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 Le Modem survivra t-il aux municipales ?

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yann 35




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 10:36

L'Esterel est dans le 59 ? Wink
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Dakota




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 10:40

non, j'ai mon mas familial par là bas

et avant j'avais un yacht et mon plaisir était de naviguer par là bas (des Issambres à Cannes)

Mais depuis j'ai fait quelques mauvaises affaires.
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laurentlebihan




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 11:42

Esterel , Massif des maures, les sangliers viennent manger dans nos mains
Superbe !
Pas tres loin de la residance d'un ancien centriste F Leotard...
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Jean-Luc

Jean-Luc


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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 12:20

Sarkozy, c'est comme la confiture : moins il a d'idées, plus il les étale.
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2008 - 17:12

Le rappel à l’ordre de Sarkozy
Nathalie Schuck | Le Parisien | 13.03.2008 | 07h00
CE N’ETAIT PAS un vrai coup de gueule, mais une sévère mise au point. Lors du Conseil des ministres hier, Nicolas Sarkozy a clairement désavoué la main tendue au MoDem par Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin, au lendemain du premier tour des municipales. Lundi matin, le secrétaire général et le vice-président de l’UMP s’étaient dits prêts à engager une « négociation globale » au niveau national avec le parti de François Bayrou, en échange d’un soutien à Pau. Cela alors même que l’Elysée avait estimé dimanche soir que ce dernier avait « raté son pari ».
« Ce n’est pas la peine de perdre son temps à négocier avec le MoDem parce que sa stratégie est complètement illisible pour les Français. Il est un coup à droite, un coup à gauche. Il faut laisser chacun faire ses alliances en fonction de ses intérêts locaux », a sèchement tranché, hier, le chef de l’Etat devant ses ministres, réunis dans le salon Murat à l’Elysée. L’heure est à la « bipolarisation », martèle-t-il. En clair, il ne reste aujourd’hui, à ses yeux, que deux forces majeures : l’UMP et le PS. Et de citer l’exemple des socialistes et de la droite libérale en Espagne, des travaillistes et des conservateurs en Grande-Bretagne.

Remaniement dès mardi ?

« Serein », « très dégagé » et « prenant de la hauteur » selon des participants, Sarkozy a ensuite « félicité » les treize ministres élus dès le premier tour, et répété qu’il ne fallait pas voir dans le résultat de dimanche un « vote sanction », à quatre jours d’un second tour qui s’annonce compliqué pour la droite. Là encore, l’analyse tranche avec celle de Devedjian, qui s’inquiète d’un second tour « difficile ». Il n’y a pas qu’à l’Elysée que l’appel du pied au MoDem a provoqué du tangage, à l’UMP aussi : certains déplorent une stratégie « à la petite semaine ». « On fait trop de place au MoDem », regrette un cadre du parti. Qui ajoute : « Il ne faudrait pas que Bayrou gagne à Pau, on aurait l’air malin… » Proche de Sarkozy, Patrick Balkany a épinglé hier les « manques » de l’UMP et l’absence « de mobilisation » pour les élections. « Dans un grand parti comme ça, personne n’est immuable », a lâché l’élu de Levallois, visant Patrick Devedjian. Le secrétaire général de l’UMP est loin de faire l’unanimité et sa gestion du parti est critiquée. « On sent qu’il n’a plus envie », regrette un ministre. Aussi les spéculations vont bon train sur son éventuel remplacement, bien que certains doutent que Sarkozy veuille faire le ménage au parti avant 2009. Les noms de Brice Hortefeux ­ qui ne ferme pas catégoriquement la porte ­, Roger Karoutchi, Christian Estrosi ou Yves Jégo sont cités. Devedjian, lui, ne cache pas son ambition d’entrer au gouvernement, alors qu’un léger remaniement pourrait intervenir dès mardi. « On ne récompense pas le dirigeant d’un parti qui a perdu en le nommant au gouvernement », balaie sèchement un cadre de l’UMP.
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yann 35

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 16:44

Faut quand même pas oublier que seul 17,9% de l'ensemble des français ont choisi Sarkozy au 1er tour de la présidentielle et 29,7% au 2ème tour, ce qui veut dire que 70% des français n'ont pas choisi de subir la politique du nabot.
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 18:13

CHAT
LEMONDE.FR | 14.03.08 | 17h02 •



Fredd91 : Quelles surprises dimanche soir seraient en mesure d'ébranler sérieusement le pouvoir ?

Dominique Reynié : Le résultat de dimanche soir est en partie inscrit dans le premier tour : on peut penser que ce sera plutôt une confirmation du premier tour en faveur de la gauche. Mais dans l'interprétation des résultats, il y aura évidemment des signaux particulièrement importants : si Marseille ou Toulouse seulement passe à gauche, c'est un très mauvais coup pour le pouvoir. Si les deux passent à gauche, c'est un coup plus dur encore. Et si une des deux villes passe à gauche, c'est plus dur si c'est Marseille que si c'est Toulouse seulement.




jerem184 : A quoi peut-on s'attendre dimanche au niveau de l'abstention ?

C'est une question difficile. Que peut-on avoir comme critères ? Dans le passé, on a eu des cas de seconds tours plus abstentionnistes que le premier. C'était très net en 1988, en 1992, en 1994, 1998, 2001. Mais à part ces années-là, les seconds tours sont plus participatifs que les premiers. Donc les deux cas de figure existent. La question n'est pas tellement le niveau de la participation, mais la composition. Si la participation est plus forte parce que les électeurs de gauche se mobilisent encore plus ou parce que les électeurs ont le sentiment qu'ils peuvent, avec le second tour, envoyer un message de mécontentement au pouvoir,
il peut y avoir dans ce cas-là une hausse de la participation qui se traduirait par une défaite plus grande pour la droite. Mais si les électeurs de droite qui sont restés chez eux dimanche dernier ont le sentiment que leur camp a eu suffisamment peur, que le pouvoir a compris et que maintenant il faut se mobiliser pour éviter la victoire de la gauche, alors la hausse de la participation, au contraire, dans ce cas, atténuerait la victoire de la gauche.

L'AVENIR DU MODEM

yugs : L'élection à Pau est cruciale pour François Bayrou. Pensez-vous qu'une défaite l'obligerait à quitter la direction du MoDem?


Non, je ne crois pas. Je crois que la défaite à Pau de François Bayrou serait un coup très dur pour lui. C'est quelqu'un qui est à reculons. En avril 2007, il se battait pour être président de la République. En juin 2007, il se battait pour constituer un groupe parlementaire et il n'a eu que trois ou quatre députés. Et en mars 2008, il se bat pour être maire de Pau. C'est un mouvement suffisamment préoccupant pour lui. La défaite à Pau ne le mettrait pas en difficulté au sein du MoDem. En revanche, cela peut accentuer les difficultés du MoDem dans le système politique français. Cela peut contribuer à disperser ce qu'il reste de ce nouveau parti, déjà quand même très diminué par les listes qui se sont constituées aux municipales de toutes les manières possibles.


Gidde : Quel avenir pour François Bayrou avec moins de 4 % au niveau national au 1er tour et probablement très peu d'élus in fine ?

La grande difficulté pour François Bayrou c'est, d'une part, qu'il a construit depuis 2002 sa stratégie sur le rejet par les Français du clivage gauche-droite, et ce clivage aujourd'hui s'exprime avec force, malgré tout, les deux partis qui ne s'en tirent pas trop mal, c'est l'UMP et le PS. On a quand même le sentiment que le MoDem est écrabouillé entre ses deux puissants voisins. C'est une première erreur d'avoir essayé de supplanter en même temps droite et gauche. Deuxième erreur qu'on peut voir aujourd'hui : il a refusé d'inscrire le centre à droite ou à gauche, or on voit bien aujourd'hui, par la quasi-disparition du Front national, que la droite a besoin du centre pour rester majoritaire. Le centre est plus que jamais indispensable à la droite. Donc aujourd'hui, l'intérêt du centre, c'est d'être à droite, conformément d'ailleurs à sa tradition.

sylvain : La stratégie du MoDem pour le second tour est à géométrie variable. L'impression est que ce parti s'allie généralement avec le bord qui semble avoir les meilleures chances de gagner. Cette stratégie vous semble-t-elle viable à long terme ? Pour d'autres scrutins ? Ou ce parti va--t-il perdre sa crédibilité en étant si souvent versatile ?

Le MoDem a pris un gros risque en termes d'image et de crédibilité. Ce qu'on a vu entre les deux tours, c'est que le MoDem n'est pas capable de gagner s'il n'est pas allié soit avec la droite, soit avec la gauche. On a vu que le MoDem était un parti dépendant. Il dépend des autres pour gagner. C'est une espèce d'aveu, de mise en visibilité de la faiblesse du MoDem. Et la deuxième chose qu'on a pu voir à cette occasion est que le MoDem s'alliait non pas avec la droite ni avec la gauche, mais avec la droite ou la gauche selon des considérations tactiques locales, sans aucun principe général, sans aucune règle, sans aucune discipline, comme dans un marché électoral. Ce qui à la fois montre que sur le plan de la doctrine, le MoDem est totalement démuni, et que sur le plan de l'image, il ne parvient pas à rénover la vie politique comme il avait promis de le faire. C'est pour cela que le MoDem avait été créé. Donc en effet, il y a un risque de perte de crédit.

mdp896 : Le MoDem aurait donc intérêt à se ranger définitivement à droite ?

Aujourd'hui, si le MoDem se range à droite, ce sera énigmatique, surprenant. François Bayrou s'est présenté comme le premier résistant à Nicolas Sarkozy, il ne peut pas se déjuger. Les deux voies possibles pour François Bayrou aujourd'hui, c'est d'essayer de faire vivre son parti de cette manière-là, comme on l'a vu entre les deux tours, tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche, ou bien de rejoindre la gauche dans une alliance pour 2012. Mais ce ne sera pas facile si l'on voit qu'il y a une certaine progression de l'extrême gauche, qui va obliger le PS à en tenir compte. Et si le PS peut s'allier avec le MoDem, voire localement avec Lutte ouvrière, il est sans doute plus difficile pour lui de s'allier avec le MoDem et en même temps LO.

duong : Combien d'électeurs du Modem détermineront-ils leur vote en fonction des alliances signées par "leur" candidat ? Ne se fonderont-ils pas plutôt sur leur propre appréciation de la qualité respective des candidats restants ?

Mon hypothèse, c'est que plus il y a marchandage, plus on a le sentiment que les accords sont passés en fonction de motifs purement tactiques, moins les électeurs concernés se sentent obligés de respecter les consignes de vote. Le spectacle du marché électoral fabrique de l'indépendance électorale.
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juju41

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 19:03

Le Nouvel Observateur 14/03


ALGALARRONDO, HERVE


Dimanche prochain, les grands maires centristes se compteront sur les deux doigts d'une seule main. Pour Bayrou, c'est pourtant le signe d'une stratégie gagnante
Le MoDem s'installe dans le paysage politique français. Comme la répété François Bayrou tout au long de sa campagne, les élections municipales étaient a priori les élections les plus difficiles pour sa jeune formation, en déficit d'élus implantés depuis la fuite de ses députés vers le Nouveau Centre. Et pourtant, avec ses Marie-Louise, le MoDem réalise un score très honorable: plus de 10%, en moyenne, dans les 350 villes de plus de 10 000 habitants où la formation centriste présentait une liste autonome. «Dans le climat de bipolarisation qu'ont cherché à installer l'UMP et le PS, c'est supercorrect», commentait lundi matin Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem et candidate à Paris. «On est en position d'arbitre dans beaucoup de grandes villes, assurait ce même lundi matin François Bayrou. Naturellement, on est plus fort là où on avait des candidats installés et moins fort là où nos candidats n'étaient pas connus.»
Le score du MoDem aux élections municipales est loin de la performance de son leader à la présidentielle: 18,5%. Mais il est supérieur à son résultat des élections législatives: 7,6%. Entre ces deux extrêmes, la formation centriste, pratiquement réduite à sa tête au duo François Bayrou-Marielle de Sarnez, s'affirme comme la troisième force politique de l'Hexagone, loin devant les Verts ou le Front national. A l'exception de Biarritz, à coup sûr, de Saint-Brieuc, probablement, et peut-être de Pau, la formation centriste ne comptera plus dimanche prochain de maires de grande ville. A cet égard, le déficit est spectaculaire par rapport à l'UDF, dont le MoDem est issu, et qui était un parti de notables. Mais la formation de Bayrou est en passe de devenir un faiseur de majorité: «Sans nous, Juppé n'aurait pas été élu au premier tour à Bordeaux, pas plus que François Rebsamen (PS) à Dijon. On les a boostés», veut croire Marielle de Sarnez...
De prime abord, la stratégie centriste est peu lisible: comment justifier de s'allier ici avec la droite, là avec la gauche? Dans les deux camps, on pousse Bayrou à la clarification. Cette démarche alambiquée n'empêche pas le MoDem de tailler sa route. «Les appareils grognent, mais notre message passe auprès des électeurs», souligne Marielle de Sarnez. Dimanche soir, François Bayrou a refusé toute négociation nationale avec quiconque. C'est au cas par cas que le MoDem prétend nouer des alliances. Lundi, Marielle de Sarnez s'amusait de constater que la gauche se raidissait face à elle à Paris pendant que la droite faisait des clins d'oeil à Bayrou à Pau.
Inlassablement le président du MoDem poursuit le même objectif: être en mesure, en 2012, de devancer le candidat socialiste au premier tour de l'élection présidentielle pour affronter le candidat de la droite au second tour. C'était déjà son objectif en 2007. Il a échoué d'assez peu face à Ségolène Royal. Il est convaincu d'y parvenir la prochaine fois face à la même Ségolène, ou face à Bertrand Delanoë ou tout autre candidat que se choisirait le PS. A cette fin, il entend donner des gages à la gauche, en se démarquant par exemple de Sarkozy plus durement que les ténors socialistes. Mais il veut continuer de s'adresser à la droite «gaulliste»: c'est le sens de son soutien à Alain Juppé à Bordeaux dès le premier tour. Face à un PS qu'il juge sectaire et ringard, il souhaite être en 2012 le candidat d'une «alliance des réformateurs» qui irait de la droite républicaine aux sociaux-démocrates qui s'assument.
En attendant, Bayrou reste plus que jamais le héraut du centre. La droite rêve de construire une formation centriste à sa dévotion, autour du Nouveau Centre d'Hervé Morin, du Parti radical de Jean-Louis Borloo, ou des centristes de l'UMP comme Pierre Méhaignerie. Les municipales viennent rappeler que le centre se confond assez largement avec le MoDem: «90% des électeurs du centre se reconnaissent en moi», assure François Bayrou. Dans ces conditions, il veut croire qu'une éventuelle défaite à Pau ne constituerait qu'un incident de parcours: c'est après un mauvais score aux régionales, en 2004, qu'il a percé à l'élection présidentielle, en 2007.
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laurentlebihan




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 19:56

Methode coué??
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Dakota




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 20:08

Mais, Laurent, c'est point un MODEM qui dit ça (encore que à titre personnel, on sait pas)

c'est un journaliste d'un grand journal plutôt impartial.
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juju41

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Mar 2008 - 9:54

Vox populi
Les yeux plus gros que le centre ?
Mathieu Lindon
Libération QUOTIDIEN : samedi 15 mars 2008

Au secours, le centre arrive : la façon dont est traité le Modem ces jours-ci est suspecte. On lui reproche de nouer des alliances à la fois à droite et à gauche, mais ça a au moins le mérite de la clarté, puisque François Bayrou a toujours expliqué que c’était justement ça qu’il voulait faire. Surtout, on comprend mal le moment choisi pour fomenter cette critique. A Dijon, le Modem s’est allié avant le premier tour avec le socialiste François Rebsamen ; à Bordeaux, avec l’UMP Alain Juppé (lesquels ont tous deux gagné dès dimanche dernier). Dans ces conditions, si ces accords multiples gênaient le PS ou la droite ou les journalistes, il n’était pas nécessaire d’attendre cette semaine pour les remarquer. Vérité en deçà du premier tour, mensonge au-delà ? En outre, de la part des socialistes, qui se sont étripés entre partisans du oui et du non pour le référendum sur la Constitution européenne avant de décider de s’abstenir sur le traité simplifié, ce mépris des positions multiples a de quoi surprendre. Et c’est difficile pour l’UMP de prétendre qu’il s’agit d’élections locales pour exiger ensuite une espèce d’accord national avec le Modem. François Bayrou n’est pas tant partisan du ni droite ni gauche que du gauche et droite (il devrait pouvoir s’entendre avec Ségolène Royal et le PS). La balle est au centre, engage qui veut.

On parle parfois de bons candidats du premier tour, qui réunissent leur camp, et de bons candidats du second tour, qui rassemblent au-delà. François Bayrou et le Modem sont d’excellents candidats de l’entre-deux-tours. L’entre-deux est d’ailleurs leur marque. Ils sont le jambon dans le sandwich, c’est la bonne place. Il n’y en a pas beaucoup mais c’est ce qui donne le goût. On les critique pour être à géométrie variable, mais, un centre indépendant, il faudrait que les géomètres fixes nous expliquent. Bientôt, on reprochera à François Bayrou d’organiser une tournante à travers la France, un coup à droite, un coup à gauche. Quand le centre était à droite, personne ne s’offusquait ; maintenant qu’il prétend être au centre, indignation générale - car le Modem est vraiment l’ennemi, dans chaque camp, à voir comment les médias l’ont traité cette semaine. On dirait qu’il est devenu l’extrême centre et qu’il faut le combattre au nom de la lutte contre tous les extrémismes. C’est extraordinaire ces gens qui n’ont pas la reconnaissance du centre et font la fine bouche. De Charles Millon aux communistes de Georges Marchais, les grands partis démocratiques français ont connu des alliances plus problématiques que celles avec le Modem. Même si François Bayrou n’est pas en odeur de sainteté, il dégage moins de relents que certains amis, naguère.

En vérité, on voit bien que François Bayrou veut être élu président de la République en 2012, et on estime qu’il a les yeux plus gros que le centre. Pour le coup, on comprend que les électeurs se sentent floués : à quoi ça sert d’être à gauche ou à droite si ça se joue au centre, si c’est une poignée de farfelus indécis qui décident ? Le centre ne croît guère mais il se multiplie. Il n’existe qu’en cessant d’être ce qu’il est, en virant à droite ou à gauche. On trouve en lui quelque chose de suisse, une neutralité ou un engagement à géométrie variable, même si les coffres du Modem sont sûrement moins bien garnis que ceux des banques helvètes, d’autant qu’il tâche à merveille de faire office de Croix-Rouge électorale.
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Boris

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 17 Mar 2008 - 19:48

Citation :
L’entre-deux est d’ailleurs leur marque. Ils sont le jambon dans le sandwich, c’est la bonne place. Il n’y en a pas beaucoup mais c’est ce qui donne le goût.

le jambon , bigre ! Pour l'UMP, ce serait plutôt la chair à saucisse dans le burger et le PS l'orteil d'éléphant dans le croque-monsieur....


pas trop flatteur l'article.
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Elfyn

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 17 Mar 2008 - 20:13

Citation :
Il n’existe qu’en cessant d’être ce qu’il est, en virant à droite ou à gauche. On trouve en lui quelque chose de suisse, une neutralité ou un engagement à géométrie variable, même si les coffres du Modem sont sûrement moins bien garnis que ceux des banques helvètes, d’autant qu’il tâche à merveille de faire office de Croix-Rouge électorale.
Je trouve cette partie-là encore plus insultante... le refus persistant de nous reconnaître la moindre légitimité, le moindre espace idéologique...
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juju41

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 9:11

Bayrou ne se laisse pas abattre
Malgré sa défaite à Pau et le mauvais bilan du Modem, il refuse de revoir sa stratégie.
De notre envoyée spéciale à Pau LAURE ESPIEU
libération QUOTIDIEN : mardi 18 mars 2008

Ni abattu, ni déprimé, toujours résolu et sûr de lui. Au lendemain de sa courte défaite à Pau (38,81 %) face à la socialiste Martine Lignières-Cassou (39,76 %), et alors que dans son propre camp, les premières critiques tombent sur «l’échec» de la stratégie du Modem, François Bayrou confie : «Je suis entêté, c’est mon défaut. Et je n’ai aucune faculté d’adaptation au reniement.» La perspective d’une traversée du désert ? Elle ne lui fait pas peur. «Ça fait déjà des années que je marche sur le sable», convaincu qu’au bout «il y a la France qui change et les démocrates qui deviennent essentiels dans le jeu politique français». Certes, «l’élection a été très dure» , admet Bayrou. Et la défaite difficile à encaisser. «Mais on a défendu nos positions. Et nous avons enregistré en moyenne 15 % des voix dans les villes où nous nous sommes présentés. Ce n’est pas mal. C’est un premier pas.»

«Autonomie». A ceux qui, depuis hier, militent déjà pour un retour dans le giron de la droite, l’ex-candidat à la présidentielle répond qu’il ne changera pas de stratégie : «C’est une offensive classique, je la connais bien, relativise-t-il. L’affrontement dure depuis des décennies entre ceux qui estiment qu’il n’y a de possibilité d’exister pour le centre qu’en étant forcément aligné, et moi et mes amis qui depuis longtemps plaidons pour l’autonomie.» Le message ne varie pas : le centre doit être «une proposition différente». Il en va même de la bonne santé démocratique, soutient Bayrou : «C’est terrible, ces coups de barre à droite et ces coups de barre à gauche. Ça donne une impression d’instabilité et d’affrontement perpétuel dans le pays. Sans compter la crise qui s’annonce à gauche avec le congrès du PS. Le spectre politique français est en mouvement, et la question du pluralisme est centrale. Je ferai tout pour qu’en France, on dépasse ces antagonismes d’un autre temps.» Et le leader centriste de se vanter : «C’est la première fois depuis cinquante ans que quelqu’un dit: "Excusez-moi, mais votre système, ça ne me va pas."» François Bayrou assure ne pas être le seul concerné. «Est-ce que vous pensez que les écologistes vont rester mille ans dans la dépendance du PS, alors qu’ils meurent un peu plus à chaque fois ?» interroge-t-il. Avant de donner lui-même la réponse : «Je suis persuadé que non.»

«Jouvence». Optimiste, toujours optimiste, le Béarnais a décidé de regarder vers l’avenir. «On va faire naître une organisation politique nouvelle, à partir d’une génération politique nouvelle. Face aux caciques, c’est formidable d’avoir ce bain de jouvence. On va les former, on va les lancer, et on va leur faire de la place.»

Alors que le parti centriste va affronter les dissensions creusées par des alliances plus ou moins digérées, et préciser sa stratégie, François Bayrou préfère parler «du travail programmatique» qui l’attend, pour «énoncer les questions qui se posent aujourd’hui à la France, définir nos réponses. Et puis, derrière arrive l’organisation. Département par département, nous allons sélectionner les personnalités qui seront demain nos acteurs locaux». Une réunion des instances exécutives du Modem devrait donc avoir lieu rapidement. Mais «le plus important pour moi, c’est le projet, la vision». Le sien. La sienne.
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 10:34

Agoravox Tribune Libre


par Imhotep
mardi 18 mars 2008


Le MoDem, Bayrou : une défaite à la Pyrrhus ?
Les élections municipales étaient un piège pour le MoDem et une trappe pour son leader Bayrou. Celui-ci, coincé entre à gauche un groupe socialo-communiste et à sa droite un transfuge consanguin PS UMP, prenait un risque, tout à son honneur, et un pari assez fou, mais avec panache. Il a eu le risque et perdu le pari. A-t-il tout perdu et emmené dans sa chute le MoDem, d’autant que Sarnez n’a pas fait bonne figure à Paris ?

Le piège s’est refermé. Ce n’était pas un simple piège à loup à deux mâchoires : le PS et l’UMP, il était à tant de niveaux qu’il en embrouille toute réflexion. C’était un piège car le Mouvement Démocrate avait d’un côté une jeunesse brouillonne, même si cette jeunesse est pleine de vivacité, elle est aussi pleine d’inexpérience, d’attente vigoureuse, de volonté de tout bousculer. Il est extraordinairement difficile de préparer en si peu de temps des élections municipales qui nécessitent un enracinement local, des compétences tant en gestion qu’électorales, et des candidats en nombre suffisant. A cette difficulté dont il fallait impérieusement trouver des parades s’ajoutait un mélange d’eau et d’huile qui peine à prendre : les anciens UDF et les nouveaux arrivants.
Mais les uns et les autres ne sont pas des groupes uniformes. Il y a des rigides dans chaque camp, des intolérances, des aveuglements, des volontés d’absolu ou de compromis qui s’opposent. Il y a aussi des situations qui diffèrent. Il n’est pas anormal dans l’absolu, si on a été élu, si on est honnête et compétent, si on a bien travaillé de se présenter à nouveau. Il est facile pour l’impétrant de vouloir tout mettre sens dessus dessous et de jeter le bébé avec l’eau du bain. Il est évident que les campagnes et les pré-campagnes ont donné lieu à des frictions, des défections, des déceptions. Il est tout autant évident que les stratégies locales ont été différentes à chaque fois et que les raisons des choix ont fait entrer tant des positions de principe que des rapports d’hommes auxquels se sont mêlés des tactiques ou des stratégies politiques. En d’autres mots, cette élection entraînait congénitalement pour le MoDem un grand bazar.

Il y a ce fait incontournable : un désordre brownien, mais sous ce désordre il y a un point intangible et rassembleur la volonté d’exister dans une ligne de conduite claire : sa propre ligne politique en n’étant plus jamais le supplétif ni du PS ni de l’UMP. Cela est la colonne vertébrale, les muscles étant une philosophie humaniste dans une économie libérale que l’on veut plus juste et plus honnête et dans laquelle la valeur n’est pas l’argent, mais l’homme. En fait, le MoDem c’est exactement comme du sang qui circule dans les veines : il y a du sérum, des globules blancs, des globules rouges et si on regarde de près cela bouge dans tous les sens, mais le sang lui circule et va bien du cœur gauche par les artères puis les veines au cœur droit. A ces difficultés intrinsèques et temporaires car le temps et l’énergie vont y mettre de l’ordre - il restera toujours des problèmes, aucun corps en vie n’existe sans de petits soucis - s’ajoutent une extraordinaire mauvaise foi tant des politologues que des journalistes et bien évidemment de l’UMPS. Quelques preuves : Vautrin contre Dutreil : n’est-ce pas une bataille fratricide entre deux UMP ? Ne parlons ni de Neuilly ni de Paris ni de Saint-Nazaire ni de Boulogne ni de Saint-Germain, ni de Nice, etc. Le nombre de villes où l’UMP s’est déchirée est hallucinant. Qu’en dit la presse ? Rien ou si peu.

Du côté socialiste, cela a été le cas de nombreuses fois, il y a eu aussi la guerre avec les Verts, des PS contre des PC, des Verts contre des PC. Il y a eu au second tour des alliances PS-PC-Verts, des alliances PS-MoDem (Lille, Marseille). De même il y a eu des alliances UMP-MoDem (Toulouse). On peut donc dire en toute objectivité, ces élections municipales ont été l’occasion d’un énorme bazar dans tous les partis tant à l’UMP au premier et au second tour, qu’au PS, que chez les communistes et les Verts. Mais que retient de tout cela la population orientée par les déclarations du PS, de l’UMP et de la presse : que seul le MoDem n’était pas clair. C’est tout. Seul le MoDem était incohérent. Pour corser le tout la comptabilisation était rigoureusement impossible tant au premier qu’au second tour. Ce qui n’a pas empêché en toute mauvaise foi le ministère de l’Intérieur de comptabiliser d’une part les conglomérats de tendance (droite et gauche) et le seul MoDem comme parti.

Par ce biais immonde, on a voulu démontrer la destruction du MoDem par son inefficacité électorale. Bien entendu cela est faux sur le plan mathématique pure pour le seul MoDem comptabilisable, mais étant donné que cette élection n’est qu’une élection de liste - profondément différente d’une liste d’élection nationale ou régionale ou même départementale à la proportionnelle comme les européennes par exemple - ceux qui la composent ne peuvent se comptabiliser. C’est une palinodie de le faire. C’est comme MAM qui annonçant les résultats le soir du premier tour ne pouvant parler des municipales dit quand même pour le seul MoDem que c’est un parti sans ligne "idéologique" (c’est insensé, faux, méprisant et scandaleux de la part de ce ministre) et continue son petit jeu en indiquant le MoDem (toujours seul parti à être individualisé) à un peu plus de 3 % pour les cantonales. Elle ne cite nullement le score de là où se présentent les candidats, qui serait le seul valable, mais ramène les voix des candidats à tous les cantons encore en lice. Une belle nouvelle désinformation. L’Etat à son plus haut niveau veut tuer le MoDem. Il est certain que ce contexte de pensée unique, avec les médias complices, est un handicap sérieux, mais non définitif car les électeurs des cantons concernés, eux, voient autre chose.

Que reste-t-il de tout cela ? Beaucoup d’énergie dépensée, beaucoup d’espoir mis dans une éventuelle victoire, pas mal de déception. Et une défaite qui n’est ni absolue car de nombreuses villes ont échu au MoDem, un nombre certains de conseillers également ni rédhibitoire. En ce qui concerne Pau, Bayrou a pris un risque et tout à son honneur a refusé un accord national. Il paraît perdant - ce qu’il est pour la mairie - il ne l’est pas à moyen terme car restera non son échec - même si on se chargera bien de le lui rappeler - mais son courage et de ne pas s’être compromis nationalement. Ce qui sera prouvé et puis su dans l’avenir c’est le stratagème de Minimo contre Bayrou. Comme le révèle Le Monde d’abord il a choisi un candidat pour Pau (Yves Urieta) selon une cellule mise en place spécialement pour descendre le leader du MoDem ( Décidé à réduire celui qu’il [Bayrou] considérait alors comme son plus dangereux adversaire, il [Sarkozy] a dès l’automne 2007 mis sur pied un dispositif destiné à empêcher l’ancien candidat à la présidentielle d’accéder à la mairie de Pau. C’est dans son bureau de l’Elysée et en présence d’Alain Marleix, le "M. élections" de l’UMP, que s’est prise la décision de mettre les moyens du parti présidentiel au service du maire sortant (ex-PS, fabiusien), Yves Urieta, que le décès d’André Labarrère, en mai 2006, avait propulsé à la tête de l’hôtel de ville ). Ensuite il utilise à ses fins personnelles tout l’appareil de l’Etat pour venir soutenir le candidat consanguin, la petite main qui tient le couteau damasquiné.

Et enfin selon la bonne vieille technique du RPR il fait voter les militants UMP pour la candidate socialiste afin de le faire battre (Entre les deux tours, Le Monde a eu confirmation que le secrétaire départemental de l’UMP, Jean Goujy, et ses fidèles faisaient le nécessaire pour que quelques paquets de voix "uriétistes" se portent sur la candidate d’union de la gauche.). Ceci prouve que Bayrou pouvait gagner dans un combat singulier, mais non quand l’arbitre modifie en cours de route les règles du jeu : un vote sincère. Cela prouve la petitesse de notre président qui s’occupe des bases besognes au lieu de se préoccuper de la France et de ses administrés, n’accepte pas la démocratie et qui en bafoue chaque jour les règles : critique du Conseil constitutionnel avec tentative de détourner ses avis, mélange des genres entre l’exécutif et le législatif, mariage illégal car non public et bourrage d’urne par militants interposés, bourrage pour une socialiste par des affidés qui haïssent le socialisme... Cette bataille perdue par la tricherie démocratique est une médaille qui coûte chère, mais n’est-ce pas là la raison des médailles ? Cette médaille renforcera la vision que les militants, ceux qui vont bâtir le nouveau mouvement, ont de leur leader : celui qui ne cède pas devant les machines qui écrasent, celui qui au risque de perdre reste droit dans ses bottes, celui qui suit sa ligne de conduite. Certains le diront têtu, d’autres persévérant et digne. Il creuse son sillon. Le pire est passé. Il y avait un autre écueil dans cette élection, un écueil sociologique.

Les Français même si progressivement ils adhèrent de plus en plus intellectuellement à l’idée du Mouvement Démocrate d’un gouvernement ou d’une manière de gouverner différente, ne le traduise pas encore en vote. Il faudra plus de temps pour que ce cap soit franchi par une foule plus nombreuse. Si cela arrive. Car rien n’est certain, même si le pire n’est pas le plus sûr. En tout cas, le grand bazar qu’ont été ces élections est une preuve par l’absurde que les lignes bougent contre toutes les déclarations des leaders politiques et des experts. C’est le terrain lui-même par les multiples et innombrables combinaisons qui en est une preuve éclatante et que devraient retenir nos journalistes plutôt que de ne se focaliser que sur le flou supposé du MoDem. Cette défaite, qui est loin d’être une Bérézina pour le MoDem, est à l’image de la victoire de Pyrrhus, une défaite à la Pyrrhus : une défaite qui entraînerait une victoire à l’opposé d’une victoire si chère qu’elle en serait une défaite. Il me paraît que de cette élection le MoDem va sortir, dans un temps plus ou moins court, renforcé. S’il ne se désintègre pas, ce qui est somme toute possible, il va se trouver à l’avenir dans une situation beaucoup plus favorable :

1- Les futures élections sont à la proportionnelle. Plus besoin d’alliances. Plus d’image troublée notamment par les exagérations de l’UMPS renforcées par la presse qui ne contrebalance jamais par les désordres béants qui se passent tant au PS qu’à l’UMP ;

2- Les idées du MoDem vont pouvoir s’exprimer dégagées des obligatoires combinaisons ;

3- Un sondage à l’issue de ces municipales qui regardé d’un premier coup d’œil paraît négatif indique que seulement 31 % des Français ont considéré que la stratégie du MoDem correspondait à sa philosophie et était sincère (53 % des électeurs du MoDem) et 60 % que c’était une stratégie opportuniste. Si on analyse diversement ce sondage, on peut y voir deux choses. La première est que l’ambiance générale tant du côté de l’UMP que des journalistes et de dire que cette stratégie est floue et opportuniste. Ce qui fait que c’est une idée dominante. Le second point c’est que 31 % de l’ensemble des Français c’est bien plus que n’a fait Bayrou aux élections présidentielles et donc que c’est dans ce sens plutôt une excellente nouvelle même si c’est à modérer par le fait que seuls 53 % des électeurs de ce parti sont dans ce cas. Cela veut dire qu’il y a des électeurs UMP (18 %) qui considèrent le MoDem comme sincère. Idem du côté socialiste. On le voit ceci est un socle pour continuer ce chemin dans cet environnement subjectif extraordinairement hostile ;

4- Non seulement le PS ne fait pas sa mue, mais ses militants et ses sympathisants se tournent vers des alliances de la gauche, l’appareil n’est pas prêt à faire une révolution, mais en plus si jamais on dit que c’est le bazar au MoDem il suffit de regarder le nombre de postulants au PS pour se rendre compte qu’il vaut mieux un seul leader avec un seul programme. Qu’y a-t-il de commun entre Strauss-Khan qui garde un œil du haut de son fauteuil monétaire, Royal qui se sent pousser des ailes et qui prône une alliance avec le MoDem, Hollande qui refait surface, Fabius qui parle de plus en plus, Lang qui se croit éternellement un destin, Moscovici qui cache son ambition dans sa barbe naissante et Vals que l’on dit brillant etc. Beaucoup de monde non ? ;

5- A la suite de la défaite de la droite on se rend compte que l’union de façade se lézarde à l’UMP. Là aussi c’est un désordre grandissant, désordre que la presse relève bien moins que celui du MoDem. D’un côté, Fillon dit que ce n’est pas un avertissement et qu’il faut foncer, d’un autre Raffarin dit qu’il faut aller vers le centre, Balkani veut la peau de Devedjian, le député Tron, villepéniste, se lâche contre les sarkozyste en disant que leurs déclarations sont ahurissantes et aveuglées, Sarkozy lui-même ne sait plus où il habite : il devait y avoir un remaniement ministériel de faible envergure, mais en poursuivant l’ouverture. On constate que c’est plus d’UMP encore.

Et il faudra bien qu’un jour ce gouvernement rende des comptes concernant les deux points suivants :

a- confusion qui s’accentue entre le législatif et l’exécutif. Pourquoi ces ministres sont-ils candidats aux municipales ? Nous devions un jour imposer l’interdiction à tout ministre ou secrétaire d’Etat de se présenter à quelque élection que ce soit. Que veut dire un Estrosi qui quitte son poste de ministre ? Cela ne lui plaît pas ? Pourquoi a-t-il été ministre ? Qu’en est-il de la continuité de son travail ? Et, à l’inverse, pourquoi un ministre se présenterait-il ?

b- pendant quinze jours, les ministres qui étaient candidats aux législatives n’ont pas travaillé pour leur ministère. Non seulement ils n’ont pas fait leur boulot, mais en plus ils ont été payés par la République pour faire leur campagne. Pendant ces municipales cela a été pire ! Où était le gouvernement ? Et les 22 ministres en campagne ? Que sont devenues les réformes urgentes pendant trois semaines. Puis, entre les deux tours, les gagnants sont allés aider ceux qui repiquaient au jus. Et le premier d’entre eux qui a mouillé sa chemise. De quel droit a-t-il utilisé sa rémunération de Premier ministre ?

Sarkozy et Fillon nous avaient annoncé un gouvernement qui travaillerait à fond et résultat des courses ils sont en campagne. C’est assez inimaginable que pas un journaliste ne leur ait systématiquement fait la remarque ni même du reste l’opposition. A ce propos, l’argument du local était à mourir de rire car si on suivait l’argument de Fillon, que c’est un résultat local cela a pour directe conséquence de dire que tous les maires de droite qui ont perdu sont donc des mauvais maires qui ont mal géré, donc que l’UMP comporte un nombre élevé de nullités élues puis battues. Il reste en conclusion que ce second test encore plus difficile en matière d’organisation que le premier (les législatives) est sans aucune comparaison bien meilleur. Il y a un espoir raisonné d’un avenir plus souriant pour le MoDem et pour François Bayrou, même si cette traversée du désert va commencer à peser assez lourdement. Si la chute ne tue pas elle endurcit.
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 15:20




christophe Ginisty 20/03


Le MoDem, c'est pas le Gymnase Club


Je le devine à l'avance, je ne vais pas me faire que des amis avec cette note. Mais après tout qu'importe, pourvu que j'exprime ce que je pense avec sincérité. En ce lendemain de ce que nous devons appeler une déception au MoDem, je lis des notes désabusées (et fort bien argumentées et écrites pour la plupart) de militants emblématiques de cette "génération 2007" claquer la porte du mouvement. Ca me fait de la peine d'en voir partir certains mais je ne peux pas m'empêcher de me poser des questions sur la profondeur de leur engagement politique.

.
Faire de la politique, ce n'est pas prendre la carte d'une salle de sport, faire deux mois d'abdos-fessiers avec toutes les bonnes intentions du monde puis passer à autre chose à la première occasion venue. Un engagement politique, ce n'est pas un produit de consommation, ce doit être plus fondamental que ça.
Je ne fais la leçon à personne et je sais que chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa vie (et de ses abdos) mais vouloir changer le monde, vouloir changer la démocratie, vouloir changer le pays, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Cela demande du temps, des sacrifices et une infinie constance. Si François Bayrou réussit son pari, il aura mis presque 40 ans pour y parvenir. Qui sommes-nous, nous les primo adhérents d'un MoDem en genèse pour exiger d'aboutir en quelques petits mois dérisoires à bouleverser 60 ans d'habitudes politiques ? Qui sommes-nous pour ne pas supporter d'avoir immédiatement la place à laquelle nous rêvons dans une démocratie parfaite ? Qui sommes-nous pour ne pas tolérer les imperfections inévitables d'un parti en train de s'inventer lui-même ?
Il me semble que nous devenons trop habitués à consommer notre vie et nos passions, bref tout ce que nous faisons en occultant parfois le référentiel temps, le moyen et le long terme. Nous ne vivons plus les choses, nous les consommons immédiatement et si elles ne sont pas à notre goût, nous les jetons. Certes, beaucoup se sont imaginés maires, députés, délégués, conseillers nationaux, comme ça en quelques mois. Beaucoup ont imaginé qu'il serait simplissime d'appliquer l'idéal de démocratie à nos instances nationales et locales. Qu'il suffisait de le vouloir. Après tout, il n'y avait qu'à se présenter, adhérer, le tour était joué. Il y avait de la place au MoDem, tout était à faire.
Pourquoi le cacher, je fais partie de ces gens qui sont arrivés il y a un an. Je fais partie de ces ambitieux qui veulent toujours aller plus loin et plus vite. Mais au lendemain de l'élection législative de juin dernier, j'ai compris qu'il faudrait tempérer mes ardeurs et apprendre à construire cet idéal, pas à pas et avec mes compagnons. J'ai compris que derrière ce rêve de victoire express, il y avait du boulot, de l'abnégation et beaucoup de pugnacité dans la détermination. J'ai compris que je n'étais pas encore prêt pour gagner cette bataille.
J'aime beaucoup Kennedy. J'aime énormément et sans nostalgie futile la fertilité des années 60. Au lieu d'enterrer l'esprit de mai 68 comme c'est la mode présidentielle, je pense que l'on devrait réfléchir à ce que cette décennie, et pas seulement ce mois de mai, a apporté de nouveau dans nos sociétés (et pas seulement en France). Kennedy a dit un jour dans l'un de ses discours "ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays". J'ai très souvent envie de dire ça aux militants du MoDem qui doutent. J'ai très envie de leur dire ça aujourd'hui.
Notre pari n'est pas gagné mais il vaut la peine que nous nous battions avec constance pour cet idéal. Notre combat est juste. N'oublions que ce qui nous a animé lorsque nous avons décidé de rejoindre ce mouvement constitue toujours ce vers quoi il souhaite tendre.

http://www.wikio.fr/politique/partis_politiques/modem?wfid=49976671
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 9:16

Politique
La Tribune.fr - 21/03/08 à 8:37 - 977 mots

la chronique de télos
Victoire du bipartisme

La fin de l'UDF, la marginalisation du FN à droite, la faiblesse des Verts, des communistes et de l'extrême gauche à gauche ont fait de l'UMP et du PS les deux seuls grands partis français après les scrutins de 2007 et 2008, constate Gérard Grunberg, directeur de recherche au CNRS et à Sciences po.
La nette victoire socialiste aux élections municipales et cantonales représente plus qu'un rééquilibrage du rapport gauche-droite en faveur de la gauche. Par-delà cette victoire se dégage un second enseignement capital: la vie politique française est désormais entrée dans une logique bipartite forte, que l'échec du Modem illustre de manière spectaculaire.

Les élections locales sont souvent l'occasion pour les citoyens d'exprimer leur mécontentement à l'égard du pouvoir en place, mais ce qui frappe cette fois-ci, c'est la rapidité et la brutalité du retournement de l'opinion. Une victoire locale ne présage pas nécessairement une victoire nationale ultérieure. Mais la droite, moins d'un an après ses victoires de 2007, paraît fragilisée et vulnérable.

Au-delà de l'inversion du rapport des forces gauche-droite, les scrutins de 2008 confirment les principales tendances du nouveau cycle électoral amorcé en 2002. Les scrutins présidentiel et législatif de l'an dernier ont confirmé la résistance victorieuse de la bipolarisation face à l'offensive de François Bayrou. La défaite du leader du Modem à Pau symbolise l'échec d'une stratégie qui avait pour objectif de mettre fin à la structuration du système partisan autour du clivage gauche-droite.

Le Modem n'a quasiment plus de positions locales. Il n'a pas pu jouer le rôle d'arbitre qu'il ambitionnait. Il est sans forces notables et sans perspectives politiques claires. Il apparaît davantage comme une force résiduelle que comme une force d'avenir. Il n'a pas pu briser le moule de la politique française.

Les scrutins de 2007 avaient également montré une forte tendance au bipartisme. La fin de l'UDF, la marginalisation du FN à droite, la faiblesse des Verts, des communistes et de l'extrême gauche à gauche ont fait de l'UMP et du PS les deux seuls grands partis français. 2008 confirme cette tendance.

A droite, la marginalisation du FN s'est poursuivie et le Nouveau Centre, malgré quelques succès, apparaît toujours comme un appendice de l'UMP. Sur 627 communes de plus de 15.000 habitants, selon Le Monde, l'UMP en détient désormais 209, les divers droite 37 et le Nouveau Centre 11. Le Modem, lui, en détient 15.

A gauche, si les communistes ont à peu près maintenu leurs positions, les Verts n'ont pu concurrencer fortement presque nulle part le Parti socialiste. Quant à l'extrême gauche, malgré certains scores significatifs dans les grandes villes, elle demeure faible et fragmentée.

Le Parti socialiste dirige désormais 250 communes de plus de 15.000 habitants, contre 47 au Parti communiste, 4 aux Verts et 32 aux divers gauche. Ainsi, à eux deux, les deux grands partis dirigent près des trois quarts de ces communes importantes et la quasi-totalité des plus grandes d'entre elles. La tendance au bipartisme, forte au niveau national, semble ainsi s'affirmer aussi au niveau local, confirmant ainsi l'importance du réalignement électoral de 2007.

Enfin, les élections de 2007, et particulièrement le second tour de l'élection présidentielle, avaient montré les progrès de la gauche dans les grandes villes. Ségolène Royal avait devancé Nicolas Sarkozy dans un grand nombre d'entre elles, notamment Toulouse, Amiens, Rouen, Caen, Saint-Etienne, Angoulême, Périgueux, Brive, Blois, Laval, Quimper, toutes villes gagnées par le Parti socialiste à ces élections municipales.

Les deux grands partis apparaissent à l'issue de cette séquence électorale 2007-2008 avec des forces et des faiblesses inverses. L'UMP s'est révélée nettement supérieure à son adversaire socialiste aux scrutins nationaux, qu'il s'agisse du leader, du programme, de la campagne ou du lien entre le candidat et son parti. Sa victoire a été nette, créant un doute sur la capacité du Parti socialiste à revenir rapidement au pouvoir. D'après les sondages d'opinion, la crédibilité présidentielle et gouvernementale de ce parti est en progrès, mais elle demeure encore insuffisante.

A la faiblesse nationale du Parti socialiste répond la faiblesse locale de son principal adversaire. La création de l'UMP, entraînant la mort de l'UDF, et la résistance opiniâtre de François Bayrou ont eu un coût. Non pas que cette création ait constitué une erreur politique. Mais la diversité de la droite française, l'ancienneté de ses différentes traditions, sa réticence historique à l'organisation partisane, la disparition enfin d'une structure de centre droit obligeaient le nouveau parti à accomplir un gros travail d'intégration et de renforcement. Ce travail reste largement à faire, comme l'ont montré les élections récentes.

L'UMP a réussi à marginaliser le Front national mais elle a souvent échoué à occuper le centre. Beaucoup des villes conquises par le Parti socialiste avaient été des fiefs du centre droit plutôt que du RPR. L'UMP est bien désormais le parti dominant à droite, mais il a montré sa difficulté à couvrir tout l'espace du centre à l'extrême droite dans un grand nombre de villes.

Aucun de ces deux partis ne peut sans danger se satisfaire de sa situation présente. Contrairement au contenu de certains commentaires, un parti ne peut demeurer très longtemps un grand parti local s'il n'est pas un grand parti national, comme l'ont montré jadis le Parti radical et, plus près de nous, le Parti communiste. Le Parti socialiste doit donc reconquérir une crédibilité nationale. Inversement, un parti ne peut devenir ou demeurer longtemps un grand parti national s'il n'a pas de bases locales solides.

© Telos : www.telos-eu.com

Gérard Grunberg, directeur de recherche au CNRS et à Sciences po
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 11:45

sondage post municipales CSA le parisien, itélé

http://www.csa-fr.com/dataset/data2008/opi20080316-sondage-jour-du-vote-2nd-tour-elections-municipales-2008.htm
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Boris

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 22:21

Citation :
Qui sommes-nous, nous les primo adhérents d'un MoDem en genèse pour exiger d'aboutir en quelques petits mois dérisoires à bouleverser 60 ans d'habitudes politiques ? Qui sommes-nous pour ne pas supporter d'avoir immédiatement la place à laquelle nous rêvons dans une démocratie parfaite ? Qui sommes-nous pour ne pas tolérer les imperfections inévitables d'un parti en train de s'inventer lui-même ?


Oui, entièrement d'accord sur le fait que le MoDem n'est pas un article de consommation jettable. Mais tout de même, un minimum de cohérence serait souhaitable...


.... il nous faut un lider maximooooooooo !


Sérieusement: notre problème c'est d'être au carrefour des courants d'idées et de ne pas être assimilé au feu de la circulation qui change de couleur toutes les cinq minutes.


Il nous faut une boussole de toute urgence .
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signora

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 22:25

Peut-être avez-vous vu avec quelle allégresse A. Montebourd et J.F. Coppé s'étaient unis sur canal au grand journal pour taper avec allégresse sur bayrou et le modem.

L'Union sacrée, ça faisait mal à voir ...
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laurentlebihan




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 23:02

la pauvre Quitterie s'est plutôt fait malmenée hier soir sur Public sénat , ou le thème était la réunification du centre avec l'ancien auteur du programme de la présidentielle de Bayrou, St Etienne , qui tend la main à son ancien ami Bayrou mais qui prétend ne pas savoir ce qu'est le modem (sic) et Yves Pozzo di Borgo

Si après pareil débat elle ne part pas déprimée, c'est qu'elle a de la ressource...
Par contre, et ce n'est pas une attaque personnelle, son timbre de voix est assez désagréable

elle est toujours comme cela? peut rien y faire?
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 10:32



Bayrou, le MoDem, les municipales : la faute à Rousseau ou à Voltaire ?

Publié by JP mars 23rd, 2008 in Positionnements, Identité démocrate, mouvement democrate, MoDem, Municipales 2008

François Bayrou a été battu aux élections municipales, et le résultat des candidats MoDem aura été médiocre. On peut réagir de trois façons :
- la stratégie de Bayrou n’est pas bonne, il faut revenir à l’alliance UMP
- ce n’est pas cette stratégie qui est une erreur, ce sont les électeurs qui se sont trompés, manipulés par l’alliance des boutiquiers de l’UMP et du PS, aidés par leurs presses
- la stratégie en fait n’a pas été claire, les tactiques, ou moyens utilisés pour sa réalisation, erronées
C’est la faute à Bayrou
Si nous pensons cela, il n’y a que deux choix possibles : soit on se remet dans l’alliance avec l’UMP, soit on se donne au PS et ses alliés communistes.
Il ne peut y avoir d’indépendance de la pensée, de la démarche, quand on s’engage a priori dans une alliance pour s’abriter, afin de toucher notre aumône, c.a.d quelques sièges (pour soi, de préférence).
Or, cette vision rencontre deux écueils :
- les électeurs n’auront pas besoin de voter pour nos candidats puisqu’ils auront déjà la proposition du dominant, le PS ou l’UMP
- une sociologie électorale s’est créée, impossible de l’ignorer. Que deviendront notamment ces 25-45 ans, ces « classes moyennes », qui n’auront pour choix que le PS ou l’UMP avec leurs affidés ?
Je crois que l’on aura compris que cette vision n’est pas la mienne.
C’est la faute des autres
Il n’y a qu’à Pau où l’alliance UMP-PS s’est réellement faite. Ailleurs, ce ne fut pas le cas. Je dirais plutôt qu’il y a eu alliance objective entre les PS et UMP partout en France, et subjective à Pau. Il est vrai que l’objectif d’éliminer un courant démocrate indépendant en général, et Bayrou en particulier, de la scène politique est un fait, personne ne peut le nier, mêmes les partisans de cette voie le revendique. Pourquoi ? Parce que nous menaçons les boutiquiers du PS et de l’UMP, le régime des 2 partis. Surtout, cette voie correspond à la vision de la politique des Français.
Ceux-ci ne croient plus en une « gauche historiquement nécessaire » ou une « droite miraculeuse ». Ils savent parfaitement que c’est une illusion réductrice, ils sont lassés par les intérêts des boutiques PS et UMP, intérêts qui passent avant ceux des Français, de la France.
Pour autant, nous, Démocrates, savons tout cela, mais les résultats aux élections ne suivent pas cette quête.
La situation politique est ainsi, les électeurs ont fait un choix, leur choix, lors de ces élections. Le PS et l’UMP défendent leurs intérêts… et après ? Qu’avons-nous fait pour qu’un autre son soit entendu ? Si nous ne voulons pas dépendre d’une alliance obligatoire, être les sujets du PS ou de l’UMP, pourquoi devrions-nous attendre notre salut de la tolérance ou charité de nos propres concurrents ? Si nous choisissons de jouer le rôle de la « victime » permanente, nous désintéresserons aussi les Français.
C’est de notre faute
Je pencherais plutôt pour ce versant. Deux citations pour la réflexion :
« Accuser les autres de son malheur, c’est le fait d’un ignorant. S’accuser soi-même, c’est le fait de l’homme qui commence à s’instruire. N’accuser ni un autre, ni soi-même, c’est le fait de l’homme instruit ». Epictète.
« Au dehors comme au-dedans, nos plus grands obstacles viennent moins de la difficulté que de ceux qui devaient [les] conduire avec nous ». A. de Tocqueville.
4 villes reflètent nos erreurs :
- Lyon : nous n’avons pas présenté de liste, nous n’avons pas offert à la population une expression électorale attendue
- Paris : nous présentons une liste mais nous comportons en supplétifs. Nous payons de notre naïveté les intérêts de boutiquier de Delanoë
- Caen : division de notre représentation, laissant les mauvais choix aux Caennais, permettant à Duron, fabiusien, de continuer la vieille union de la gauche, faussant ainsi la réalité électorale
- Aubagne : l’alliance avec les communistes trouble notre identité démocrate, et valide la stratégie du PS et de l’UMP consistant à nous définir comme « inconsistants »
Les cas de Caen et Lyon sont d’ailleurs symptomatiques de villes de tradition centriste, volées par le RPR-UMP, basculant par là même systématiquement à gauche… Autre constat : le PS n’est pas capable de s’ouvrir car il est enfermé dans ses querelles internes pour le poste de « 1er secrétaire » ( !). Fort heureusement car sinon ce parti serait obligé de se demander ce qui fait que les Français ne lui font pas confiance pour diriger la France… Quant à l’UMP, il se rapproche doucement mais sûrement de ce qu’était devenu le RPR, un parti de droite conservatrice, eurosceptique, socialement bancale. La crainte, donc l’interdiction, de voir les Radicaux, avec Borloo, devenir indépendants, prouve la volonté dominatrice de l’UMP qui instrumentalise ses modérés. Je plains mes amis Radicaux…
Réfléchissons sur nos erreurs pour y remédier :
- stratégie obscure : nous n’avons pas su indiquer et expliquer aux Français le sens de notre démarche. Ils sont prêts à entendre le fait que nous choisissions ici de soutenir un PS, ailleurs un UMP. Mais encore faut-il qu’il y ait des critères clairs et connus : soutien à des édiles ou candidats non alliés au PC ou ultra-droite, soutien à des pro-européens, émissions de critères sur un type de gestion des villes (démocratie de proximité, politique environnementale, fort soutien à l’éducation, développement économique lié à un partenariat public-privé, etc.). Nous aurions dû aussi expliquer que nous présentons des listes MoDem dans toutes les grandes villes, répondant ainsi à un désir de l’électorat d’une offre nouvelle et différente, de possibles alliances dans les villes de taille moyenne, et dans les petites localités, se baser sur les enjeux locaux simples. Personne ne peut nier qu’aucune lisibilité n’a été donnée à notre action. C’est cela qui a créer un décalage d’avec les Français.
- tactiques souvent impropres avec la réalité : quand on présente une liste, c’est parce que nos candidats, nos programmes, notre démarche, sont meilleurs que ceux de nos concurrents. Or, la plupart du temps, nous avons fait des campagnes « nounours », gentilles, où l’on ne cherche pas à convaincre que notre démarche et projets sont les meilleurs. Nous avons fait des campagnes de futurs alliés, de 2d couteaux. La réaction des Français est alors logique : autant voter pour ceux qui domineront une alliance que pour ceux qui attendent de savoir avec qui se fera la danse !
- indiscipline de parti : beaucoup de nos amis ont joué leur carte plutôt que celle du MoDem. A Lyon, Caen, et ailleurs, nous devions présenter nos propres listes. La division, l’éparpillement, ont été sanctionnés, et c’est tant mieux !
Les Démocrates doivent se reprendre car ils ont des obligations envers la population. Trop de Français se refusent à la dualité, au binaire abrutissant la République de l’UMP / PS. N’attendons pas des erreurs ou de la magnanimité de nos concurrents ce que nous devons assumer par nous-mêmes, quand l’on se veut indépendant, c’est-à-dire notre représentativité par le combat politique.
Il est temps que le MoDem investisse l’avenir, présente aux Français sa démarche, et son projet pour la France. C’est le travail de F. Bayrou. Quand j’observe tous ceux qui veulent le faire trébucher, l’empêcher de s’adresser aux Français, je me souviens de ces mots de Talleyrand : « Je reconnais la valeur d’un homme au nombre de ses ennemis »…
Ce parti doit être « pris en main », former sur le long terme ses représentants, aguerrir son organisation, influer la société, investir les strates de notre République. Il est nécessaire que le MoDem se choisisse au plus vite une personnalité forte pour « gérer » la maison, former ses candidats, aguerrir ses soutiens.
C’est un sillon profond qu’il faut creuser… Et il ne tient qu’à chacun d’entre nous de le faire.
Les élections sénatoriales, régionales et européennes seront d’autres batailles. Si chacun se sent investi de ses obligations envers nos concitoyens, alors ce parti Démocrate tant attendu prendra corps réellement. Mais encore faut-il laisser l’habit de l’opportuniste pour celui du bâtisseur…




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 18:29

Dimanche 23 Mars 2008

Bayrou: "Il va y avoir des licenciements!"
Par Virginie LE GUAY
Le Journal du Dimanche

Trois jours. Il a fallu trois jours à François Bayrou et Marielle de Sarnez pour digérer leur double défaite. Trois jours d'enfermement, de visages fermés, de remarques acerbes. Trois jours tendus, orageux pendant lesquels la petite équipe de permanents du Modem a fait le gros dos. Car l'humeur du "couple maudit", comme les surnomment leurs détracteurs, était atroce: des portes ont claqué, le ton a monté, les menaces ont fusé.
Principal accusé: le parti et son "organisation de merde". "Il va y avoir des licenciements", a grondé un Bayrou excédé tandis que Marielle de Sarnez s'offrait un tête-à-tête orageux avec Pierre-Emmanuel Portheret, la tête de liste Modem du 17e arrondissement de Paris, furieux d'avoir été interdit d'alliance entre les deux tours avec Françoise de Panafieu, ce qui lui aurait garanti un siège au conseil municipal. Seule rescapée du scrutin parisien, la numéro 2 du parti centriste doit affronter la colère de ceux qui auraient aimé, eux aussi, tirer leur épingle du jeu. Mais, dédaignée par Delanoë, la candidate de Paris fut intraitable: "Le maintien quand c'est possible, sinon rien." Une attitude inflexible qui a laissé des traces. D'autant que le Modem s'est allié ici avec l'UMP, là avec le PS et ailleurs avec le PC! Même désavoué, l'accord d'Aubagne a été vécu comme une véritable "provocation" par les parlementaires Modem.

"Palissy brûlait ses meubles. Bayrou brûle ses élus. C'est la stratégie de l'anéantissement", dénonce, ainsi, le sénateur et ancien ministre Jean Arthuis qui, fort de sa réélection vendredi à la présidence du conseil général de la Mayenne, appelle à la "reconstitution" de l'ancienne UDF. "Il y avait 118 députés quand Bayrou est devenu président de l'UDF en 1998, il en reste 3", accuse l'ancien président du parti radical valoisien Thierry Cornillet. "Il faut mettre les choses au clair", prévient de son côté Henri Mercier, président démissionnaire de la fédération du Rhône. Sans nouvelles de Bayrou depuis un mois, le président du groupe UC-UDF du Sénat, partisan déclaré d'une alliance avec Dominique Perben à Lyon, note avec "amusement" les appels insistants que lui passe, depuis quelques jours, un Bayrou inquiet de voir les sénateurs suivre, demain, le même chemin que les députés, hier.

Le temps des - petites - manoeuvres a déjà commencé: conciliabules, coups de fil... Un déjeuner de rentrée permettra mardi aux 30 sénateurs centristes d'arrêter une ligne commune. Selon Arthuis, "l'heure du départ" a sonné pour la plupart d'entre eux. Certains comme Jean-Pierre Raffarin (ex-UDF) ou le ministre de la Défense Hervé Morin, qui fut longtemps un proche de Bayrou, appellent à la recomposition d'un centre droit. Autant d'initiatives qui laissent Bayrou... "de marbre". Le candidat malheureux à la mairie de Pau, qui va saisir la commission nationale des comptes de campagne au nom de "graves irrégularités" dans les comptes de campagne d'Urieta, demande que sa "démarche d'indépendance" soit jugée "sur le long terme". Un comité exécutif du Modem est convoqué mercredi qui devrait permettre de tirer un premier bilan de ces élections. "La route ne fait que commencer", rappelle Bayrou qui pense déjà aux prochaines élections européennes... dans un an. "Ce scrutin nous est beaucoup plus favorable." L'espoir fait vivre!
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laurentlebihan




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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 18:47

Grande explication ou aveuglement durable?
tout va bien on continue comme cela ou on s'explique?
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signora

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 19:41

Il semble, si j'ai bien lu, que l'on s'explique...
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Korigan

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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 19:45

ca promet des jours à venir enflammés....
il paraitque paris vaut bien une messe mais à mon sens la messe est dite...les sénateurs uc-udf seront la pierre angulaire du futur centre droit refondé...
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MessageSujet: Re: Le Modem survivra t-il aux municipales ?   Le Modem survivra t-il aux municipales ? - Page 3 Icon_minitime

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