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 Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités

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marco11




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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 13:48

Et que vas-tu décider ?
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Aptien

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 13:51

Ah......

En ce moment j'ai bien envie de ne pas faire de vieux os.

A cet horizon, j'aurai justement beaucoup moins de charges.
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raimo

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 13:57

Si je comprends bien c'est fonction de ce qu'ils apellent les décotes (aux quelles je ne comprend rien).

Donc ce n'est pas encore défini car les décotes font parties des futures négociations.
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marco11

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 14:00

Aptien a écrit:

A cet horizon, j'aurai justement beaucoup moins de charges.

Donc un esprit plus tranquille...
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Aptien

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 14:42

raimo a écrit:
Si je comprends bien c'est fonction de ce qu'ils apellent les décotes (aux quelles je ne comprend rien).

Donc ce n'est pas encore défini car les décotes font parties des futures négociations.

Oui, ça dépend sutout des décotes.

Et effectivement, c'est un des grands thèmes de négociation.

(la décote est une pénalité qui s'applique pour les trimestres manquant par rapport aux 160 trimetres requis. Mais cette pénalité est progressive. Sarkosy avait même dit qu'elle ne s'appliquerait qu'aux nouveaux entrants, mais c'était une erreur.

" Pardon, m'sieurs,dames, le Président s'excuse, son motard avait trop bien ouvert la route, et il n'a pas eu le temps de lire le papelard qu'on lui avait préparé" )
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 14:46

J'ai cogité sur le principe de la retraites par points, et j'ai déterminé un schéma qui non seulement devrait ramener vers l'équilibre, mais se rééquilibrer de blui-même au fil du temps. En plus, il est simple et donc compréhensible par tous.
Faut juste que je le mette bien noir sur blanc avant de le poster ici (mais ce ne sera pas aujourd'hui).
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Alex




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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 15:41

tu m'intéresses Jean Luc
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 16:10

Je pense avoir tout pris en compte :
- retraite à la carte
- évolution de l'espérance de vie
- pénibilité (pouvant ou non être compensée directement par le salaire)
- reprise d'un emploi (plein ou partiel) avec ou sans maintien de la retraite
- réversion...
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Alex




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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 16:41

- passage du privé au public ou l'inverse
- l'annuité batie sur le salaire brut et non sur le temps réel
etc.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Nov 2007 - 16:51

Alex a écrit:
- passage du privé au public ou l'inverse
Dans un système cohérent, aucune incidence sur les droits acquis.
Alex a écrit:
- l'annuité batie sur le salaire brut et non sur le temps réel
etc.
La notion d'annuité est obsolète. Seul le montant des points acquis compte.
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeSam 24 Nov 2007 - 14:08

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeMar 4 Déc 2007 - 9:17

Régimes spéciaux : réunion à la SNCF, sur fond de mobilisation
Challenges.fr | 04.12.2007 | 06:52 |

Les syndicats sont sortis mécontents de la deuxième réunion tripartite de négociations sur la réforme.


Une assemblée générale de cheminots (c) Reuters
Une 3e réunion tripartite (Etat, direction, syndicats) de négociations est prévue, mardi 4 décembre, à la SNCF sur la réforme du régime de retraite.
Les parties présentes y aborderont "le système de décote et l'indexation des pensions".
Mais, les syndicats de cheminots sont sortis mécontents de la 2e réunion fin novembre. La CGT estime que "le compte n'y est pas"; FO s'attendait "à autre chose" et considère que l'entreprise "ne respecte pas ses engagements"; la CFE-CGC trouve que "les réponses ne sont aucunement à la hauteur des enjeux du dossier"; enfin, la CFDT affirme que "le déblocage de la grille salariale ne sera même pas respecté". Même la Fgaac, qui n'avait pas fait grève en novembre, considère que les avancées sont relativement "petites".
"Si cela continue comme ça je me demande si ça ne va pas éclater bien avant le 20 décembre", a lancé un représentant de la CFDT.



De fait, 6 syndicats ont appelé à des rassemblements sans grève le 4.

Suspendre les clauses de départ à la retraite d'office

La direction de la SNCF s'est, elle engagée à faire parvenir aux organisations syndicales un texte précisant ses propositions à l'issue de la réunion, lors de laquelle elle avait "proposé de suspendre dès le 1er janvier 2008 les clauses (couperets) de départ à la retraite d'office" à 50 ans pour les roulants et à 55 ans pour les autres agents. Ce qui devrait permettre aux agents SNCF de poursuivre leur activité au-delà de ces âges.
"Les organisations syndicales ont fait part à la direction des risques induits par les suppressions de ces clauses, notamment pour les jeunes qui seraient gênés pour leur déroulement de carrière", avait réagi Bruno Duchemin, de la Fgaac, selon qui "actuellement l'entreprise embauche moins" que le nombre de départs en retraite.

Dernière réunion le 18

De son côté, Sud-Rail continue de réclamer le retrait de la réforme.
Le syndicat veut "revenir sur l'allongement à 40 ans (de cotisation pour avoir droit à une retraite complète), sur la désindexation, la décote et sur le double statut qui serait entraîné par la modification des bonifications".
La dernière réunion est prévue le 18 décembre.
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeJeu 6 Déc 2007 - 10:09

Appel à la grève confirmé dans l'énergie jeudi
Challenges.fr | 05.12.2007 | 16:49 | Réagir à l'article (1 réaction)

CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC jugent "insuffisantes" les propositions des directions du secteur en matière de rémunération.

Les cinq fédérations syndicales de l'énergie ont confirmé mardi soir leur appel à une journée de grève et de manifestations jeudi, après l'échec d'une nouvelle réunion avec les directions d'entreprises concernées dans la journée. Une nouvelle réunion intersyndicale est prévue mercredi 5 décembre.
Et les organisations patronales, l'Union française d'électricité (UFE) et l'Union nationale des employeurs des industries gazières (Unémig), retrouveront de nouveau les syndicats vendredi.
Or CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC de l'énergie jugent "insuffisantes" les propositions faites par les directions de leur secteur, notamment "en matière de grilles de rémunération". Ils exigent donc "des employeurs qu'ils apportent des réponses plus conséquentes et plus en rapport avec les résultats financiers des entreprises".
Le patronat a notamment proposé une "revalorisation du salaire national de base de 4,65%", une "revalorisation de la grille des salaires de 0,6% en moyenne", un "versement en janvier 2008 d'une prime exceptionnelle de 660 euros", et une "amélioration du salaire minimum d'embauche des jeunes ouvriers et employés".
Lire aussi



Préavis de grève pour tout décembre

Pour accompagner l'allongement des parcours professionnels, la délégation patronale a aussi proposé "une augmentation des indemnités de fin de carrière, en les portant à 5 mois de salaire pour une carrière de 40 ans", "un rééchelonnement de la progression salariale en fonction de l'ancienneté", et des "améliorations du dispositif de protection sociale".
Les syndicats, qui représentent notamment les agents d'EDF et de GDF, laissent le soin aux salariés localement de déterminer les actions à mener jeudi.
Ils ont également demandé un rendez-vous jeudi matin avec le ministère du Travail.
Le porte-parole de la Fédération nationale des mines et de l'énergie-CGT (FNME-CGT) majoritaire, Maurice Marion, a par ailleurs indiqué avoir déposé un préavis de grève "couvrant tout le mois de décembre pour permettre des actions durant toute la phase de négociations".

20% de grévistes en novembre, 50% en octobre

Fin novembre, les syndicats avaient déjà menacé d'une "journée d'action" si le patronat ne faisait pas de nouvelles propositions sur la question des salaires.
Les négociations, dans le cadre de la réforme des régimes spéciaux de retraite, ont commencé le 16 novembre dernier. Le 14 novembre, la grève dans le secteur de l'énergie contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, et en soutien aux fonctionnaires, a mobilisé 20,5% des salariés à GDF, et 18,8% à EDF.
La première grève contre les régimes spéciaux de retraite, le 18 octobre, avait mobilisé 52% des salariés à EDF, et 53,3% à GDF.
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Aptien

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeSam 8 Déc 2007 - 8:53

Attention à l'information tronquée, pour ne pas dire la désinformation:

On nous propose 4,65% d'augentation de salaire, mais une prime qui faisait environ 2,8% disparait.

C'est à dire qu'il n'y a rien ou presque pour compenser, alors que cela avait été promis, la perte de notre régime spécial.

A rapprocher de l'attitude de Sarkozy d'il y a un mois "je les ai bien eus - en substance-".
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liberspirita

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeSam 8 Déc 2007 - 14:31

Jean-Luc a écrit:
Alex a écrit:
- passage du privé au public ou l'inverse
Dans un système cohérent, aucune incidence sur les droits acquis.
Alex a écrit:
- l'annuité batie sur le salaire brut et non sur le temps réel
etc.
La notion d'annuité est obsolète. Seul le montant des points acquis compte.

Il faudra tout de même trouver un système de conversion en points des temps de "devoir national" (armée), ou de "devoir familial" (maternité)
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeSam 8 Déc 2007 - 15:23

Aptien a écrit:
Attention à l'information tronquée (...)

Citation :
A rapprocher de l'attitude de Sarkozy d'il y a un mois "je les ai bien eus - en substance-".

+1 car je suis persuadé que l'enjeu était bien davantage pour le Président de faire passer l'idée qu'il était l'homme de l'unité : Les Français sont égaux devant la retraite !!!
Un concept aux coûts financiers importants en raison des actions, gréves, négociations etc !!!!!! le jeu politique vaut la chandelle populaire !!!!! même si au passage on place en patûre la dignité des personnels fonctionnaires ou assimilés !!!!! Au nom des privilèges !!!!! Comme si chacun de nous avait rêvé de travailler à la SNCF ou la RATP ou l'EDF en rêve d'enfant !!!! Si vraiment c'était un secteur de grands privilèges cela se saurait !!!!!
Des privilèges restent !!!! des régimes spéciaux sont toujours actifs !!! Et que penser de ceux que l'on invente à l'heure actuelle pour compenser notamment les conséquences de la carte judiciaire , je pense à ces quelques avocats qui pourront prétendre à une retraite anticipée !!!!!

kenavo !
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeDim 9 Déc 2007 - 11:15

liberspirita a écrit:
Jean-Luc a écrit:
Alex a écrit:
- passage du privé au public ou l'inverse
Dans un système cohérent, aucune incidence sur les droits acquis.
Alex a écrit:
- l'annuité batie sur le salaire brut et non sur le temps réel
etc.
La notion d'annuité est obsolète. Seul le montant des points acquis compte.

Il faudra tout de même trouver un système de conversion en points des temps de "devoir national" (armée), ou de "devoir familial" (maternité)
absolument. Smile
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeMer 6 Fév 2008 - 11:55

Social
Pénibilité au travail : l'éreintante négociation
Marc Landré - 01/02/2008 - L'Expansion


1 sur 2
Après trois ans de discussions, les partenaires sociaux restent divisés sur les départs anticipés à la retraite pour les salariés exerçant des métiers usants.

« Il existe des régimes spéciaux de retraite qui ne correspondent pas à des métiers pénibles et des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite. Je vais changer cette situation indigne. » Cet engagement devant les Français, Nicolas Sarkozy l'a pris le 11 septembre 2007. Dans la ligne de mire du président de la République, les cheminots et les agents d'EDF, dont les métiers se sont « embourgeoisés » au fil des décennies, et qui ne justifient plus de traitement de faveur par rapport aux ouvriers agricoles ou aux éboueurs, aux conditions de travail plus dures, et pourtant assujettis au droit commun. Quatre mois plus tard, le chef de l'Etat a tenu la moitié de sa promesse : les régimes spéciaux n'ont plus grand-chose de spécial depuis que les décrets faisant passer à quarante ans la durée de cotisations de leurs bénéficiaires ont été publiés à la mi-janvier. Seuls les marins-pêcheurs et les mineurs échappent à l'harmonisation, en raison d'une espérance de vie (76,5 et 78 ans) et d'une période de retraite (vingt ans) très basses comparées aux autres. Notamment à celles des cheminots : 82 ans d'âge moyen au décès, après plus d'un quart de siècle de retraite !

Une définition à réinventer
La pénibilité du travail, qui était purement physique au xixe siècle, s'est élargie. Elle est aujourd'hui également psychologique, liée aux rythmes de travail, aux horaires décalés et à une pression importante. Le secteur des services, avec des métiers en développement comme téléconseiller en centre d'appels ou caissière de supermarché, est de plus en plus touché.
Nicolas Sarkozy doit désormais tenir la seconde partie de sa promesse : reconnaître officiellement la spécificité de tous ceux qui exercent un métier pénible et leur ouvrir droit à une cessation anticipée d'activité. Du genre de celle dont bénéficient automatiquement 7 % des fonctionnaires d'Etat (policiers, militaires, surveillants de prison, pompiers...) et 60 % des agents hospitaliers (infirmières, aides-soignants...). Le chef de l'Etat ne souhaite pas perdre de temps. Xavier Bertrand, son ministre du Travail, le répète depuis des mois : « La pénibilité du travail sera au cœur du rendez-vous sur les retraites », prévu tout de suite après les élections municipales. Subtile manière de rappeler syndicats de salariés et patronat à leurs responsabilités. Personne n'ignore, en effet, que la pénibilité sera un des principaux leviers de la négociation pour faire avaler la pilule du relèvement de l'âge du départ à la retraite, que tout le monde sait inexorable. Mais personne non plus n'est aujourd'hui d'accord sur la définition de la « pénibilité ». Ce n'est pourtant pas faute d'y réfléchir.

Les syndicats de salariés et de patrons ont en effet entamé dès février 2005 une négociation sur ce thème, programmée dans la réforme des retraites de 2003 - à la suite d'un amendement déposé par un jeune député alors inconnu, un certain Xavier Bertrand - et dont les conclusions étaient attendues il y a deux ans déjà. Pendant ce temps, le travail a continué à détruire 9 000 vies par an, selon l'estimation syndicale (contestée par le patronat) du nombre de décès annuels dus à un accident du travail, souvent lié à l'exercice d'un métier « pénible », ou à une maladie professionnelle. « L'homme ne doit pas perdre sa vie à la gagner », résume François Chérèque, secrétaire général de la CFDT. Le constat de départ fait pourtant l'unanimité : certains métiers amenuisent l'espérance de vie de ceux qui les exercent ou engendrent des séquelles irréversibles affectant la qualité de la vie à la retraite. Du fait de la difficulté de leurs métiers, les anciens ouvriers ont deux fois plus de risques que les ex-cadres de décéder entre 65 et 80 ans. Leur espérance de vie à 60 ans est inférieure de cinq ans à celle de leur hiérarchie, de sept ans pour les anciens salariés du bâtiment ou des travaux publics. Dans tous les cas, ils sont perdants : non seulement ils sont statistiquement assurés de mourir plus jeunes que les autres mais, quand ils vivent aussi longtemps, c'est en moins bonne santé...


Il n'empêche : les partenaires sociaux n'ont pas réussi, en trois ans et treize séances de négociations, à trouver un consensus sur une définition. Leurs deux dernières rencontres, programmées pour fin mars, seront celles de la dernière chance. Pour les experts, les choses sont pourtant claires. Il existe trois types de pénibilité au travail : physique, psychologique et celle liée à l'environnement. La première touche les personnes amenées à rester longtemps debout, à effectuer de longs déplacements à pied, à soulever des charges lourdes ou encore à adopter des postures fatigantes. Les manutentionnaires, les ouvriers du bâtiment ou les déménageurs sont parmi les principaux concernés, du fait de l'apparition rapide de troubles musculo- squelettiques, très handicapants, qui représentent à eux seuls trois maladies professionnelles déclarées sur quatre.

La deuxième pénibilité est liée aux rythmes de travail ou aux horaires alternés, dont on connaît de mieux en mieux l'impact sur la santé : prise de poids et trouble du sommeil à court terme ; ulcère ou crise cardiaque à moyen terme ; morbidité précoce et plus élevée à long terme. Principaux touchés ? Les ouvriers qui travaillent en trois-huit, les caissières qui manipulent à une cadence folle plusieurs tonnes de produits par jour, ou les téléconseillers qui disposent parfois de quelques secondes seulement pour souffler entre deux appels...

Les chiffres clés d'un problème qui se généralise
- 54 % : C'est le pourcentage d'ouvriers non qualifiés qui cumulent au moins quatre types de pénibilité physique (être longtemps debout, faire de longs déplacements, porter de lourdes charges, rester dans des postures fatigantes...).
- 10 fois :Les ouvriers ont 10 fois plus d'accidents du travail que les cadres et risquent 2,5 fois plus de décéder entre 35 et 64 ans.
- 11 % :C'est le pourcentage d'ouvriers travaillant à la chaîneen 2005, une proportion repartie à la hausse en vingt ans.
6 sur 10 : C'est le taux de salariés de plus de 55 ans qui sont ou qui ont été exposés à une pénibilité physique pendant au moins vingt ans.
3,3 millions : C'est le nombre de personnes travaillant de nuit, dont la moitié entre minuit et 5 heures.
1 sur 2 : C'est le ratio de départs anticipés en retraite dans la fonction publique en 2006 grâce aux avantages accordés pour « service actif ».
208 : C'est le nombre d'accidents du travail mortels en 2006 dans le secteur du bâtiment, soit près de un par jour ouvrable.
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juju41

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 8 Fév 2008 - 10:01

La Tribune.fr - 08/02/08 à 6:42 - 2654 mots

Exclusif
Laurence Parisot: "Pour favoriser l'emploi des seniors, il faut repousser l'âge légal de la retraite"
La Tribune publie une interview exclusive de Laurence Parisot, président du Medef, à l'occasion de l'ouverture de la Convention annuelle de l'organisation patronale à Bruxelles, ainsi que "Cartes sur Table", le document de référence du Medef sur l'économie française et les réformes.
"Mettez un tigre dans l'offre France"! Après "Besoin d'Air", le livre-programme du Medef, c'est le nouveau slogan par lequel Laurence Parisot appelle, dans l'édition 2008 de "Cartes sur Table", qui sera distribué aujourd'hui lors de la convention annuelle de l'organisation patronale, à "structurer, fortifier, dynamiser, réinventer le potentiel économique de la France". En 90 pages, c'est la contribution du Medef aux réflexions pour relancer la croissance en France.

Dans son entretien avec les journalistes de La Tribune, Laurence Parisot estime que "Nicolas Sarkozy a mis la France en mouvement". Pour favoriser l'emploi des seniors, "il faut repousser l'âge légal de la retraite", demande-t-elle. Elle s'oppose au transfert des cotisations Unedic vers les cotisations retraites et revient sur toutes les réformes en cours.

Quel jugement portez-vous sur les huit premiers mois du mandat de Nicolas Sarkozy ?

Le fait majeur est que le président de la République et son gouvernement sont dans l'action. Nous nous étions endormis, ces dernières années, nous ne vivions plus au même rythme que le reste du monde. Nicolas Sarkozy a mis la France en mouvement puisque, dans de nombreux domaines, des transformations sont en cours pour nous moderniser et nous adapter. Mais si nous allons dans la bonne direction, il faut toutefois veiller à ne pas se priver de donner à chacune des mesures toute son amplitude. Je donne un exemple : la fusion entre les ANPE et les Assedic. Nous l'avons soutenue car c'est une excellente chose pour améliorer le marché du travail en France. Mais nous regrettons que dans la loi, il soit prévu que 10 % au moins des recettes de l'Unedic seront affectées aux frais de fonctionnement du nouvel ensemble. Pourquoi avoir fixé dès la loi un plancher de frais de fonctionnement alors que nous savons qu'un des défis que va devoir relever cette nouvelle entité est justement d'avoir un coût de fonctionnement moindre que le coût actuel des deux entités existantes ? Si nous sommes dans la bonne direction, ne nous arrêtons pas à 90 % du chemin, mais allons à 100 % pour favoriser l'impact significatif et rapide de la mesure engagée.

Les revendications salariales montent dans les entreprises. Quelle est votre réponse ?

Le problème du pouvoir d'achat est une vraie question, très angoissante pour beaucoup de familles françaises. Dans les années soixante, une famille française pouvait espérer en une génération voir son niveau de vie doubler alors qu'aujourd'hui, il faut au moins trois générations. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Le principal vient de la mise en place des 35 heures. Aujourd'hui, que se passe-t-il ? La rémunération moyenne des Français augmente, mais plus vite que la production, comme cela ne se voit dans aucun autre pays en Europe. Nous ne créons donc pas les richesses suffisantes pour soutenir cette augmentation des rémunérations. Deuxième constat spectaculaire : ces dernières années, et notamment depuis 2002, l'augmentation de la rémunération brute a été plus forte que l'augmentation de la rémunération nette. Si les Français voient leur pouvoir d'achat n'augmenter que très faiblement, voire stagner, c'est d'abord parce que les prélèvements obligatoires ont augmenté très significativement. Il faut prendre les choses à l'envers et d'abord créer plus de richesses, augmenter la production, avoir une croissance plus soutenue, et faire baisser significativement et durablement le chômage. Si l'on pense résoudre le problème du pouvoir d'achat en commençant directement par les salaires, on va fragiliser encore plus notre système de production.

Nicolas Sarkozy veut réserver les allègements de charges aux entreprises faisant des efforts sur la politique salariale. Soutenez-vous cette mesure ?

Dans certaines limites. Que les allégements de charges soient conditionnés à l'ouverture de négociations dans les branches ou dans les entreprises. Oui, cela me semble normal. Qu'en revanche elles soient conditionnées à la conclusion d'accords de branches ou d'entreprises, non. Je rappelle en effet que ces allègements de charges ne sont pas des aides, mais des indemnisations, et que chaque entreprise les a reçues pour compenser les pertes liées aux 35 heures.

Le chef de l'Etat souhaite la fin des 35 heures mais affirme que cette durée légale sera maintenue. Quelle est votre position ?

Je me réjouis qu'il souhaite la fin des 35 heures. Il est évident qu'il faut introduire de la souplesse dans le système, tout en respectant les positions des uns et des autres. La meilleure façon d'y parvenir à mes yeux, serait que la durée du travail soit déterminée par accord entre patronat et syndicat, soit au niveau de l'entreprise, soit au niveau de la branche. Je serais favorable à ce que nous ouvrions une négociation avec les organisations syndicales au niveau interprofessionnel pour déterminer les modalités possibles de cette approche pragmatique au cas par cas.

Le président de la République a souhaité que ce soit évoqué en même temps que la réforme de la représentativité. Qu'en pensez-vous ?

Tous ces sujets sont compliqués, et je pense qu'il vaut mieux traiter en premier la question de la représentativité. Je serais favorable à ce qu'ensuite, nous entamions une phase de délibération sociale sur la durée du travail. La méthode de la délibération sociale a fait ses preuves dans la réforme du marché du travail. Pourquoi ne pas l'utiliser de nouveau sur cette question très délicate et sensible qu'est la durée du travail ?

Donc, vous ne souhaitez pas que le gouvernement légifère sur la durée du travail pour l'instant ?

D'une manière générale, j'estime que, sur les questions économiques et sociales, plus nous pouvons avancer par discussions, voire par négociations et accords entre partenaires sociaux, et mieux cela vaut. Le gouvernement a sur cette question déjà levé des blocages, en favorisant les heures supplémentaires et le rachat des jours de RTT. Si nous voulons aller plus loin et aboutir à ce qu'il n'y ait plus une durée du travail uniforme, unique, tous secteurs confondus, il faut se donner le temps de la délibération.

Pourquoi, sur la représentativité, ne souhaitez-vous pas ouvrir le chantier de la représentativité patronale ?

Les deux questions ne sont pas symétriques. Le chantier de la représentativité syndicale a été ouvert parce que les organisations syndicales elles-mêmes l'ont demandé. Nous avons décidé ensemble, syndicats et patronat, d'ouvrir une négociation sur ce thème et ce, avant même que le gouvernement ne nous l'ait demandé. La question de la représentativité des organisations patronales ne se pose pas du tout dans les mêmes termes. Pourquoi ? Parce que le point de départ de la relation sociale est l'entreprise, et que dans l'entreprise, il peut y avoir une concurrence, et une pluralité de représentations syndicales, mais pas une concurrence, ni une pluralité de représentations patronales. Par ailleurs, l'appartenance aux organisations patronales n'est pas régi par des alternatives exclusives comme dans le monde des organisations syndicales. Ainsi, une très petite entreprise peut être à la fois adhérente de l'UPA par sa branche, et adhérente d'un MEDEF territorial par son engagement. Certaines fédérations professionnelles sont à la fois adhérentes à la CGPME et au MEDEF. Cela dit, nous sommes profondément démocrates avec les débats qu'il faut et quand il faut.

Pour financer la réforme des retraites, le gouvernement envisage d'effectuer un transfert des cotisations chômage vers les cotisations retraite. Etes-vous favorable à cette idée ?

J'y suis totalement opposée. Je vois tout l'intérêt qu'il y aurait à faire autrement, à montrer et à démontrer qu'un régime social peut être durablement équilibré. C'est cette position que je vais défendre, d'autant plus que nous savons que, nous ne résoudrions pas le vrai problème des retraites, quand bien même s'effectuerait un transfert des cotisations Unedic vers les cotisations retraite.

Cela éviterait de créer un prélèvement nouveau.

Là est le fond du problème : nous sommes au maximum de ce que notre pays peut accepter en termes de prélèvements obligatoires tant sur les entreprises que sur les salariés. Il faut donc trouver d'autres voies. La seule solution est de créer plus de richesses. Mais, on se l'interdit si l'on continue à raisonner comme ces dernières années.

Seriez-vous favorable à un transfert des cotisations sur la TVA sociale ?

Il ne faut pas écarter cette piste, mais je pense que nous nous enfermons dans une impasse si nous posons la question uniquement en termes de transfert. Il faut avoir un raisonnement dynamique, et non statique, et se demander ce qu'il faut faire pour créer beaucoup plus de richesses en France. Car c'est en créant beaucoup plus de richesses qu'on pourra augmenter les salaires et combler les déficits sociaux. La deuxième piste à explorer est la réduction des dépenses. Je préférerais que l'on travaille prioritairement sur ces deux pistes-là, quitte à se donner une feuille de route sur cinq ans pour booster la croissance par une politique de l'offre, qui stimule la production et nous permettra d'engranger des recettes supplémentaires.

Pour favoriser l'emploi des seniors, le gouvernement envisage d'instaurer un bonus-malus. Qu'en pensez-vous ?

Ne recommençons pas les erreurs du passé ! Le bonus-malus ressemble à ce qu'on appelait la contribution Delalande dont on a mesuré les effets pervers dans le passé. Avec ce dispositif, plus personne ne voulait embaucher des personnes âgées de plus de 45 ans car en cas de rupture, l'entreprise payait un malus. Pour encourager le maintien des seniors en activité, les directions des ressources humaines doivent engager une réflexion et faire évoluer les fonctions occupées par les salariés d'un certain âge. Ensuite, faisons le benchmark des situations européennes. Les pays ayant les plus forts taux d'activité des seniors sont ceux où l'âge de la retraite est le plus élevé ! Quand vous savez que la ligne d'horizon est tout près, la motivation faiblit. Donc, si nous voulons augmenter le taux d'activité de ceux qui sont aujourd'hui âgés de plus de 55 ans, la meilleure façon est de repousser l'âge légal de départ à la retraite.

Au-delà de 65 ans alors ?

Dans un premier temps, je souhaiterais qu'on cesse de considérer que cet âge légal de 60 ans est un symbole intouchable. Ce serait bien déjà de reconnaître qu'on peut partir progressivement à 62 ou 63 ans.

Etes-vous satisfaite de l'accord sur la modernisation du marché du travail ?

C'est un accord majeur parce qu'il établit une égalité entre l'employé et l'employeur. En cela, il est une véritable innovation dans la conception des relations sociales en France. Les quatre syndicats et même dans une certaine mesure la CGT et nous-mêmes, le patronat, avons adopté une attitude radicalement nouvelle dans cette négociation, celle du compromis à l'allemande. Nous renonçons à une part de nos demandes parce que nous considérons qu'y renoncer nous permet d'obtenir quelque chose de plus intéressant collectivement.

Etes-vous favorable à toutes les propositions du rapport Attali ?

Je crois qu'il faut continuer à réfléchir sur la question de l'immigration. Au Medef, nous sommes très favorables à la libre circulation des travailleurs au sein de l'Union européenne, en incluant les nouveaux entrants. Au-delà, il nous faut regarder ce qui s'est passé dans notre pays depuis vingt ou trente ans. Nous voyons bien que nous n'avons pas réussi pleinement l'intégration de plusieurs générations d'immigrants et que nous avons encore beaucoup de progrès à faire. Tant que nous n'avons pas résolu cette question délicate de l'intégration, il faut être prudent.

Que pensez-vous de l'affaire Société Générale ?

Sur l'affaire elle-même, je ne me prononcerai pas. Mais je suis très surprise des généralisations faites à partir de là pour désigner un bouc émissaire, le capitalisme financier. Je voudrais expliquer aux Français qu'il n'y a pas plusieurs capitalismes séparés, mais qu'il y a à l'intérieur du capitalisme une mosaïque de pratiques interdépendantes. Le capitalisme entrepreneurial ne peut pas fonctionner sans au moins un peu de capitalisme financier. De plus, à l'heure où le problème majeur est la survie de la planète, où les entreprises vont avoir un rôle décisif à jouer, où elles doivent innover, trouver de nouvelles technologies, créer et multiplier les énergies renouvelables, elles auront besoin d'investir massivement pour éviter la grande catastrophe, et elles auront besoin pour cela du capitalisme financier.

La crise ouverte par l'affaire de l'UIMM a-t-elle des répercussions sur la gouvernance du Medef ?

Ce qui s'est passé concernait une fédération professionnelle, et à aucun moment, je n'ai pensé qu'il y avait une crise qui nous concernait, nous. D'autant plus qu'au MEDEF, nous nous caractérisons par deux choses. Premièrement, notre gouvernance est démocratique. Je vous rappelle que j'ai été élue et je crois que dans peu d'institutions comparables existe un processus de sélection du représentant principal par des voix de façon aussi démocratique. Deuxième caractéristique, notre transparence financière est totale. Nous avons pu montrer, dès les premiers soubresauts de l'affaire UIMM, que nos comptes étaient publics, accessibles et très facilement décryptables. Il ne fait cependant aucun doute que cette affaire doit inciter toutes les associations représentant les entrepreneurs à adopter un comportement digne du monde d'aujourd'hui, c'est à dire ouvert, transparent, respectueux de tous nos interlocuteurs. Le patronat doit avoir un esprit face-book, participatif, communiquer, se raconter, accepter d'être en relation directe avec tout le monde, bref tout le contraire d'autrefois quand la règle était "pour vivre bien, vivons cachés".
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 8 Fév 2008 - 10:12

juju41 a écrit:
Dans un premier temps, je souhaiterais qu'on cesse de considérer que cet âge légal de 60 ans est un symbole intouchable. Ce serait bien déjà de reconnaître qu'on peut partir progressivement à 62 ou 63 ans.
Mâme Parisot, vous semblez ignorer qu'on ne peut prendre sa retraite à 60 ans que si on a travaillé sans interruption depuis l'âge de 20 ans... ou alors accepter une retraite sérieusement réduite.
Parce que ce n'est qu'en partant à 65 ans ou après qu'on est assuré de bénéficier de sa retraite à taux plein.

Ce genre de réflexion Mâme Parisot, ça s'appelle « enfoncer une porte ouverte ».
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 8 Fév 2008 - 10:17

Si, au fond, cela ne change pas grand chose autant accepter la proposition de Madame Parisot.

Accepter tout est une bonne solution.

Cela supprime les palabres inutiles.

Et rend inutile le poste de Madame Parisot, qui devenue seniora à son tour pourra toujours chercher un boulot de garçonne de café pour terminer sa carrière.
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Jean-Luc

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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeVen 8 Fév 2008 - 10:48

Dakota, si ton message répond au mien, je te ferai remarquer que je n'ai réagi qu'à un seul point de tout l'interview...
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeMar 12 Fév 2008 - 8:53

les échos 12/02


Régime minceur pour les retraites complémentaires





Les jeunes salariés ont du souci à se faire pour leurs vieux jours. Alors que les conditions pour prendre sa retraite de base à taux plein durcissent à vue d'oeil, la part complémentaire n'est plus à l'abri non plus. Depuis 2003, révélait hier Les Echos, la décision d'indexer sa valeur sur l'inflation, plutôt que sur les salaires, a conduit à une baisse de 6 % de cette épargne. En clair, chaque euro cotisé rapporte de moins en moins. « Cela ne handicape guère les salariés partant en retraite aujourd'hui, mais cela signifie que les rendements offerts aux jeunes actifs seront bien moindres », souligne le journal. Au 1er avril, le point Arrco/Agirc ne devrait progresser que de 1,13 %, à moins que les syndicats n'obtiennent mieux auprès du patronat.
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeMar 4 Mar 2008 - 18:16

Revalorisation du minimum vieillesse: 200 euros versés fin mars?
(Reuters)
La mesure, annoncée par Nicolas Sarkozy en février, devrait intervenir à la fin du mois, selon la présidente de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
AFP
LIBERATION.FR : mardi 4 mars 2008

C'est la présidente de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Danièle Karniewicz, qui l'annonce aujourd'hui: le versement de 200 euros aux bénéficiaires du minimum vieillesse, annoncé en février par le chef de l’Etat, devrait intervenir fin mars.
Le minimum vieillesse, versé aux quelque 604.000 personnes de plus de 65 ans les plus défavorisées, s’élève à 628,10 euros au maximum pour une personne seule et à 1.126 euros pour les couples.

Le conseil d’administration de la Cnav doit se réunir mercredi pour donner un avis consultatif sur un projet de décret du gouvernement prévoyant ce versement de 200 euros, a indiqué Danièle Karniewicz, confirmant une information de la Tribune. «Ce serait a priori versé fin mars, mais j’ai demandé des précisions au gouvernement parce que le texte n’est pas assez précis sur les modalités de versement et le financement», a-t-elle précisé.

La Cnav souhaite notamment savoir s’il s’agit d’un «à-valoir» sur la revalorisation promise du minimum vieillesse, comme l’avait dit Nicolas Sarkozy le 6 février, ou s’il s’agit d’une «prime», terme qu’il avait également utilisé. Dans le premier cas, la Cnav pourrait avoir à récupérer une partie de la somme auprès des retraités pour qui l’avance s’avèrerait supérieure à la revalorisation décidée. Le minimum vieillesse est en effet un revenu garanti: ses bénéficiaires perçoivent la différence entre son montant et leurs ressources et tous ne perçoivent donc pas la même somme. «Il s’agirait plutôt d’une somme de 200 euros qui serait versée et qui ne serait pas à rembourser par les personnes», a indiqué Danièle Karniewicz, qui attend toutefois une confirmation du gouvernement sur ce point.

La Cnav a également demandé des garanties sur le financement de la mesure. Car si le gouvernement a déjà indiqué qu’il puiserait dans l’excédent du Fonds de solidarité vieillesse pour la financer, ce sont les caisses de retraites qui en effectueront le versement. Nicolas Sarkozy avait annoncé en février le versement de ces 200 euros. «Ce sera en quelque sorte un à-valoir sur la revalorisation de ces petites retraites», avait-il indiqué. Le Premier ministre François Fillon avait rappelé le même jour l’engagement de campagne d’augmenter le minimum vieillesse de 25% durant le quinquennat, estimant que «5% par an» serait une bonne option.
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 12:27

Retraite : la concertation commence aujourd'hui
les echos[ 27/03/08 - 09H49 ]

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, entame aujourd'hui la concertation sur la deuxième étape de la réforme des retraites. Les syndicats contestent le passage à 41 ans de cotisation. Le Medef insiste sur le relèvement de l'âge légal de départ.
Les partenaires sociaux reçus aujourd'hui, chacun à leur tour, par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, et par André Santini, secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, ne seront sans doute guère plus avancés en quittant la Rue de Grenelle. L'ouverture de la concertation sur la deuxième étape de la réforme des retraites prévue par la loi Fillon de 2003 va en effet surtout consister, selon le gouvernement, à prendre bonne note des revendications des syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC) et du patronat (Medef, CGPME, UPA), et de leurs propositions pour les financer. Les syndicats, y compris la CFDT, s'opposent au passage de 40 à 41 ans de la durée de cotisation d'ici à 2012, plaident pour une amélioration du taux de remplacement qui ne cesse de se dégrader et pour un accroissement des recettes. Le Medef juge incontournable le relèvement rapide de l'âge légal de la retraite, de 60 à 62 ou 63 ans.



Peu de propositions d'économies


Le gouvernement, de son côté, n'a pas encore tranché plusieurs points clefs, d'où un certain sentiment de flottement, alimenté par le Premier ministre, François Fillon, qui a évoqué, mardi, la possibilité de ne pas consacrer un projet de loi à cette réforme (la loi de 2003 intègre, sauf décision contraire, le calendrier du passage à 41 ans). Xavier Bertrand reste, lui, bien décidé à présenter au Parlement d'ici à l'été un projet de loi dont les grandes orientations seraient présentées aux partenaires sociaux lors d'une nouvelle journée de bilatérales, courant avril.



Parmi les sujets en débat au sein de l'exécutif figure d'abord l'objectif à atteindre : François Fillon avait indiqué à l'automne que le retour à l'équilibre des retraites du privé devait être visé pour 2012, alors qu'un déficit d'environ 10 milliards d'euros est prévu, même en incluant l'augmentation de la durée de cotisation. Le gouvernement, qui ne veut pas augmenter les prélèvements obligatoires, mise avant tout sur des transferts de recettes. Il table sur une hausse progressive de la cotisation vieillesse d'environ 1 point à l'horizon 2012, soit un gain de 4 à 5 milliards d'euros, qui serait contrebalancée par une diminution simultanée des allocations chômage. Mais le Medef y est fermement opposé. Autres réserves potentielles : le Fonds de solidarité vieillesse et les allocations familiales. Le FSV, même en supportant la hausse de 25 % du minimum vieillesse (un peu plus de 1 milliard en 2012), pourrait financer davantage les retraites des chômeurs au vu de ses excédents prévisionnels. La branche famille pourrait mieux prendre en charge certains avantages familiaux.



Tout cela résorberait une bonne part du déficit, mais ne suffirait pas. D'autant que les gains de cotisations éventuels liés au développement de l'emploi des seniors ne peuvent être envisagés qu'à long terme. Et côté économies, les propositions ne sont pas légion. L'augmentation de 54 % à 60 % du taux des pensions de réversion des veufs et veuves, promise par Nicolas Sarkozy, pourrait se faire à moindre coût en n'abaissant pas en dessous de 50 ans la limite d'âge pour en bénéficier, alors que la loi de 2003 prévoyait de supprimer toute condition d'âge en 2011.

" Equité intergénérationnelle "


Mais les réelles économies ne pourraient venir que d'un relèvement de l'âge légal de la retraite. Une éventualité écartée par François Fillon, alors que certains, au sein de l'exécutif, plaident pour une telle rupture en échange d'une garantie apportée aux salariés sur le taux de remplacement. Le gouvernement aborde aussi avec prudence le volet fonction publique : " En 2003, il s'agissait de garantir l'équité entre régimes, cette fois, l'accent sera mis sur l'équité intergénérationnelle ", souligne un proche du dossier. La règle du calcul des retraites sur les six derniers mois de salaire ne sera pas remise en cause. Le gouvernement va insister sur l'emploi des seniors, l'Etat employeur étant encore plus en retard que le privé. Cela devrait passer par la suppression des mises à la retraite d'office à 55 ans pour les infirmières, les policiers ou les pompiers (" Les Echos " du 25 janvier) et, plus globalement, un effort d'aménagement des fins de carrière.
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MessageSujet: Re: Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités   Régimes spéciaux de retraite : tous à 40 annuités - Page 17 Icon_minitimeSam 29 Mar 2008 - 15:44

Retraites : Fillon a tout faux
Par Hervé Nathan, rédacteur en chef à Marianne.

Alors que les syndicats manifestent contre le passage aux 41 annuités, force est de constater que la réforme Fillon de 2003 a manqué à tous ses engagements...


«Fillon, c'est foutu, ta réforme est à la rue !». Il n'est pas dans les habitudes de l'auteur de suggérer des slogans de manifestants, mais l'occasion fait le larron. Alors qu'à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, les cortèges, ce samedi, vont exiger un système plus juste des retraites, il faut attirer l'attention sur une conjonction rare en politique : le Premier ministre en poste est en effet l'auteur de la précédente réforme, adoptée par le Parlement en juillet 2003. Il n'en est d'ailleurs pas peu fier (1). On se demande pourquoi car on est en droit de lui demander ce qu'il en a fait, et si ce n'est lui, ses amis de la majorité.

L'impossibilité d'une réforme "juste"
La loi de 2003 reposait en effet sur l'équation suivante :
1- L'équilibre des comptes de l'assurance-vieillesse devait être assurée d'abord par la remontée du taux d'emploi des seniors. Cinq années plus tard, ce chantier est totalement au point mort : le taux d'emplois des 55-64 ans est de 38,5%, le plus bas d'Europe. Il n'a quasiment pas bougé depuis le vote de la loi. Pour une raison simple : les gouvernements Raffarin n'ont absolument rien fait pour que pousser les entreprises à conserver leurs salariés âgés, et surtout à en embaucher. Seul Dominique de Villepin a créé un « CDD senior », destiné à faciliter l'embauche ceux qui seraient au chômage. Mais le nombre de CDD effectivement conclu est si limité que les porte parole du gouvernement avouent ne même pas le connaître ! Mieux encore, en 2006, l'UMP a voté au Parlement (contre l'avis du gouvernement), un amendement « UIMM » (tiens, tiens !), destiné à permettre aux entreprises de pousser dehors leurs salariés entre la 60è et la 65è année ! De son côté, le Medef refuse désormais de « basculer » les cotisations chômage (le chômage baisse, l'Unedic est en excédent) vers l'assurance-chômage, ce qui rapporterait à terme 5 milliards d'euros, soit la moitié du déficit prévisible des retraites, alors que le principe en est acquis depuis 5 ans!
Résultat : l'idée qu'en travaillant plus et plus longtemps, on assure les retraites par répartition est ridiculisée. Qui demandera à Fillon d'expliquer un tel comportement ?

2- L'équité de la réforme, entre ouvriers et cadres (sept années d'espérance de vie en plus) a été assurée (en partie) par les départs « avancés » des salariés ayant commencé à travailler très jeune. Ce dispositif était transitoire, un autre devant lui succéder, issu d'une négociation sur les métiers pénibles. La négociation, ouverte il y a trois ans, est en train d'échouer, car le patronat n'en veut pas. Elle aurait même dû, selon la loi de 2003 se terminer au 31 décembre 2007. Jamais les gouvernements, Raffarin, Villepin, ou Fillon n'ont mis le Medef, la CGPME et l'UPA devant leurs responsabilités, ni tenté de faire pression, ou encore proposé de reprendre le dossier.
Résultat : l'idée d'une réforme « juste » est aujourd'hui totalement déconsidérée ! Qui demandera à François Fillon, et à la majorité, de répondre d'une telle légèreté ?

Vers une réforme sans débat
Le pire est peut-être à venir : Aujourd'hui le gouvernement se donne deux mois pour conclure une négociation où l'on ne voit pas trop ce qu'il y a à négocier. Et l'idée chemine à Matignon et à l'Elysée qu'il n'y aurait pas besoin d'une nouvelle loi sur les retraites. Cela permettrait de faire passer sans débat la durée de cotisation de 40 années à 41 années (c'était prévu dès 2003, sauf «événement économique nouveau»). Et cela éviterait à François Fillon de s'expliquer sur une faillite aussi manifeste de l'action publique.

(1) La réforme de 2003 avait eu comme principal effet d'allonger la durée de cotisation des fonctionnaires de 37,5 années à 40 années, comme pour le secteur privé. En cela Fillon,alors ministre des affaires sociales, donc des salariés et retraités du privé, avait volé la vedette à son collègue Jean-Paul Delevoye, ministre de la fonction publique et en première ligne.



Samedi 29 Mars 2008 - 00:06
Hervé Nathan
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