Présentation des Taxes Comportementales livrées par un citoyen économiste :

C'est un peu ce que je reproche aux républiques démocratiques, vu qu'il y a plus d'abrutis que d'intellectuels dans un peuple, de quel niveau sera la majorité au pouvoir ?

fismale a écrit:

Toujours est-il que des moyens existent pour faire reculer les grands groupes et favoriser les pme, encore faut-il que ces idées soient soutenues !

Mais de nos jours, la grande préoccupation des ménages est de ne pas louper telle émission à telle heure !  On ne risque pas de voir le jour.

En plein dans le mille.

Et quand on est grognon, on va signer une pétition sur internet... pendant la pub de "Plus belle la vie"

Les idées dont tu parles ne peuvent pas être soutenues par les pouvoir publics, c'est vain. Il faut qu'elle soient soutenues par le porte monnaie des Français. Sonnantes et trébuchantes valent mieux que paroles, ou clics de souris. Les idées ne soutiennent rien, seuls les actes le peuvent.

C'est vain parce qu'à mon age, je suis incapable de faire l'inventaire de tous les "Plans de relance" que j'ai pus connaître depuis mon âge de raison, coïncidant pile avec la mort du Général De Gaulle. Plans de relance financés par la dette. Il y a comme un parfum de Grèce...  car rien n'est relancé, rien n'est remboursé.

Nous sommes un pays de collégiens qui ne pensent qu'à la récré, pour se faire les petites manières en vogues sur le net, tripoter le tamagoshi connecté, utiliser nos 500 mots de vocabulaire, et faire des sourires à l'américaine dans des selfies qu'on mets instantanément sur Face de bouc, pour dire, pauvre idiot, je suis plus heureux, plus original, plus créatif que toi.

Nous sommes des parents qui trouvent une excuse toute les 3 minutes pour ne pas éduquer nos gosses. "On les a fait, croyez pas non plus qu'on va s'en occuper".

Alors du coup, François Hollande, il a qu'à tout gérer et tout régler. C'est son job, il est payé pour ça (ce qui est faux).

Et après on dira que c'est le gouvernement qui nous infantilise, alors qu'il ne fait que dire oui à nos fantasmes sociétaux, pour garder la paix sociale. Le seul souci actuel d'un gouvernement, c'est la paix sociale, exactement comme les derniers empereurs de Rome. Comment gérer une société aussi hétérogène et hétéroclite, sauf en distribuant du glucose à ceux qui font mine, comme molière avec son malade imaginaire, d'hypoglycémie.

Réveillons nous, personne ne fera rien pour nous. Nous sommes seul dans ce cosmos, aussi loin que notre technologie peut voir. Personne ne viendra nous aider. Le comportement de la France, vu sa puissance économique, peut entraîner la planète entière dans l'Abîme. Nous sommes 10 ou 15 fois la Grèce, et capable par nos idioties, de causer un Armageddon économique planétaire. Soyons un peuple à la hauteur de ses responsabilités, à la hauteur de ce que nous a légué le "généralissime", en terme de droiture, d'abnégation, de génie, d'humanisme, de dignité, de patience et de courage. Mon Dieu, comme nous avons blessé cet homme, au plus profond de son âme.

Si seulement j'avait du temps, j'aurai au moins dix exemples concrets par jour à vous conter, pour étayer ce que je pense. Ce que je pense n'est construit que par ce que je vois. Je ne suis pas idéologiste, ou idéologue. signora aussi a tapé dans le mille: François Bayrou n'a pas d'idéologie, il veut juste s'entourer de gens qui ont une opinion faite par ce qu'ils vivent, cette intelligence de la sueur et du tracas quotidien.

Merci fismale et signora de vos "à propos". c'est un plaisir.

fismale a écrit:

C'est un peu ce que je reproche aux républiques démocratiques, vu qu'il y a plus d'abrutis que d'intellectuels dans un peuple, de quel niveau sera la majorité au pouvoir ?

Tope la!

La 5ème république conçue par De Gaulle était sensée éviter cela par un pouvoir démocratique mais central, au risque de développer l'élitisme, mais en pleine conscience que le pays à gouverner est "latin", autrement dit toujours dans l'affect et la séduction, dans le simulacre et la dramaturge. La dessus nous sommes tous doués, sans avoir été formés à celà, alors que les choses aux quelles on veut nous former, la responsabilité et la tempérance, voient peu de diplômés reçus. Car la sagesse, selon les vieux philosophes, apparait lorsque l'affect et la séduction ont fait place.

Je n'ai rien contre la médiocrité, pourvu qu'elle ne devienne pas la règle. Nous sommes tous médiocres à un moment ou à un autre de notre vie, nous devons en préserver les autres.

Autre aspect: la démocratie n'est pas comme le français l'imagine, elle ne régit pas tout. Le Français voudrait que la météo soit démocratique. Il voudrai un vote démocratique pour faire disparaître l'Hiver au bénéfice de l'été. Bien des choses, sinon les plus nombreuses, ne sont pas à la portée d'une décision démocratique, comme la naissance et la mort, comme la maladie ou la folie, la richesse et la pauvreté, le bien et le mal, le jour et la nuit, l'amour des autres ou leur détestation, le racisme. On ne gère pas cela avec des décrets d'application.

La plus grande des médiocrités est d'exiger. Le pauvre exige la richesse. Le riche exige l'éloignement du pauvre. La seule vraie richesse est d'aller chercher ce que l'on a besoin dans une obstination silencieuse avec la bienveillance des autres. Il serait bien de faire connaissance avec le remerciement.
Quelques dizaines de kilos de chair et d'os, n'ont rien à exiger de la planète et du cosmos. S'il le font, c'est qu'ils n'ont pas conscience de leur insignifiance. C'est pathétique.

Il fut une époque ou tout mineur trouvé dans la rue était ramassé au commissariat.
Il fut une époque ou l'uniforme des élèves était obligatoire sous peine de renvoi.
Il fut une époque ou les professeurs étaient une autorité crainte des élèves.
Il fut une époque ou les écoles n'étaient pas mixtes, on ne passait pas son temps à mater Eve .
Il fut une époque ou les femmes s'occupaient des enfants à plein temps.
Il fut une époque ou la société se portait beaucoup mieux, car la hiérarchie était respectée de l'enfant au président.

Il est une époque où tout cela a disparu !
Il est une société qui ne s'aime plus.
Il est une société qui bientôt disparaîtra.
Car l'exemple de Sodome mène au trépas.

asterix a écrit:

Si la France avait encore 35% d'indépendant actuellement, on ne serait pas dans cette "merde", la diversité sociale serait meilleure, la concurrence bien réelle contrairement à celle d'aujourd'hui qui est purement fictive.

Ne te trompe pas de cible !
J'ai moi-même été indépendant pendant 10 ans, et non seulement je me mords les doigts de n'avoir pas accepté les offres d'embauche que j'ai eues pendant cette période et qui m'auraient permis de redevenir salarié, mais j'y ai laissé un tas de plumes, à commencer par des trimestres perdus pour ma retraite (avec affiliation obligatoire à une caisse qui va me payer des clopinettes, et seulement quand il aura été possible de la faire sortir de son silence), et pour me retrouver directement à la case RMI quand j'ai cessé (et encore, je me suis fait jeter de partout avant de réussir à l'avoir).
Un indépendant est quelqu'un qui a le courage de se jeter à l'eau et de nager seul, mais à qui on refuse toute aide quand il a des ennuis, alors qu'un salarié ne tombe à l'eau que par accident et on lui jette des bouées immédiatement !
Bref, la législation pour les non-salariés leur est extrêmement défavorable, et je ne recommande plus à personne de s'installer à son compte !

C'est vrai qu'être indépendant de nos jours, c'est prendre de gros risques et la prospérité est très éphémère de nos jours !
Mais vu que les employeurs n'emploient plus qu'en intérim ou cdd, au final on se retrouve quand même à la rue avec des dettes !

Haut les coeurs les garçons !!!
Si nous restons passéistes ou grognons on ne va pas s'en sortir ....
Avez-vous signé la pétition de : Bayrou, Chevènement, Ferry, et d'autres intellectuels ? contre la loi qui bouleverse sans aucune amélioration le système scolaire ?
Les prochaines présidentielles ne sont pas loin ...
L'Europe devra être revisitée si on ne veut pas que la France se transforme en un gd champ de service social et touristique ...
Il faut se battre chacun à notre niveau pour que notre identité reste. Au coeur de nos familles, de nos villages et villes, de notre pays, de l'Europe et enfin du monde ... C'est dans ce sens qu'il faudrait aller pas l'inverse.
Si nous n'avons pas la foi en l'homme et en l'avenir nous ne pouvons rien faire ... si ce n'est subir !
Je suis désolée d'être aussi lapidaire mais je pars demain !
Tachez de rester en ligne malheureusement ou je vais j,e n'ai pas de connexion ... Je vais essayer l'hiver prochain de me trouver un système pas trop onéreux pour m'offrir ce luxe.

Jean-Luc a écrit:

asterix a écrit:

Si la France avait encore 35% d'indépendant actuellement, on ne serait pas dans cette "merde", la diversité sociale serait meilleure, la concurrence bien réelle contrairement à celle d'aujourd'hui qui est purement fictive.

Ne te trompe pas de cible !

Ben non justement.

Je connais bien les galères et angoisses de l'indépendant dont tu parles. Mais tout le monde connait le principe "des vases communicants", si c'est tellement dur pour certains, c'est que ça va trop bien pour les autres. Notre société est malade d'avoir perdu ses initiatives individuelles, parce que tout un pan de la société à tiré la couverture à lui, en se ménageant des niches socio professionnelles pépères. Après on s'étonne que les autres s'enrhument...

Pour ce qui est de l'aide... par définition, un indépendant déteste l'aide de l'état. C'est précisément ce qui tue son indépendance (vois les agriculteurs avec leur PAC), car lorsque l'on est sous perfusion, et ben il faut se traîner le goutte à goutte.

La seule aide que doit accepter l'indépendant, c'est une clientèle mobilisée pour pérenniser la production le service ou la distribution. Tous les indépendants qui se font aider par des deniers publics sont tenus par les c....., et son condamné à faire des courbettes à perpète, devant les conseiller départementaux, les agent de la CRAMA. Bref c'est comme les agriculteurs, dès que tu mets les doigts dans le système de la subvention, tu perds ton bras.

Si on nous pourris tellement la vie, c'est parque on est un caillou dans la chaussure du système global. Que dis je, un pavé. Les administrations de l'état (pas les politiques) ne souhaitent que notre mort, parce qu'on complique, parce qu'on perturbe leur taylorisme ultra rationaliste. Entre eux et nous c'est un rapport de force intense et continu, dans lequel le politique tranche rarement. Car le sais t on? Ce n'est pas le ministre qui commande à Bercy, ce sont les encroûtés du staff! Le ministre gesticule beaucoup pour occuper les médias, mais c'est le staff qui pilote. Montebourg, il n'y a qu'a lui poser la question...

Si la France veut m'aider, moi et les miens, ou ceux qui veulent en devenir (les indépendants), il faut qu'elle vienne acheter chez moi. C'est la la seule aide dont j'ai besoin.

Pour ce qui est de mes couvertures sociales retraites.... j'ai pris mes précautions, avec des systèmes palliatifs et complémentaire. De temps en temps, un ministre, comme Madelin, nous envoie un bol d'oxygène. Cela n'arrive pas souvent, mais quand ça arrive, ça fait du bien. Par contre, bien sur, pas droit au chômage.

J'aime bien ton histoire sur les bouées, c'est exactement cela. Moi je nage seul, j'ai un petit tirant d'eau, mais j'ai un beau sillage. Pourvu que ça dure, parce que les eaux sont agitées.