pas grave mais compte pas sur moi pour le mimi

2009, impossibles budgets
Christine Lagarde et Eric Woerth, en 2007. (Photo Reuters)
Croissance en panne, euro et baril au plus haut: au moment du débat d'orientation budgétaire, l'équilibre des comptes publics tourne au casse-tête.
FRANÇOIS WENZ-DUMAS
libération QUOTIDIEN : mercredi 16 juillet 2008

Comment boucler le budget 2009 avec une inflation à 3%, une croissance qui fléchit, un pétrole à plus de 150 dollars le baril et des banques en convalescence ? L’exercice que doit réaliser Eric Woerth est de plus en plus acrobatique.





Hier à l’Assemblée nationale se tenait le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’occasion pour le ministre du Budget et des Comptes publics d’enfoncer le clou sur la nécessité de stabiliser les dépenses de l’Etat, s’attirant les commentaires acerbes ou goguenards des députés de gauche. «A ce stade, ce n’est plus de la méthode Coué, c’est de l’irresponsabilité», a lancé le député Vert François de Rugy.

Gageure. L’objectif du gouvernement est de parvenir à l’équilibre des comptes en 2012. Le déficit public était de 2,7% du PIB en 2007 et devrait être de 2,5% en 2008. «Nous voulons réduire le déficit public de 0,5 % du PIB, pour le ramener à 2 % en 2009», expliquait hier Eric Woerth aux députés. Mais il est le premier à reconnaître qu’«avec un peu d’arithmétique, on voit que ce demi-point de PIB en moins ne suffit pas» à supprimer le déficit en quatre ans. Et le ramener à 2% en 2009 est déjà une gageure.

«Vous avez dilapidé les marges de manœuvre dont vous disposiez», rappelait hier l’ancien ministre socialiste Michel Sapin: «Sur les 20 milliards de recettes supplémentaires dont vous bénéficiiez en 2007, 14 milliards ont été utilisés pour réduire les impôts ou les cotisations sociales. Avec des résultats nuls!» Ces 14 milliards auraient en tout cas été bien utiles pour colmater les brèches qui s’ouvrent l’une après l’autre.

la suite ici
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/339324.FR.php

une petite Lagourdasserie pour détendre ...

Impôts : "pas d'augmentation en 2009"

Source : AFP
16/07/2008 | Mise à jour : 09:44 |

.


La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ne prévoit pas d'augmentation d'impôts pour 2009, a-t-elle déclaré aujourd'hui sur RMC et BFM-TV.

La ministre a mis l'accent sur l'impact de la mise en place de l'allègement de la fiscalité sur les heures supplémentaires et du crédit impôt-recherche. "Nos concitoyens vont commencer à sentir les effets dans leur feuille d'impôts 2008 et 2009".

Mme Lagarde a déclaré qu'il fallait mettre l'économie française "en position d'attraper les cheveux de la croissance chaque fois qu'elle passera et de réduire le niveau de chômage et d'augmenter l'emploi en France".




j'espère qu'elle a encore des cheveux la Croissance, parce que depuis un moment elle s'en arrache pas mal!

Pour la TVA à 5.5% sur les constructions neuves, voilà une mesure qui me plairait bien à condition que ce soit uniquement pour la résidence principale du foyer fiscal et sur un budget limité, par exemple plafonné à 100 000€.

Celà permetrait aux classes moyennes d'accéder plus facilement à la propriété et génèrerait des économies d'énergie (les maisons neuves devant répondre à des normes de plus en plus strictes).

juju41 a écrit:

une petite Lagourdasserie pour détendre ...

Impôts : "pas d'augmentation en 2009"

Source : AFP
16/07/2008 | Mise à jour : 09:44 |

.


La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ne prévoit pas d'augmentation d'impôts pour 2009, a-t-elle déclaré aujourd'hui sur RMC et BFM-TV.

La ministre a mis l'accent sur l'impact de la mise en place de l'allègement de la fiscalité sur les heures supplémentaires et du crédit impôt-recherche. "Nos concitoyens vont commencer à sentir les effets dans leur feuille d'impôts 2008 et 2009".

Mme Lagarde a déclaré qu'il fallait mettre l'économie française "en position d'attraper les cheveux de la croissance chaque fois qu'elle passera et de réduire le niveau de chômage et d'augmenter l'emploi en France".




j'espère qu'elle a encore des cheveux la Croissance, parce que depuis un moment elle s'en arrache pas mal!

Oui. Parce qu'elle le vaut bien.

elle passe tellement vite la croissance qu'on n'a pas le temps de l'attraper, va falloir penser au Filet à papillon, ou carrément le piège à loup!d'ailleurs les dents de Sarko n'ont pas suffi c'est dire!

Peut-être que la croissance en question est tout simplement aussi chevelue que Laporte, Kojak ou Brynner...