La Crise Financière et économique

Préparez vos sacs à vomir avant de cliquer sur le lien : Plus fort que les subprimes : les "lifeprimes"

déjà mis depuis un moment sur le fil... mais bon, on sait bien que la cynisme n'a pas de limite

Oups !

horloge de la Dette Mondiale (cliquer sur chaque pays pour avoir le détail)

http://buttonwood.economist.com/content/gdc

J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé que la Norvège pour avoir une dette par habitant plus élevée que pour la France !

bah! on va bientôt battre le record du Monde, fais confiance à notre Roué, il veut tellement être le meilleur de quelque chose, que pour une fois, il va gagner le Pompon!

Non Jean Luc il y en a un autre, il est juste à coté Islande

Exact. Ce qui ne nous fait pas quitter le podium pour autant. En outre, Norvège et Islande sont des pays bien plus petits que la France : 6 fois pour la Norvège, 20 fois pour l'Islande !

Oups, on n'est plus sur le podium regardes l'italie et le japon.

On n'est pas sur le podium aujourd'hui, mais demain ???
Car nabosarko n'a pas l'intention de prendre un mega crédit ?

nabosarko ->

Ce qui m'interpelle c'est que les pays du G20, n'ont pas un rond mais que des dettes ?

juju41 a écrit:

horloge de la Dette Mondiale (cliquer sur chaque pays pour avoir le détail)

http://buttonwood.economist.com/content/gdc

oui... c'est vrai qu'on vit bien en Ethiopie... ils ont de la chance, ils n'ont pas bcp de dettes... (hum)

c'est l'horloge qui montre ce qu'on doit aux gens à qui ont a prêté de l'argent, c'est ça?

Ca nous montre les credits qu'ont les pays dans le monde.

on va faire comment pour payer en global d'après toi Bope ?

Les montants sont considérables, je ne vois pas trop comment on pourrait faire franchement.
Mise à part le mur que l'on a devant nous je vois pas grand chose d'autre.
Il y a des réponses pourtant mais je prefere ne pas les envisager.

En plus on va encore emprunter mais je n'arrive pas à trouver le montant exact "80 à 100 milliards d'euros".

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article727

Il est difficile, en effet, d’imaginer une dette sans créancier. Mais si tel est bien le cas, si la dette publique est due, comme toute dette, à des créanciers : tout le monde n’aurait donc pas à pâtir de cette dette publique. Certains pourraient peut-être même en bénéficier !

Les créances de la dette publique sont aux mains des heureux détenteurs des titres du Trésor public, notamment les obligations assimilables du Trésor (OAT) émises chaque mois par l’Agence France Trésor, remboursables au bout de sept à cinquante ans. Les détenteurs de ces titres empocheront, en 2006, environ 40 milliards d’euros : six fois plus que le budget de la justice, 12 milliards de plus que le "financement de l’emploi". Au total, une somme équivalente au total des budgets de l’armée, de la diplomatie, de la justice et de l’intérieur (43 milliards).

(...)

Ils (les libéraux) escomptent bien, tout d’abord, que le tapage qu’ils mènent autour de la dette de "nos" enfants leur évitera d’avoir à reconnaître l’origine de la dette publique : la baisse des impôts des riches et les intérêts payés chaque année aux rentiers. Les deux sont d’ailleurs liés, puisque c’est parce que les impôts des riches ont diminué que l’Etat a été obligé de leur emprunter les sommes qu’il ne leur prélevait plus sous forme d’impôt. Mais alors qu’avec l’impôt les sommes prélevées aux riches ne coûtaient rien à l’Etat, il n’en va plus de même avec l’emprunt. Le service de la dette (les intérêts versés aux rentiers, créanciers de la dette publique) est aujourd’hui le deuxième poste de dépenses de l’Etat, juste après l’éducation nationale. Avec la hausse des taux d’intérêts programmés par la Banque centrale
européenne, il pourrait bien, d’ailleurs, devenir le premier.

Ils attendent, ensuite, de cette manœuvre qu’elle impose l’idée qu’il n’existe (complétée par la vente au secteur privé d’EDF-GDF ou d’autres services publics) qu’une solution au problème de la dette publique : diminuer les dépenses publiques. C’est ce qu’ils appellent la "pédagogie de la dette". Cette façon de rembourser la dette est évidemment la pire : elle détruit le lien social, l’égalité entre citoyens, marginalise les plus pauvres et multiplie les ghettos. La crise des banlieues de nos grandes villes vient pourtant de donner un avant-goût de ce qui peut advenir quand les services publics
reculent et désertent des quartiers entiers.

Ils espèrent, enfin, que la manœuvre permettra d’occulter la solution qui pourrait autrement apparaître comme la plus évidente et la plus juste : augmenter les impôts des riches et baisser les taux d’intérêts des rentiers.

je te conseille cette lecture :

http://www.onnouscachetout.com/themes/economie/ajh-05-effet-papillon.php

notamment :

Les banques créent bien l’argent des prêts, mais elles ne créent pas simultanément l’argent des intérêts.

Quand on emprunte de l’argent à une banque, par un simple jeu d’écriture dans ses comptes (comme nous l'avons vu dans l'article "04 - Mais comment pousse la monnaie ?") , elle crée cet argent ex nihilo et la masse monétaire s’accroît d’autant.

C’est l’inverse quand cet argent est remboursé, la banque le fait alors disparaître de ses comptes et la masse monétaire diminue.

Mais à cause de l’intérêt, le mécanisme est plus subtil. En effet, si l’on emprunte à la banque 10.000 € à 10 % l’an, on lui remboursera 11.000 € l’année suivante. Mais la banque n’ayant créé à l’origine que 10.000 €, comment pourra-t-on en rembourser 11.000 ? D’où proviendront les 1000 € de plus qui n’auront pas été créés par ceux capables de le faire ?

Eh bien ils proviendront de deux sources possibles :


L’une est celle des faillites, personnelles ou d’entreprises, car dans ce cas on perd bien un patrimoine qui avait une valeur, au profit d’une tierce personne.

L’autre est celle qui oblige à réemprunter pour rembourser les intérêts du premier prêt, ce qui fait partir dans la spirale sans fin du surendettement. C'est évidemment la source la plus habituelle et la plus pernicieuse.


(et tu peux lire l'ensemble des textes du sommaire http://www.onnouscachetout.com/themes/economie/ajh-00-un-autre-regard-sur-l-economie.php ... c'est un peu long, mais ça vaut le coup !!!)

voir aussi
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2007/05/01/72-non-ce-n-est-pas-trop-cher-le-financement-des-besoins-collectifs-est-rendu-sciemment-ruineux
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2007/05/01/72-non-ce-n-est-pas-trop-cher-le-financement-des-besoins-collectifs-est-rendu-sciemment-ruineux

Si le G20 voulait...





vendredi 18 septembre 2009, par Frédéric Lordon

Un reportage hier au JT de France 2 montrait l'exemple d'une usine qui a eu recours à un consultant en économies pour réduire ses charges afin de passer la crise, le reportage donnait vraiment l'impression que les économies phénoménales ainsi réalisées étaient un bon exemple à suivre pour toutes les entreprises qui veulent s'en sortir.

Oui mais y'a quand même un problème, si une entreprise fait des économies, c'est qu'elle achète moins ou moins cher, donc c'est que d'autres entreprises vendent moins ou moins cher, donc ces autres entreprises seront tentées à leur tour de faire des économies, et ainsi de suite. Bref, sans le vouloir France 2 faisait l'apologie de la "décroissance libérale" qui ne fera qu'aggraver la crise et de nombreuses situations individuelles.

Il est légitime qu'une entreprise essaie d'augmenter sa productivité, donc sa compétitivité sur le marché.

Mais un des aspects négatifs de ce type d'opération "cost-killer", c'est que le consultant applique souvent des recettes pré-formatées (style cabinet de conseil Big Five et cie), sans prendre en compte les aspects humains, la pérennité de l'entreprise, ni l'environnement, ni les points techniques métier. Il part souvent, après avoir atteint des "objectifs" qu'il fixe lui-même. Bref, une "logique de résultats", et non de développement durable.

Je caricature, certains consultants sont beaucoup plus à l'écoute et respectueux que ce que je décris.

Sans étrangler ses fournisseurs et sous-traitants (spécialité de certains constructeurs automobiles), ni maltraiter ses salariés, il y a souvent des "trucs" bêtes à faire pour améliorer la compétitivité. C'est souvent l'intérêt d'avoir un "oeil" extérieur. Mais il y a aussi souvent le grouillot de service, à qui on ne demande jamais son avis, qui peut avoir une bonne idée. Une mission de conseil, c'est aussi parfois simplement donner la parole.