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Le danger des rayons ultraviolets
La couche d'ozone est essentielle à la vie sur terre car elle la protège des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le soleil. En effet, les UV dont la longueur d'onde est inférieure à 0,4 µm sont absorbés par l'ozone entre 0,24 et 0,3 µm.
Il existe différents types de rayons UV regroupés en trois grandes classes : les rayons UV-C, les rayons UV-B et les rayons UV-A.
L'impact des UV sur les organismes vivants dépend de la longue longueur d'onde de ces rayons : plus cette longueur d'onde est courte, plus le danger est grand. Les rayons UV-C sont ainsi les plus dangereux de la gamme. Heureusement, ils sont arrêtés presque en totalité par la couche d'ozone. Or, cette couche protectrice s'est amincie dangereusement, particulièrement à une altitude comprise entre 14 et 20km.
Le 15 mars 1988, la NASA diffuse un rapport mené par une centaine de chercheurs dans le monde : la concentration en ozone stratosphérique a diminué en moyenne de 1,7 à 3% dans l'hémisphère nord entre 1969 et 1986 malgré les variations naturelles constatées de 15 à 20%. De surcroît, le rayonnement moyen mondial des UV-B au niveau de la surface terrestre s'est élevé de 10 % entre 1986 et 1996.
La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs et une élévation des risques pour la vie terrestre :
brûlures superficielles, conjonctivites, cataractes
augmentation des cancers et viellissement de la peau
maladies du système immunitaire
réduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton, premier maillon des chaînes alimentaires aquatiques...
De plus, les UV-B :
accélèrent la génération du smog photochimique, stimulant ainsi la production de l'ozone troposphérique qui est nocif
diminuent "la durée de vie" de certains matériaux inorganiques comme les peintures et plastiques.
Pour exemple, à Punta Arenas, au sud du Chili, la quantité d'ozone diminue de 30 à 50% durant le printemps Austral (notre automne au pôle Nord), obligeant les habitants à se protéger la peau.